JoJo's Bizarre Adventures : Silver Breath

Chapitre 1 : Le Colisée

1782 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 14/11/2023 18:59













Chapitre 1


Le Colisée









Rome, capitale de l’Italie. C’est ici que se sont déroulés de grands événements durant l’Antiquité, c’était cette ville qui était, à une époque, le centre du monde.

Aujourd’hui nous ne voyons que certains vestiges ou bien des monuments devenus alors des sites touristiques tels que le Château Saint-Ange ou le Panthéon d’Hadrien. La ville est devenue un site touristique.


Qui dit Italie, dit Mafia, et le héros de cette histoire se trouve être un caporegime de la mafia nommée Passione.

Un caporegime, plus communément capo ou encore lieutenant, est une position très élevée dans la hiérarchie d’une mafia. A sa tête se trouve le Boss, suivit de son conseiller, bras droit ou encore second ; viennent ensuite les lieutenants qui sont des subordonnés directs du Boss, ils gèrent tous un territoire donné ; arrivent donc les groupes ou gangs mafieux qui travaillent pour les lieutenants, ils se voient confiés d’une tâche précise tels que la gestion du trafic de drogues, d’oeuvres d’art ou d’objets volés, la gestion des bordels, de collecte d’informations ou encore de casinos clandestins.

Ces gangs doivent fournir un certain taux de leurs revenus mensuels à leur lieutenant et de même pour le lieutenant qui doit donner de l’argent au Boss.


Si un membre refuse de donner de l’argent à la fin du mois, le lieutenant peux agir comme bon lui semble.





« Ceasar ! Narcisa! Attendez-moi ! » s’écria le héros de cette épopée depuis l’autre bout de la rue.

Le couple s’arrêta et attendit l’arrivée de leur ami.

« Jovanni, tu pourrais éviter de crier ? C’est je crois la troisième fois que je te fais la remarque ce mois-ci et on vient à peine de le commencer. » dit Ceasar nonchalamment.

« Désolé, désolé, je ne voulais pas vous rattraper en courant... » dit-il, essoufflé.

« Et donc, qu’est-ce que tu nous veux ? » demande Narcisa en soupirant.

« Un resto, ça vous dit ? Je viens de recevoir une partie de ma paye aujourd’hui et c’en est un sacré pactole cette fois-ci. On va chez Trussardi ? » répond fièrement Jovanni.

Le couple se regarde mutuellement, et, comme s’ils étaient connectés entre-eux, ils se mettent d’accord et rétorquent en synchro :

« Non on peut pas, on a une séance au ciné aujourd’hui donc ça va pas être possible. »

« Dites plutôt que vous voulez pas, c’est la troisième fois ce mois-ci que vous me sortez cette excuse… Sinon Ceasar, t’as des nouvelles de Mario ? »


Mario Zeppeli, père de Ceasar et accessoirement père adoptif de Jovanni. Bien que Gyro Zeppeli soit mort aux Etats-Unis et n’ait laissé aucune descendance, il ne faut pas oublier qu’il avait une grande fratrie et Augustus Zeppeli se trouve être l’ancêtre de Mario et Ceasar. Tout comme Gyro, il sut utiliser les Steel Balls ainsi que la rotation bien que sa maîtrise fut loin d’égaler celle de son frère et transmit cet art à sa descendance. La famille d’exécuteurs dût se reconvertir après 1947 puisque la peine de mort fut alors abolie en Italie, et c’est ainsi que la famille Zeppeli décida de créer leur propre filiale d’hôpitaux situés uniquement en Italie, à Rome, Naples, Florence et Venise. A chaque hôpital se voit attribué un membre de la famille qui maîtrise la rotation dite « ondulatoire ». Vittorio Zeppeli, l’aîné, âgé de 34 ans, s’occupe de l’hôpital de Naples ; Augusto Zeppeli, le cadet, âgé de 28 ans, gère celui de Venise ; Gregorio Zeppeli, le troisième fils, âgé de 27 ans, est à la tête de l’hôpital de Florence ; et Ceasar Zeppeli, le benjamin, âgé de 22 ans, prend sous son aile celui de Rome. La répartition des hôpitaux n’est pas faite au hasard : plus la ville est grande, plus la maîtrise de la rotation ondulatoire de celui qui s’en occupe est parfaite. Mario, le père, ne la maîtrisant pas, il fut dans l’obligation de léguer ces hôpitaux à ses fils. Quant à lui, il travaille à la billeterie du Colisée.


« Non aucune nouvelle ces derniers temps. » répond Ceasar tout en commençant à repartir. « Mais de toutes façons tu peux l’appeler sur le téléphone, pas besoin de me demander. »

« Eh bien… Le truc c’est que mes conversations sont surveillées dans le cadre de sécurité de la Passione et j’ai pas envie de passer pour un gosse qui appelle son père tous les jours haha... » dit Jovanni, honteusement.

« C’est vrai que t’es un capo… Bon, c’est tout ce que t’avais à me dire ? »

Jovanni ne dit rien, il regarde vers le bas puis hoche discrètement la tête.

« Bon, à plus. » dit sèchement Ceasar avant de partir sans se retourner vers Jovanni. Narcisa le suivit en faisant signe de la main à Jovanni.




Jovanni resta figé au même en droit, ne disant toujours rien, avec le regard vide, d’un air grave, tremblant légèrement.




Un peu plus tôt dans cette journée, aux alentours de onze heures :


Jovanni se dirigea en direction d’un bordel de son secteur afin de récupérer son dû après un retard de quatre mois. D’un pas déterminé, il entra dans le bordel en question et cria :

« Est-ce que Lorenzo Zerto est ici ? Je suis un ami. »

Une des nombreuses femmes se trouvant dans cet endroit lui pointa du doigt la salle du staff. Jovanni la remercie puis ouvrit violemment la porte.

« Lorenzo… ça fait un bail n’est-ce pas ? »

« Qu-Qui vous êtes ?! » demande l’intéressé, paniqué, en pleine affaire avec une de ses employées. Cette dernière se couvrit le haut de ses habits et partit en courant et fermant la porte en sortant.

« Lorenzo… tu n’aurais pas oublié quelque chose par hasard ? » continue Jovanni, ignorant la question.

« C’est pour l’argent que t’es ici ? Un gamin comme toi, lieutenant ? Jamais je n’accepterais ça, je n’ai rien à te donner. Je comprends pas ce que te trouvait Julio. »

« Ne parle pas de Julio… C’est à cause d’ordures comme vous qu’il à été assassiné le soir du réveillon. Moi je n’ai fait qu’hériter de son territoire alors toi ainsi que tout les déchets de ton genre vous me devez de la thune chaque mois, c’est bien compris ? » rétorque-t-il d’un ton méprisant.

« Et tu vas faire quoi, hein ? » demande Lorenzo de façon très hautaine.


Jovanni s’approcha de lui, et, très rapidement, attrapa la tête de son interocuteur et l’écrasa violemment contre le mur, cassant son nez et faisant un creux dans le mur.


« Ça. » puis il se mit à rire et continuer de fracasser le crâne de Lorenzo contre le sol.

Il finit au bout de deux minutes par s’arrêter et prit le porte-feuille de ce dernier en guise de butin.


En sortant de la salle du staff, il dit à la femme la plus proche de passer un message à leur patron, celui de ne plus jamais retarder ses virements auquel cas il y aurait des représailles. Elle acquiessa et retourna à ses occupations.


Jovanni rentra alors chez lui pour se changer car ses vêtements étaient recouverts d’éclaboussures de sang puis il alluma la radio alors qu’il préparait à manger :

« Ce matin, le 5 Avril 2012, à précisément 10h28, un glissement de terrain s’est produit de façon localisée uniquement au Colisée. Il n’y eut aucun survivant trouvé, et les équipes de recherches meurent mystérieusement en approchant le lieu de l’incident. Les scientifiques pensent qu’un certain gaz, d’origine indéterminée pour le moment, se soit libéré des sols du Colisée, provoquant ainsi une mort rapide à ceux qui essaient de s’en approcher. »

« QUOI ?! » s’écria Jovanni, apprenant la nouvelle.

Il essaya de se calmer et il attrapa le téléphone. Il entra un numéro et se mit à l’appeler.

« Bonjour, vous êtes sur la messagerie du 07.XX.XX.XX.XX., veuillez laisser un mess- »

« Bordel, réponds ! »

« Bonj- »

« Merde, faut que j’aille voir au Colisée. »


Et c’est ainsi qu’il se mit en route vers le Colisée. Arrivé là-bas, il voit un Colisée dévasté, avec « l’intérieur » du Colisée se retrouvant à la vue de tous, créant une toute nouvelle structure. Au devant de la scène, la police s’y trouvait, avec nombre de banderoles bloquant le passage aux petits curieux qui voudraient s’y aventurer. Jovanni s’approcha d’un duo de policier, leur donna une liasse de 200 euros et dit :


« Désolé, j’ai oublié mon pull ici, je vais aller le chercher. »


Et les policiers le laissèrent passer, faisant mine de chercher quelque chose dans la voiture. Jovanni se hâta alors en direction de la billeterie, se trouvant désormais en hauteur. Au fur et à mesure qu’il avançait, sa vision devenait de plus en plus floue et sa conscience le quitta petit à petit. ‘Etait-ce dû au stress et à la peur ?’ pensait-il, ‘Je ne peux pas crever comme ça, pas avant que je trouve Mario.’. Lorsqu’il franchit, fut il y a une heure encore, la porte de la billeterie, un spectacle maccabre s’offrait à ses yeux. Des corps gonflés comme des ballons et des corps asséchés comme des raisins secs, des corps empallés ou bien déchirés. Mais aucune trace de sang. Parmi ces corps, se trouvait malheureusement celui de Mario, son corps avait une apparence normale mais des débris l’ont écrasés, menant à sa mort. Jovanni s’évanouit alors après avoir poussé un cri de désespoir.

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