Kaboum : Le réveil des Karmadors

Chapitre 4 : Les Mystères Cachés de l'Épicerie

3502 mots, Catégorie: B

Dernière mise à jour 24/06/2024 17:09

Dans les jours qui suivirent, l'atmosphère à Rosemont était chargée d'anticipation et d'excitation alors que les mystères semblent se multiplier à chaque coin de rue. Esther et Martin, désormais déterminés à percer les secrets qui entourent les légendes des Karmadors et des Krashmals, se lancent dans une quête audacieuse à travers leur quartier bien-aimé.

Le duo Bordeleau, armé de curiosité et de courage, commence à rassembler des indices, interrogeant les habitants de Rosemont et explorant les recoins les plus sombres de la ville à la recherche de réponses. Ils découvrent rapidement que chaque personne qu'ils rencontrent a une histoire à raconter, une pièce du puzzle à offrir dans cette énigme complexe.

Pendant ce temps, Fernand poursuit sa croisade pour la vérité, organisant des manifestations de plus en plus importantes pour attirer l'attention sur les phénomènes étranges qui secouent la ville. Ses efforts ne passent pas inaperçus, attirant l'attention des médias locaux et des autorités, mais aussi celle de forces obscures qui préfèrent rester dans l'ombre.

Au cœur de cette agitation, Esther et Martin se retrouvent plongés dans une course contre la montre pour déchiffrer les mystères qui les entourent. Alors que les nuages s'amoncellent dans le ciel et que les rues de Rosemont résonnent des murmures de la ville, ils se préparent à affronter leur plus grand défi jusqu'à présent. Dans cette lutte entre la lumière et l'obscurité, ils découvriront que le vrai pouvoir réside dans la force de l'unité, de la vérité et de l'amour. Et peut-être, juste peut-être, ils trouveront les réponses qu'ils cherchent depuis si longtemps dans les secrets enfouis de leur passé. 



Esther déglutit péniblement, luttant contre son aversion pour la limonade. Elle se saisit finalement du verre, le reniflant avec suspicion.

Esther : "Ça sent... bizarre. Mais bon, papa ne nous voudrait pas de mal, n'est-ce pas ?"

Martin : "Espérons-le. Allez, buvons !"

Soudainement, un éternuement violent secoua Esther, lui faisant perdre prise sur le verre qui s'écrasa bruyamment sur le sol carrelé, éclatant en une pluie de morceaux brillants.

Esther : éclatant de rire malgré la situation "Eh bien, ça c'est ce que j'appelle un éclat de rire !"

Martin : souriant "On peut dire que papa a une façon plutôt originale de nous booster."

Esther et Martin se retrouvèrent plongés dans une discussion sur leur père et les mystères entourant l'épicerie.

Esther : "Ça fait depuis 5 ans que maman est décédée. Nos parents auraient fêté leur 24ème anniversaire de mariage cette année. Ils étaient encore follement amoureux et avaient toujours un fou rire ensemble. Juste avant que maman décède, elle a donné à papa des instructions super précises sur... quelque chose."

Martin : "Tu crois que c'est lié à ce qu'on cherche ?"

Esther : "Je ne sais pas, mais il y a quelque chose ici, j'en suis sûre. Et si... et si tout cela avait un rapport avec le sous-sol ?"

Martin : "Le sous-sol ? Mais c'est interdit, papa nous l'a toujours interdit."

Esther : "Justement. Pourquoi nous interdire un endroit si ce n'est pour cacher quelque chose d'important ?"

Les deux adolescents décidèrent d'explorer le sous-sol, utilisant des cordes pour assurer leur descente. Esther attachait soigneusement la corde autour de sa taille, tandis que Martin tenait l'autre extrémité fermement.

Esther : "Tu es prêt ?"

Martin : "Autant que je peux l'être. Fais attention, d'accord ?"

Esther commença à descendre prudemment. À mi-chemin, elle ressentit une étrange pulsation, une énergie qui semblait l'entourer et l'inciter à continuer.

Voix intérieure d'Esther : pulsant avec insistance "Continue, Esther. La vérité est proche."

Soudain, la corde se mit à glisser entre les mains de Martin. La tension monta alors que la corde commençait à céder.

Martin : "Esther ! La corde !"

Esther : "Quoi ?!"

La gravité happa Esther, la soulevant avec la même douceur qu'une mère à son enfant. Son estomac fit un drôle de looping - et elle se sentit tomber. Pendant une seconde, elle voulut lutter, se raccrocher à quelque chose, puis elle comprit que c'était inutile. Esther chutait, mais avec une lenteur nonchalante, soyeuse, rassurante. Elle ferma les yeux, respira profondément. Lorsqu'elle ouvrit les paupières, elle était déjà beaucoup plus bas. Elle bascula la nuque en arrière, risquant un œil vers le bas et un vertige la fit tourner la tête. L'adolescente tombait vers nulle part, comme une étoile décrochée du ciel, glissant avec longueur vers cette éternelle noirceur. Les parois du cratère étaient trop loin pour qu'elle les touche, mais elle distinguait les aspérités pailletées qui dessinaient d'étranges entrelacs sur la pierre lisse et blanche.

Esther finit par atterrir doucement sur un sol inconnu, les murs du sous-sol éclairés par des lueurs fantomatiques. Le feu jetait des lueurs sur les parois de pierre recouvertes d'inscriptions runiques, accrochant parfois un bref éclat.

Esther : chuchotant "Où suis-je... ?"

Au-dessus, Martin paniquait, appelant sa sœur sans réponse. La situation devenait critique, mais une détermination nouvelle naquit en lui. Ils allaient découvrir le secret de l'épicerie Bordeleau, coûte que coûte.

Martin : "Tiens bon, Esther. J'arrive."




Esther ouvrit lentement les paupières, ses yeux s'habituant à l'obscurité ambiante du sous-sol. Les murs étaient éclairés par des lueurs fantomatiques, et elle se sentait étrangement légère malgré la chute. Elle se redressa prudemment, ses doigts effleurant le sol froid et pierreux.

Soudain, une voix douce et mélodieuse résonna dans son esprit, comme un écho lointain. "Esther... sois la bienvenue."

Esther sursauta et se redressa brusquement, regardant autour d'elle. Mais il n'y avait personne. Juste les murs, ornés d'inscriptions runiques qui semblaient briller d'une lueur propre. Elle se concentra, essayant de comprendre d'où venait cette voix.

"Qui... qui êtes-vous ?" pensa-t-elle, essayant de communiquer par la pensée.

"Je suis Sollonella," répondit la voix avec une douceur apaisante. "Je veille sur ce lieu depuis des siècles."

Esther sentit une vague de nostalgie et de curiosité la submerger. "Sollonella... Pourquoi suis-je ici ?"

"Tu as été choisie, Esther. La lignée des Karmadors t'a menée ici pour découvrir la vérité et protéger ce monde des ténèbres."

Esther observa les murs autour d'elle, les runes pulsant faiblement. Elle ne pouvait se défaire de l'impression d'être observée. Les inscriptions semblaient raconter une histoire, celle de ses ancêtres et des secrets enfouis depuis longtemps.

Ce n'est qu'au moment où elle tourna le dos qu'Esther la ressentit. La pure énergie qui pulsait autour d'elle. D'abord surprise, elle ferma rapidement les yeux pour ne pas devenir aveugle. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle les posa rapidement sur les inscriptions et s'étrangla de surprise. Autour d'elle, une intense aura du plus pur blanc pulsait avec force et intensité. Elle était si puissante et si pure qu'Esther fut rapidement obligée de baisser le regard pour éviter de perdre la vue.

"Que dois-je faire, Sollonella ?" pensa-t-elle, cherchant des réponses.

"Écoute ton cœur, Esther. Les réponses viendront à toi au moment opportun. Mais sache que la lumière et l'ombre sont en équilibre fragile. Tu devras faire preuve de courage et de sagesse."

Le feu jetait des lueurs fantomatiques sur les parois de pierres recouvertes d'inscriptions runiques, accrochant parfois un bref éclat. Elle ne pouvait se défaire de l'impression d'être observée. Et pourtant, lorsque Esther cherchait autour d'elle, elle ne voyait que les yeux des chauves-souris. Une luciole cavernicole butinait autour d'elle : un petit point bleu lumineux dansant dans l'obscurité. À force de la fixer, Esther finit par sentir ses paupières s'alourdir et elle faillit s'assoupir. Alors que la grotte se mit à bruisser autour de l'adolescente, des ombres se poursuivirent sur les parois de pierre luisante, suivies par un rire ondine. Il y avait une traînée scintillante de flocons, de cristaux de sel, d'étoiles et de pétales de cerisier qui se trouvaient sur le chemin d'Esther.

Sans hésiter, une vague soudaine de nostalgie et de joie frappa Esther si fort qu'elle coupa le souffle de ses poumons. L'air scrutait comme une enfance qu'elle ne connaissait pas, la lumière du soleil si brillante qu'elle avait les larmes aux yeux. De la brise impétueuse et tourbillonnante s'éleva une voix qui sonnait comme des carillons éoliens.

"Tu as fait ton choix, Esther," révéla Sollonella. "Votre choix, vous obtiendrez." La lumière devenait de plus en plus brillante. La sonnerie et le chant devinrent plus forts jusqu'à ce qu'elle tourne dans un monde de lumière et de son... Jusqu'à ce que les sons disparaissent... et qu'elle disparaisse. L'obscurité tomba comme une couverture, douce et réconfortante. Pendant longtemps, très longtemps, c'était tout ce qu'il y avait. D'un endroit lointain, des voix se sont échappées... des voix normales... des voix humaines. Des voix d'enfants qui parlent et viennent.

Des souvenirs de son enfance affluèrent, des moments de complicité avec son père, des rires partagés, des histoires racontées à la lueur des chandelles. Elle se souvenait de leur lien, de l'amour et de la force qui les unissaient. Ils trouvaient plusieurs souvenirs de leur enfance qui la remuaient autant que Martin. Ils évoquaient des souvenirs et reparlaient du passé. Un moment de complicité qui les rapprochait entre père et fille. Esther se colla contre son père, tous deux assis, qui oublia ses doutes et continua de parler.

La voix de Sollonella résonna de nouveau, plus douce et rassurante. "Esther, tu n'es pas seule. Martin et toi devez être forts. La vérité que vous cherchez est au-delà de ces murs. Écoute ton cœur et laisse-le te guider."

Esther, retrouvant un peu de courage, se redressa. "Merci, Sollonella. Je ferai de mon mieux."

Elle se tourna vers les inscriptions, sentant une détermination nouvelle naître en elle. Les secrets de l'épicerie Bordeleau et les mystères des Karmadors étaient sur le point d'être révélés, et elle savait que, malgré la peur et l'incertitude, elle devait avancer. Pour elle, pour Martin, et pour la vérité qui attendait d'être découverte.


Esther, prenant une profonde inspiration, se redressa complètement et commença à explorer son environnement. Les murs de pierre étaient recouverts d'inscriptions runiques, et chaque pas résonnait doucement dans l'obscurité. Les flammes vacillantes des torches accrochées aux murs projetaient des ombres mouvantes, ajoutant une atmosphère mystérieuse à l'endroit.

Soudain, une silhouette éthérée apparut devant elle. C'était un jeune garcon, vêtu d'une tenue ancienne, ses traits marqués par la noblesse et la détermination. Il ressemblait à un Karmador, mais son aspect translucide révélait sa nature spectrale. Sans prononcer un mot, il leva une main et fit un signe à Esther, l'invitant à le suivre.

Guidée par une curiosité irrésistible, Esther suivit le fantôme à travers les corridors sinueux du sous-sol. Le sol était recouvert de poussière, et les murs semblaient raconter des histoires vieilles de plusieurs siècles. Le jeune Karmador se déplaçait avec une grâce étrange, flottant légèrement au-dessus du sol.

Ils arrivèrent bientôt dans une vaste salle souterraine, dont le plafond voûté était orné de motifs gravés représentant des scènes de bataille et des figures mythologiques. Au centre de la pièce se trouvait un piédestal en pierre, sur lequel reposait une vieille urne grise. L'intérieur de l'urne émettait une lueur violette envoûtante, projetant des reflets mystiques sur les murs environnants.

Esther s'approcha de l'urne, fascinée par la relique. Elle tendit la main pour la toucher, sentant une énergie puissante émaner de l'objet. Dès qu'elle entra en contact avec l'urne, une vision l'envahit.

Elle se retrouva transportée dans un autre temps, un autre lieu. Devant elle se déroulait une scène de chaos et de violence. Des Vikings, armés de haches et de boucliers, se battaient férocement contre des guerriers aux armures lumineuses – les Karmadors. Les Krashmals, reconnaissables par leurs armures sombres et leurs yeux brillants de malveillance, lançaient des attaques impitoyables.

Au milieu de cette bataille épique, le jeune protecteur qu'elle avait suivi se tenait debout, tenant l'urne fermement contre sa poitrine. Son visage était marqué par la détermination et le désespoir alors qu'il cherchait une issue. Il courait à travers le champ de bataille, esquivant les coups et les projectiles, tentant de protéger l'urne à tout prix.

Les scènes de combat étaient intenses, les bruits de métal résonnant et les cris de guerre emplissant l'air. Esther pouvait presque sentir la chaleur des flammes et l'odeur de la fumée. Le jeune Karmador, avec une agilité surprenante, trouva finalement une ouverture dans les rangs ennemis et s'échappa de la bataille, l'urne toujours serrée contre lui.

La vision changea soudainement, montrant le jeune garcon déposant l'urne dans une cachette secrète, murmurant des mots d'incantation pour sceller son pouvoir. Il posa une main sur l'urne, la lueur violette se renforçant avant de s'éteindre doucement.

Puis tout disparut. Esther se retrouva de nouveau dans le sous-sol, debout devant l'urne grise. La vision l'avait laissée essoufflée et émue. Elle savait maintenant que cette relique était d'une importance capitale et qu'elle détenait des secrets anciens et puissants.

Elle leva les yeux vers le fantôme du jeune Karmador, qui la regardait avec une expression bienveillante et protectrice. Bien qu'il ne parle pas, Esther comprenait ce qu'il attendait d'elle. La tâche de protéger et de révéler la vérité reposait désormais sur ses épaules.

Le sous-sol, avec ses mystères et ses secrets, devenait un lieu de révélation et de découverte pour Esther. Elle se sentait prête à affronter les défis à venir, guidée par la force de ses ancêtres et la lumière de la vérité.


Esther, le souffle court après les visions, sentait encore la présence du fantôme du jeune Karmador autour d'elle. Elle prit une profonde inspiration, ses pensées tourbillonnant entre le passé, le présent, et un futur incertain. Fermant les yeux un instant, elle essaya de rassembler ses émotions.

Esther : "Je voulais tellement devenir ballerine. Depuis que je suis toute petite, je rêve de danser sur scène, de devenir Eureka, la danseuse étoile. Est-ce que je devrais abandonner tout cela pour devenir une Karmadore ? Pour suivre ce chemin que je n'ai jamais choisi mais qui semble maintenant inévitable ?"

Elle se tourna vers l'urne, la lumière violette dansant toujours doucement à l'intérieur. Sa voix se fit plus tremblante, révélant ses peurs et ses doutes.

Esther : "Et mon frère ? Martin est tout ce que j'ai. Si je me consacre entièrement à cette mission, à cette quête... Est-ce que je serai capable de le protéger, de veiller sur lui comme il l'a toujours fait pour moi ?"

Ses paroles résonnaient dans le silence du sous-sol, comme si les murs eux-mêmes écoutaient ses angoisses. Elle serra les poings, sentant les larmes monter.

Esther : "Je ne sais pas quoi faire. Sollonella, si tu m'entends, si tu peux m'aider... je suis tellement perdue."

Une chaleur soudaine enveloppa Esther, et elle ouvrit les yeux pour voir une lumière douce et chaleureuse se répandre dans la pièce. En se retournant, elle vit son père, se tenant à l'entrée du sous-sol. Ses yeux brillaient d'une compréhension profonde et d'un amour inconditionnel.

Père d'Esther : "Ma chérie, je suis là."

Esther, les larmes coulant librement maintenant, se précipita dans les bras de son père. Il la serra fort contre lui, murmurant des mots rassurants.

Père d'Esther : "Je sais que c'est difficile, Esther. Je sais que tu te sens tiraillée entre tes rêves et cette nouvelle réalité qui se présente à toi. Mais sache une chose : peu importe le chemin que tu choisis, je serai toujours là pour te soutenir."

Esther recula légèrement, cherchant les yeux de son père pour y trouver des réponses.

Esther : "Papa, je ne sais pas si je suis prête pour ça. Tout ce que j'ai toujours voulu, c'était danser, être libre sur scène. Comment puis-je abandonner tout cela ? Et Martin, il compte tellement sur moi."

Père d'Esther posa une main réconfortante sur la joue de sa fille.

Père d'Esther : "Tu n'as pas à abandonner tes rêves, Esther. Être une Karmadore ne signifie pas renoncer à qui tu es ou à ce que tu veux devenir. C'est une partie de toi, une partie de ton héritage, mais cela ne définit pas toute ta vie. Tu as la force et la passion pour jongler avec les deux. Et pour Martin, il est plus fort que tu ne le penses. Vous êtes une équipe, et ensemble, vous pouvez affronter n'importe quoi."

Esther inspira profondément, sentant un nouvel espoir et une nouvelle détermination se réveiller en elle. Les paroles de son père résonnaient avec sagesse et amour, dissipant une partie de ses peurs.

Esther : "Merci, papa. Je ne sais pas encore comment tout cela va se dérouler, mais je vais essayer de trouver un équilibre. Pour moi, pour Martin, et pour tout ce que je veux devenir."

Son père sourit, embrassant tendrement le front de sa fille.

Père d'Esther : "C'est tout ce que je peux demander, ma chérie. Et n'oublie jamais, tu n'es pas seule. Nous sommes tous là pour toi."

Avec une nouvelle détermination, Esther se redressa, prête à affronter les mystères du sous-sol et à embrasser son destin, sans renoncer à ses rêves de devenir ballerine. Elle savait maintenant qu'elle avait le soutien inébranlable de sa famille, et cela lui donnait la force de continuer.


Martin, avec une détermination nouvelle, avait enfin réussi à rejoindre sa sœur et leur père dans le sous-sol. Essoufflé mais soulagé, il se précipita vers eux.

Martin : "Esther ! Papa ! Vous allez bien ?"

Esther sourit en voyant son frère, toujours prêt à l'aider et à la soutenir.

Esther : "Oui, Martin. Nous allons bien. Viens, regarde ça."

Elle lui montra l'urne grise, toujours illuminée par la lumière violette, et Martin la regarda avec fascination.

Martin : "C'est incroyable... C'est ça le secret de notre famille ?"

Le père d'Esther et Martin prit la parole, son ton sérieux mais rassurant.

Père : "Oui, Martin. C'est une partie de notre héritage. Mais ce n'est pas seulement l'urne. Il y a bien plus ici, sous notre épicerie."

Martin se tourna vers son père, l'excitation et la curiosité dans les yeux.

Martin : "Alors, que devons-nous faire ? Nous devons explorer davantage, comprendre ce que tout cela signifie. Peut-être que nous devrions rénover le sous-sol pour faciliter l'accès."

Esther hocha la tête, ses pensées s'alignant avec celles de son frère.

Esther : "Oui, c'est une bonne idée. Si nous pouvons rendre cet endroit plus accessible, nous pourrons mieux comprendre notre héritage et ce que nous devons faire en tant que Karmadors."

Le père, bien que d'accord avec l'enthousiasme de ses enfants, leva la main pour les avertir.

Père : "Je suis d'accord pour que nous fassions des rénovations, mais nous devons être extrêmement prudents. Personne d'autre ne doit savoir ce que nous faisons ici. Surtout pas Fernand, ni même notre ami de confiance."

Martin fronça les sourcils, un peu confus.

Martin : "Pourquoi, papa ? Pourquoi ne pouvons-nous pas leur faire confiance ?"

Le père soupira, cherchant les mots justes.

Père : "Ce n'est pas une question de confiance, Martin. Fernand et les autres sont des amis fidèles, mais ce secret est trop important et trop dangereux. Si d'autres personnes apprennent ce qui se trouve ici, cela pourrait attirer des forces que nous ne pouvons pas contrôler. C'est pourquoi nous devons garder cela entre nous."

Esther acquiesça, comprenant la gravité de la situation.

Esther : "D'accord, papa. Nous serons prudents. Nous allons planifier les rénovations et faire en sorte que ce lieu soit sécurisé, tout en gardant le secret."

Martin, toujours enthousiaste mais maintenant conscient de la responsabilité qui leur incombait, prit la main de sa sœur.

Martin : "Nous pouvons le faire, Esther. Ensemble, nous trouverons un moyen de protéger notre héritage et de continuer à vivre nos vies. Nous trouverons un équilibre."

Le père, les regardant tous les deux avec fierté, sourit.

Père : "Je sais que vous le ferez. Vous êtes tous les deux incroyablement forts et courageux. Nous allons traverser cela ensemble."













Laisser un commentaire ?