Tout pour être heureux
Alors que Livaï se rapprochait dangereusement de moi, je me mis à rougir de plus en plus.
« Livaï ... Dites-moi que vous m'aimez ... »
« Je ... » Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un cris de surprise le coupa.
« Mais qu'est-ce vous faites ?! » m'exclamai-je.
« Qu'est-ce qu'il y a ? Tu n'aimes pas ? ♥ » me demanda mon aîné en caressant du bout des doigts ma virilité.
« Humpf ... N-Non, c'est pas ça ... Mais c'est p-plutôt gênant. » lui répondis-je.
« Pas aussi gênant que d'aimer un gamin de la moitié de son âge tu sais. »
Le silence régna un court instant avant que des gémissements résonnent dans la pièce.
« Ce qui v-veut dire que vous ...- »
« Oui. Je t'aime, Eren. »
Livaï continua ses caresses intimes et fit migrer ses baisers jusqu'à ma nuque pour ensuite se perdre sur mon lobe et commença à le mordiller et à le lécher avec gourmandise.
« P-Pourquoi est-ce vous faites ça ? » soufflais-je entre deux râles de plaisir
« Parce que je n'ai pas eu le temps d'en finir avec toi l'autre jour et ce serait dommage que tu doives encore te soulager tout seul dans la salle de bain. Et puis, il n'y a pas que toi qui a une folle envie de faire l'amour ici ♥ » murmura le plus âgé, au creux de l'oreille de son amant.
« Livaï, c'est ... C'est de la triche, je suis déjà nu moi ... » rouspétais-je.
« Oh, je vois. Retire moi mes vêtements alors, si c'est vraiment ce que tu veux. » fit-il en souriant.
Il n'eut qu'un grognement en guise de réponse avant que je ne me redresse du mieux que je pus afin de pouvoir dévêtir mon tuteur. Je commençai par lui retirer son t-shirt et vit son corps fin mais musclé. J'embrassai son torse tout en lui ôtant son pantalon. Je pouvais apercevoir son intimité fièrement tendue, je la caressa doucement avant de retirer le dernier bout de tissus qui m'empêchais de voir mon asseyant tout aussi nu que moi.
À cette vue des plus excitantes, je sentis une chaleur enivrante m'envahir et ne pû retenir ma faim. Je renversai alors le dominant sur le dos et agrippa la verge de ce dernier. Je commençai à faire des vas et viens, d'abord lentement pour après accélérer ses mouvements. Tant dit que ma main droite était occupée sur la masculinité de mon amant, mon autre main se baladait sur sa poitrine pour finir ma course jusqu'à l'un de ses tétons que je m'amusais à titiller afin d'arracher des cris de plaisir de la bouche de celui qui se trouvait sous moi, alors qu'il essayant de garder le silence, en vain.
Sentant le sexe de mon aîné se durcir de plus en plus, je stoppais mes caresses et entama une cascade de baiser, de sa nuque jusqu'à son bas ventre.
« Qu'est-ce que ... tu fous ... ? » marmonna Livaï.
Je ne lui répondis pas et mis la virilité de ce dernier en bouche, ce qui lui arracha un râle de plaisir. Je jouas avec ma langue sur son gland et dirigeai l'une de mes mains jusqu'à son anneau de chair.
J'y pénétrai un doigt et fit de légers mouvements. Livaï émit un cri de surprise pour ensuite laisser place à la delectation. J'y en fonçai alors un deuxième doigt afin de préparer au mieux mon amant.
Alors que je continuais mes caresses buccales, Livaï éjacula. J'avalais alors la semence chaude. Même si j'avais déjà tenté l'expérience avec ma sienne quelques jours auparavant, je fus étonné que le goût soit différent.
« Hm ... Excuse-moi ... » fit l'aîné, à bout de souffle tant mes caresses étaient délicieuses.
Une fois sûr et certain que mon amant était bien prêt, je le retournais afin qu'il se retrouve les fesses à l'air.
« N-N'y pense même pas, gamin ... » souffla alors l'assailli.
Sur ces mots, je le pénétrais. Livaï cria d'abord de douleur mais, quand il fut habitué à la présence qui était en lui, une chaleur exaltante l'envahi et il commença à gémir de plaisir.
De plus en plus excité dans cette intimité si étroite, je m'enfonçais plus profondément en lui jusqu'à aller taper sa prostate. Je continuais ainsi pendant quelques minutes. Un coup, suivi d'un deuxième et j'émlis un cris orgasmique. Je venais de jouir à l'intérieur de mon bien aimé.
Essoufflé, uje me retirais et m'écroulais sur le dos. Le dominé, meurtri de l'intérieur, se retourna tant bien que mal et se colla à moi, sentant le liquide visqueux couler le long de ses cuisses.
« Tu me le paieras ... » me murmura Livaï alors que je m'endormais.
« Je t'aime, Eren, pour la vie ... » continua-t-il.
Il m'embrassa sur le front et déposa la couverture sur mon corps dénudé. Il se dirigea ensuite vers la salle de bain et fit couler l'eau dans la baignoire.
Il n'y a pas été de main morte le gamin. » pensa-t-il en se massant le bas du dos.