Imprévisibles changements

Chapitre 5 : Accident dans la bibliothèque

2509 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 01/07/2017 15:50

-Comme d'habitude, Miss Greengrass vous obtenez un optimal. Dit-elle en me rendant mon parchemin. Egalement pour Monsieur Malfoy. Je suis contente de voir que vous mettiez vos connaissance en commun. Vous avez fait un excellent travail. Nous dit-elle. 


-Nous n'avons pas fait ce devoir en... 


-Je suis étonnée! Vous vous améliorez Miss Parkinson. Me coupe-t-elle en continuant de rendre nos parchemins. 


Je tourne la tête vers Parkinson qui me sourit, heureuse de son travail. Elle me mime des lèvres un merci. Je lui rend son sourire et porte mon attention vers Ron qui lui obtient un mauvais résultat. 


-Cela se voit que Miss Greengrass n'est plus dans votre maison. Réplique-t-elle.


Sans toute attente, il me fusille du regard, me faisant ressentir une grande culpabilité. Je détourne le regard, horrifiée par son comportement qui ne fait que dépérir de jour en jour. Son comportement me faisait toujours du mal. Je n'avais pas demandé cette haine. Je pensais qu'étant mon meilleur ami au même titre qu'Harry qu'il ne réagirait pas de cette manière. Mais je m'étais fortement trompée sur son compte. 


Le cours fini, je me précipite vers la bibliothèque. Je voulais à tout prix reprendre mes recherches que j'avais délaissé au dépend de Parkinson et de Daphné qui me demandaient de les aider pour les cours. Je n'avais pas attendu ces dernières qui elles se sont finalement dirigées vers la cours du château avec d'autres serpentards. 

Tête baissée, je me dirige sans m'arrêter vers la bibliothèque, déterminée à trouver l'origine de mon nouveau pouvoir et même, trouver comment le contrôler. Je ne pouvais pas rester tous les jours avec des gants. Ce n'était plus possible. Les gens allaient dans pas longtemps se demander pourquoi je portais tous les jours des gants, que ce soit en cours ou dehors. S'ils devaient un jour à découvrir ce don, ce serait la fin pour moi. Les aurors sont à ma recherches depuis que j'ai gelé les toilettes du troisième étage. Je devais trouver une solution et le plus vite possible. 


Un livre sur les dons dans mes bras, je traverse la bibliothèque afin de m'asseoir sur une chaise afin de commencer mes recherches. Assise, j'enlève à l'abris des autres élèves mon gants de la main gauche. J'observe ma main qui scintille de tout son éclat. Des cristaux bleuâtre se faisait apparaître sur ma paume. Ni une, ni deux, je remet mon gants pour éviter qu'une lambda présente ici ne tombe sur moi dans cet état. 


Je respire un bon coup et commence à lire le livre. Mais comme à chaque fois que je me rend ici pour faire mes recherches, je ne trouve rien sur mon cas. Je n'avais mare de trouver tous les dons possibles au monde sans pouvoir parler du miens. On aurait dit qu'avoir la capacité de geler n'existait pas dans le monde des sorciers. Cela me pesait de plus en plus de ne rien trouver sur ce qu'il m'arrivait. 


Je me relève, le visage fermé pour aller ranger le livre que je venais d'emprunter. Au moment où je travers la grande allée, Harry s'avance vers moi, le pas non assuré. 


-Mione? Tente-t-il, timidement. 


-C'est Hermione. Lui dis-je durement. 


-Euhm... Je pourrai te parler? Me demande-t-il. 


-Ça dépend de ce que tu vas me dire. Rétorquai-je. 


-S'il te plaît... 


-S'il te plaît quoi? Tu veux que j'essaye de comprendre le fait que je sois devenue une serpentarde et que toute mon ancienne maison m'ait tourné le dos? Commençai-je à m'emporter. 


-Non, c'est pas ça... Enfin si... Mais...


-J'en ai trop entendu. Dis-je en lui tournant le dos. 


J'allais pour partir de la bibliothèque, lorsqu'il me saisit la main en enlevant légèrement mon gants. Prise de peur, j'enlève brutalement ma main de la sienne en remettant mon gants comme il faut. Refroidie par tout ça, je voulais partir d'ici et m'enfermer dans ma chambre. Mais Harry était assez décidé à vouloir me parler. Je ne savais pas ce qu'il allait me dire. Mais je ne voulais pas l'écouter. Son regard suppliant, je ne pouvais pas résister. 


-Tu sais, je ne voulais pas te dire ça la dernière fois. Je me suis mal exprimé. Essaye-t-il de me dire.


-Et qu'avais-tu à me dire alors? Rétorquai-je, agacée par la situation. 


-Que j'étais désolé de tout ça. 


-C'est pas suffisant, Harry. Tu sais ce que j'ai ressenti à ce moment? Il me restait que toi. Ginny semble m'évitait. Ron me hait encore plus qu'il déteste Malfoy. Je n'avais plus que toi. 


-Mais te voir t'entendre avec quelques serpentards m'a fait peur. J'étais encore sous le choc par les événement. 


-Donc en fait, je n'ai pas le droit de me faire des amis à Serpentard? Tu voulais que je reste seule tout le long de l'année? M'étonnai-je. 


-Non. Non. Tu as raison. Mais... 


-Te fatigue pas. J'ai compris. Soupirai-je. Je comprend ta réaction. Et puis tu n'as jamais été doué pour t'excuser. Dis-je en souriant légèrement.

 

-Tu sais, tu me manques. Et je ne veux pas que nos maisons nous séparent. Réussit-il à m'avouer. 


Vite attendrie par ce qu'il venait de me confier, je ne peux m'empêcher de le prendre dans mes bras. 


-Moi non plus. Lui confiai-je. 


Une fois notre étreinte terminée, il se dirige vers la sortie. 


-Si cela se passe mal avec la fouine, parles-en moi. Me dit-il, d'un air fraternel. 


-Je gère cette partie là. Ricanai-je. Ne t'inquiète pas. 


-Très bien. 


Une fois seule, je m'aventure dans une petite allée pour ranger le livre. Ce dernier à sa place, j'entends des voix familières énoncé mon prénom. Suspicieuse, je reste à ma place en tendant l'oreille. Je savais bien que ce n'était pas vraiment bien d'écouter les conversations des autres. Mais rien qu'avoir entendu mon prénom, je devais savoir ce que l'on disait à mon sujet. 


-Tu ne trouve pas qu'Hermione a changé depuis qu'elle est partie chez les serpents? Demande Pavarti. 


-Oui, c'est vrai. Et puis, j'ai l'impression qu'elle est totalement sous leur influence. Elle est devenue aussi glaciale que ces serpents. Lui réponds Ginny, en acquiesçant les dires de Parvati. 


 -Totalement. Et tu as vue qu'elle traînait avec Parkinson maintenant? Elle passe pratiquement ses repas avec elle. Crache-t-elle. 


-Oui. Ça m'a grandement étonné qu'elle soit maintenant amie avec elle. Lui répond Ginny, toujours en buvant les paroles de Pavarti. 


-Elle t'as vite remplacé. Elle nous a vite oublié. Depuis qu'elle est la bas, elle nous ignore. Elle nous a tourné le dos. Continue Pavarti, d'une voix malicieuse. 


-Non. Je pense pas. Elle a voulu quand même que je travaille avec elle l'autre jour. Rétorque Ginny. 


-Oui, avec Parkinson et les Greengrass. Tu vois pas qu'elle voulait juste t'humilier avec les autres? Te montrer qu'elle t'avait remplacé? Rétorque de suite Pavarti. 


-Je... Tu as raison. Elle a tellement changé! Ron avait essayé aussi de me raisonner. Mais je ne l'avais pas écouté.


Mais comment Ginny pouvait croire Pavarti qui n'a jamais été une amie? Je pensais que Ginny me connaissait bien. J'avais l'impression que tout cela était faux. Je savais maintenant pourquoi les autres me fuyait comme la peste. Par merlin. Tout venait d'elle et de Ron. Je ne pouvais pas croire qu'il était aussi rancunier pour une chose peu grave. 

Je ne savais même pas comment je me sentais. Je venais d'être trahis. Menée par mes émotions qui étaient beaucoup plus fortes qu'avant, je n'arrive plus à me contrôler. C'est bien trop fort pour que je puisse partir d'ici. D'un coup mal assuré, je gèle toute l'étagère. Je regarde mes mains, horrifiée. C'était la première fois que même avec des gants cela se produisait. Je ne comprenais pas comment cela était possible. 


Alors que j'entend Ginny et Pavarti sursauter de peur, je me faufile entre les rangées de livre afin de sortir. Il fallait que je fuis cet endroit avant que l'on me retrouve en plein milieu de ce carnage que je venais de faire dans la bibliothèque. 


Tête baissée pour ne pas me faire repérer, je cours jusqu'au cachot afin de rejoindre ma chambre pour m'y enfermer. Sans le vouloir, des larmes perlaient le long de mes joues. Les gens me regardaient étrangement en me voyant passer devant eux, telle une furie. 


Devant le tableau de ma salle commune, j'essuie mes larmes d'un revers de manche. Je prend une long respiration et relève la tête afin de paraître digne. 


-Un sang pur ne vacille jamais. Veuillez-vous en souvenir, Miss Greengrass. Me dit l'homme du tableau.


-Argentum anguis. M'exclamai-je distinctement à Salazar Serpentard. 


D'un grincement, le tableau s'ouvre, me laissant le chemin vers ma salle commune libre. Une fois à l'intérieur, je reste stoïque face à un groupe de serpentard qui ne cesse de me scuter du regard. Malfoy, Dahpné, Parkinson. Mais encore Zabini, et Nott étaient tous réunient dans la salle commune face au feu de cheminée. Je m'efforce de leur sourire pour paraître polie. Mais rien ne sort. Pour ne pas me forcer, je détourne le regard et commence à monter dans mon dortoir. 


-Mione? M'interpelle Daphné. 


-Oui? Lui répondis-je la voix enrouée, en me retournant pour lui faire face. 


En me voyant les yeux rouges, Daphné s'arrête dans sa lancé. Elle n'osait plus me parler. Je pouvais voir de la pitié dans son regard. Tout ce que je craignais arrivait. Je détestais susciter de la pitié. 


J'allais pour rejoindre mon dortoir, Lorsque Parkinson se met à enfin briser ce long silence pesant. 


-Tu veux te joindre à nous? Me propose-t-elle. 


 -Je ne voudrai pas vous déranger en m'immisçant dans votre groupe. Lui dis-je. 


-Avec ce que tu as fait pour Pansy, je pense que tu es des notres. Me gratifie c, d'un sourire réconfortant. 


-Euhm... D'accord. Cédai-je. 


Maladroitement, je viens m'asseoir sur un des canapés de notre salle commune aux côté de Parkinson et Daphné. Chacun d'entre eux me regardait avec considération. C'était la première fois depuis la rentrée que je me sentais plutôt bien à l'aise. Seul Malfoy me regardait avec résistance et méfiance. 


-Je voulais te remercier justement. S'exclame Parkinson. Grâce à toi, j'ai de meilleurs résultats. Me remercie-t-elle en me prenant dans ses bras. 


-Oh... Euh, c'est normal, Parkinson. Lui répondis-je. 


-Pansy, je t'en supplie. Ricane-t-elle. 


-Ça va faire bizarre. Lui répondis-je. 


-Tu vas t'y faire. Me dit Zabini. 


Le reste de la soirée se passe agréablement bien. J'apprenais à connaître tout le monde petit à petit. Seul Malfoy restait silencieux, toujours en me regardant. Ce qui avait le don de me mettre extrêmement mal-à-l'aise. Tout le monde sauf lui semblait avoir oublié toute la rancune qu'ils avaient envers moi lors de toutes ces dernières années. Nous n'en avons pas discuté de ce point là. Mais à voir leurs efforts en vers moi, et voir qu'ils me considéraient comme leur égale, j'avais décidé d'oublier tout ce qu'il s'était passé le long de ces six années. 


-Pourquoi tu portes des gants depuis que tu es revenue? Me demande soudainement Théodore. 


-Oh... ça... 


-C'est vrai, Mione. Surenchérit Daphné. Tu en portes depuis qu'on a mangé chez tante Nélia et oncle Artus pour te présenter. 


La question que je redoutais depuis mon retour venait enfin d'être posée. Je ne savais pas quoi répondre. Tout le monde me regardait avec insistance, attendant que je réponde à Théodore. Alors que Malfoy n'écoutait pas la conversation depuis le début, il semblait tout d'un coup aussi intéressait que les autres de savoir le pourquoi du comment. Il fallait que je trouve un mensonge et très rapidement. Leur regard devenait beaucoup trop gênant pour moi. 


-Je... J'ai une allergie de peau. Commençai-je à leur dire. 


-Comment ça? Intervient Malfoy, suspicieux. 


Je savais bien qu'il avait vu mon mensonge. Mais je ne devais pas vaciller et continuer de mentir pour le bien de tous et surtout pour mon bien personnel. 


-Je ne supporte pas le soleil. Tentai-je de dire. 


-Même quand il pleut? Continue-t-il. 


-C'est devenu tellement une habitude, que je les mets tout le temps sans m'en rendre compte. Ricanai-je, gênée. 


*


Accompagnée du même groupe avec qui j'étais dans la grande salle, tous les élèves semblent étonnés de me voir arrivée avec eux. Même si Malfoy se tenait derrière nous. Il n'en restait pas moins que j'étais à côté de Pansy et Blaise avec qui je plaisantais sur les différent évènements qui se passent au sein de l'école. Les Gryffondor nous scruter du regard. Ron et Ginny sont les premiers à me fusiller du regard. Avec ce qu'ils m'avaient fait, je passe à côté d'eux, la tête haute, tout en balançant ma robe de sorcier. 

Le repas servi, nous sommes tous là à manger à note faim tout en discutant lorsque que notre directrice le professeur Macgonagall se lève pour se mettre devant son pupitre. Un verre à la main, elle fait claquer sa fourchette dessus pour attirer notre attention. 


-Cette après-midi, la bibliothèque s'est retrouvé gelé. Poudlard rentre donc en vigilance. Les aurors sont déjà sur l'affaire. Mais pour plus de sécurité, veuillez à ce que rien n'arrive. Si vous voyez quelque chose ou bien quoi que ce soit d'autres, allez voir tout de suite un professeur. Nous devons arrêter cette chose qui met en danger notre école. Nous annonce-t-elle, la voix sévère. 


-Elle est complètement folle cette femme. Chuchote Zabini. Pour une fois qu'il se passe un truc dans cette école. Ricane-t-il. 


-Je suis tout à fait d'accord. Lui répond Malfoy. 


-Taisez-vous un peu vous. Intervient Daphné. Faut l'arrêter avant qu'elle ne tue l'un d'entre nous. 


A ce moment là, j'avale de travers mon jus de citrouilles. J'étais extrêmement mal de me retrouver au milieu des polémiques. 



-Qui dit qu'il va tuer? On en sait rien. Essaye de tempérer. 


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