Is it love? Peter pov.

Chapitre 1 : une arrivée mystérieuse...

1013 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 23/11/2022 17:26

C’est une journée printanière comme les autres qui commence à l’Université de Mystery Spell. Les étudiants flânent sur la pelouse, profitant des premiers rayons du soleil avant de débuter leur journée de cours. Drogo, Aloïse, Sarah et moi discutons dans les couloirs en se dirigeant vers leur amphithéâtre. Chacun alimente de ses idées la stratégie pour défaire Victor, il va falloir se coordonner si nous voulons avoir une chance. Rien que de devoir me confronter à son aura malveillante me donne la nausée mais ce n’est que libéré de son joug que je pourrais respirer à nouveau. Je suis interrompu dans notre discussion par une étrange impression. Une impression délicieuse bien que lointaine me donne envie de plonger dans un doux rêve. Je remarque que mes compagnons tendent l’oreille : les étudiants sont tous en train de parler d’une étrange jeune fille nouvellement arrivée sur le campus. Le groupe des quaterbacks s’en donnent à cœur joie, avec en leur centre, Loan, le playboy de notre université : « une beauté je vous dis les gars, celle-là je me la réserve, son petit air hautain lui passera quand je lui ferais découvrir mon fameux coup de rein ! ». Quel discours affligeant ! Je ne comprends toujours pas les mœurs de cette époque où les femmes sont si mal considérées.


 « oh regarde Aloïse, le prof de Mythes et Légendes semble à la recherche de quelque chose », déclare Sarah.

Sebastian Jones, jeune explorateur et professeur sort de son amphithéâtre et balaye l’espace de son regard, il se tourne dans notre direction et esquisse un sourire. Une fantastique odeur emplit alors mon espace, je n’ai pas le temps de me retourner qu’une jeune femme fend la foule d’étudiants pour se diriger vers le professeur. Elle sent le savon, ses cheveux sont châtains clairs, sa silhouette est sportive, sa démarche dansante. « Sébastian ! » elle s’élance et se jette dans les bras du prof, une douleur aigüe s’empare de ma poitrine. Tout le monde les fixe alors que Jones fait virevolter la jeune femme entre ses bras. Elle dépose un baiser sur sa joue puis ils échangent quelques mots. Je suis tellement prostré que je n’arrive pas à me concentrer pour écouter ce qu’ils disent, une bulle m’entoure et je suis déconnecté de ce qu’il se passe devant moi. La tête de Drogo apparait alors en gros plan dans mon champ de vision : « houhou Peter ?! t’es là ? ». Il me sort de cet état et je remarque alors que les filles sont en train de commenter la scène comme tous les autres étudiants autour de nous. Drogo me fait un signe du menton en touchant son oreille. Je remarque alors qu’Aloïse aussi tend son attention vers ces deux là.

  • « tu as besoin de mes clés ?
  • Non tu sais bien que je préfère dormir dans la forêt
  • Rappelle-toi que le lac délimite la propriété sinon tu te retrouveras chez les Bartholy… Qui nous écoutent d’ailleurs »

Elle se tourne vers nous et je découvre alors son visage. Il est à la fois souriant et sérieux, mature et doux. Elle nous fait un petit signe de la main et s’approche de nous en riant.

« Osborne et Bartholy ensemble, incroyable ! Je ne pensais pas assister à une telle alliance un jour. C’est sans doute grâce à toi, Aloïse. Vous semblez surpris, mais je vous connais… nous aurons tout le loisir de discuter mais ce n’est pas le moment ». La sonnerie de début des cours retenti dans le couloir alors que la jeune femme s’en va, elle frôle mon bras de sa main en s’en allant en m’adressant un tendre sourire. Un frisson me parcours le corps, je suis envoûté. J’ai envie d’attraper son poignet et d’enfouir mon visage au creux de son cou, dans sa chevelure ondulée. Je suis complétement subjugué, mais qui est-elle et pourquoi je me sens si bien ? Drogo prend alors la parole : 

  • « c’est bizarre, non ? Je devrait être soupçonneux, me méfier d’elle et pourtant je me sens serein.
  • Je ressens exactement la même chose, renchérit Sarah
  • J’ai l’impression de la connaître » s’exclame alors Aloïse

Nous décidons alors de nous diriger vers la jeune femme plutôt que vers nos salles de classe. Elle est déjà arrivée dehors et discute avec un ami du professeur, Esteban. Il est en train de lui donner un casque et les clés de sa moto.

  • « alors ça y est, tu es de retour pour le grand final ?
  • Oui, d’une manière ou d’une autre on se rapproche de la fin
  • Tu as déjà appelé une assemblée ?
  • Je vais vois Cassandre tout à l’heure mais avant je dois rencontrer Nicol… les murs ont des oreilles… »

elle s'interrompt alors que son regard et celui d’Esteban se fixent sur nous. Je me perds un instant dans ses yeux clairs dont la couleur semble changer au gré de la luminosité. Je sors de ma rêverie alors qu'elle enfile son casque, enfourche la moto et démarre.

« mais qu’est ce que c’est que cette histoire, s’écrit Aloïse, elle connait ta grand-mère Sarah ? Elle apparemment elle connait aussi Nicolae, il va nous falloir des explications, ce qui se passe ici est vraiment louche. On avait vraiment pas besoin de ça… »

« ou peut-être justement que nous avons exactement besoin de ça » répond Esteban avec un clin d’œil avant de disparaitre dans la fac.

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