L'Ode à la liberté [Livre I]
Quelque part entre les murs Rose et Maria
Æsma bandait les blessures d’Eren, tout en faisant attention de ne pas lui faire mal. Marqué de multiples auto-mutilations, elle constata avec désarroi que la main du jeune Titan était une véritable boucherie. Les plaies ne se refermaient plus.
Elle pouvait ressentir et comprendre la frustration de son camarade. Tout comme lui, elle souhaitait que les choses aboutissent. Ces expériences étaient une occasion en or de voir de près, en chair et en os, un Titan. Étudier son anatomie, ses aptitudes physiques et cérébrales auprès de son supérieur qu’elle admirait tant.
Hanji et le reste de l’escouade avait mis en place différentes stratégies pour que la transformation aboutisse, mais en vain. Personne ne baissait les bras. Or, aux yeux de la blondinette, il fallait arrêter de se voiler la face. Eren était incapable de se transformer. Comme si l’auto-mutilation ne suffisait pas. Une chose et sûr, le garçon devait se reposer. Auquel cas, les recherches n’avanceront pas et n’aboutiront à rien sans recul nécessaire.
Eren était quelqu’un de têtu, mais la vrai tête de mule parmi les explorateurs était le chef Zoe.
— Chef. Il faut que nous stoppions…
— Stoppions quoi ? Ce n’est pas le moment de se tourner les pouces. Nous n’avons guère de temps avant la prochaine expéditions !
— Mais Eren…
— Eren peut y arriver.
— Bordel, mais écoutez moi ! Cria Æsma.
Surprise de sa propre intonation et n’ayant pas prévu d’être aussi autoritaire, elle sentait les regards se braquer sur elle. Pensant être plus prudente à l’avenir, elle se racla la gorge pour reprendre un peu de contenance. Il ne fallait pas flancher.
— Chef Hanji, je vous prierais de bien vouloir m’écouter concernant Eren. Ça fait une semaine que je lui prodigue les soins et malheureusement ses blessures ne s’estompent plus aussi vite qu’auparavant. Les cicatrices ne disparaissent pas. Et il a plus en plus de mal à reprendre conscience. Il est harassé. Dans ces conditions impossible de progresser !
— La gamine n’a pas tort. T’as vu la tronche qu’il tire, intervînt Livaï en pointant Eren du doigt. On dirait qu’il va clamser d’une seconde à l’autre.
Stupéfaite, Æsma ne pu s’empêcher de dévisager le caporal chef. Elle n’en croyait pas ses oreilles, le nain de jardin était d’accord elle.
— Soit… répondit Hanji.
— Chef. Si Eren meurt, on réduit nos chances d’en apprendre plus sur les Titans. Il est probable qu’on nous refuse une seconde chance de capturer d’autres Titans, si nous échouons dans notre quête… Bien que le Major vous soutiennes, c’est moins simple de convaincre les gens plus haut, expliqua Moblit en douceur.
Hanji, les yeux fermés, se pinça le nez, puis remis ses lunettes en place.
— C’est l’heure de déjeune de toute façon…
Suivant de prêt son chef d’escouade, la blondinette regardait du coin de l’œil l’homme à côté. Petite, cheveux noirs, coupe au bol, des yeux très clairs… C’était bien le soldat qui accompagnait Hanji ce jour là.
C’est la première fois qu’elle ressentait une émotion aussi forte. Son cœur battait la chamade. Elle était à deux doigts de souhaité que le temps s’arrêter pour profiter à tout jamais de cette instant. En y réfléchissant bien, il était plus interessant de grandir pour pouvoir se marier avec cet homme.
— Je veux intégrer le Bataillon d’Exploration et être à vos côtés ! Vous épaules dans vos recherches, s’enquit Æsma.
Hanji éclatait de rire face au salut militaire de la petite fille. Cet instant ne dura pas longtemps. Quelqu’un les interrompit. Un petit homme aux cheveux noirs, une étrange coupe au bol, les yeux d’un bleu clair - quasiment limpide fit son apparition.
— Hé tête de nœud, qu’est-ce que tu fou là ? Ça va faire une bonne heure qu’on te cherche.
Il semblait irrité. Vue sa trogne, il serait capable d’égorger son collègue en moins de deux. Ce regard d’acier intimidait Æsma.
— Oh c'est toi ! Je nous suis dégoté une nouvelle recrue, souriait Hanji.
L’homme taciturne analysa la petite fille qui s’était réfugier derrière son collègue. La blondinette n’aimait vraiment pas la façon dont il la toisait.
— Pff. Ce mioche ne fera pas long feu. Dépêche toi, on n’a plus le temps. On doit bientôt partir à Shiganshina.
Déjà qu’il manquait de respect à un homme formidable, comment osait-il la juger ainsi ? Vexée comme un poux, Æsma ne comptait pas se laisser marcher sur les pieds. Elle le foudroyait du regard.
— Je ne suis pas une mioche ! Pesta la gamine. Je sais me battre !
C’était de belles paroles, mais pour prouver sa valeur, la gamine se rua sur le petit soldat prête à lui mettre une poing dans la gueule. Sans grande difficulté - et d’une seule main - le soldat la stoppa net, la bloquant au niveau du crâne. L’arrêt était quelque peu douloureux, mais la petite fille ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin.
— Saleté, siffla-t-il en secouant sa main. Je vais te buter !
Après l’avoir fermement mordu, Æsma se réfugia à nouveau derrière Hanji.
— Holà ! Ce n'est pas une façon de parler à une enfant ! Intervînt-il.
Tandis qu’il sermonnait le nain de jardin, Æsma en profita pour le narguer en lui tirant la langue.
— En tout cas, elle ne manque pas de tempérament. Elle n'a pas peur de toi, c'est peut-être une bonne chose, se moqua-t-il.
Æsma se retînt de rire. Il l’avait bien mérité. Ce nabot était toujours aussi mal poli et sarcastique. Comment un mec comme lui a-t-il pu monter les échelons. Bien sûr, suis-je bête, pensa-t-elle. L'homme le plus fort de l’humanité, zéro défaut. Elle dirait bien que tout ça n’était que foutaise, mais elle ne l’avait jamais vu à l’œuvre. Par contre, si la population connaissait le caractère de cet être infâme, ils ne l’idolâtraient pas autant.
— D’ailleurs, commença-t-elle, il serait bien qu’Eren puisse dormir dans un endroit plus convenable. Genre… une chambre.
N’étant pas dupe, Livaï lâcha un petit rictus des plus froid.
— Tu donnes des ordre maintenant ?
— Bien sûr caporal-chef Li-vaï. J’adore ça… répondit-elle narquoise.
Livaï ne se fit pas prier et mit une petite tape sur la tête d’Æsma. Elle lâcha un grognement en guise de réponse. Elle se frotta l’arrière du crâne pour atténuer la douleur. Il n’y va vraiment pas de main morte, pensait-elle.
— Plus sérieusement, ajouta-elle d’une voix plus douce.
Livaï pouvait y déceler une pointe d’anxiété, ce qui retenait toute son attention.
— Je suis sérieuse à propos d’Eren. Les morsures qu’il s’inflige sont de plus en plus profonde…
— Il doit y avoir d’autres paramètres à prendre en compte, que nous n’avons pas encore essayé… réfléchit Hansi. Mais quoi ? Æsma. J’espère que tu as noté tout en détail. Cet après-midi nous allons nous concentrer sur la théorie, pas le choix.
À la fin du repas, Æsma se hâta de rejoindre Eren. Il se baissait par-terre. Que pouvait-il bien ramasser ? S’approchant de lui, une lumière l’éblouit et se retrouva projeter en arrière.
La blondinette resta à terre pendant de longue minute. De la vapeur chaude avait jaillit où se trouvait Eren plus tôt. Impossible de le voir à travers cette épaisse fumée. Une fois que cette dernière se dissipa, Æsma comprit ce qu’il se tramait. Eren s’était transformé - par inadvertance. Encore une fois, ce n’était que partielle.
Quelque chose n’allait pas. C’était impossible. Elle n’avait pas vu le jeune Titan se mordre. Elle était sûr et certaine de l’avoir vu attraper quelque chose. À en voir la tête éberlué du brun, quelque chose clochait. Comment a-t-il pu se transformer indépendamment de sa volonté ?
Alors qu’elle cherchait des explications plausibles, le chef d’escouade tactique s’interposa entre Eren et ses subalternes. Armées jusqu’aux dents, les soldats se préparaient à attaquer. Non, ils étaient tout simplement prêt à supprimer l’existence de son nouveau camarade. Erd avait lancé les hostilités. Les autres firent de même, l’interrogeant de manière très agressive. Ils ne laissait pas le temps à Eren de répliquer quoi que ce soit. Tout ce qu’ils savaient faire était de gueuler comme des putois et de stresser le jeune Titan.
Ami ou ennemie de l’humanité ? N’importe quoi. Tous des cons, s’injuria la jeune fille en silence. L’équipe du caporal chef Livaï étaient tellement omnibus par la peur, qu’il perdait toute rationalité dans leur parole. Comment Eren pouvait-il se défendre face à des tarés pareils ?
Livaï demanda une nouvelle fois de se calmer. En vain. Æsma décida de s'immiscer dans cette dispute qui n’avait ni queue, ni tête.
— Bande d’abrutis, vous ne voyez pas qu’Eren est tout aussi dépassé par les évènements que vous ? Arrêtez avec vos questions à la con. Et vous, caporal-chef, dites quelques choses ! Ere, s’est métamorphosé comme ça, sans rien faire. Je l’ai vu de mes propres yeux.
— Vous allez tous la fermer, aboya Livaï.
Tout le monde se tut. Le soldat perdait clairement patience.
— EREN ! S’égosilla Hanji.
Le chef d’escouade de recherche accouru comme un dératé jusqu’à arrivé à la hauteur d’Eren. Il ne pu réfréner son excitation. À la vue qu’il lui était offerte, il toucha la main du Titan malformé. Manquant de se brûler, Hanji hurlait, mais cela le stimulait davantage. Il implora à Eren de ne pas bouger afin de l’étudier sous toute les coutures. Fort heureusement, Livaï le ramena à la raison en lui frappant le haut du crâne.
— Ce n’est pas le moment de jacasser. Regardez autour de vous.
Livaï invitait les soldats à regarder en direction du Sud. Des silhouettes se mouvaient au loin, se dirigeant vers eux. Æsma sortit saisit sa longue-vu. La bouche entre-ouverte, elle n’en croyait pas ses yeux.
— Oh mon dieu. Ce sont… Ce sont… Ce sont des Titans ! S’exclama-t-elle.
Nerveuse, tout son corps frémissait. Des Titans, là, maintenant ! Des Titans foncèrent droit sur eux. Que fallait-il faire ? L’heure était enfin venue pour elle. Elle allait rencontrer des monstres géants et se battre contre eux.
— Préparez-vous pour le combat. Il ne faut pas qu’ils se rapprochent d’Eren, lança Livaï. Hansi. Ton équipe et toi restez ici pour protéger le gamin. Erd, Gunther, Auruo, Petra avec moi.
Le caporal brandit ses deux lames, prêt à partir au combat. Il tourna la tête vers Æsma.
— La morveuse, c’est le moment de voir ce que tu vaux sur le terrain.
Dans d’autres circonstances, elle aurait rechigné que cette invitation provienne de l’homme qu’elle haït le plus au monde, mais comment refusé cette proposition alléchante ?
Parmi les cinq Titans qu’elle comptait, il y avait deux de fois mètres, deux autres de cinq mètres et un de quinze mètres. Malgré tous les livres qu’elle avait pu lire, Æsma resta bouche bée. Loin de ce qu’elle s’imaginait, l’apparence des Titans se rapprochaient vraiment de celle de l’être humain. Difforme et sans sexe apparent, cela restait bluffant.
Complètement ahuri face à ce spectacle, de nouvelles questions se bousculèrent dans sa petite tête. Crainte et fascination s’entremêlaient.
Hypnotisé par le monstre de quinze mètres, son corps refusait de bouger.
— Putain Traum, qu’est-ce que tu fou ?! Hurla une voix au loin.
L’instant d’après, Æsma se retrouva dans les airs. Sortant de sa torpeur la blondinette réalisa que la caporal-chef Livaï l’avait saisit au vol. Ce dernier s’éloigna du mieux qu’il pouvait des Titans. A peine atterrit au sol, il balança la jeune recrue au sol.
— Ressaisis-toi, je ne te sauverais pas deux fois, gueula-t-il avant de repartir tuer les Titans.
Confuse, la gamine ne pouvait que contemplait le spectacle qui s’offrait à elle. Auruo et Petra s’occuper de trancher chacune une jambe du monstre, avant de s’attaquer au bras. Ils durent se reprendre à plusieurs reprise avant d’assener un coup fatal à la nuque. De leur côté, Erd et Gunther, s’occupèrent des Titans de trois mètres.
Ce n’est pas le moment de rêvasser, ressaisis toi ma grand, marmonna Æsma. Elle se claqua les deux joues, histoire de se donner du courage et se motiver à affronter le Titan de quinze mètres, qui la dévorait des yeux. Elle appuya sur la détente de chaque poignet afin que les crochets se plantent sur la jambe gauche du géant. Alors qu’elle enclenchait de nouveau la détente, le Titan s’abaissa pour l’attraper, l’obligeant à se retirer. Pour mieux l’esquiver, elle se harponna à son bras et se projeta plus haut, le contournant et avoir une meilleur visibilité sur cette partie du corps. Elle activa de nouveau le grappin qui s’ancra directement dans la nuque. Re-appuyant expressément sur la détente, le filin s’enroula aussitôt pour le ramener à sa nuque.
Toucher, dit-elle après avoir lacérer son seul point faible. Elle jeta un coup d’œil. Merde ! Ça l’avait à peine effleuré. Rien à voir avec les mannequins en bois.
De nouveau dans le viseur du Titan, la jeune fille n’avait pour seule option la fuite. Aucun autre issue de secours. Les armes étaient bien trop éloignés du terrain de combat. Soudainement, le monstre se désagrégea sous les yeux ébahi d’Æsma. Le chef d’escouade tactique l’avait supprimé avec brio.
Furieux, Livaï s’avança vers elle. Il se ravisa aussitôt de lui dire quoi que ce soit. Trois autres Titans firent leur apparition. Ceux là mesuraient environ sept mètres. L’un d’eux semblaient plus musclés que ses congénères. Celui-ci ne faisait pas attention à eux, repérant Eren toujours coincé.
— Auro, Petra, rejoignez les autres pour protéger Eren. Je m’occupe du Déviant. Toi ! Grogna-t-il en fusillant du regard Æsma, Traum, suis moi. Vu ton incapacité sur le terrain, il est préférable que tu reste à mes côtés. Appel ton cheval.
La blondinette s’exécuta malgré son envie de lui rabattre son caquet à ce connard, le maudissant silencieusement. Ce bougre se croyait au dessus de tout à lancer des répliques aussi cinglantes et gratuites. Enfin… pour le coup, il n’avait pas totalement tord. Elle se sentait honteuse d’avoir manqué son premier Titan.
Les deux explorateurs accélèrent la cadence pour rattraper le Déviant. Celui ci courait à une vitesse incroyable. Même après avoir étudié comme une acharnée sur cette espèce, ils n’en restait pas moins impressionnant à les voir déambuler en vrai.
— Traum, appela Livaï.
Quelle pique va-t-il me balancer encore, se demanda-t-elle en colère.
— C’est le moment de travailler en équipe. Enfin, j’espère que tu sauras te montrer aussi rapide que moi. Le but est de le démembrer le plus vite possible avant qu’il ne bouffe Eren.
Il est débile ou quoi, pensait Æsma dans son for intérieur. Les soldats qui protégeaient Eren étaient loin du danger. C’est ce qu’elle croyait avant de remarquer la présences de deux nouveaux Titans vers le campement.
— Mais ils apparaissent de tous les cotés, ce n’est pas normal, dit-elle paniquée.
— Si tu veux sauver Eren, écoute moi attentivement, répondit Livaï dans le plus grand des calmes.
Au vue des circonstances, ce n’était pas le moment de jouer les rebelles. Æsma ne pouvait nier que le caporal chef était un homme de terrain et expérimenté. Elle se concentra sur sa voix, pour suivre les ordres à la lettre. Elle jouait maintenant à un tout autre niveau. La tâche allait être ardu. Une fois de plus, elle se martelait dans con crâne que c’était le meilleur moment de dévoiler ses capacités. Au fond d’elle doutait encore. Sera-t-elle à la hauteur ?
— Arrête de réfléchir Traum.
Æsma fixa Livaï bouche bée. Lisait-t-il dans ses pensées ?
— C’est le moment de te laisser guider par ton instinct.
Sans plus attendre, Livaï se mit debout sur sa monture, puis dégaina ses sabres. La blondinette fit de même mais manqua de se rétamé. L ‘équitation n’a jamais été son fort.
Les soldats virevoltèrent autour du déviant., frappant l’arrière des genoux. Ils modifièrent la pression du gaz se projetant puissamment dans les airs et détruisent les deux membres supérieur en un clin d’œil.
Pourtant sous les projecteurs, Æsma n’en perdait pas une miette. Le nabot qu’elle détestait tant, dansait avec ses lames. Il était en total harmonie avec son environnement. Il transperça sur son passage les yeux du Titan, donnant libre accès à son point faible. La blondinette se fit pas prier et se rua sur le monstre, tranchant sa nuque du premier coup.
Les pieds sur terre, Æsma vacilla. Elle ne contrôlait plus ses jambes. Son corps entier vibraient sous l’adrénaline. Cette sensation… Il n’y avait rien de plus grisant que de tuer son premier Titan. Elle ne pouvait s’empêcher de sourire. Voilà ce que ressentaient les soldats pour leur première fois ?
Les Titans s’approchaient dangereusement d’Eren. Æsma débuta le combat avec le géant le plus proche. Les lames émoussés ne causèrent guère de dégâts. Merde, pesta-t-elle. Le monstre avait chopé un soldat.
À terre, elle se dépêcha de changer les lames et repris son élan, mais le gaz venait à manquer, la ralentissant directement dans sa course.
Le Titan dévora sa proie sans vergogne. La scène au ralenti, elle voyait parfaitement la mâchoire écraser le tête du soldat de ce pauvre soldat qui beuglait. Ce crie… Ce crie lui donna une sueur froide. Du sang giclait. Arraché du reste de son corps, la tête se trouva coincé entre les immenses dents du monstre. Tel un chien, , le Titan secoua sa tête dans tous les sens avant de jeter son jouet à terre. La tête du soldat roula dans l’herbe, atterrissant au pied de la jeune fille.
Le premier réflexe était de mettre la main devant sa bouche. Quelle horreur. Æsma se retînt de vomir, oubliant qu’elle était dans la ligne de mire. Son esprit divaguait complètement. Elle cogitait, trop obnubilée par la décapitation. Qui était-il ? Avait-il de la famille ? Et si s’était elle qui avait été à sa place ?
Æsma restait paralysée face à ce spectacle des plus morbides.