Le quotidien de Kaamelott (pour la plus grande joie d'Arthur)

Coucou tout le monde ! Voici un nouvel OS !

Cette fois ci, c'est un passage qui a lieu la veille du premier chapitre de l'histoire principale, comme pour le premier OS, mais à d'autres moments. Ne t'inquiète pas, Rose-Eliade, je n'ai pas oublié la réunion de famille. Il s'agit du moment où Léodagan et Bohort ont été victime de la potion de Merlin. Et oui, cette fameuse journée a été au final bien chargée ! ^^

Bonne lecture ! =D

***

Léodagan n'était pas quelqu'un de compliqué, au contraire. Si on ne le dérangeait d'aucune manière que ce soit, on n'avait (presque) aucun souci à se faire de sa part. Mais quand il voulait quelque chose, mieux valait ne pas le contrarier, mais alors pas du tout.

Ce matin-là, suite à un rêve perturbant où il était vaincu lors d'une bataille où il aurait plutôt dû vaincre histoire d'en mettre plein la vue à ce riva... au roi son gendre. Léodagan s'était vu capturé car l'armée adverse, pourtant pas réputée pour son intelligence ni ses tactiques de combat, et il en avait été tellement furieux qu'il avait hurlé son désaccord de toutes ses forces, jusqu'à ce que Séli le frappe avec son arbalète au visage pour lui signifier de façon subtile qu'elle n'aimait pas être réveillée en plein milieu de la nuit.

Aussi, dès qu'il eût un moment de libre, c'est à dire tout de suite après s'être levé et habillé, le roi de Carmelide alla aussitôt voir les magiciens. Il trouva porte close. Qu'il tambourina.

- Hé ho ! Vous ouvrez ? Déjà qu'on vous paye trop grassement !

A ces quelques mots, la porte s'ouvrit soudainement sur un Merlin qui visiblement n'avait pas eu le temps d'achever sa nuit.

- On vient me payer ?

- Non je viens pour faire en sorte que vous ne la receviez pas pour rien.

- Hein ?

- Vu que par votre faute, je ne peux pas m'offrir de jolies catapultes, autant que vous vous rendiez utile en me rendant service.

Léodagan entra dans la pièce sans y avoir été invité.

- Il est où Paillasse ?

- Elias.

- Pareil.

- Parti pendant quelques temps.

Léodagan ne chercha même pas à dissimuler sa déception. Même s'il n'aimait pas la magie, au moins trouvait il celle de Carcasse plus fiable.

- Votre correspondant n'est pas joignable, veuillez laisser un message après le bip.

- Hein ?

Léodagan n'était pas sûr d'avoir bien entendu les mots de Merlin.

- Je disais que si Elias n'était pas là, moi si ! Je peux vous aider !

- Je veux une potion pour abuser l'ennemi !

- L'abuser ?

- Oui, le tromper pour pouvoir le vaincre plus facilement ! Je refuse de me faire vaincre ! Je dois attendre que Kick-Ass revienne ou je peux vous faire confiance ?

Merlin se drapa d'un air de fierté.

- Je vous rappelle que moi je suis le magicien officiel de Kaamelott ! Je suis celui qui a guidé Arthur et l'a poussé à prendre Excalibur et...

- La potion donc ?

- Revenez dans la soirée ! Et prenez quelqu'un avec vous !

***

Léodagan revint effectivement dans la soirée. Entretemps, le fameux repas d'anniversaire d'Arthur avait eu lieu et Léodagan était furieux. Mais sa fureur ne l'avait pas fait pour autant oublier pour autant ce qui le préoccupait depuis son réveil. Et sur le chemin pour aller voir Merlin, il tomba par le plus grand des hasards sur Bohort. Le roi de Carmélide allait rouspéter que le chevalier avec ses bonnes manières allait encore lui faire perdre un temps précieux quand il se rappela qu'il fallait qu'il prenne quelqu'un avec lui.

Il eut un sourire cruel.

- Bohort !

- Euh... Léodagan ?

- Vous qui aimez rendre service, veuillez me suivre !

- C'est que j'allais écrire à ma femme et...

- Si vous ne me suivez pas, je vous mets en première ligne lors d'une bataille. Je suis persuadé que les Goths se feront un plaisir de vous tuer lentement.

- ...

Quand Merlin vint ouvrir la porte quand cette dernière se fit tambouriner, Léodagan entra suivit par un Bohort tellement pâle que la neige aurait pu paraître jaune à côté.

- Alors cette potion ? demanda Léodagan.

- Presque prête !

Merlin retourna à son affaire. Sur une table, il y avait des fioles et plusieurs ingrédients étranges. Il y avait également un lire mais celui-ci restait fermé. Le magicien parlait tout haut pendant sa préparation.

- Dix grammes de poils de chèvre... Une cuillère à soupe de poudre de dragon... Et l'ingrédient principal : une Rose-Eliade !

- Vous êtes sûr de vous ? s'inquiéta légèrement Léodagan.

- Bien sûr !

- C'est ce que dit le livre ?

- Le livre est écrit en druidique mais je ne sais pas lire cette écriture. Mais peureusement pour moi j'ai une bonne mémoire ! ...Qu'est-ce que je disais déjà ?

- La Rose-Eliade ! s'avança Bohort.

- Oui voilà ! C'est une rose très spéciale !

- Ah oui ?

- Oui, une casse-pied reconnue, une foutue rêveuse, une fleur qui est elle-même. Voilà ce qu'elle est. 

- Ah...

Quand Merlin mélangea le tout, une fumée en forme de tête de mort s'échappa de la fiole.

- C'est bon signe ! Vous pouvez boire, c'est prêt !

Les deux hommes burent chacun une gorgée de la potion. Il y eut comme un flash aveuglant et les deux cobayes regardèrent autour d'eux. Merlin n'était plus présent, mais en face de chacun, il y avait quelque chose qui n'allait pas. Ils comprirent au bout de quelques secondes.

- AAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH !

***

C’est ainsi que s’achève cette histoire !

Merci d’avoir lu jusqu’au bout, vous êtes les meilleurs ! *cœurs*

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