Les 95e Hunger Games

Chapitre 1 : Injustice

1453 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 12/04/2017 18:44

J’errais dans les rues noires de suie du district 12, je déteste ce district, je n’aime pas son odeur, pas ses maisons de miniers. Je marche dans la rue du Passant, je ne sais pas très bien ce que je cherche, mais je n’ais pas envie de rentrer de suite à la maison. Je croise les soldats du capitole, je les ignore, c’est la seule chose à faire pour éviter les ennuies, même si les problèmes finissent toujours par resurgir. La semaine dernière un vieil homme à été exécuté pour avoir caché une arme dans sa maison, j’ai voulu m’interposer, je me serais interposer si Gale ne m’avais pas brusquement mit sur son épaule et emporter plus loin, en me disant de ne jamais intervenir, car cela causerait ma perte. J’étais en colère contre lui, je lui ai même dit qu’il n’était qu’un lâche, mais il s’en fiche, tout ce qui l’importait c’était de me protéger et sa fierté passe après. Je sors de ma torpeur lorsqu’un cri d’enfant retentit brusquement, puis un autre et encore un autre. J’accélère l’allure pour me retrouver devant la source de ces cris, un enfant d’à peine 6 ans est entrain de se faire fouetter par les soldats du capitole. Pourquoi ? Je n’en sais rien, mais absolument rien ne justifie que l’on fouette un enfant de cet âge. Comme d’habitude je me laisse envahir par le sentiment d’injustice qui m’oppresse et puis vient la colère. Finalement je me rue à travers la foule pour rejoindre le centre de la place et me met face au soldat, lui ordonnant d’arrêter. Et finalement c’est moi qui finis par recevoir le coup de fouet. Un cri m’échappe, et je tombe en avant me tenant la poitrine, je me relève à demi et cris :

-         Arrêtez ce n’est qu’un enfant, vous n’avez pas le droit de faire ça !

Le silence se fait sur la place, tout les habitants me regardent sans broncher, ils attendent de voir ce qui va suivre, le soldat lui me regarde mais d’une toute autre manière, avec une haine dans les yeux presque inhumaine. Il me répond :

-         J’ai autant le droit de le fouetter que j’ai le droit de te tuer.

Il lève son fusil, je ferme les yeux… Finalement quelqu’un d’autre se place en bouclier devant moi et parles :

-         Non je vous en prie ne faite pas ça, elle ne sait pas ce qu’elle fait, je vous jure qu’elle ne vous interrompra plus.

C’est Gale bien sûr qui prend ma défense, mais à voir le regard de l’homme, ce n’est pas un mort qu’il va y avoir mais bien deux. Et puis finalement il porte la main à son oreillette quelques secondes, il hoche la tête et finit par remettre son pistolet à la ceinture. Il semblerait qu’il ai finalement reçu l’ordre de ne pas nous exécuter. Gale sans demander son reste, me prend dans ses bras et m’emmène presqu’en courant en direction de la maison.


Il me pose violemment sur la table de la cuisine, et s’éloigne de quelques mètres en se massant le coup et en respirant de grande goulée d’air. Enfin il me regarde, un regard de peur et de colère. Il finit par me dire sur un ton de reproche

-         Mais Clelia qu’est ce que tu avais dans la tête bon sang ?

-         Quoi ?! Qu’est ce que j’avais dans la tête ? C’est tout ce que tu trouves à dire alors que c’était un gamin de 6 ans qui se faisait fouetter. La question devrait plutôt s’adresser à vous ! Vous qui laissez faire ! Ripostais-je de suite.

-         Tu ne comprends pas … Tu ne peux pas te permettre de venir en aide à tous le monde de cette façon. Sinon ça va causer ta perte, il est même peut être déjà trop tard. C’est un signe de révolte ce que tu viens de faire.

-         Oui et bien ce serait peut être temps de riposter.

-         Non, non, non. Tu ne peux pas te révolter, tu serais la première qu’il éliminerait.

-         Pourquoi ça ? M’interrogeais-je et je rajoutai :

-         Et puis de toute façon si on veut un jour être libre, il faut se battre même si certains d’entre nous meurt. Il faut protéger l’ensemble des personnes et non une seule personne comme tu le fais. Ca ne rime à rien. Et je veux bien mourir si ça permet au plus grand nombre de survivre.

-         Tu ne comprends pas si tu meurs, il n’y aura pas de révolution. Ils te tueront de manière à nous faire bien comprendre à tous que nous sommes à leur merci.

-         Je ne comprends rien à ce que tu dis… Tu fais toujours des mystères et je ne comprends rien, pourquoi devrais-je t’écouter alors que tu ne me dis même pas la vérité.

-         Je pense que si ces images arrivent jusqu’au Capitole, tu ne resteras pas très longtemps avec nous, car ils risquent de t’envoyer dans les prochains Hunger Games.

-         Pourquoi feraient-ils ça ?

-         Parce qu’ils vont te reconnaître.

-         Mais ils ne me connaissent pas !

-         Non pas toi, mais ils connaissaient Katniss et Peeta, et il suffit de te regarder pour comprendre que tu es la fille de Katniss. Le capitole ne sait pas que tu existes, du moins pas avant aujourd’hui. Mais s’ils s’en rendent compte alors, ils ne te laisseront pas longtemps tranquille.

-         Mais pourquoi ? Qu’est ce que ça peut bien faire que je sois la fille de Katniss et de Peeta ?

-         Parce que Katniss était le symbole de la révolte il y a 20 ans et que leur système c’est quasiment effondré à ce moment là à cause d’elle, ils vont avoir peur de toi, parce que toi aussi tu peux porter ce symbole et ils vont vouloir t’éliminer mais de la bonne manière. Alors ils vont t’envoyer dans les jeux pour se débarrasser de toi. De plus la présidente va nourrir une rancœur toute particulière à ton égard, car c’est la petite fille du président Snow, et ce dernier à été tué par ta mère.

Je reste sans voix face à ces déclarations, j’étais très loin de m’imaginer que mes parents étaient des héros connus de tous, sauf de moi. Ces révélations font l’effet d’une bombe en moi. Comment a-t-il pu me cacher ça pendant toutes ces années ! Je suis sûrement rouge de colère car il rajoute sûrement dans le but de me calmer :

-         Je ne t’ais rien dit pour te protéger, c’est la promesse que j’ai faite à tes parents juste avant qu’ils ne meurent. Et c’est ce que j’ai essayé de faire au mieux pendant toutes ces années. Je suis désolé…

Je ne peux pas rester là une minute de plus, je cours dans ma chambre et m’y enferme.

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