Le quotidien de Kaamelott (pour la plus grande joie d'Arthur)
Bonjour tout le monde !
J'ai dû mal à croire que c'est déjà le cinquième chapitre ! Ça va si vite !
Je prends toujours autant de plaisir à écrire cette fiction et je remercie tous ceux qui la lisent !
Par contre, on arrive à la fin de cette fiction. Pas ce chapitre hein (vous pouvez reprendre une respiration normale) mais il n'en restera plus beaucoup après celui-ci, même si j'ignore encore le nombre exacte. Mais il y aura toujours les bonus à côté, je ne compte pas arrêter d'écrire sur l'univers de Kaamelott de sitôt :)
Sur ce, bonne lecture !
***
– Je crois que nous sommes en mauvaise posture, déclara Yvain.
– C'est aussi ce que je me pensais, dit Gauvain.
– Mais taisez-vous donc ! s'énerva Lancelot.
Les trois compères étaient attachés et emprisonnés chez les Burgondes qui avaient sympathisé avec les Huns après qu'ils se soient à moitié entretués pour savoir qui capturerait les trois futurs otages.
Bon, maintenant ils s'étripaient pour savoir quoi en faire, mais Yvain et Gauvain restaient optimistes quant à leur situation. Lancelot, lui, était tellement furieux de s'être fait avoir – et en plus, son bouquet de fleurs était foutu maintenant – qu'il avait repris son sérieux habituel. Il fallait qu'il les sauve d'ici et vite. Mais comment faire ?
Soudain, le roi des Burgondes et Attila arrivèrent devant eux.
– Je vais vous tuer ! cria Attila.
– Tuer ! répéta le roi.
– Oh non ! supplia Yvain.
– Non ! répéta le roi.
– Mais si ! s'écria Attila.
– Il va nous ramasser à la petite cuillère, se plaignit Gauvain.
– CUILLÈRE ?
Le roi Burgonde avait surpris tout le monde. Attila commençait à s'énerver et insulter le roi qui lui répétait les mêmes noms d'oiseaux. Lancelot, constatant ce spectacle, eut une idée et décida d'en profiter.
***
Pendant ce temps, dans la salle du trône.
– Mère, combien de fois faudra-t-il encore que je vous le répète ? Vous n'avez pas à demander une audience publique pour me parler en privé !
– Arthur, on ne s'adresse pas comme ça à sa mère ! Surtout après l'affront qui m'a été fait hier !
– Vous en êtes encore là ?
– Tout à fait ! Oser partir sans de table prévenir, c'est ignoble ! (ce sera l’objet d’un OS que je porterai plus tard) D'ailleurs c'est pour cela que votre tante est repartie tout de suite à Tintagel ! Et avec votre cadeau en guise de punition pour que vous regrettiez votre geste !
– Oui, bon, maintenant que je suis là, vous vouliez me dire quoi ? Et au passage, je ne risque pas trop de regretter un pot de confiture vide.
– Tsss ! Comme je suis bonne, je vais vous prévenir : un grand danger vous guette !
Mais contrairement à ce qu'avait cru Ygerne, Arthur ne montra rien, ni peur, ni angoisse, ni rien du tout en fait. Il se contentait de la regarder comme d'habitude, avec un air à la fois blasé et pressé d'en finir.
– Ça, je le sais bien, répondit Arthur. C'est bien pour cela que je voulais aller combattre l'ennemi qui se trouve pas loin de Kaamelott, histoire qu'il n'y est plus de danger.
– Non, ce n'est pas ça !
Arthur soupira.
– Quoi, alors ?
– C'est cette Séli ! J'ai surpris une conversation qu'elle a eue avec Merlin hier soir. Elle a demandé une potion de fécondité ! Et elle espérait que vous en preniez pour avoir après un héritier dans les neuf mois qui arrivent !
– Vous savez, ce n'est pas la première fois qu'elle essayerait de le faire. Et puis, une potion de fécondité, ce n'est pas si horrible que ça !
– Pour que dès que vous aillez un fils, ils vous suppriment, prennent la régence et règnent à votre place ?
– A votre avis, pourquoi je ne cherche pas à en faire, justement, d'héritier ?
– Euh, eh bien…
Ygerne ne savait plus quoi dire. Arthur en profita pour sortir de la pièce, laissant sa mère toute seule sans le moindre regret.
En chemin, Arthur tomba sur le Père Blaise en pleine discussion avec le Maitre d'Armes. Ils semblaient… soucieux. Quand ils virent le roi de Bretagne arriver, ils se regardèrent.
– Laissez-moi deviner, commença Arthur. Encore des nouvelles à propos de l'ennemi ?
– Oui et non. C'est compliqué, répondit le Père Blaise. (Oui, je sais, c'est une réplique de Léodagan ça, si je me souviens bien, mais là elle était parfaite pour cette occasion).
– Dîtes toujours, je sens que je vais bien rire.
Le Maître d'Armes prit la parole.
– Eh bien, tout d'abord, votre beau-frère comptait vous trahir et formatant un coup d'Etat !
– Comme d'habitude en somme. Comment le savez-vous ?
– Un des oiseaux envoyés par Dagonet pour que les bannerets de Loth d'Orcanie le suivent a été envoyé ici à Kaamelott, expliquant tout ce qui va être fait.
– Très bien. Ensuite ?
– L'ennemi s'en va de nos terres.
– Comment ?!
***
Lancelot, Yvain et Gauvain voyaient s'en aller ceux qui avaient été leurs bourreaux le temps de quelques heures.
– Alors là, je suis plus qu'impressionné ! s'exclama Yvain. Mais comment vous avez fait ?
Lancelot sourit.
– Bah, convaincre Attila qu'en Orcanie il y avait plein de belles richesses à saisir, comme l'a confirmé Gauvain ici présent, il a été tout de suite d'accord pour y aller. Le roi Burgonde a fait comme lui. Bon, ils se sont amochés au passage avant d'être d'accord entre eux, mais j'ai réussi.
– Mon père va avoir de la visite ! dit joyeusement Gauvain. Vous croyez qu'il va être content ?
***
En Orcanie.
– Euh… Je crois que je vais dire une bêtise, dit Dagonet, qui tenait
– Comme toujours, marmonna Hervé.
– Allez-y, racontez-nous ! ordonna Loth. J'ai comme une envie de rire, là tout, à coup !
– L'ennemi vient droit sur nous, annonça Dagonet comme si de rien n'était.
Loth s'étouffa alors qu'il avalait du vin.