Tu resteras toujours ma soeur

Chapitre 1 : Découverte

1910 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 11/05/2017 02:56

PDV Major Erwin 


À l'époque, je n'étais pas encore devenue le dirigeant du bataillon d'exploration. Avec mon ancien major, nous étions partis en exploration extra-muros pour trouver des informations supplémentaires sur les titans. Après plusieurs heures de chevauchée loin des murs, nous arrivâmes dans un petit village désert et détruit récemment par une attaque de ces horribles créatures. Il y avait pleins de corps entier et en morceaux qui jonchaient le sol ainsi que des cadavres sur les toits, ceux-ci devait être tombé des mains des titans quand ils se faisaient dévoré... Les maisons étaient en ruines et les quelques autres qui tenaient encore debout étaient en mauvaise état mais semblaient encore tenir debout.


Nous nous traversâmes le village dans un silence pesant de peur de subir une attaque surprise de titans. Soudainement en passant devant une maison en piteuse état j'entendis un bruit.


- Major ! Dis-je en brisant le silence, permission d'aller jeter un coup d'oeil rapidement à l'intérieur de cette maison, j'ai cru entendre du bruit.


- Vous pouvez y aller vite fait Erwin, mais emmenez quelques hommes avec vous si jamais il y a un problème. Le reste du groupe, nous allons faire une pause et surveiller les environs, déclara le Major.


- Merci Major !


Il me répondit seulement d'un hochement de tête et je descendis de cheval et avec trois autres hommes nous nous dirigeâmes en direction de la maison. Plus nous nous rapprochions et plus on pouvait entendre le bruit de tout à l'heure. J'ouvris la porte de la maison et je vis un homme et une femme ensevelis sous les décombres du toit qui étaient tombé sur eux. Vu la quantité de sang qu'il y avait partout sur le sol ils devaient être morts sur le coup.


- Erwin venez voir ! Me cria un des hommes qui m'accompagnais.


Il se retourna vers moi avec un bébé qui avait à peine quelques semaines de vie. Je baissa les yeux sur le berceau de la petite et vis une lettre scellé. Je pris l'enveloppe et l'ouvris pour voir ce qu'elle disait.


" À vous, personne qui trouvera notre petite fille Jaëlle, nous ne savons pas combien de temps ils nous reste à vivre avant de mourir entre les mains de ses affreuse créatures. S'il vous plaît emmenez là en sécurité avec vous et occupez vous d'elle comme si c'était votre fille. Offrez lui une vie où elle sera en sécurité et où elle pourra vivre sans craindre les titans. Nous vous en remercions infiniment.


                                       Joseph et Irène...


PS: Son anniversaire est le 14 de février si vous le vous demandiez "


Une photo tomba de l'enveloppe après que j'ai lu la lettre. Je la ramassa et vis qu'il s'agissait des parents de la petite Jaëlle avec elle dans les bras de sa mère. J'en déduis que cette photo datait du jour de sa naissance.


Je fus sortis de ma bulle lorsque j'entendis la petite pleurer de nouveau.


- Erwin vous pourriez la prendre dans vos bras un peu, je commence à avoir les bras engourdi et j'ai peur de ne pas savoir comment m'y prendre.


- Heum... Je ne suis pas non plus un expert en matière de bébés mais je pense queje n'y perds rien à essayer.


À peine arrivée dans mes bras la petite cessa de pleurer et s'endormit.


- On dirait qu'elle vous aime plus que moi Erwin, rigola l'homme qui l'avait dans ses bras tout à l'heure.


- On dirait bien que oui, dis-je en souriant.


Je me dis que ses parents auraient été contents que quelqu'un la trouve rapidement et sans blessures.


Je regardais la petite qui dormait maintenant paisiblement dans mes bras. Elle était vraiment mignonne avec ses cheveux rouges et ses yeux verts émeraude que j'ai vu quand elle était réveillée ainsi que les taches de rousseur qui parsemaient ses petites joues ainsi que son nez. Plus tard elle sera une femme dotée d'une aussi grande beauté que sa mère. 


- Je sais que tu vas accomplir de grandes choses quand tu sera grande, lui murmurai-je avant de lui déposer un petit baiser sur le front.


À cet instant, elle ouvrit ses yeux et me fis un magnifique sourire. Je ne pu m'empêcher de lui sourire aussi, comment ne par résister à ce magnifique bébé ?


- Si vous continuez comme ça on va croire que vous allez tomber amoureux de ce bébé ! Ce moqua un autre homme.


Vous êtes vraiment ridicules, dis-je simplement, dépêchons nous de retourner voir les autres avant que la nuit tombe.


Avant ds sortir de la maison, j'enveloppa la petite dans une couverture pour ne pas qu'elle attrape froid, pris la lettre et la photo que je rangea dans la poche de mon manteau puis sortis.


Nous avons fouillés toutes les maisons pour trouver des survivants mais il n'y avait personne, seulement des morts, dis le Major.


- Je n'en serais pas si sur, lui repondis-je, j'ai trouvé cette petite dans la maison que j'ai été voir quand je vous avais dis que j'avais entendu un bruit. Ses parents sont morts, mais ils ont laissés une notes pour la personne qui trouverait leur fille en demandant de s'occuper d'elle comme si elle était leur propre fille, expliquai-je au Major.


- A-t-elle un nom ? Demanda le Major.


- Oui, elle s'appelle Jaëlle, lui dis-je en lui montrant la petite.


- Comme elle est mignonne ! S'excllama-t-il, nous devons donc nous dépêcher de retourner au mur pour que le docteur Jaeger s'occupe de cette enfant, la pauvre elle doit être affamée vu comment qu'elle est maigre. De plus il va falloir être vigilant pour ne pas se faire repérer par les titans si elle commence à pleurer.


- Je me propose donc de la porter moi même, depuis qu'elle est dans mes bras, elle n'a pas pleurée.


- Parfait ! Bataillon, direction le mur, ordonna le Major.


Le voyage de retour ce passa plutôt bien, nous rencontrâmes 3 titans d'environ 7 mètres que des soldats tuèrent sans trop de difficulté. À la tombée de la nuit nous étions arrivé au mur sans décès pour une fois seulement quelques soldats étaient blessés; un avait le bras de cassé, un avait des côtes de fêlées sinon les autres avaient seulement quelques ecchymose. Nous fûmes bien accueilli par les villageois ce qui était rare et furent tous surpris d'apprendre que nous avions secouru un bébé.


J'annonça à mon major que j'allais partir chez le docteur Jaeger emmener Jaëlle pour qu'il s'occupe d'elle. Après un bref au revoir, je partis en direction de Shingashina.


Arrivé à destination je cogna au domicile du docteur.


- Bonjour Madame Jaeger, désolé de vous déranger à une heure aussi tardive, mais je dois absolument voir le docteur Jaeger. Je reviens de missions et nous avons trouvés une enfant et elle doit être soignée au plus vite.


- Oui, entrez vite je vais chercher mon mari.


J'entendis la femme du docteur crier son nom et lui expliquer la situation et il se précipita vers la petite suivit de près par sa femme.


- Si vous me permettez M. Erwin je souhaiterais prendre la petite pour mieux l'examiner.


- Oui pas de problème Dr.Jaeger.


- Vous pouver m'appeler Grishna.


Grishna pris la petite de mes bras et elle se mit soudainement à gémir sentant qu'on lavait réveillée. À ma grande surprise, elle ne pleura pas quand il la pris dans ses bras.


- Quelle est mignonne ! S'exclama Carla émerveillée devant Jaëlle.


- Je ne te le fais pas dire Carla, elle est vraiment mignonne, dit Grishna. Bon examinon la, j'y repense Erwin a-t-elle un nom?


- Oui, elle s'appelle Jaëlle, dis-je simplement.


- Quel joli nom, s'exclama Carla, est-ce vous qui avez décidés de l'appelez ainsi ? Me demanda-t-elle.


- Non, ce sont ses parents, quand je suis entré dans la maison ses parents étaient décédés sous les décombres du toit qui leur était dessus, la petite pleurait dans sons berceau quand nous l'avons trouvée et il y avait cette lettre à côté.


Je tandis la lettre à Grishna qui la lu avec sa femme puis je leur montrèrent une photo des parents avec la petite. Je vis une larmes rouler sur la joue de Carla.


- Pauvre petite, c'est terrible ! Dit-elle en essuyant sa joue, elle a de la chance que vous l'ayez trouvée encore en vie et je ne sais pas comment elle a fait pour ne pas se faire dévorer par ces monstres.


- Je l'ignore moi même, dis-je.


- De se que je vois, elle fait de la fièvre et elle est sous-alimentée, déclara Grishna. Elle a été chance de ne pas mourir de froid en ce mois de février. Carla va voir si nous avons du lait que nous pourrons faire chauffer pour nourrir la petite. Je vais lui administrer un antibiotique pour éviter que son état empire.


Je regardais le docteur Jaeger et sa femme s'occuper de Jaëlle. Ils n'avaient pas encore d'enfants mais ils semblaient déjà savoir si prendre comme s'ils étaient déjà parent.


- Vous allez bien Erwin ? Me demanda Carla en apportant du lait chaud.


- J'étais un peu perdu dans mes pensées, lui dis-je en souriant. Puis-je vous demandez un service ?


- Quoi donc ? Demanda Grishna.


- Je voudrais vous demandez si vous voudriez bien adopter Jaëlle, je ne peux pas la garder avec moi car je para souvent en expédition et je ne voudrais pas quelle soit triste si je meurs en dehors des murs.


- Je ne sais pas, qu'en dit tu Carla ?


- Je serais d'accord pour la qu'elle reste avec nous, dit-elle heureuse, nous allons nous en occuper comme si elle était notre enfant comme ses parents le souhaitaient.


- Merci beaucoup à vous, dis-je en les remerciant. Aurai-je l'autorisation de venir la voir ?


- Bien sûr que oui ! C'est quand même vous qui lui avez sauvé la vie et puis je ne vois pas pourquoi vous n'auriez pas le droit de venir lui rendre visite, dit Grishna.


- Merci Grishna, le remerciais-je.


- Merci à vous Erwin vous m'avez permis d'avoir désormais de la compagnie avec moi à la maison, car mon mari pars toujours soigner les gens. Maintenant je vais moins m'ennuyer, me dit-elle avec un grand sourire.


Après avoir dit au revoir à Jaëlle, le docteur Jaeger et sa femme, je sortis de la maison. J'essuya une larme rebelle qui tomba sur ma joue, finalement je ne pensais pas m'attacher autant à cette petite... Je monta sur mon cheval et partis en direction de la demeure du bataillon d'exploration. J'espère très bientôt pouvoir revoir la petite Jaëlle et j'espère plus que tout qu'elle se portera bien...


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