Le grand bal.

Chapitre 3 : Une sacrée soirée.

Chapitre final

1933 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2024 21:44

  Le jour suivant, tout ce beau petit monde était en cours, n’écoutant que peu l’enseignement de Thot, les quatorze heures sonnèrent la fin des cours. Il restait quelques heures avant le début des festivités et les amis partirent au magasin chercher une tenue convenable pour un bal, après sans être remis à un article du magazine « jeune et brancher, ou comment réussir son premier bal ». Les costards enfilés, pour certains tirés aux quatre épingles comme Apollon qui ne voulait rien laisser passer, Hadès toujours propre sur lui avec son trois pièces, à l’instar Takeru, avait mis un hakama aux teintes bleutée, une chemise typée kimono avec à sa base des motifs de mer déchaînée. Tsukito avait opté pour un kimono traditionnel, violet avec une lune s’instillant dans le dos. Dionysos, avait décidé d’être décontracté, car il était après tout plus intéressé par les cocktails qui seraient à la soirée que d’avoir a danser, un pantalon de costard épousant ses forces avec une chemise ouverte sur le haut, les manches retroussées.

Le moment du bal était enfin venu, les garçons partirent de leur côté, laissant Yui finir de se préparer, Dionysos et Thor sirotent un cocktail que le dieu du vin avait corsé, tous parlent de ce qui se déroulait autour d’eux, voyant leurs camarades danser et rire. Soudainement, Anubis entra en fracas dans le gymnase, sautant sur le buffet, prenant son trophée pour disparaître aussi tôt, mangeant ses vivres en toute discrétion, en revenant sur les pas du dieu égyptien, Thor, fut choqué de voir entrer dans la salle, Yui accompagnée de Thot :


-Et ben ça alors !


Tous tournèrent la tête, pour y découvrir ce qui venait de choquer leur ami. Les visages d’Apollon, Balder, Loki et Hadès se décomposèrent sur place, en voyant une Yui, des plus radieuses, dans sa rose bouffante, bleues caraïbes, au décolleté présent, ses mains et avant-bras dissimuler sous des gants de la même couleur, sa nuque coiffer d’un collier de perles, dégager par sa coiffure remontée en chignon, libèrent son visage. Tenant le bras de son professeur, de façon peu alaise, les deux avancèrent vers le petit groupe, dont le dieu de la beauté se détacha pour venir à leurs rencontres, les bras croisés sur son torse, le regard mélangeant la colère et l’insécurité, il se plaça devant son prof :


-C’est quoi cette histoire ? Pourquoi ? Pourquoi vous vous tenez le bras comme ça ?


Dit-il, son regard se remplissant de larmes, avant de se faire bousculer d’un mouvement de main par Thot, qui lâcha Yui et commença à avancer. Arrivé à hauteur du dieu pleurnichard, il se stoppa pour lui faire face :


-Soyez tous de parfaits gentlemans avec la demoiselle.


Puis, reprit sa course. Apollon, alla prendre place aux côtés de la jeune fille, qu’il dévisagea.


-Apollon, tout va bien ?

-Pourquoi, étiez-vous ensemble ?

-Je les croisai en venant, puis il m'a attrapé par le bras, me tirant avec lui, disant qu’une jeune fille ne doit pas être seule pour aller a un bal.

-Donc, il n’y a rien d’autre ?

-Comment ça ? Que voulais-tu qu’il y ait ?

-Hum Hum (gémit t-il, en secouant la tête). Non rien. Tu es incroyablement bien vêtue ainsi.


La jeune Japonaise se mit à rougir en entendant ce compliment, son interlocuteur commença à rapprocher son visage du sien, mais une force vain le fit voler sur le côté, le faisant se retrouver le visage face au sol, les fesses en l’air. C’était, nul autre que Loki, qui l’avait poussé violemment afin de prendre sa place, posant de façon nonchalante son bras sur ses épaules, la tirant avec lui :


-Bon, parait-il, qu’il nous faut danser, alors tu viens ?


Ne lui laissa pas le choix, l’amenant au centre de la piste, la collant à lui, dansant tous deux, le sournois dieu de la farce souriait dès qu’il le pouvait à ses amis, qui regardaient le spectacle, impuissant.

Durant toute la soirée, la jeune dansa, avec chacun de ses amis, rigolant aux éclats, tous, non, Hadès resta dans son coin. Tandis que les garçons s’amusaient tous ensemble au milieu de la piste, Yui prit la poudre d’escampette, et alla prendre place auprès du dieu des enfers :


-Hadès, tu ne veux pas venir avec nous ?

-Non.

-C’est un bal, tu sais, on aient ici pour s’amuser et profiter tous de ce moment.

-C’est bien pour cela que je reste à l’écart. Tu l'as déjà oublié ! Je suis maudit, si je viens, ça tournera mal.

- Allons, ne dis pas ça ! Viens ! S’il te plaît !

-Non.


Dit-il tout en commençant à s’éloigner de la jeune fille. Il quitta le gymnase, s’arrêtant dans le couloir, dos au mur, écoutant les rires de ses amis qui profitaient au maximum de la soirée, tandis que lui n’avait que sa solitude et sa souffrance comme compagnie. Le regard vers le sol, une main tenant sa chemise au niveau de sa poitrine, il décida d’aller s’enfermer dans sa chambre, mais avant de pouvoir faire le moindre mouvement, un son près de lui, le sortit de ses pensées :


-J’avais peur, de ne pas réussir à te rattraper !


Il leva les yeux, pour y croiser ceux de Yui, qui était droit devant lui, les mains sur les hanches :


-Que… Que fais-tu là ? Tu devrais être au bal.

-Comment pourrais-je rester là-bas, alors que je te sais seul ici ?


Choqué par les aveux de la jeune fille, il se redressa, les yeux grands ouverts, ne pouvant la quitter du regard. Sentant son cœur accélérer dans sa poitrine.


-Hadès, ne reste pas seul. Nous sommes là pour toi.

-Mais… Je ne veux pas…

-Tu ne nous porteras pas malheur, nous te l'avons déjà prouvé. Alors viens, s’il te plaît, accorde-moi une danse !


Lui demanda-t-elle, tout en tendant sa main vers lui :


-Je suis désolé, mais je ne peux pas. Je vais retourner dans ma chambre, bonne soirée, Yui.


Il commença à partir sans un regard pour la jeune, préférant regarder le sol, mais il fut arrêté dans son élan par la jeune téméraire qui lui attrapa la main :


-D’accord, je comprends que tu ne veuilles pas aller là-bas. Alors, je te propose de danser avec moi ici.

-Quoi ? Mais, est la musique ?

-On l’entend d’ici. Tu n’as plus d’excuse.


Rigolant mignonnement, la jeune fille, qui ne laissa pas son interlocuteur répondre. Elle prit place contre son torse, posant une main de son ami sur son épaule et l’autre dans sa propre main, Hadès, choqué, la laissa faire et suivit le rythme. Plus leur chorégraphie avançait, plus ils se détendirent, rougissant de ce simple plaisir, qu’il pensait ne jamais connaître, leurs deux corps ceux colères un peu plus, faisant accélérer les battements de cœur du dieu. Mais alors qu’avec maladresse, il plaça sa main dans le dos de son amie, collant leurs corps, il sentit les battements de la jeune fille s’affoler, il relâcha quelque peu leur étreinte et la regarda perplexe, sûr ce qu’il venait de sentir :


-Tout va bien ?


Demanda-t-elle, tout en ralentissant le rythme de leur valse.


-Oui. Mais, ton cœur !

-Hé bien quoi ?

-Il sait mit à battre tellement vite, soudainement.


À ces mots, le rouge lui monta aux joues, elle détourna le regard, sans pour autant couper leur danse :


-Tu l'as senti !

-Oui ! Mais pourquoi, s'est-il emballé ?

-Je suis juste heureuse de pouvoir partager ce moment avec toi. Je me sens suis senti tellement apaisé, au chaud dans tes bras.

-Ne te moque pas ! Personne ne peut être apaisé près de moi.

-Pourtant, je le suis.


Dit-elle en le regardant, tandis que ses yeux se remplissaient de larmes, devant sa réaction. Prenant conscience que ses larmes allaient couler, elle blottit son visage contre le torse de ce dernier, qui étonné ne bougea plus et la laissa faire. Les mains de la jeune fille, prisent place dans le dos du dieu, tenant fermement sa veste :


-Dansons encore, tu veux bien ?


Sans ajouter un mot, il obéit, mettant ses bras sur les épaules de sa cavalière, reposant son visage sur le haut de sa tête, reprenant une douce danse, coller l’un à l’autre. La musique passa à un autre morceau, mais les amis restèrent comme dans une bulle, avant d’être sortis de leur moment privilégié par les appelles de Dionysos, qui arriva dans le couloir. Prenant pose en voyant ses deux collègues dans les bras l’un de l’autre, mais ses appels, les avaient stoppés, ils s’écartèrent et regardèrent le dieu du vin surpris :


-Yui, on te cherchait…

-Oui… J’arrive…

-Ok ! Je retourne à côté alors.


Il tourna des talons sans entendre la moindre réponse, laissant les deux amis paralysés de surprise et de gêne. Mais le dieu des enfers coupa le silence :


-Je vais retourner dans ma chambre, maintenant. Merci pour cette danse. Tu devrais y retourner.

-Oui, tu as raison. Merci à toi. Repose-toi bien. On se voit demain en cours.

-Bien sûr. Attends !


Alors que la jeune fille commençait à se diriger vers l’entrée du gymnase, Hadès, lui attrapa le poignet, la fit tourner sur elle, se faisant face. Sa main alla caresser la joue chaude de Yui :


-Je suis heureux, d’avoir pu te rencontrer. Tu es vraiment une personne incroyable.


Yui, resta là, un sourire maladroit sur les lèvres, tandis qu’Hadès la tira dans l’étreinte de ses bras, qu’il referma sur elle, choquée elle posa ses mains sur son torse, lui permettant de s’écarter quelque peu, plongeant son regard dans celui du dieu, entrouvrant les lèvres pour lui parler. Mais ce dernier ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit, il lui attrapa le visage dans ses mains, pour aller déposer un baiser timide sur ses lèvres. Surprise, elle ne bougea pas, le laissant faire, le baiser passant de timide à passionné, elle finit par lui rendre la douceur de ce moment, mettant ses bras autour du cou de son amant, prolongent leur embrassade. À bout de souffle, ils se séparèrent, rigolent de nervosité, pour finir par partirent chacun dans une direction, alors que le dieu, alla prendre place dans son lit, repensant à cette soirée, Yui avait retrouvée le reste du groupe, avec qui elle finit la soirée, avant d’aller à son tour retrouver ses appartements, son cœur loupent un battement à chaque fois qu’elle se remémorait cette étreinte, fermant les yeux sur ses souvenirs passionner.

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