Loups Garous de Thiercelieux

Chapitre 3 : Chapitre 2 : Le village se réveille, les flèches de Cupidon.

4294 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 08/11/2016 14:09

Chapitre 2 : Le village se réveille, les flèches de cupidon.

 

Harry se réveillait alors que la lune était encore bien visible. Décidément, il lui serait impossible de faire une grâce matinée pendant les vacances. Le givre s’était déposé sur les vitres, et il fallait croire que cette année encore, le chauffage n’avait pas été installé à Poudlard.

 

Dès l’instant où Harry sortait de ses couvertures, il se mit à grelotter violemment. Rien n’y faisait, il avait beau se couvrir de vêtements, il était frigorifié. Il décida alors, s'entourant de nouveau d’un duvet, qu’il n’attendrait pas le lever du jour pour descendre à la salle commune des quatres maisons, et s’y servir un thé bien chaud.

Il descendit la tour des Gryffondors à la hâte, se réchauffant quelque peu par ses mouvements rapides, et arriva dans la grande salle.

 

Le concierge, Rusard, s’était visiblement levé aussi tôt que lui et avait déjà disposé les couverts pour le petit-déjeuner, mais n’étais plus dans la salle.

 

Harry regarda avec amour les carafes disposés sur la table, carafes pour lesquelles il était descendu de son dortoire. Il déversa leur contenu dans son bol, avant de réaliser avec effroi qu’elles ne contenaient rien d’autre que du jus de citrouille.

“Mais par tous les sorciers, pourquoi n’y a-t-il jamais de thé dans ces pichets ?!” râla le Gryffondor.

 

“Belles rhymes monsieur Potter.”

 

Harry, surpris, ne se retourna pas. Bien qu’emmitouflé dans ses couvertures, la voix qui résonnait encore dans l’immense salle lui arracha un frisson. Harry replaça ses lunettes qui s'étaient éprises de la courbe de son nez lorsqu’il se pencha pour vider son bol..

“Bonjour Professeur Rogue.” bredouilla-t-il d’une voix témoignant de son réveil encore frais.

Le jeune sorcier s’assit en baillant, sans réaliser que la seule partie de son corps que ressortait du duvet était sa tête, et qu’on pouvait ainsi, à s’y méprendre, le confondre avec une chenille.

Le Maître des potions s'apprêtait visiblement à cracher une remarque désobligeante au sujet de l’aspect de son élève quand la poche de sa sombre robe s’illumina, laissant percevoir au travers du tissu une forme rectangulaire reconnaissable.

Severus saisit alors sa carte, remarquant un changement quant à son contenu. Faisant dos à Harry, il lui indiqua simplement : “Votre carte, Potter.”

Le jeune sorcier lâcha ses couvertures brièvement pour attraper le fameux papier.

 

Le village se réveille, jour 1.

Cette nuit, un couple a été formé par cupidon, leur but est de gagner seul.

L’enfant sauvage a choisi son modèle parmis les joueurs. Si vous tuez son modèle, l’enfant sauvage deviendra loup.

Le salvateur a protégé un joueur de la morsure des loups garous.

La voyante a observé un joueur qui était Petite-Fille.

Les loups garous ont décidé du joueur qu’ils allaient dévorer tandis qu’il étaient écoutés par la Petite-Fille.

La sorcière a pu, ou non, utiliser une de ses potions.

 

Résultat : Le village se réveille avec 1 mort.

 

Le vote est à 20 heure ce soir, la totalité des joueurs possède la journée pour enquêter, interroger et soupçonner les participants.

 

Harry se leva pour ramasser une de ses couvertures qui était tombée, décida de quitter la salle commune pour aller chercher Hermione mais se surprit à découvrir que le professeur de potions était assis derrière lui, lui montrant toujours son dos.

Il se leva aussi et semblait visiblement avoir un dessein similaire à celui du Gryffondor.

L’un à côté de l’autre, l’ainé se décida finalement à poser son regard sur les yeux d’Harry. Il lui adressa un regard froid, comme à l’accoutumé, mais le professeur changea soudain d’expression, pour laisser place à un rictus d’agacement.

“Pourquoi…” lâcha-t-il sans s’en rendre compte.

“Pourquoi… quoi ?” enchérit le plus jeune des deux tout en déposant son bol en bout de table.

 

“NE VOUS RETOURNEZ PAS, POTTER !” lâcha Rogue, ce qui avait de nouveau fait sursauter la voyante, toujours dos au professeur.

 

“Monsieur Potter, je sais qu’en tant que stupide Gryffondor vous avez la volonté de vous retourner parce que je vous l’ai interdit, mais, pour une fois, appuya-t-il en reprenant son souffle qu’il avait étrangement perdu quelques secondes auparavant, par Merlin, pour une fois, écoutez ce que je vous dis et ne vous retournez pas.”

Le jeune sorcier senti une sorte d’angoisse ou de panique dans la voix du professeur, sans se douter de ce qui la provoquait.

“Professeur, il y a un pr-” commença Harry tout en entamant une rotation crainte par l’ancien Mangemort.

 

Sans qu’il ne sache pourquoi ni comment, le jeune sorcier se retrouva torse plaqué contre le mur, comprimé par le Maître des potions.

 

“Profe---

- Potter !” jura Severus entre ses dents.

Harry sentit les longs cheveux noirs du professeur frôler sa joue et son souffle se déposer sur sa nuque, lui arrachant un frisson.

 

“Potter… susurra le professeur à son oreille… J’imagine que… vous avez été visé par Cupidon n’est-ce pas ?”

Ils étaient si proches que le cadet des deux sentait presque les lèvres du professeur bouger lorsqu’il parlait. Il était écarlate, autant parce que la position était embarrassante que parce qu’il étouffait dans ses couvertures, comprimé entre Rogue et le mur.

 

“Je… Pourquoi pensez-vous cela… étouffa-t-il., tentant de se défaire de sa posture.

- Il m’a suffit de poser mon regard sur vous, c’était une évidence... “ Prononça t-il en agrippant les poignets du jeune homme qui tentait de se débattre.

“Une évidence ? s’insurgea l’élève. Êtes-vous en train de me dire que  n’importe qui va découvrir que je suis censé gagner en couple tant c'est flagrant ? Je serais éliminé dès ce soir si c’est le cas ! Ou trichez vous Professeur ? grogna-t-il face contre le mur.

- Ce que vous pouvez être bête Monsieur Potter, ne me faites pas dire l’imprononçable et faîtes marcher votre cerveau !” menaça l’homme en noir.

“Cela s’est déclenché lorsque j’ai machinalement regardé vos yeux il y a quelques instants, donc pour faire court, un simple regard et votre rôle en tant que victime de Cupidon prendra le dessus sur vous. Imaginez-vous cela, Potter ?”

 

Un lourd silence se fit, brisé par le même professeur qui continua ses explications.

 

“Je suis un adulte Potter. Je sais encore me battre contre des pulsions factices. J’ai été le mangemort de Lord Voldemort et malgré son emprise sur moi, j’ai su rester fidèle à Dumbledore, alors croyez bien que, seul, je pourrais sans problème résister aux effets de la flèche de Cupidon… Mais, et vous Potter ?

- Vous êtes la deuxième victime de Cupidon, tiqua Harry, un “brin” d’angoisse dans sa voix.

- Serez vous capable de résister, jeune et inexpérimenté comme vous êtes ?

Mmhhh…

je ne crois pas…” finit-il par chuchoter lascivement en plongeant sa tête dans les cheveux du plus jeune.

 

Il s’était encore rapproché de son oreille, Harry crut même sentir sa langue caresser sa peau, ce qui n’était qu’une impression.

 

“Je n’aurais pas besoin de me battre contre de stupides pulsions !!! cracha le héros du monde des sorciers. Je n’aurais qu’à… il chercha ses mots. Qu’à éviter vos yeux tout simplement ! Rien ne nous force à nous voir de toutes façons ! Et c’est pas nouveau pour vous non ? Je vous rappelle que depuis la rentrée vous ne faites que m’éviter ! Je vous ai cherché ! J’avais des choses à vous dire ! Des remerciements, des excuses, tant de choses après ce qui m’a été révélé…” Il enfouit sa tête comme il pouvait dans ses couvertures, toujours contre les briques, tout penaud d’avoir balancé ça comme ça, alors que son professeur était sous l’effet d’un sort.

 

Mais il continua.

 

“Vous savez, vous êtes la seule personne que je peux considérer comme membre de ma famille qu’il me reste, alors que nous ne sommes même pas lié par le sang, et encore moins par nos maisons... mais j’avais besoin de vous… C’est égoïste mais - sa voix se brisa - je voulais vraiment vous voir professeur, parce qu’aujourd’hui -des larmes lui échappèrent, il continua dans un sanglot-, parce que… avec ce qu'il... s'est passé....  on ne peut plus se considérer comme d’élève à profes---

- Harry ?”

 

Harry et Rogue se figèrent.

 

“ C’est Harry que j’ai entendu, non ? Professeur, vous n’auriez pas vu Harry ?

- Miss Granger…”

 

Sachant qui venait d’entrer dans la salle, le visage du jeune sorcier changea de couleur. Mais qu’est-ce qu’elle penserait ? Il soupira en réalisant qu’au final, ce serait forcément moins pire que la réalité.

Le professeur relâcha finalement la pression qu’il exerçait sur son élève, et le tissu des nombreuses capes obscures s’envola, dévoilant la présence d’Harry à Hermione.

“Harry ? Mais… je ne comprends pas...

- He-hermione, en fait…balbutia-t-il en séchant les quelques larmes qui s’étaient écoulées.

- Professeur ! Vous tentiez d’arracher des informations à Harry n’est-ce pas ?! Avec tout le respect que je vous dois, c’est tricher d’agir ainsi !”

 

Dans sa surprise face à cette conclusion de la demoiselle, le professeur n’afficha qu’un haussement de sourcil satisfait et rejoignit sa place lorsqu’il vit Rusard arriver aux côtés de madame Pomfresh.

La discussion coupa court, et Harry, considéré comme la victime de l’histoire par Hermione, n'eut pas besoin de plus se justifier.

 

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Les onzes participants étaient réunis dans la même salle, et une fois encore, Hermione et Neville s’étaient assis aux côtés d’Harry.

Depuis qu’il s’était assis, il sentait que tout le monde était stressé à l’idée du meurtre de la nuit. On ne savait pas encore qui avait été dévoré mais Harry savait que ce n’était ni lui ni Rogue, puisque dans ce cas, le nombre de morts se serait élevé à deux.

 

Minerva sa leva et demanda le silence.

L’assemblée se tourna vers elle.

“Bonjour à tous et à toute, j'espère que cette première nuit de jeu s’est bien déroulée pour tout le monde. Certains d’entre vous ont d’ors et déjà compris le rôle de la potion n’est-ce pas ? Elle rend le jeu bien plus intéressant. Par exemple, vous n’auriez aucun pouvoir sans ses potions. Les loups se métamorphosent la nuit, et peuvent donc laisser des indices à leur dépends… Les amoureux eux…. Pas besoin de vous faire un dessin n’est-ce pas ? Chaque rôle à ses faiblesses, à vous de les découvrir.”

Harry entrevis brièvement Severus se tourner vers lui, échange auquel il se retenu de participer afin d’éviter de devoir subir les effets de la flèche.

“Bien, maintenant, veuillez tous déposer votre carte devant vous. La carte de la personne dévorée cette nuit prendra feu.”

Elle degaina sa baguette, et visa l’ensemble des cartes. “Revelio !”

Les objets se mirent à briller, tandis qu’un d’entre eux s’enflamma et disparu.

 

“Non !!! Ma carte !!!” Cria son propriétaire. Tout le monde se tourna vers Hagrid, qui était effaré, lâchant un soupir de soulagement à l’unisson.

 

Harry passa sa main sur l’épaule de son ami, s’exprimant dans mouvement de relâchement : “Au premier tour...Alors que c’était ton idée…”

“Bof, répondit le demi-géant en haussant les épaules, au moins je sais que j’aurais marqué la partie de certains joueurs…

- Ah bon ? Qu’est-ce que tu----”

L’assemblée s’agita soudainement, ce qui interrompu le jeune sorcier dans son interrogation.

Il se tourna vers les cendres de l’ancienne carte du grand barbus, autour desquelles s’étaient réunis les joueurs, à l’exception de Mc Gonagall toujours debout et du professeur Rogue encore attablé.

 

La carte avait entièrement brûlé, à l’exception des lettres cramées qui formaient le mot “Cupidon”.

“C’était Cupidon !” s’exclama Hermionne. Sa voix avait porté sans difficulté jusqu’aux oreilles du Maître des potions, qui se releva brutalement, insultant le garde-chasse des yeux.

 

Par réflexe, Harry se retourna vers celui dont-il ne devait croiser le regard sous aucun prétexte afin de voir sa réaction, et alors qu’il réalisa son erreur, il était trop tard. Et Rogue l’avait bien vu.

Cet instant était celui qu’il manquait pour que l’effet de la flèche soit complet.

Le coeur d’Harry fit un bond violent dans sa poitrine. Son coeur était désormais lié à celui de Rogue. Ses sentiments, tout. Il pouvait savoir ce que le professeur ressentait rien qu’en posant ses yeux sur lui. C’était factice, évidemment, et Harry grogna à l’idée que cela puisse arriver avec son professeur. Ils avaient déjà une relation complexe alors ce genre de sentiments éphémères n’étaient pas nécessaires.

 

C’est lorsque qu’il intercepta leur échange de regard que Hagrid s’étouffa dans un fou rire, inexplicable au yeux de tout le monde, si ce n’est les deux amoureux.

Le Maître des potions se rassit aussi sèchement qu’il ne s’était levé, le regard posé sur Harry comme s’il voulait lui dire d’arrêter d’autant le fixer alors que Cupidon venait d’être révélé. Ce qu’Harry compris immédiatement puisqu’il se retourna vers Hermione, l’invitant à s'asseoir.

 

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Le petit-déjeuner se déroula par la suite sans encombre, et chacun y allait de son petit commentaire, essayant notamment de tirer les vers du nez d’Hagrid quant aux deux joueurs qu’il avait mit en couple durant la nuit.

Certains résidents de Poudlard avaient déjà quitté la pièce quand Harry se leva finalement pour rejoindre sa chambre ; il devait dès maintenant réfléchir à une stratégie, tant par rapport au jeu, que par rapport à Rogue.

Rogue qui d’ailleurs hantait ses pensées depuis qu’il avait croisé son regard. Harry trouvais cela bien ridicule, c’était tellement cliché ! “Fred et Georges ne devaient certainement pas s’y connaître en amour pour pondre des effets pareils à la flèche de Cupidon….” Son coeur se serra un instant en pensant à Fred, et à la famille Weasley en général. Harry stopa sa course vers la sortie.

Il savait plus que quiconque ce qu’on pouvait ressenti lors de la perte d’un être cher, alors il compatissait. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle il avait voulu se rattacher à Severus.

Il repensait à sa mise en garde, comme quoi il ne tiendrait pas face aux pulsions générées par la potion… Et trouva qu’il se trompait, car pour l’instant, même si le professeur envahissait ses pensées, et que tout semblait se rapporter à lui comme une obsession, ça n’allait pas plus loins, et c’était plus que gérable.

Il avait sûrement amplifié la chose, pour éviter de se retrouver dans une posture embarrassante avec un élève, en conclut Harry.

 

Il reprit finalement son chemin, et passa le pas de la porte lorsqu’une main lui saisit le poignet pour l’emporter dans le couloir.

Le jeune sorcier reconnut rapidement la silhouette svelte de Rogue, et l’interpella, tandis qu’il l'agrippait toujours :

“Professeur qu’est-ce que vous faites ?” lâcha-t-il entre deux inspirations rapides. Ils marchaient vite dans le couloir, c’était un fait, mais vraisemblablement son coeur battait plus vite a cause de leur contact physique.

“Fred, Georges, pensa-t-il, définitivement… c’est vraiment cliché. J’ai 17 ans maintenant, je suis un adulte...”

 

“Il faut que nous parlions vous et moi de ce jeu, Potter.”

Ils arrivèrent dans les appartements du professeur qui le plaqua à nouveau contre un mur, cette fois-ci en gardant une distance correcte, mais tenant toujours fermement son poignet.

“Vous m’avez regardé Monsieur Potter ! Alors que vous m’aviez dit que vous ne le feriez pas ! cria Rogue, qui semblait dans tous ces états.

- C’était un accident professeur, je suis désolé…” chuchota Harry.

Surpris par les excuses de son étudiant qu’il n'attendait pas de sitôt, le professeur se calma et revêtit son masque froid habituel.

 

Il lâcha le poignet de son étudiant, et l’invita à s’asseoir dans le canapé de son salon, et s’assit dans le fauteuil qui lui faisait face.

“Bien monsieur Potter, nous avons une… stratégie à développer il me semble.

- Maintenant ? s’interrogea Harry.

- Bien sur maintenant. J’aimerais que cet instant soit le seul que nous ayons à passer ensemble. Ne le prenez pas excessivement mal Potter, j’ai bien compris ce que vous vouliez me dire dans la salle commune ce matin… Mais voyez-vous il ne m’est pas évident de discuter avec vous, ni même d’exercer une quelconque proximité, et cela pour des raisons… évidentes., expliqua l’ancien mangemort en montrant la flèche de cupidon encore sur la table basse pour appuyer ses propos.

 

Cependant, repris-t-il, je n’ai pas l’intention de perdre à ce jeu, aussi puéril soit-il, car il est hors de question que je me plie au gage des gagnants. C’est pour cela que je désire voir cela avec vous, maintenant.

- Mh, oui, très bien, je comprend.”

 

Il comprenait très bien même. Le simple fait que son “amant” le regarde de ses yeux noirs de jaie le déconcertait complètement, et à l’évidence le sortilège devenait de plus en plus puissant.

Harry l’avait ressenti quand Rogue lui avait saisi le poignet et plus encore lorsqu’il l’avait relaché. Le pire, il devait l’admettre, était qu’il s’était surpris à désirer revivre la scène du matin lorsque Severus l’avait plaqué contre le mur pour la seconde fois.

Mais il avait gardé ses distances.

Rogue avait raison, il était bien plus à-même que lui à résister au sort de Cupidon, autrement cet écart entre eux ne se serait pas créé.

 

“ Potter, dites-moi la vérité.... Etant dans la même situation que vous, je ne vous jugerais pas.

Êtes vous déçus que je me sois installé en face de vous, et non à vos côtés ?”

Harry se leva brusquement, comme indigné de la question du professeur.

“ Professeur !

- C’est donc vrai n’est-ce pas ? Rasseyez vous Potter, il n’y a aucune honte à cela, nous sommes ensorcelés par un philtre d’amour assez spécial.”

Harry se rasseya, les joues rosées par la gêne. Il ne tenait plus, et Severus avait raison ! Ils devaient en finir au plus vite et ne plus se retrouver seuls avant la fin de la partie !

 

“Qui êtes-vous, Potter ?”

Il fallut au cadet un instant pour saisir le vrai sens de la question.

“Allons, nous formons une équipe, si nous voulons aller plus vite, il faudra que nous nous fassions confiance.”

Il marquait un point, et de toutes façons, le Maître des potions était une des personnes en qui Harry croyait le plus.

“Je suis voyante, avoua-t-il avant de lui retourner la question. Et vous professeur ?”

Rogue se leva, et se dirigea vers la lumière de sa fenêtre. Il fit valser le voile de sa cape en l’otant d’un geste circulaire, laissant ainsi ses bras, jonchés de plaies, apparents.

Il se retourna vers Harry, et tandis que ses cheveux noirs se replassaient sur son visage, il répondit :

 

“Je suis Loup Garou, biensûr.”

 

A suivre...

 

Bien, merci à vous d'avoir lu ce chapitre, laissez des reviews  ! 

Bref, ceux qui ont l'habitude de jouer à ce jeu reconnaitront là une des meilleurs configuration du couple pour le mener à la victoire !

Le porchain chapitre est en cours... A la prochaine :P

 

Kiri~

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