Is it love ? Sebastian Jones

Chapitre 15 : Altercation!

1797 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 06/11/2018 08:02

-" Ils se trouvent que oui ! J’ai, en effet, pu en recueillir quelques uns. Vous semblez intéressé ?


- Assez oui... Je voudrais savoir où pourrais je me les procurer ? 


- Je les ai pris sur moi aujourd’hui au cas où quelqu’un veuille justement les consulter. Si vous les voulez, je vous en fais part avec plaisir.


- C’est vraiment... Très gentil. Ça serait avec plaisir !"


Il fouille dans sa besace et en sort les documents en question. Il me les tend en prenant soin d’afficher un magnifique sourire à faire tomber toute la gente féminine à ses pieds. Ce regard, mon cœur, en le voyant me regarder ainsi, rate plusieurs battements. Il est tellement sexy et séduisant. Ses iris ambrés me transperce et une curieuse sensation vient s'immiscer sournoisement dans mon bas ventre.  Cet homme est vraiment digne d’être comparé à une représentation d’un dieu Grec tant sa beauté est sans pareil. Son magnifique fessier rebondi posé sur le bureau, mon professeur adopte une posture très décontractée et croise ses bras sur son torse tout en continuant de me jauger. Je sens que je perds pieds, il faut que je m’en aille. Je le remercie et m’apprête à quitter les lieux, quand je sens sa main chaude m’attraper le bras, je me retourne promptement vers lui, surprise de ce geste si inattendue. Je constate que son visage se peint d’inquiétude. 


-" Alexandra, j’ai entendu dire que vous étiez hébergé chez la famille Bartholy? 


-C’est exact oui ! Je suis jeune fille au paire, je m’occupe de leur jeune sœur. 


- Faites moi une faveur?!"


Tout de même curieuse de savoir ce qu’il en est, je hoche légèrement la tête pour lui signifier mon accord. Il se retourne et griffonne sur un morceau de papier qu’il me tend. Je crois pouvoir dire que je rêve. Oui ! Ça doit être ça. Je rêve ! Autrement comment se ferait il que mon professeur me donne son numéro de téléphone.


-" S'il vous plaît, faites très attention à vous et prévenez moi si jamais vous avez le moindre souci. "


Surprise, je dévisage mon professeur, qui , après m’avoir donné ce petit morceau de papier, semble être à peine plus rassuré. Sa prévenance à mon égard est plus que flatteuse. Mais je ne comprends pas pourquoi tant d’inquiétude vis à vis de mes hôtes? Ils ont pourtant étaient très accueillant ! Enfin sans parler de Drogo et Lorie bien évidemment. Nicolae et Peter prennent soin de moi depuis mon arrivée. Pourquoi m’arriverait-il donc quelque chose ?  


-" euh... M... Merci... "


J’offre à mon beau professeur, le plus doux des sourires et je quitte l’amphithéâtre des papillons pleins le ventre et des idées plus saugrenues les unes que les autres . LE Dr Jones m’a donné son numéro de téléphone ? A moi? Son inquiétude serait-elle la seule raison ? S’intéresserait-il à moi lui aussi ? 


[ Pfff Alexandra tu dérailles complètement ].


Les couloirs sont désertique. Je me rends à mon prochain cours pour lequel je suis déjà en retard. La tête remplie de questionnements, je ne remarque pas cet amas de muscles qui se présente devant moi et le percute violemment. Je m’attends à chuter inexorablement, lorsque deux mains me rattrapent se baladant au passage sans aucune gêne sur moi. En levant les yeux vers celui qui a empêché ma chute , je fais face à Loan qui affiche un sourire carnassier. Au plus je le croise et au plus il me paraît être le genre à vraiment trop insister.


-" Tiens ! Tiens ! Mais qu’avons nous là ? "


J’essaye de me dégager tandis qu’il s’obstine à me maintenir fermement contre lui. Quel lourdaud celui-là ! Je me tortille pour tenter de me libérer de cet opportun. En vain! 


-" Loan lâche moi ! De suite !


- Et pourquoi devrais je faire ça? On s’amuse bien là, non ?'’


[ Quoi? Mais ça va pas ! Je ne m’amuse pas moi ! ]


Mais qu’il est lourd, et je dois dire la situation commence à m’agacer très légèrement!


-" Parce que je te le demande !


- Et si on se la faisait cette petite danse ma belle !" 


[ Ma belle ? Cette petite danse ? Mais il rêve tout éveillé le garçon là ! Jamais je en m’amuserai avec lui.]


-" Mais tu rêves Loan ! Jamais je ne danserais avec toi ! Jamais! Est ce que c’est clair?! Maintenant lâche moi! ’’


Malheureusement, il ne l’entend pas de cette oreille, il passe un de ses bras autour de ma taille avec une telle force que les miens se retrouvent bloqués contre lui. C’est dingue , je n’arrive plus à bouger. Sa main libre attrape mes joues en les serrant, ce qui me fait ouvrir la bouche. Il me fait mal, je ne peut rien faire à part essayer de me débattre, mais il est beaucoup plus fort que moi ! Les larmes me montent en voyant la tournure que prennent les événements.


Il se rapproche de moi avec un lueur machiavélique dans le regard. Ça ne me dit rien qui vaille. La proximité entre sa bouche et la mienne se réduit dangereusement et un sanglot trop longtemps retenu s’échappe de ma gorge. 


-" Loan... arrête... lâches moi... Tu me fais mal… Stop… Arrêtes !


- Certainement pas !"


À la fin de ces mots, il écrase avec une brutalité sans pareil, sa bouche contre la mienne. Les larmes perlent le long de mes joues. Il a fait ça tellement fort qu’il m’a ouvert la lèvre inférieure. Pourquoi? Pourquoi me faire ça ? À moi ? Au moment où je me dis que je suis fichue, une voix très familière se fait entendre: Drogo!


-" LOAN LÂCHE LA "


Loan n’en fait rien pour autant et lance même un regard de défi à mon sauveur.  

Celui-ci s’approche afin de n’être plus qu’à quelques centimètres de nous.


-" Je te préviens je ne le répéterai pas une fois de plus ! Et si tu tiens à pourvoir continuer de courir après ta baballe, je te conseille vivement de faire ce que je te demande."


Loan me lâche enfin et s’en va avec un sourire méprisant vissé aux lèvres. À bout de force et encore sous le choc de ce qu’il vient de se passer, je me sens tomber. Par chance Drogo me rattrape à une vitesse quasi surnaturel. Je m’effondre dans ses bras robustes et je dois bien avouer que son contact m’apaise et me rassure quelque peu. Il resserre son étreinte en me caressant le dos. Je ne parviens tout de même pas à calmer les larmes qui me calcinent les yeux et les douloureux spasmes qui m’assaillent. 


-" Calme toi petite chose ! Ça va aller ! Il ne s’approchera plus de toi, j’y veillerai personnellement. 


- ..."


Aucun son ne parviens à sortir de ma bouche. Mes sanglots ne m’en laissent nulle occasion. Ameuté par tout ce vacarme dans le couloir , le professeur Jones sort de sa salle étouffant un « et merde » en me voyant . Le visage ahuri par le spectacle qui se tient devant lui. Il se précipite vers nous tentant d’essayer de comprendre ce qui a bien pu se passer. Ses beaux yeux dorés me scrutent avec une profonde inquiétude.


-" Que s’est il passé ? 


-..."


Voyant que je ne peux pas répondre, Drogo prend la parole et explique vaguement à l’autre homme.


-" Une altercation avec Loan qui s’est jeté sur elle et l’a embrassé de force."


Tout à coup le visage de ce bel âtre se durcit par la colère. J’aperçois ses poings se serrer à en faire blanchir ses phalanges. Il a vraiment l’air très inquiet et en colère. Il s’adresse à Drogo d’un ton dur tout en continuant de m’observer.


-" Merci Mr Bartholy pour votre sollicitude mais il me semble que vous avez cours ! Vous pouvez disposer, je me charge de Mademoiselle Tosello."


Soudain Drogo me regarde, attendant sans nul doute mon approbation. Je lui fais un signe de tête lui signifiant que je suis entre deux bonnes mains et lui offre un sourire forcé pour le rassurer. Il me lâche doucement et me confis à Jones. Celui-ci me prend par la taille me ramenant vers lui pour me rassurer. Il me serre fort ce qui me fait un bien fou ,ma tête collée contre son torse , je peux entendre le rythme fou de son cœur. Et vu le rythme auquel bat celui-ci, j’imagine l’inquiétude qui doit avoir raison de lui. Je pose une main au niveau de son cœur afin d’essayer de le calmer. Ça fonctionne, son rythme cardiaque devient régulier. Nous restons ainsi quelques minutes. Je me sens si bien dans ses bras, mais encore plus , en sécurité. Son parfum est enivrant. Tout chez lui respire la sensualité. Après quelques instants contre lui mon beau brun fini par briser le silence d’une voix tremblotante:


-" Alexandra, il faut que je t’emmène à l’infirmerie. Est-ce que ça va aller ? Tu peux te lever?


- Ou... Oui... Je crois que oui... Merci "


Il m’aide à me relever et me soutiens. Nous avançons sans un mot . Arrivée enfin à destination nous nous apercevons que l’infirmière n’est pas la aujourd’hui. Jones sort de sa poche un trousseau de clés et ouvre la porte. Nous entrons dans la salle et il me fit signe de m’assoir sur la table d’auscultation. Il s’approche de moi et prend mon visage en coupe afin que je le regarde dans les yeux . Les larmes coulent le long de mes joues je ne parviens pas à les retenir . 


-" Peux tu m'expliquer ce qu’il s’est passé Alexandra? "


Je détourne les yeux confuse de ne pouvoir rien dire . Je n’y arrive pas ça fait trop mal. Je me sens si honteuse . Pourquoi Loan m’a fait ça ? Qu’ai-je fais pour lui donner le droit de maltraiter de la sorte?


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