Ton choix sera fatal, Lord Voldemort
Chapitre 2 : Rencontre surprenante
2011 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour il y a environ 7 ans
-Tu ne va pas être déçu mon chéri ! chuchote Lily à l'oreille de son fils.
Les yeux bandés, Harry jubile. Que lui ont préparé ses parents pour ses 11 ans ? Il manque de tomber deux fois, en glissant sur un coussin et en se cognant contre la table basse. Enfin, sa mère le fait asseoir et lui enlève son bandeau. Harry écarquille les yeux. Sur la table du salon, un gros paquet est entouré de petits sachets. Ils ont chacun un numéro. Harry regarde sa mère le sourire aux lèvres. Elle hoche la tête et lui désigne un petit sachet avec un 1. Harry l'attrape et l'ouvre.
Il contient une petite clé d'or.
-Oh, merci maman !
Il s'agit de la clé de son coffre fort à Gringott.
-Je crois que je vais quand même la garder, dit sa mère en lui faisant un clin d'œil.
Harry ouvre un à un les autres paquets. Bonbons, gadgets, baguette-jouet ... Harry est très gâté. Le neuvième paquet l'intrigue un peu. Il contient un Post-It avec écrit "Bon anniversaire Harold". Il soupire et le tend à sa mère. Elle le froisse et le jette dans la poubelle en grognant :
-Pétunia et son stupide Vernon ...
-Bon mon petit-Attrapeur, lui lance James qui vient d'arriver dans la pièce, tu l'ouvres ton 10ème cadeau ou je le fais à ta place ?
Son père lui fait des guillis et Harry rapproche le gros paquet. Il se doute de ce que c'est. Depuis trois semaines, son père l'emmène sur la colline d'à côté et le fait voler sur sa Comète. "Tu vas devenir un super Attrapeur, tu vas voir ! lui répetait James."
En arrachant le papier kraft, il découvre un magnifique balai de course.
-Super papa ! On va super bien voler avec nos Comètes !
-Déballe-le mieux !
Harry arrache toute le papier kraft et lit les inscriptions : "Nimbus 2000".
Harry reste sans voix. Un Nimbus 2000. Le balai le plus rapide du monde. Harry saute de sa chaise et vient câliner ses parents.
-Oh, merci, merci, merci !
-Réussis tes examens de fin d'année et sois un bon élève ! lui recommande sa mère.
-Et fais gagner la Coupe à ta maison ! embraye son père.
-Ne vous inquiétez pas, je suivrais vos traces ! assure Harry.
-Plutôt celles de ta mère que les miennes, rigole James.
-On peut aller essayer mon balai ? s'impatiente le jeune sorcier.
-Il faut encore que tu reçoives ton dernier cadeau, déclare son père.
Il fouille dans sa poche tout en disant :
-J'ai pu négocier avec Dumbledore pour que tu la reçoives aujourd'hui.
Il sort une enveloppe et la tend à son fils.
-Ma lettre de Poudlard !!
Harry s'assoit sur le canapé, son parents autour de lui et décachette l'enveloppe.
Il en sort la lettre d'admission et le formulaire.
-Bon, et bien, je crois qu'on a des courses à faire ! déclare Lily. Tu viens avec nous James ?
-Désolé, j'ai du travail au Ministère, mais je serais là vers 17h pour qu'on essaye ton balai, Harry !
-Bon, Harry, va te préparer, annonce sa mère.
-Au revoir papa ! dit le petit sorcier à l'adresse de son père qui a passé la porte.
Harry se dirige vers sa chambre. Il l'a décoré avec des posters de son équipe de Quidditch préféré et avec des photos de lui et ses parents. Il s'assoit sur son lit et regarde par la fenêtre, pensif. Il repense à cette fabuleuse histoire qu'il ne se lasse pas d'entendre, lorsque son père a arrêté Tu-Sais-Qui, il ya 10 ans. Au village, tous les enfants le regardait de loin, la tête pleine de cet exploit accompli par son père. Dans les magasins, les marchands lui donnait toujours des bonbons gratuit quand il était enfant. Il n'avait jamais vraiment eu d'amis ; personne n'arrivait à se comporter normalement en sa présence. Il s'était alors fait à l'idée d'être solitaire. Il mangeait toujours chez lui, le midi. Et les récrées, il les passait à la bibliothèque de l'école pour Moldus, où plusieurs enfants de familles sorcières allait aussi. Même les enfants Moldus le trouvait intimidant. De ce fait, il était très discret en classe. La maîtresse avait souvent demandé à Lily si Harry avait une nature timide. Elle avait répondu que son fils était un solitaire. Mais Harry n'était pas malheureux. Il avait tout le bonheur qu'il lui fallait avec ses parents. Mais, en grandissant, il commençait à envier les bandes d'amis qui rigolait ensemble et faisait des sorties ensemble. Il s'était alors mis à espérer qu'à Poudlard, son contact avec les autres serait plus facile.
Toc Toc Toc.
Lily passe le tête par la porte.
-Tu n'es pas encore prêt, mon chéri ?
Harry hoche négativement la tête.
-Quel que chose ne va pas ?
Harry fait oui avec la tête. Lily baisse le tête et vient s'asseoir à côté de son fils. Harry prend la parole.
-En faites, je me demandai si ma scolarité à Pouillard serait différente que celle à Mary Hollow, mon école primaire.
-Comment ça ?
-Si je vais enfin avoir des amis.
Un grand blanc remplit la pièce. Puis Lily lui répond en souriant :
-Harry James Potter. L'histoire de ton père est on ne peut plus légendaire. Je sais que pour toi c'est lourd à porter, mais ne t'en fait pas, à Poudlard, les gens ne sont pas les mêmes qu'ici. Déjà tu auras tes confrères de maisons. Et puis, il ne te connaîtrons pas. Au village, c'est différend. Les gens sont témoins de ce qui c'est passé. À Poudlard, on leur aura raconter. C'est très différend. De toute façon, tu auras au moins un ami au sein de ta maison, ce sera ta seconde famille.
Harry retrouva son sourire.
-Mais n'oublie pas que ta vrai famille sera toujours là pour toi.
Harry serre sa mère dans ses bras.
-Aller, habis-toi vite petit-Attrapeur.
Il hoche la tête et laisse sa mère sortir.
Un quart d'heure plus tard, ils sont tous les deux habillés devant la cheminée du salon. Lily saisit un petit pot en terre cuite et prend une poignée de poudre de cheminette. Harry en prend également et s'avance le premier dans la cheminée.
-Chemin de Traverse ! dit-il bien distinctement.
Il disparait dans des flammes vertes. Lily entre alors dans la cheminée et crie à son tour :
-Chemin de Traverse !
Elle se retrouve bientôt dans un tourbillon de poussière et atterit dans la cheminée d'une librairie. Harry se tient sur le côté en tain d'épousseter sa cape.
-Aller mon chéri, on va commencer par les livres !
Le charmant duo avance dans la librairie. Autour de lui, tout le monde les salue, c'est une tradition chez sorcier. Harry est très étonné. On ne l'avait jamais traité comme ça avant. On lui faisait juste un signe de main discrète ou d'un "bonjour" bégayant.
-Les gens ne nous connaisse pas, chuchote Lily.
-Personne ne m'avait dit "Salut" normalement avant, explique Harry.
-Mon cher fils, je crois que tu prends un peu la grosse tête. Je te rappelle que c'était les enfants que tu intimidait. Les adultes te souriaient.
Harry rosit légerement. Il est vrai qu'il n'impose pas le respect et l'intimidation par sa présence. C'est plutôt lorsqu'il est avec son père que les enfants ne dise pas un mot. Et puis personne n'aimait l'approcher en raison de la cicatrice qu'avait au poignet son père. Un petit éclair. La nuit où il était devenu célèbre, ils s'était approché de la cape vide et une vapeur lui avait brulé le poignet, y laissant cette cicatrice. Tous les enfants croyait que Harry l'avait aussi et avait peur que si le garçon les touchait, ils auraient eux aussi cette cicatrice. Et la vérité c'était que Harry et Lily l'avait aussi : en remontant voir son fils et sa femme pour leur assurer que le danger était écarté, il les avait séré dans ses bras. Le front du petit Harry était alors collé au poignet de son père. Harry avait donc un éclair sur le front. Et Lily, c'était dans le dos.
Mais ni l'un ni l'autre n'aimait s'en vanter. Harry cachait alors autant que possible son éclair devant des mèches de cheveux noirs.
Lily s'avance vers le libraire :
-Bonjour ! Je cherche les manuels scolaires pour mon fils.
Le libraire sourit et dit à Harry :
-Le petit gars va à Poudlard ! Profite-bien, c'est un endroit merveilleux. Cela fait des années que j'ai finit mes études. Derrière les livres sur les loups-garous, troisième étagère à gauche, dit-il à l'adresse de Lily.
Harry sourit au libraire et suit sa mère.
-Tu veux une glace mon chéri ? demande Lily. Et range ta baguette dans mon sac.
Ils viennent de sortir de chez Ollivander's et il est désormais l'heure de rentrer.
-Non, j'ai pas très faim.
-Alors, on rentre.
Lily et Harry se dirige vers Fleury et Bott, la librairie où ils ont atterrit tout à l'heure.
Une fois à l'intérieur, ils se dirgent vers une cheminée et dépose 2 Mornilles pour prendre deux poignées de poudre de cheminette. Cette fois, Lily passe la première.
-Maison des Potter, Godric's Hollow !
Une fois sa mère partit, Harry entre dans la cheminée et dit à son tour :
-Maison des Potter, Godric's Hollow !
Il atterit dans son salon.
-Je vais préparer le déjeuner !
-Ok maman.
Harry enlève sa cape et ses chaussures et file dans sa chambre déballer ses affaires.
L'été est vite passé pour Harry. Entre les poursuites en balai avec son père et la lecture de ses livres d'école, il n'a pas eu le temps de s'ennuyer. Mais le premier septembre est arrivé et le jour J avec. En cherchant le quai, Harry est un peu stressé. La main de sa mère sur son épaule le rassure.
-Oh, salut Mary ! lance Lily. Ça vous ennuie que j'aille retrouver Mary ? Je vous rejoint sur la voie 9 3/4 dans 10 minutes.
-Vas-y ma chérie ! l'encourage James. Aller ptit gars, direction le Poudlard Express !
Père et fils s'engage dans le passage et les voilà sur le quai. Ils vont vite poser les bagages de Harry et choisir un wagon, puis ils redescendent sur le quai attendre Lily. Harry regarde l'horloge du quai. Encore 5 minutes.
-Harry, je voulais te donner quelque chose qui est dans la famille depuis un moment sans que ta mère le sache.
Il sort de sa veste un tissu fluide.
-C'est une cape d'invisibilité. Elle m'a beaucoup servi à l'école. Fais-en bon usage, dit-il avec un clin d'œil.
Harry acquiesce et remonte poser la cape dans son wagon. Les gens s'écartent sur son passage, c'est très gênant, pense Harry. Au moment où il va pour entrer dans sa cabine, il se cogne contre un fille au épais cheveux bruns avec le nez dans un bouquins et trois autres sous le bras.
-Excuse-moi, dit précipatemment Harry.
-Oh, ne t'en fais, répond la fille. Je m'appelle Hermione Granger. Et toi ?
-Moi c'est ...
Harry hésite un moment mais se re saisit. Mieux vaut être franc pour démarrer sa nouvelle vie.
-Je suis Harry Potter.
-Enchanté. On peut partager le même wagon ?
-Oui bien sur.
À la fenêtre de son wagon, il fait des signes à ses parents. Et puis le train démarre.
Il observe cette Hermione Granger. Une amie, c'est déjà quelque chose. Et il laisse aller sa tête contre la fenêtre, remplie de question sur Poudlard et comment il va se débrouiller là-bas.