Feel - The Origine Story

Chapitre 1 : Kayne Harper !

1158 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 21/06/2017 23:17

"Maman !"

Toujours ce même rêve...

"Il dépasse toute nos espérances !

-Jusqu'où pouvons nous aller ?

-Ce n'est qu'un enfant ! il ne peut pas supporter plus longtemps ces expériences !"

... Je suis dans une pièce sombre, ligoté, des étranges silhouettes pèsent au dessus de ma tête.

Je respire, je suffoque, je m'étouffe, je meurs... Colère, tristesse, peur: mes yeux se noient dans ce mélange âpre de mes pulsions. Puis je me réveil, souvent un bordel monstre dans ma piaule, je sus, haletant, et encore tremblant de ce terrifiant cauchemars. ET ma vie reprend sont cours normal !

Je m’appelle Kayne, mais tous le monde m'appelle Kenny. J'ai 17 ans et je vie à New York ! Ou plutôt sur les toits ! Je suis un enfant des rues et ce, d'aussi loin que je me souvienne. Mais je suis quand même inscrit dans une université: celle des Arts Visuels de New York dans le bourg de Manhattan, et ça c'est grâce à mon meilleur ami que je le dois ! Il s'appel Preston Milles, on s'est rencontré petit au terrain de basket publique du coin de la rue, on est tout de suite devenu ami et vu que Prest' à des parents milliardaires ils m'aident financièrement pour les études et pour me payer ma licence de basket ! Bien-sûr Prest et moi sommes inscrit dans la même fac et on est aussi dans le même club de basket.

"Eh ! Kenny, tu veux pas rester à la maison après l'entrainement ? J'aime pas te savoir dans les rues tout seul la nuit, en plus, beau black que tu es, ça serai dommage que tu te face péter la gueule, me dis Prest encore fumant de sa dernière action !

-T'en fais pas pour moi tu sais je connais cette banlieue comme personne ! Et puis faut que je passe voir le vieux Bonnett !

-Mouais, plutôt sa petite fille non ?...

-Arrêtes de déconner mec ! Aller, on s'y remet ?

-Je t'attends !"

Après avoir saluer Prest, je me dirigeais dans les bas quartiers de la vile, c'est la où le vieux Bonnett avait son atelier. C'était un veille homme rabougri d'un soixante-dizaine d'années. il avait des restes de longs cheveux argentés sur la base du crâne. Il fût un temps, quand il était encore jeune (et dieu sait que ça fait loin) il était un prof' d'art et croyez moi ou non mais il reste encore le meilleur prof' que je n'ai jamais connu. Et puis il y a sa petite fille, Ashley Bonnett ! Une magnifique brune au yeux bleus, toujours souriante, elle fait parti de la même fac que moi et est dans l'équipe de pom-pom girl de mon club de basket. Je bifurquais dans une ruelle sombre. Au bout de celle-ci, une vieille et petite porte qui était éclairée par une toute aussi vieille lampe. Je toquai et j'entendis la voix roque de l'ancien à demi étouffer qui me criait: "Tu veux quand même pas que je vienne t'ouvrir la porte non plus ..?!". Je fît grincer péniblement la porte pour entrer et la refermait aussi tôt. L'atelier de mon vieux professeur était unique, pas plus qu'un quarante mètres carrés. L'entrée était sur estrade et avait le plafond plus bas que le reste des lieux. Trois grands piliers de bois transperçaient la pièce principale, sur la droite, une tonnes de tableaux, parfois inachevés, jonchaient le sol. Au fond, une vieille cuisinière et un lavabo plein de gobelets et de pots de peinture. On distinguait à peine la petite cave qui servait de chambre au vieux. Et enfin, une porte-fenêtre qui donnait sur un petit bout de terrain.

"Assis toi, nous allons commencer, me dit-il en posant une feuille et un crayon sur la table.

-Relaxe Papy ! Je viens de sortir du sport, je peux me poser deux minutes, dis-je sur un ton sarcastique et provocateur ?

-Surveille un peu ton langage bon dieu de merde ! qui est ce qui t'as éduqué, répliqua-t-il ?!

-Pour sûr, je crois bien qu c'est toi !

-C'est bon ? Tu as fini ? on peut commencé ?"

Et son cours commençait toujours comme ça. Pour la suite, se n'était que des échanges, il m’apprenait toujours quelque chose. Je restait en général deux heures et demi par jour chez lui, trois quand sa petite fille n'était pas la pour finir les tâches ménagères. Elle nous rejoignit dans la soirée un peu après la deuxième heures, comme toujours. Le plus souvent, elle finissait le cours avec nous mais ne prenant guère part au débat, elle aimait beaucoup la relation que j'avais avec son grand-père. Puis une fois terminé on se retrouvait seul, la je la prenais dans mes bras et on s'embrassait langoureusement puis je la raccompagnait au près de son grand-père. Ce soir là, il faisait plus froid que d'habitude à cette période de l'année. Je me hâtai pour rejoindre le grenier qui me servait d'appartement. Mais cette fois si je n'étais pas seul... Une, deux... trois personnes m’emboîtaient le pas. Un tintement, dans la poche du deuxième à gauche, il a entre choqué sa bague qu'il porte au majeur de la main gauche contre quelque chose de métallique: la lame d'un couteau ! Ils vont essayer de me chopé du côté droit pour attirer mon attention et enfin me planter pour me faire les poches. Ce résonnement me pris un dixième de seconde après le cliquetis métallique. Je suis un enfant des rues, je les connais par cœur ! Comme prévu, celui de droite essaye de me prendre par surprise, je lui saisi la main, profitant de sa stupéfaction, je lui donne un coup au torse, le réceptionne d'un violent coup de genou dans le ventre et le laisse tomber au sol. Le troisième s'élance, je le maîtrise avec un clé de bars doublé d'un puissant coup de poing dans la mâchoire. Tout était sous contrôle, mais se n'est que quand je senti l'âpre odeur du souffre que je compris mon erreur: ce n'était pas un couteau, mais un flingue...

"Mais toi au sol, me dis calmement l'homme !

je m’exécutai sans dire un mot puis il reprit,

-Vu que t'as cassé la gueule à mes potes je pense que avant de partir je vais aller faire un tour chez t'as gourdasse de copine dans la ruelle d'à côté ! Et qui sait p't'être ma la faire aussi !

...

-Bah quoi ? T'es une p'tite fiotte que tu dis plus rien ? Je levai mes yeux vers lui, hors de moi, je ne voyais plus que du rouge, oui... le rouge de la colère !

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