Le grand bal.

  La journée était enfin finie, Yui venait de finir sa douche, son pyjama enfilé, une serviette recouvrant ses cheveux mouiller, elle alla prendre place sur son lit face à Melissa, qui lui posait mille et une question sur sa journée, sur sa relation avec les dieux sans oublier le monde des humains. Devant tant de questions, Yui se sentit perdu, et commencer à voir sa vision se floutait sous l’effet de la fatigue, sans même sans rendre compte, elle s’écroula sur son lit allant rejoindre Morphée, la petite poupée de chiffon inquiet parti au côté de la jeune fille, posa sa main sur son front, mais le petit être ne put retirer cette dernière, qu’il se fit prisonnier des bras chaleur de la jeune japonaise qui l’enlaça-t-elle un doudou de son enfance. Mélissa gigoté, appelée la jeune fille à se réveiller, mais rien n’y faisait, sa fatigue était bien plus lourde, le doudou de substitution nu d’autre choix que d’accepter son destin d’une nuit, finissant par se laisser aller à la douceur de cette étreinte, s’endormant paisiblement le sourire aux lèvres. Le réveil sonna les sept heures, plonger dans ses songes, Yui se leva d’un bond, envoyant voler Mélissa par là même, elle enfila son uniforme et parti à toute allure, saluant rapidement la poupée au passage. La journée passa paisiblement, Tsukiko et Bald rêvasser, Dionysos, Hadès et Thor discutés tranquillement de leur côté, Loki et Takera faisaient les idiots tandis qu’Apollon posé des tonnes de questionnes à Yui qui souriait nerveusement essayant de le faire taire, devant le regard des plus agacé de Thoth, leur professeur qui fit grincer ses ongles sur le tableau noir, libérant un bruit strident des plus insupportables, coupant tout ce beau monde dans leurs activités :

-Très bien, bandes de nullités ! Vous voulez jouer ? Soit ! Contrôle surprise ! Et gare à ceux qui n’auront pas la moyenne, vous devrez nettoyer la salle de classe et le gymnase uniquement avec des brosses à dents et dans le silence.

Toute la classe, se mit à râler en cœur ! Les trois-quarts d’heures passaient, tous les dieux se laissèrent tomber sur leurs bureaux, soufflent et soupirant, Yui, elle, les regardait l’air amusée :

-Yui ! Tu penses avoir réussi ? Demanda le dieu du tonnerre

-Ha!ha ! Pas du tout…

-Alors pourquoi souris-tu, idiote ? S’agaça le dieu des mers tout en tapant du poing sur la table.

-Ben, en fait. En voyant vos têtes, je me dis que je ne serai pas la seule à être punie, et ça me rassure.

Fini la jeune fille, tout en se frottant l’arrière de la tête, devant ses nouveaux amis, dubitative. Tandis que Yui marché et discuter avec Takera, sur leurs pratiques de l’iaïdo, leur professeur, les arrêta et leur ordonna de rassembler tous leurs camarades dans la salle de cours, Takera, qui faisait face à son professeur, sa camarade de classe à ses côtés, lui demanda pourquoi, c’était à eux de le faire et pas plutôt à lui. Thoth avança d’un pas assuré vers les deux jeunes, par réflexe, Yui recula jusqu’à se retrouver dos au mur, Thoth se plaça devant elle, posant sa main droite violemment sur le mur à côté du visage de la jeune fille, qui le regardait sans rien dire tandis que de son côté, Takera le regarder les yeux ébahis, ne comprenant pas sa réaction, alors que c’était lui qui avait posé la question.

-J’ordonne, et vous obéissez, c’est clair ?!?

-Mai... Mais… je n’ai rien dit… Se mit à baragouiner la jeune fille.

-Dans un quart d’heure, tout le monde dans la salle de cours, sinon ça ira mal.

Termina le professeur avant de faire demi-tour, faisant voler sa longue veste qui souleva la frange de son élève. Parti chacun d’un côté, ils se rassemblèrent tous dans la salle de classe où les attendait déjà le dieu égyptien, droit comme un I, les bras croisés sur son torse, les fusillant tous du regard.

-Assiez-vous ! Ordonna-t-il. J’ai les résultats de vos copies, et comme je m’y attendais… Vous êtes tous des nullités affligeants !

Hurla l’enseignant, qui lança en l’air les copies, en profitant pour sortir d’un tiroir de son bureau, une boîte contenant un amas de brosses à dents.

- Frottez bien et que ça brille.

Leur enjoignit le prof, qui quitta paisiblement la pièce, un sourire satisfait aux lèvres. Les heures étaient passées, qu’enfin les amis virent la fin de leurs calvaires, tout était propre et eux étaient épuisés. Ils s’aidèrent mutuellement à se relever et tenir sur leurs pieds, prenant le chemin de leurs chambres respectif, afin d'y trouver un repos bien mérité, arrivé dans les dortoirs, tout ce beau monde se retrouva téléporté dans la grande salle où parader l’imposant trône de Zeus. Sous sa forme d’enfant, Thoth à ses côtés, quelque peu dissimuler par l’obscurité qu’offert les immenses pilonnes de soutien. Le dieu des dieux, se redressa, félicitèrent les jeunes pour leur dure travaille :

- Maintenant, que le gymnase est enfin propre, merci Thoth pour cela, j’ai le plaisir de vous informer qu’un bal s’y tiendra demain soir. Alors ne me décevez pas ! Habillez-vous en conséquence, et je compte sur vous, pour que vos manières soient irréprochables.