JoJo's Bizarre Adventures : Silver Breath
Chapitre 2
Jovanni Joestar
Jovanni Zeppeli, né Jovanni Joestar est un jeune homme âgé de 19 ans. Ses parents, Jordan et Eleanor Joestar, sont tous deux originaires de pays différents. Jordan Joestar est le fils illégitime de Joseph Joestar, né d’une aventure qui a eu lieu en Allemagne avec une femme nommée Lydia Gutenberg. Joseph était venu en Allemagne en compagnie de la fondation Speedwagon afin d’aider les allemands de l’Est à fuir ou se nourrir.
Ces deux là n’avaient pas prévu d’avoir un enfant, et donc Joseph repartit en voyage avant même que l’enfant soit conçu. Jordan naquit enfin en 1963 à Stuttgart, Allemagne de l’Ouest. Jordan, né Jordan Gutenberg, était un enfant peu dynamique mais qui avait un grand cœur ainsi qu’un goût pour le voyage très développé. Il fut diplômé en 1987 d’une faculté de Sciences Sociales ainsi que d’une licence de langues et commença alors son projet de « tour du monde ». Il partit tout d’abord aux Etats-Unis après que sa mère lui ait conseillé afin de retrouver son père, puis, après avoir demandé l’adresse de l’homme nommé « Joseph Joestar » à la fondation Speedwagon, il démarra son voyage direction Japon, à Morioh, où il retrouva son père, sa femme Suzi Q et sa demi-sœur Holy accompagnée de son fils Yoshikage. Quelle ne fut la surprise de Suzi Q lorsqu’elle apprit que son mari l’ai trompée avec une autre alors qu’il était en mission en Allemagne il y a plus de vingt ans de cela. Joseph, pour se faire pardonner son absence en tant que père donna sa paternité à ce jeune homme deux ans plus tard, Jordan devenant ainsi Joestar-Gutenberg.
Après sa visite au Japon, il continua son voyage en allant en Inde, en Egypte, en Argentine et enfin, en 1992, en Italie, le dernier arrêt qu’il gardait pour la fin de son périple. L’Italie eut toujours été une source de fascination pour Jordan qui était un passionné d’Histoire et de civilisations, bien qu’il n’était point doué dans les études les concernant. Alors qu’il se mit à séjourner à Rome, il tomba sur une jeune femme qui l’ensorcela, Eleanor Rigby. Eleanor est née d’une famille britannique en 1959 à Bringston. Elle quitta rapidement son domicile car elle ne se sentait pas à l’aise dans la famille depuis le remariage de sa mère en 1971, son beau-père lui faisant souvent des remarques qui lui déplaisaient fortement. Elle déménagea en Italie aussitôt qu’elle était devenue indépendante et y vit en tant que professeur d’anglais. Jordan et Eleanor commencèrent alors à se côtoyer après que ce dernier ait fait quelques avances à cette jeune femme. Petit à petit, elle tombait amoureuse de cet homme et ils finirent, le 9 Mai 1993, par avoir un enfant, Jovanni Joestar. Ils l’appelèrent ainsi parce que Jordan trouvait cela drôle d’appeler son fils JoJo. Ils se marièrent ensuite en 1995, Jordan avait dès lors tout ce qu’il pouvait souhaiter dans sa vie, mais il voulait encore plus.
Trois mois plus tard Jordan fut retrouvé abattu de quatre balles dans le corps dans un quartier malfamé de Rome.
Depuis le décès de Jordan, Eleanor s’affaiblissait petit à petit. La première année suivant le décès, son dos lui faisait un mal de chien. La deuxième année, elle pouvait à peine se lever du lit. La troisième année, elle peinait à bouger ses bras et devait être nourrie à la becquée. La quatrième année, elle rendit l’âme.
Jovanni demeurait alors seul chez lui, le cadavre de sa mère pourrissant encore et toujours dans son lit de mort, il continuait d’aller à l’école, il volait de la nourriture dans les marchés, et il vit ainsi durant sept longs mois. Un jour, ce fut un 18 Juillet, un homme toqua à la porte. Jovanni ne répondit pas, après tout il faut se méfier des inconnus surtout à l’âge de sept ans. L’homme entra dans la maison après avoir crocheté la serrure et se mit à fouiller l’endroit, sûrement à la recherche d’objets de valeur, mais il se figea rapidement dès lors qu’il entendit un bruit, or Jovanni fut tout aussi surpris car ce n’était pas lui l’origine du bruit. Le bruit semblait venir de la chambre où gisait le corps d’Eleanor. L’homme s’approchait pas à pas de la chambre, la puanteur se faisait de plus en plus sentir, mais lorsqu’il ouvrit la porte il ne trouva qu’un arbre étrange. Les racines se mirent à bouger, paralysant le voleur de peur puis elles s’agrandissèrent encore et encore, bloquant les sorties possibles et étreignant le malheureux qui se trouvait ici. Jovanni assistait à cette scène de l’extérieur mais contrairement à la majorité qui se serait enfuie ou qui aurait crié de terreur, lui il restait là, bouche-bée, ses yeux illuminés d’émerveillement.
Cependant, les cris de la victime alertèrent les gens du quartier, appelant alors les autorités mais ils ne purent rien faire, et donc amenèrent quelques minutes plus tard un homme. Celui-ci était grand, très grand, peut-être dans les deux mètres. Il était bien bâtit et portait à sa ceinture quelque chose qui s’apparentait à une balle, celle-ci avait l’air d’être d’un matériau assez atypique pour une balle, sûrement du fer, et il y en avait une deuxième de l’autre côté de la ceinture.
« Monsieur Zeppeli, pensez-vous faire quelque chose contre ces racines ? On arrive ni à les couper, ni à les brûler avec nos chalumeaux. » dit un policier.
« Je pense que oui, mes Steel Balls devraient pouvoir être capables de les détruire. » répondit monsieur Zeppeli.
Ce dernier attrapa une « Steel Ball » dans la main droite et c’est alors qu’elle se mit à tourner mystérieusement de plus en plus vite jusqu’à paraître immobile. Il la balança alors et la « Steel Ball » creusa rapidement un trou dans ces racines, disparut du champ de vision puis revint en creusant en spirale les étranges racines meurtrières.
Il entra alors dans la chambre et y trouve un corps desséché sur le sol et un autre cadavre visiblement frais sur le lit. Il se tourna soudainement en direction de la cachette de Jovanni et dit :
« Je sais que t’es caché là-dedans gamin, sors de là. »
Les policiers s’étonnèrent, Jovanni, surpris, se cogna la tête contre le bas d’escalier sous lequel il s’était caché et ainsi il décida de sortir et de s’avancer vers le monsieur Zeppeli.
« Bordel, t’es mince gamin. Depuis combien de temps elle est morte, ta mère ? » demanda Zeppeli.
« Sept m-mois... » rétorqua Jovanni, tout bas.
« Impossible, le corps est- » contre-argumentait un policier jusqu’à ce qu’il se fasse couper sa parole par l’homme à la Steel Ball.
« Je vois, je vois. Je te crois petit. Ç’a dû être dur ces sept mois. Ça te dit de venir avec moi ? »
« Oui… s’il vous plaît. »
Les policiers se regardèrent entre eux et haussèrent les épaules comme pour dire que dans tous les cas ils ne pourraient rien faire à l’encontre de cette initiative.
« Je m’appelle Mario Zeppeli, et toi petit ? » dit Mario, tendant la main à Jovanni.
« Jovanni Joestar. » répondit-il en attrapant cette main tendue.
« Joestar dis-tu ? Comme Joseph Joestar de la fondation Speedwagon ? »
Jovanni haussa les épaules, puis répondit qu’il n’en savait rien là-dessus et qu’il ne connaissait que sa mère et vaguement son père puisqu’il mourut assez tôt dans son enfance.
C’est ainsi que Jovanni fut recueilli par Mario Zeppeli, et peu de temps après il l’adopta, donnant son nom à cet enfant. Il enseigna à lui mais aussi à son fils Ceasar l’art de la rotation. Passèrent ainsi dix années où ces deux garçons perfectionnèrent ensemble la rotation aux côtés de leur père.
Arrive alors l’année 2010. Jovanni est âgé à ce moment là de 17 ans. Cela fait déjà quelques mois qu’avec des amis il avait fondé un gang pour « s’amuser ». Le plus vieux du groupe, Francese Zucchero, 25 ans, cultivait chez lui du cannabis et le revendait avec les autres membres du gang un peu partout dans Rome. Mais un beau jour, un homme se pointa devant eux et demanda froidement :
« C’est vous qui vendez de l’herbe dans le coin ? »
« Euh… Oui c’est nous. » répondit Francese avant d’en proposer à l’homme.
« Non, garde ça pour toi. Ça vous dit de gagner encore plus de fric ? »
Les quatre dealers acquiescèrent.
« Alors joignez-vous à moi, travaillez pour moi et je vous rendrais plus riches. Mon nom est Julio, vous n’avez pas besoin d’en savoir plus, je travaille pour la mafia de la Passione, au cas où ça vous parle. »
Et, alors que Jovanni avait tout ce qu’il pouvait souhaiter, tels qu’une nouvelle famille, une situation aisée ainsi qu’une nouvelle voie de vie, il accepta le marché, seul, parce qu’il voulait avoir encore plus.
Durant cette année ainsi que durant l’année suivante, il travaillait main dans la main avec cet homme, Julio, qui représentait pour lui un symbole de liberté et de gloire. Julio était un homme fort et qui ne connaissait que le succès, il était libre dans ses choix et c’était lui qui donnait des ordres. Julio était un des plus gros caporegimes de la Passione, il était presque au sommet, et ça lui allait très bien. Cependant il se faisait des ennemis, des jaloux de son succès. Et donc le soir du réveillon 2011, alors qu’il était en compagnie de sa fille et de sa femme, il fut assassiné.
Etant donné que Jovanni était l’homme le plus proche de Julio, le plus fidèle des subordonnés du malheureux défunt lui confia la position de caporegime, et ainsi Jovanni atteignit son but premier : se hisser au même niveau que son mentor Julio.
« Bluaaaargh... »
‘J’ai une migraine de taré, bordel, j’ai mal…’ étaient les premières pensées de Jovanni à son réveil.
Il se releva tant bien que mal et vérifia l’heure sur son téléphone, il avait juste dormi pendant une vingtaine de minutes. Il se rappela ensuite que son père est mort sous des débris et versa encore quelques larmes puis :
« Hein ? »
Il se rapprocha d’un coin de la, fut il y a une heure, salle de billetterie et y trouve une Steel Ball, en pleine rotation. A côté, sous des débris, il vit un bras ensanglanté, il retira rapidement les débris et découvrit un homme blessé et inconscient. Il ramassa la Steel Ball de son père, se recueillit sur le cadavre de son bienfaiteur avant de partir, portant sur son dos l’homme sauvé par Mario Zeppeli. Etrangement, Jovanni débordait de force comme jamais il ne l’a été, ‘C’est sûrement l’adrénaline’ se disait-il et continua le sauvetage de cet homme, il reprit ainsi le relais de son père. Alors qu’il approchait la sortie des restes du Colisée, l’homme se réveilla et chuchota :
« Repose-moi… » tout en crachant du sang.
« T’en es sûr ? T’es sacrément mal en point. » dit Jovanni, un peu sceptique à l’idée de le reposer.
« Juste lâche-moi… »
Et Jovanni obéit.
« Ah je sais ! Je vais te soigner un peu. Je maîtrise pas des masses mais j’ai quelques bases en rotation. »
« ……. »
« Je me fous de ton avis et tu l’as bien compris, ça va faire gagner du temps. »
Ainsi, Jovanni prit la Steel Ball de Mario et commença à respirer profondément, il vidait son esprit, oubliait momentanément sa migraine, oubliait la mort de son père, oubliait tout ce qui le hante, puis la Steel Ball tourna, elle tourna vite, plus vite encore, puis il appliqua la balle sur les articulations du blessé, lui permettant de bouger désormais. Le blessé se releva, flancha un peu puis se redressa, et sortit :
« Je t’en remercie, tu as l’air d’avoir un cœur pur, personne n’oserait s’aventurer en terrain dangereux et sauver un inconnu de son plein gré, en espérant ne plus te recroiser sur mon chemin. » tout en disparaissant petit à petit du champ de vision de Jovanni.
« Ha! Drôle de façon de remercier quelqu’un tien ! Bon c’est pas tout mais j’ai la dalle moi, et si j’invitais Ceasar et Narcisa à manger chez Trussardi ? Ça me donnera l’occasion de lui annoncer la mort de notre père. »
C’est l’histoire de jeunes hommes qui possédaient tout ce qu’ils auraient pu souhaiter dans leur vie, et pourtant, ces derniers en veulent toujours plus.