hawaï 5.0 : Stella
Hawaï, septembre 2010.
La petite fille fonce vers la porte du garage, elle est toujours dans cette maison, John l'eut cachée de Joe quand celui-ci fut venu pour la reprendre trois mois après son arrivée. Il s'est fortement attaché à elle.
« Cours, ma Libellule ! Va te cacher ! », crie John quand elle l'avertit de bruits étranges venant de l'extérieur de la maison.
Un homme entre en force, il attrape John tandis qu'un autre attrape l'enfant en entrant dans la maison par le garage. Le premier homme attache John sur une chaise et l'autre garde l'enfant près de lui.
« Ne lui faites pas de mal. Je vous en supplie. Ce n'est qu'une petite fille, implore John.
- On ne lui fera aucun mal, du moins, pas nous. Toi, dit-il en regardant l'enfant, pas un mot ou c'est lui qui prendra. »
Il pose ensuite l'enfant sur le fauteuil. Elle ne bouge pas, tétanisée. Durant un moment, John se prend coup sur coup. Il rassure sa Libellule entre chacun d'eux. Il la découvre terrorisée. John appelle via le téléphone son fils, Steve Mc Garrett, un commandant de la Marine. John regarde la petite, puis du regard lui fait un clin d’œil avec un sourire au coin, un code : ne dis rien, sois sage.
« Papa !, dit Steve à travers le téléphone.
- Écoute-moi, champion. Je te demande pardon pour t'avoir menti.
- Tout va bien ?
- Quoi qu'ils te demandent, ne leur donnent surtout pas ! »
Victor Hesse propose un marché à Steve, un échange : son frère Anton qui se trouve avec lui actuellement pour son transfert à la prison contre son père. Steve n'a pas le temps de répondre, son équipe est attaquée.
À l'autre bout du fil, Victor entend la fusillade qu'il a commanditée pour récupérer son frère grâce à la localisation du téléphone de Steve et de son complice. Il raccroche.
« Laissez cette petite tranquille, je vous en supplie !
- Ne t'inquiète pas pour elle, répond Victor à John. Quoi qu'il arrive, elle vient avec nous. »
Victor rappelle Steve. Son complice tient la fillette pour éviter qu'elle ne fasse du bruit. Elle a peur, des faibles sons de panique sortent de sa bouche. D'un signe de tête, le complice lui confirme qu'il la tient fermement, Steve ne pourra pas l'entendre quoiqu'il se passera. La fillette est debout sur le fauteuil, le complice derrière elle à lui tenir la bouche d'une main et la maintenir de l'autre.
« Où est mon frère, commandant ?
- Victor, je suis...
- Il est mort ! C'est ça ! Alors ton père aussi !
- Non ! », hurle Steve au téléphone.
La fillette entend Steve hurler malgré qu'elle se trouve loin du combiné. Elle pleure : le cri de Steve la terrifie ainsi que la mort de John tué devant ses yeux d'une balle dans la tête.
« Amène-la à l'endroit prévu ! », dit Victor à son complice, une fois le mobile coupé.
Le complice de Victor du nom de Jovan dépose l'enfant à l'endroit prévu. Il lui attache ses poignets, ses chevilles et il lui ballonne la bouche pour l'empêcher de crier. Il ferme la porte. Elle se retrouve seule, dans le noir, les yeux ruisselants de larmes. Jovan rejoint ensuite Victor.