Le quotidien de Kaamelott (pour la plus grande joie d'Arthur)
Et c'est parti pour le deuxième chapitre ! =D
Bonne lecture !
***
Pendant ce temps, dans une auberge du royaume de Logres, non loin du château de Kaamelott.
- Il parait qu'il va y avoir nouvelle taxe sur la boisson, se plaignit l'aubergiste. Si ça continue comme ça, je vais devoir fermer.
- Ah bah non ! s'exclama Karadoc. Ça nous arrange pas cette histoire !
- C'est sûr ! ajouta Perceval. Chez qui on va aller avant de partir pour une aventure ?
- Sans compter qu'ailleurs, la nourriture n'est pas aussi bonne qu'ici. Quand on voit comment ils traitent la viande ailleurs, ça me donne de moins ripailler, ce qui est un crime !
- Ouais c'est pas faux. Au pire on peut trouver un autre endroit.
- Ou on reste au château. On aura une bonne excuse du coup.
- Dites, intervint l'aubergiste, comme je vois que mon petit problème vous préoccupe beaucoup, vous pourriez vous servir de vos relations à la cour pour changer ça, hein ?
- Comment ça ? demanda Karadoc.
L'aubergiste allait répondre quand il vit entrer Merlin dans son établissement. Le vieux magicien semblait être mort de peur.
- Qu'est-ce que j'peux faire pour vous ?
- Rien ! Je me suis trompé d'endroit ! Faut que je parte loin d'ici !
- Vous avez fait exploser quelque chose qu'il fallait pas ? demanda innocemment Perceval.
- Oh non ! Pour qui me prenez-vous ? Je suis Merlin quand même ! Le magicien officiel de Kaamelott, Monsieur !
- Alors pourquoi vous êtes comme ça ?
- ... Je dois y aller !
Et il sortit précipitamment du lieu, comme si ça vie en dépendait.
- Bizarre, commente Karadoc.
- Oui, mais revenons à nos moutons, décida l'aubergiste qui ne voulait qu'on oublie son tracas du jour aussi facilement. Vous me proposiez de m'aider pour cette Histoire de boisson.
- Et comment on peut faire ça nous ? demanda Karadoc, très curieux.
- Vous êtes chevaliers de la Table Ronde ?
- Oui, répondit le gros chevalier.
- A Kaamelott ?
- Oui.
- Vous connaissez le roi ?
- Oui, même que parfois je mange avec lui, ajouta Perceval, tout content de lui. Il m'aime bien.
- Parfait ! Alors...
L'aubergiste fut encore interrompu par l'arrivée de Lancelot, l'air rêveur.
- Excusez-moi, mais j'ai entendu dire que Merlin est ici. J'ai besoin de lui parler. C'est urgent.
- Il n'est plus là, répondit l'aubergiste. Par contre j'ai un plat du jour (il restait commercial après tout) tout à fait délicieux qui...
- Non. Je cherchais Merlin. Comme il n'est pas là je m'en vais.
Il partit l'air encore plus rêveur, sans même avoir vu ses camarades chevaliers.
- Je crois qu'il n'était pas comme d'habitude, dit Perceval.
- C'est ce que je me disais aussi, lui confia son ami.
- Sa tenue peut-être ?
- Oui bon, si on reprenait notre discussion, commença à s'énerver l'aubergiste.
- Sur quel sujet ?
- Mais sur la taxe sur la boisson !
- De quoi ?
- ... Vous avez écouté au moins ?
- Je mangeais. Et rien n'est plus important à mes yeux que ça, au point d'oublier tout le reste.
- Dès que ça devient trop intellectuel je suis perdu.
Au même moment entrèrent Arthur, Veneck, Leodagan et Bohort.
- C'est pas possible c'est portes ouvertes aujourd'hui ? s'emporta l'aubergiste avant de se reprendre. Oh sire, comme vous tombez bien !
Mais Arthur ne l'écoutait pas et se tourna vers le célèbre voleur /escroc.
- Et bien ? Il est où Merlin ?
- Pas ici apparemment, répondit le contrebandier comme si de rien n'était.
- Votre informateur nous avait affirmé qu'il était là !
- Affirmé, affirmé, tout de suite les grands mots.
- Où se trouve ce magicien de malheur ? tonna Bohort, surprenant tout le monde. Il faut dire que d'habitude Bohort étai du genre timide et discret. Attitude qu'arborait Léodagan d'ailleurs.
- Oh vous, taisez-vous ! s'énerva Arthur. Vous voyez bien que je cherche ! Et puis zut, voilà !
- Merlin il vient de passer ! les informa Perceval, heureux de rendre service sans que cela cause le moindre problème.
Tout le monde se tourna vers lui.
- Où ça ? le questionna le roi.
- Parti taxer des boissons avec Lancelot, enfin je crois.
- Quoi ?!
- Mais non, il parle de la taxe sur la boisson ! s'empressa de préciser l'aubegiste.
- Quelle taxe ?
- Celle qui va empêcher les fainéants de rester à rien faire, répondit Bohort d'un ton brutal.
- C'est cruel ! glapit Léodagan.
- Et pourquoi je ne suis pas au courant ? s'informa Arthur, qui semblait sur le point d'éclater.
- Pourquoi vous déranger sur une affaire aussi futile ? dit mine de rien Bohort.
- A propos de cette taxe, sire..., tenta l'aubergiste.
- On va en discuter tout de suite !
- Ah non, d'abord, on retrouve Merlin ! s'emporta Bohort.
- Je suis encore le roi, c'est moi qui décide !
- Non, ne me laissez pas ainsi ! geignit Léodagan qui se mit à pleurer (l'image me fait juste bien rire ^^)
- Je...
- Salut tout le monde ! s'exclama Caïus, l'ami Romain, avec le sourire, qui revenait de Rome justement. Je suis revenu !
- LA FERME !
***
Fin du chapitre ! (non, ne pleurez pas)
Oui, l'histoire parait bizarre mais il y a aura des réponses sur ce qui se passe à partir du chapitre suivant, alors voilà ^^