La Ligue des Justiciers : Les Mystères de Poudlard

Après une belle fête de Noël et un nouvel an chargé, la rentrée des sorciers montra le bout de son nez. Les cinq amis purent se retrouver à nouveau avec une belle étreinte chaleureuse. Ils étaient contents de se revoir et de pouvoir partager leurs informations de vive voix. Pour être plus tranquilles durant une journée sans cours, ils se rendirent à l'infirmerie pour rendre visite aux pétrifiés. Il n'y avait personne ce matin là et ils purent tous s'installer sans problème.

« - Ça me fait de la peine de le voir comme ça... fit Diana en changeant les fleurs du Poufsouffle.

- Oui moi aussi, répliqua Clark. On s'entendait plutôt bien en plus. Je me demande quel monstre est capable de pétrifier une personne d'un coup et de disparaître la seconde d'après...

- Il faudrait qu'on trouve la chambre des secrets pour le savoir, fit remarquer Barry. Si l'on attend après les professeurs, la moitié de l'école finira pétrifiée avant la fin de l'année.

- C'est vrai que Dumbeldore ne fait pas grand chose, répliqua Bruce. Que se soit Luthor ou Jérôme Valeska, peu importe la personne, il y a danger. Au lieu de stopper l'héritier, on pourrait trouver la chambre et stopper la chose.

- Même Bruce a compris la situation ! Alors où est-ce qu'on pourrait chercher ? dit-il les yeux pétillants.

- Il faudrait déjà savoir après quoi on court, remarqua Diana. Chercher quel genre de créature peut pétrifier un sorcier et comment elle se déplace dans ce château sans être vue, c'est important.

- Oui c'est vrai, s'exclama le blondinet. Allons à la bibliothèque alors ! »

Les cinq amis se rendirent alors à la bibliothèque et se mirent au travail. Épluchant plus de centaines de livres à propos de monstres dangereux, ils y passèrent l'après-midi. Barry ne tint pas le coup et s'endormit sur un livre. À côté de lui, Bruce avait dérivé sur un livre sur les sorts dangereux et un certain retint son attention. Un puissant sort qui permettait de matérialiser une attaque dévastatrice en se servant de ses peurs les plus profondes. Il songea à l'emprunter et à l'étudier pour plus tard. De leur côté, Diana, Clark et Hal continuaient leurs recherches, mais ne trouvèrent rien de bien utile.

Les sorciers s'y remirent à plusieurs fois. Les recherches continuèrent les jours suivants à Poudlard. Les cinq amis se réunissaient tous les soirs après les cours à la bibliothèque. La plupart du temps, ils s'amusèrent sur divers sujets et oublièrent leur but premier. Pour couper dans toute cette tension, un match de Quidditch arriva. Gryffondor contre Poufsouffle. Malheureusement, le match fut annulé à la dernière minute par Dumbeldore et McGonagall. Ils avaient la mine triste et soucieuse. Malgré les protestations des apprentis, les professeurs ne s'expliquèrent pas sur la situation et s'excusèrent énormément. Le match fut donc reporté et tous les élèves durent partir pour leur salle commune. Alors que la bande retourna vaquer, chacun à ses occupations, Minerva les intercepta et leur demanda de la suivre à l'infirmerie.

« Je vous préviens, dit-elle, vous risquez d'avoir un choc... »

Les quatre amis regardèrent alors horrifiés, le corps pétrifié de leur ami Barry. Ce dernier était lui aussi affublé d'un affreux sourire au visage. Minerva leur expliqua qu'il l'avaient trouvé à côté de la bibliothèque. Ironie du sort, il n'avait pas été assez rapide cette fois. Bruce demanda à la professeur si il y avait toujours les mêmes éléments que sur les scènes de crimes antérieures. Elle lui donna une réponse positive. Finalement, les Gryffondors durent retourner à leur tour et recevoir de nouvelles règles. Toutes les maisons furent au courant pour Barry, et les professeurs les alertèrent sur les nouvelles directives à suivre. Le couvre-feu changea et fut à 18 heures, puis en dehors des cours, les professeurs devaient accompagner leurs élèves aux salles. Pour finir, Minerva et les professeurs déclarèrent que si les agressions continuaient, l'école fermerait... À cette annonce, Diana, Hal, Clark et Bruce furent déconfits. Ils n'avaient absolument pas envie de rentrer...