JoJo's Bizarre Adventure : Lost Baby

Chapitre 58 : Have a Cigar

3406 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 06/04/2024 19:52




Dans le casino “Deacon Blues”, un mafieux était assis à une table en fumant un cigare. Il n’était pas particulièrement remarquable à l’exception de sa cravate de couleur vive mais tous les clients de l’établissement savaient qu’ils risquaient de lourdes représailles s’ils venaient le provoquer. 


Homme au cigare : Silenzia, qui sont les prochains candidats ? J’espère pour toi qu’ils seront à la hauteur. 


Une femme aux cheveux décoiffés et aux grandes lunettes rondes qui lui donnaient des allures de bibliothécaire, se tenait à ses côtés. Ses bas noirs faisaient se confondre ses jambes avec l’obscurité de la pièce. Au sommet de ses jambes, une jupe crayon dans laquelle était négligemment rentrée une chemise blanche et maintenue en place par une chaîne dorée faisant office de ceinture.


Silenzia : Ce sont les “Rois Mages”... enfin, c’est comme cela qu’elles se font appeler mais il s’agit en réalité de trois femmes. 


Homme au cigare : Les Rois Mages, ce sont celles qui se partagent un des titres de généraux à trois ? De mémoire, elles sont assez discrètes, je ne les ai jamais vues. 


Silenzia réajusta ses lunettes en fouillant les dossiers qu’elle tenait dans ses bras et dont elle faisait parfois négligemment tomber une photographie ou un feuillet sur le sol collant du bar. 


Silenzia : Tout à fait, Monsieur. En vertu de la décision du boss d’étendre l’influence de la Passione en dehors de l’Italie, tous les membres d’antennes nationales de l’organisation sont aussi membres de l’antenne italienne et leurs chefs respectifs obtiennent une place de général. 


Le mafieux frappa sur la table du bar d’agacement en faisant voler les verres encore debouts. Un court instant, on avait pu discerner une main blanche inhumaine se superposer à la sienne. Au moment du choc, la femme à ses côtés frisonna de la pointe de ses pieds jusqu’aux racines de ses cheveux. 


Homme au cigare : Je t’ai déjà dit d’abréger tes explications, Silenzia ! Tu crois vraiment que j’ai besoin que l’on me rappelle à chaque fois comment fonctionne l’organisation ?! Ce sont des espagnoles, c’est bien ça ?


Silenzia : E-excusez-moi, Monsieur… oui, tout à fait, ce sont les généraux chargés de l’antenne espagnole, la Corazon. 


Homme au cigare : Je me demande ce que des membres aussi importants veulent obtenir d’une simple mission d’assassinat…  


Il regarda sa montre et frappa à nouveau du poing sur la table.


Homme au cigare : Où sont-elles ?! Je déteste les retardataires ! Fais-moi la présentation de chaque membre en attendant. 


Silenzia : T-très bien, Monsieur...!… !


Elle feuilletait ses dossiers deux fois plus vite, doublant par la même occasion la quantité de documents qui s’en échappait. Elle s’arrêta sur une page avec des informations rédigées à l’écriture manuscrite accompagnées d’une photographie d’une femme à la peau mate. 


Silenzia : La première se fait appeler “Baltasar La Bamba” mais impossible de savoir s’il s’agit de son vrai nom… elle a 22 ans et…et…


Homme au cigare : Abrège, Silenzia ! Quel est son Stand !?


Le mafieux avait repéré une femme portant une longue robe de cocktail rouge et dont les cheveux crépus formaient deux chignons de styles “afro puff” de chaque côté de sa tête. Elle le regardait fixement en sirotant une flûte de champagne. Une large cicatrice commençait sur son arcade gauche et se prolongeait jusqu’au haut de sa joue en passant par sa paupière quand elle clignait des yeux. 


Silenzia : Son Stand est Hot Stuff. Il lui permet de se servir de ses pupilles comme d’un canon de pistolet… Le calibre dépend de la taille de ses pupilles et donc de la luminosité de la p-


Avant qu’elle ait pu finir sa phrase, deux projectiles fusèrent vers elle et son patron. Le bras et la main gantée du Stand sortirent du torse de l’homme au cigare pour dévier les deux balles même s’il aurait pu se contenter de frapper celle qui le visait. 


Silenzia : M-merci beaucoup, Monsieur…


Homme au cigare : Dépêche-toi, Silenzia ! Il y a un autre détail que je devrais connaître ?!


Silenzia : Euh… oui b-bien sûr. Les projectiles n’ont une matérialisation physique que quand ils entrent en contact avec un objet tangible. Avant, ils se comportent comme de la lumière et rebondissent sur les reflets des miroirs par exemple ce qui rend le Stand particulièrement imprévisible…


La silhouette de l’homme se retourna en faisant tourbillonner la vapeur qui l’entourait. Derrière les volutes de fumée, il distingua un miroir dans lequel il voyait le reflet de la femme en rouge le fixer. Il retourna la table d’un coup de poing et s’abrita derrière aux côtés de sa secrétaire tremblante. Le meuble de métal encaissa avec fracas deux nouveaux projectiles.  


Homme au cigare : Quel est le prochain membre ?!


Silenzia : Oh… euh… oui, il s’agit de “Gaspar La Isla Bonita”, 24 ans… encore une fois, impossible de savoir si c’est son véritable nom…


Le regard entraîné du vétéran de l’organisation parcourait la pièce et repéra une serveuse habillée du même uniforme que tous les autres et portant le même plateau argenté. C’était une femme asiatique dont les cheveux courts et blancs lui donnaient une allure androgyne. Cependant, même si, après la table et les coups de feu, tous les regards étaient rivés sur eux, celui de cette serveuse n’était ni effrayé ni surpris mais plutôt dédaigneux. Même si son iris gauche était couvert par un cache-oeil, l’autre semblait assez cruel pour les deux.  Elle lécha un des doigts de sa main inoccupée et le passa tout autour du plateau comme pour étaler sa salive. 


Silenzia : Son Stand s’appelle Juicy Panic… Tout ce qui rentre en contact avec la salive de Gaspar devient tranchant comme une lame de rasoir mais son apparence n’est pas modifiée…


Avant que Silenzia n’ait pu finir son explication, la serveuse lança le plateau dans la direction du mafieux. Le Stand aux mains gantées essaya d’attraper l’objet mais sa main fut sauvagement lacérée par le bord métallique. Il serra les dents pour se retenir de crier de douleur. Il garda son regard vers la serveuse qui se mettait à siroter un des verres qui étaient sur le plateau tout en se rapprochant de sa cible.


Silenzia : Juicy Panic n’affecte pas seulement les solides mais peut également rendre chaque goutte d’un liquide tranchante comme une pluie de -


La serveuse cracha le contenu de sa gorgée vers Silenzia. Le Stand du mafieux s’interposa et la protégea avec son bras qui fut comme frappé d’une pluie d’épines. Son bras était ensanglanté. Cependant, avant de penser à son état, le Stand s’empressa de nettoyer le sang et le cocktail répandu sur son bras avec acharnement. 


Homme au cigare : Tu es folle, Silenzia ?! On aurait pu se faire tuer à cause de toi ! Donne-moi les infos sur la dernière pendant que j’essaye de neutraliser les deux autres. 


Silenzia : O-oui, bien sûr, Monsieur… alors, où est son dossier… non… pas là… pas là non plus…


Elle feuilletait à toute vitesse ses dossiers sans trouver les informations tant désirées. Tandis que toute sa concentration était dédiée à sa recherche, une petite fille s’approcha du mafieux en chantonnant des mots inaudibles. Elle portait un pyjama aux motifs d’animaux dont la capuche était surmontée de deux petites oreilles de lapin. Sous la tête de l’animal, se dissimulait une prairie blonde dont une mèche tombait devant son œil gauche. Le petit gibier faisait face au chasseur qui tenait un canon fumant entre ses dents et lui tendit une peluche de morse. Le jouet était animé 

comme une marionnette par la fillette qui lui donnait une voix à priori impossible pour les cordes vocales d’une enfant. 


M. Morse : Je suis le Morse. Viens jouer avec moi !


Le mafieux ne distingua qu’en baissant la tête qu’entre les mains de l’animal en peluche se trouvait un petit revolver. Par réflexe, Son Stand apparut et fit valser l’arme contre le mur en même temps que le pauvre morse éventré, déversant ses entrailles de ouate sur le sol. Si on avait oublié sa nature d’objet inanimé, on aurait presque pu lire la souffrance dans son regard. Etrangement, la fillette resta impassible avec son sourire innocent et prit une autre peluche dans sa main représentant un éléphant. 


M. Éléphant : Je suis l’éléphant. J’ai une grosse trompe et je viens lécher ta confiture au petit-déjeuner ! 


Homme au cigare : Tu te fous de moi, la gamine ! Tu sais ce que je lui dis à ton éléphant ? 


Silenzia, à côté de lui, venait de ramasser un document qui traînait par terre et son teint devint livide en lisant son contenu. Elle se précipita vers son employeur qui était en train d’ouvrir la bouche pour répondre à la peluche. 


Silenzia : The Chain ! 


De la manche de la veste de la secrétaire, une chaîne entourée d’une aura surgit. Elle s’enroula autour des mots de l’homme au cigare qui s’était mystérieusement matérialisés sous la forme de lettres flottant dans les airs. Le mafieux resta coi quelques secondes avant de s’énerver comme à son habitude. 


Homme au cigare : Silenzia, tu es folle ?! Pourquoi tu as fait ça ? 


??? : En réalité, elle vous a sauvé la vie. 


La femme déguisée en serveur s’avança vers la scène et tapotait la tête de la petite fille en signe d’affection. Elle fit une révérence, ramassa un fauteuil renversé et s’asseya avec délicatesse. 


Gaspar : Cette charmante demoiselle s’appelle Melchor La Vida Loca. On ne dirait pas comme ça, mais elle a 19 ans. Quand elle a obtenu son Stand, elle a arrêté de grandir et s’est retrouvé incapable de parler sans jouer le rôle de ses jouets. Si vous aviez parlé à la peluche directement comme vous vous apprêtiez à le faire, votre âme aurait été piégée à l’intérieur pour toujours. C’est comme cela que fonctionne Master of Puppets mais je suppose que je n’apprends à rien à votre secrétaire, n’est-ce pas ? 


La secrétaire hocha la tête tandis que la femme habillée en rouge les rejoignait avec élégance comme si elle n’avait pas essayé d’assassiner leur interlocuteur quelques instants plus tôt. Elle remit la table en place pour continuer l’entretien. 


Homme au cigare : Alors, c’était ça votre numéro pour vous faire embaucher ? M’impressionner en essayant de me tuer ? Vous savez que je pourrais considérer ça comme une trahison ? 


Baltasar : Oui mais nous voulions vérifier que vous méritiez bien votre rôle de Prince, Su Majestad. Et nous pouvons dire que nous avons été bluffés, vous avez réussi à protéger, vous et votre secrétaire contre nos attaques et ce, sans utiliser la capacité de votre Stand… en même temps, si vous aviez utilisé cette arme, vous nous auriez tués avec tous les clients de l’établissement, n’est-ce pas ?  


Homme au cigare : Sûrement… j’avoue que vous êtes plus douées que ceux qui vous ont précédés… est-ce que vous avez la preuve que vous avez réussi la mission de test ? 


La petite fille qui se faisait appeler Melchor fit rouler un petit objet doré sur la table jusqu’à la main de l’homme au cigare qui l’inspecta avec minutie. 


Homme au cigare : Ah c’est bien celle-ci… c’était ma balle fétiche, je l’avais réservée pour une des cibles les plus importantes de l’organisation. Un homme qui était resté fidèle à l’ancien boss malgré tout, un certain Veralyn… cet imbécile a bougé au dernier moment, la balle s’est logée dans son cerveau sans le tuer !


Il frappa à nouveau la table.


Silenzia : M-mais pour la récupérer, vous avez…


Gaspar sourit avec malice comme pour répondre à Silenzia.


Gaspar : Maintenant que nous avons prouvé notre bonne foi, je pense que nous pouvons discuter des termes du contrat que vous proposez. J’ai cru entendre que cette mission était capitale pour le boss. Par loyauté, nous avons accouru en bon vassaux, bien sûr. 


Son ton mielleux avait le don d’énerver le Prince. Il lui rappelait ses camarades d’université qui lui demandaient des services avec ce même timbre de voix insupportable. Il ravala sa rage et leur tendit sa boîte dorée dans laquelle se trouvait des cigares hors de prix. 


Homme au cigare : Je vous en prie, prenez un cigare. 


Baltasar : Nous voudrions bien mais nous avons l’habitude de ne jamais fumer avec un partenaire avant d’être sûr que chacune des deux parties est bien satisfaite des termes du contrat. 


Homme au cigare : Très bien. Justement, j’ai une question pour vous. Qu’est-ce qui attire des généraux comme vous pour une simple mission d’assassinat ? L’argent ne doit pas être votre principale motivation, je suppose ?


Melchor : Je suis le lion. C’est moi le roi de la savane !


Gaspar : Je vois que nous n’avons pas besoin de tourner autour du pot. Nous savons que peu importe la nature de cette mission, elle est d’un enjeu crucial pour notre boss… et par “crucial”, j’entends “vital”. Nous souhaitons donc une juste compensation… un titre de Prince partagé entre nous trois. 


Silenzia : Un titre de Prince ?! Mais c’est ridicule, il ne peut y avoir que deux Princes et, à l’heure actuelle, ce sont l’ancien Consigliere et Monsieur F-


Homme au cigare : Calme-toi, Silenzia… tu sais parfois il faut savoir laisser la place aux jeunes surtout quand ils sont si prometteurs… Cependant, qu’est-ce qui me prouve que vous n’allez pas nous trahir dès que vous aurez récupéré ce que vous souhaitez ? 


Gaspar : Nous, trahir ? C’est une mauvaise blague, j’espère. Quel intérêt aurions-nous à trahir, une fois devenues Princes ?


Melchor sembla repérer quelque chose par terre, caché par la brume. Elle tira le bras de Baltasar qui la repoussa pour continuer la discussion. Elle prit une marionnette de serpent et la montra à son co-général. 


Melchor : Je suis le serpent, serpent ! 


Baltasar : Melchor chérie, nous jouerons après. Nous discutons affaires maintenant. 


Homme au cigare : Très bien, j’accepte votre proposition même si je ne suis pas sûr de vous voir réussir. Elle est particulièrement dangereuse. Tous les précédents candidats sont morts sans avoir pu les approcher. 


Il demanda à Silenzia qui lui remit deux photographies prises de loin de deux personnes. Un jeune garçon et un jeune homme habillé d’une blouse blanche. 


Homme au cigare : Le médecin s’appelle Riritsu Wu, c’est un japonais embauché dans une clinique de la capitale et le jeune garçon se nomme Ismaël Jones… il y a une semaine, il était encore mécanicien dans la boutique de son père. D’après nos informations, il chercherait à kidnapper un de nos collaborateurs. 


Gaspar : Je suppose que le nom du collaborateur est secret, même pour des généraux ? 


Homme au cigare : Exactement. Moins vous en savez, mieux c’est.


Gaspar : Y a-t-il une récompense si on ramène les cibles vivantes ? 


Homme au cigare : Non, le chef les veut uniquement mortes. Pour valider leur décès, il faudra que vous rapportiez une partie de leur corps identifiable : tête, main avec empreintes digitales visibles, dents et autres… D’autres questions ?


Gaspar : Non, tout est clair. Merci beaucoup, Su Majestad. Vous saluerez le boss de notre part et de celle de toute la Corazon. Je prendrais bien un de vos cigares, s'il vous plaît. 


Les deux plus grandes prirent un cigare avant de faire une révérence tandis que l’autre ne voulait pas partir, encore obsédée par quelque chose. Ils durent la tirer par les deux bras pour lui faire quitter la table. En s’éloignant, elle lança un regard accusateur à l’homme au cigare en tirant la langue en signe de provocation. Une fois que les “Rois Mages” eurent quitté la pièce, le mafieux s’adressa tout bas à sa secrétaire.


Homme au cigare : Alors, tu as réussi à faire ce que je t’ai dit ? 


Silenzia : Oui, Monsieur… quand celle avec le cache-œil a prononcé le mot “trahir”, j’ai profité de la fumée pour le capturer avec ma chaîne… cependant, je crois que la plus petite se doute de quelque chose. 


Homme au cigare : C’est sans importance, elle semble muette. Ils vont avoir du mal à nous “trahir” si la tête pensante de leur trio est incapable de se souvenir du sens du mot. Il faut rester prudent néanmoins. Si elles arrivent vraiment à mener la mission à bien, il faudra trouver un moyen de les faire disparaître. Ah oui et une dernière chose.


Silenzia : Oui, Monsieur.


Homme au cigare : Merci d’être intervenu tout à l’heure. 


Silenzia : Euh… oui… de rien, Monsieur… ce n’est que mon travail de vous protéger quand…


A l’extérieur, les trois femmes fanfaronnaient, contentes que les négociations se soient si bien passées. Gaspar alluma le cigare et se mit à tousser. C’était la première fois qu’elles fumaient ce type de tabac malgré leur vie mafieuse.


Baltasar : J’arrive pas à croire que cet idiot ait accepté. Je me demande comment il a pu rester Prince aussi longtemps !


Malgré l’euphorie ambiante, la femme à l’apparence de fillette était toujours embêtée. Quelle était cette mystérieuse silhouette qu’elle avait vu serpenter par terre pendant qu’elles discutaient avec le Prince ? Avait-elle un rapport avec le Stand de la secrétaire ? Son Stand n’avait pas semblé dangereux quand elle l’avait utilisé pour protéger son boss. Elle se laissa un peu aller à l’euphorie ambiante et finit par ne plus s’en préoccuper. Gaspar rêvait éveillée à leur avenir radieux en tant que Princes de l’organisation en regardant l’Etoile du Berger. 


Gaspar : Il est temps que les anciens membres de l’organisation fassent de la place aux nouvelles générations ! On va prendre la place du boss et prendre le contrôle de la Passione comme on l’a fait avec la Corazon. Merci de ton aide, Pannacotta Fugo ! 






Nom du Stand : The Chain』(ザー・チェーン)

Nom du manieur : Silenzia Occhiali 


“The Chain” est une chaîne qui est attachée au bras de son manieur. Lorsqu’une personne prononce un mot, elle peut être lancée sur ce mot et ”l’enchaîner” ce qui empêche le son d’atteindre les oreilles des personnes présentes sur la scène. Tant que le mot reste enchaîné, la personne ne peut plus le prononcer et elle oublie totalement le concept auquel le mot est relié. S’il s’agit d’un objet ou d’une personne, il deviendra totalement invisible aux sens de la victime du Stand. Si elle désire annuler les effets, elle peut simplement remettre le mot dans la bouche de la personne en utilisant sa chaîne.  


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