La Ligue des Justiciers : Les Mystères de Poudlard
Chapitre 15 : La chambre des secrets : Chapitre 6
1136 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 02/05/2018 17:56
Les vacances arrivèrent à point nommé au château. Les sorciers pour la plupart pouvaient enfin rentrer chez eux pour décompresser et oublier les soucis du château. Les cinq amis avait eux aussi décidé de rentrer, histoire d'échapper à la tension de Poudlard avec cette présence inexplicable. Quelques jours plus tard, quand Noël pointa le bout de son nez, Hal Jordan reçut des lettres de la part de Barry et de Clark. Ces derniers qui avaient des parents moldus ne pouvaient rien savoir à propos de la chambre des secrets et lui demandèrent si il pouvait se renseigner auprès de sa mère.
Hal qui jouait dans sa chambre avec une maquette du Faucon Millénium de « La Guerre des Étoiles » décida d'aller lui demander et la trouva en train de faire une dinde farcie :
« - Dis maman, je peux te poser une question ?
- Qu'y a-t-il mon fils ?
- Voilà... Euh... Nos professeurs nous ont parlé d'un sujet à l'école et j'aimerai en savoir un peu plus. Est-ce que tu as connu l'histoire de la chambre des secrets ? »
Sa mère appuya trop fort sur la farce qui s'éclata en mille morceaux sur sa table de travail.
« - Ce n'est qu'une légende, mon chéri... dit-elle en essuyant son erreur.
- D'après McGonagall, la chambre aurait été ouverte une fois par le passé. Ce n'est pas une légende si elle le dit...
- Je ne vois pas pourquoi ils vont vous raconter cela. C'est du passé.
- Oui mais... On est curieux de savoir qui l'a ouverte dans le passé car quelqu'un parle Fourchelangue au château et ils pensent tous que c'est le nouvel héritier de Serpentard.
- Qui est ce jeune homme?
- Bruce Wayne.
- Un de tes amis ?
- Oui.
- Non, l'héritier de Serpentard ne pourra jamais être lui. Tu n'as pas à t'inquiéter pour la chambre des secrets, mon fils. Je te connais par cœur, le professeur t'en a parlé alors tu as peur que quelqu'un l'ouvre et lâche le monstre. Il n'y a aucun souci là-dessus, son héritier n'est plus apte à l'ouvrir.
- Comment ça ? Explique-moi...
- À l'époque où la chambre a été ouverte, tout le monde pensait que c'était Hagrid le garde-chasse. Mais ton grand-père savait bien que ce n'était pas lui. C'était un dénommé Jérôme Valeska, ton grand-père m'avait raconté qu'il était paniqué à l'idée de rentrer chez lui et qu'il lui a confié que les meurtres devaient se stopper. Bizarrement, ils se sont arrêtés après l'unique victime. Et puis, c'est forcément lui l'héritier, puisqu'il parle Fourchelangue et qu'il a repris les idéaux de son ancêtre. Enfin de toute façon, ton grand-père l'a su un peu plus tard... »
Hal qui avait appris ce qu'il voulait, repartit dans sa chambre et resta perdu dans ses pensées.
« Si Jérôme Valeska est l'héritier, aujourd'hui, il est diminué ou même mort donc il ne peut pas l'ouvrir, songea t-il. Je ne pige pas... Peut-être que Bruce est envoûté par l'ombre qui s'est enfui du château lors du combat pour la pierre philosophale. Ça expliquerait pourquoi il parle Fourchelangue. »
Tout en jouant avec son chasseur TIE, il soupira :
« Faut que j'en parle aux autres. N'empêche... ce que maman m'a raconté est plutôt flippant... »
Il posa son chasseur et se dirigea vers son bureau pour écrire une lettre. Le mystère commençait à s'éclaircir...
Dans le salon du manoir Wayne, Bruce regardait un de ses films préférés, « Le Masque de Zorro » en mangeant tranquillement quelques cookies. C'est alors que Alfred arriva avec un plateau sur lequel était disposées trois enveloppes.
« Votre courrier monsieur, dit le majordome. De la part de messieurs Kent, Allen et Jordan. »
Bruce prit les lettres et remercia Alfred. Il ouvrit d'abord celle de Clark. Ce dernier lui demandait si ses vacances se passaient bien et si il pouvait se renseigner à propos de de la chambre des secrets et de l'héritier de Serpentard. Idem pour Barry, ce dernier avait écrit à peu près la même chose que Clark, mais son écriture était assez illisible. Il avait probablement rédigé sa lettre en super-vitesse. La lettre de Hal en revanche, se montra plus intéressante. Il racontait ce qu'il avait appris du récit de sa mère et que l'héritier ne pourrait être que Jérôme Valeska. Cette information laissa le jeune garçon perplexe qui décida d'approfondir les recherches de son côté.
« - Alfred, interpella Bruce. Pourriez-vous me fournir le journal de mon père sur ses années à Poudlard, ainsi que le dossier sur Jérôme Valeska ?
- Bien monsieur, je vous apporte ça tout de suite. »
Le jeune garçon le remercia et se mit à réfléchir. Qui pouvait bien être ce Jérôme Valeska ? Sans perdre de temps, il s'asseya à une table et rédigea une lettre en réponse à Hal et en écrivit une autre pour Diana. Il avait finalement hâte de retourner à Poudlard pour en parler à ses amis et peut-être aussi aux professeurs. Mais il fallait des preuves...
Sur Themyscira, Diana se promenait tranquillement sur la plage à cheval. Pour une fois qu'elle n'était pas escortée par des gardes, elle put profiter paisiblement d'un peu de calme. C'est alors qu'elle vit un peu plus loin au rivage, une sorte de boîte. Se dirigeant vers l'objet en question, elle descendit de sa monture. Puis elle ramassa la boîte et vit un compartiment qu'elle ouvrit. Dedans, se trouvait une enveloppe dans un sachet en plastique. Diana sortit l'enveloppe du sachet, puis elle ouvrit la lettre et lut. C'était une lettre de Bruce. Ce dernier lui raconta tout ce qu'il avait appris à propos de la chambre des secrets et lui révéla que Jérôme Valeska n'était autre que l'héritier de Serpentard. Cela répondit aux questions de la jeune fille, mais une autre lui vint à l'esprit. Comment Bruce avait-il fait pour localiser l'île cachée aux yeux du monde par un écran mystique ?
« Dire que cette année encore, il y a pleins de dangers à Poudlard. Je savais qu'en y allant, j'allais vivre une grande épopée. J'ai vraiment hâte d'y retourner. Je veux voir s'il y a vraiment un monstre à l'école qui pétrifie les gens. »
Son cheval lui répondit en hennissant. Lui caressant le museau, elle remonta dessus et rentra au palais. Elle attendit avec impatience la fin des vacances afin de retourner dans ce lieu qu'elle aimait tellement.