It all began with a choice - Tout commence par un choix

Chapitre 2 : Chapitre 2 : Coincée au Manoir, loin de toi, près de lui

3860 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 09:26

Je n’en revenais pas. Moi qui pensais pouvoir être au calme et me reposer chez moi, j’aillais devoir passer une majeure partie de mes vacances avec Drago … .

 

- Bien, je suis désolée de devoir vous presser mais il nous faut y aller.

 

Kalinga enchante nos valises et nous prends par la main avant de tous nous transplaner devant le manoir des Malefoy. Sans perdre une minute, elle s’avance rapidement vers la demeure et passe le portail en fer forgé tout en dressant la liste des choses qu’elle doit faire aujourd’hui. Une de ses manies.

Un peu secouée, je prends du retard sur elle et Drago qui la suit en fanfaronnant, enfin du moins c’est ce que j’imagine vu qu’il me tournait le dos. Il passe à son tour le portail qui le laisse passer en ouvrant un passage de fumée. J’hésite un instant, je pourrais très bien aller rentrer chez moi et rester seule, mais le problème serait de savoir comment rentrer. Je repense alors au Magicobus, je me retourne sur le point de l’appeler.

 

- Il ne viendra pas jusqu’ici, le manoir est protéger et personne ne peux en sortir sans l’accord d’un des propriétaires.

 

Je soupire. Je regarde Drago dans les yeux.

 

- Soit gentil et laisse-moi sortir.

- Non.

- C’est vrai que j’oubliais que le mot gentillesse ne faisait pas partis de ton vocabulaire. Mais on se connais depuis longtemps alors Drago, s’il te plais, laisse-moi sortir du manoir.

- Je ne peux pas te laisser partir.

- Tu ne peux pas ou tu ne veux pas ?

- Les deux.

 

Je soupire et me résigne à rentrer dans le manoir. Il me suit en ricanant. Comment as-t-il su que je voulais appeler le Magicobus ? Je cherche Kalinga des yeux et la trouve dans l’un des salons.

 

- Kalinga ? Où vais-je dormir ?

- Vos valises ont été montée au troisième étage, deuxième porte à droite Mademoiselle.

- Merci.

 

Je pars donc en quête de cette fameuse chambre tout en pestant contre Drago sans raison particulièrement apparente, enfin en mettant de côté son narcissisme, son égo surévalué et ses ricanements à la con, pardon, à la noix.

Arrivée au troisième étage, totalement dans mes malédictions envers l’hôte du manoir et unique représentant actuellement présent de la famille des Malefoy, je m’aperçois que j’ai oublié le numéro de la chambre et de quel côté elle se trouve.

 

- Eh merde !

 

J’entends d’ici ma grand-mère me dire de ne pas dire de gros mots. Pardon mamie !

Je me décide à aller dans le couloir de gauche et au hasard rentre dans la deuxième chambre. La lumière s’allume automatiquement et je découvre une grande chambre de couleur verte foncé sur le mur en face de la porte se trouve deux baies vitrés donnant sur un balcon, le mur de gauche est meublé de deux armoires et d’une commode, sur la droite se trouve un grand lit (plutôt énorme en fait), et contre le mur l’une des plus grande bibliothèque qu’il m’ait été donné de consulter (en mettant de côté celle de Poudlard et en ne parlant que des bibliothèque d’une maison). Je m’en approche. Moi qui adore lire, si cette chambre est bien celle que je vais devoir occuper, je vais au final passer de très bonnes vacances avec autant de lecture ! Seul hic, mes valises ne se trouvent pas ici … Je regarde l’un des cadres photos se trouvant sur la bibliothèque. Il s’agit de Drago plus petit avec sa mère en train de fêter un évènement, il a l’air si jeune, si fragile et gentil. Ils n’arrêtent pas de se sourire l’un à l’autre avant que Drago ne se jette dans les bras de sa mère.

 

- Qu’est-ce que tu fiches ici ?

 

Je sursaute. Bordel ! (Désolé mamie)

 

- Tu veux bien essayer de ne pas me faire faire une crise cardiaque ?

- Je peux arrêter de t’effrayer si tu veux, me dit-il en s’approchant à grand pas, mais si tu me laisse faire je peux faire sursauter ton cœur d’une autre façon.

 

Et je m’imagine très bien de quel façon il parle.

 

- Ça ira merci.

- Tu es sûre ? Alors que fais-tu ici, dans ma chambre si ce n’était pas pour me chercher ?

- Je ne savais même pas que c’était ta chambre.

 

Je me retrouve contre la bibliothèque la photo contre moi et lui à quelques centimètres de moi. Il est de nouveau trop proche. J’ai le cœur qui accélère.

 

- Maintenant que tu sais où elle se trouve, n’hésite pas à venir, ma porte sera toujours grande ouverte pour toi, quel que soit ta demande.

 

Je frissonne. Je ne devrais pas frissonner.

 

- C’est gentil mais je pense que si je dois pleurer sur l’épaule de quelqu’un je préfère aller voir quelqu’un d’autre.

- Tu ne peux pas dire que tu ne m’apprécie pas.

- Je ne te déteste pas mais je ne t’aime pas pour autant.

- Pour l’instant.

- J’aimerais bien savoir où s’arrête ta prétention.

- Et j’aimerais bien savoir où s’arrête tes sous-vêtements.

 

Cette phrase me fait vibrer. Je ne devrais pas vibrer.

 

- Ah bon ? Dommage pour toi tu ne le saura pas d’aussitôt.

- Pas d’aussitôt ne veux pas dire jamais et insinue bientôt. Sa voix se fait plus grave et mon ventre se crispe quand il s’approche encore plus près.

- Tu es de nouveau prétentieux. Je ne le laisserais pas avoir le dessus, j’aurais le dernier mot, je veux avoir le dernier mot.

- Tu aimes quand je le suis, tu ne veux juste pas te l’avouer.

- Tu atteins des sommets dans la catégorie aujourd’hui.

- Je peux t’en faire atteindre d’autres. Il te suffit de me le dire.

- Je ne te demande rien.

- Tu préfères me le montrer ?

 

Je m’emballe. Je rougis. Anthéa mais qu’est-ce que tu fou ? Je le repousse en lui mettant le cadre photo sur le torse. et sors rapidement de la chambre.

 

- Eh reviens ! Anthéa !

 

Je l’entends qui m’appelle. Espèce d’idiote ! Je cours dans le couloir, une chambre est ouverte et j’aperçois ma chouette à l’intérieur. Je rentre précipitamment et la referme aussi sec avant de m’appuyer de dos dessus. Mais qu’est-ce qui m’arrive ? J’ai presque, non je ne vais pas me mentir j’ai eu envie qu’il me touche et me fasse atteindre des sommets. Bon dieu de bonsoir comme dirait ma grand-mère pour ne pas dire p****n de merde. J’entends les pas de Drago s’arrêter devant la porte. Mon cœur s’affole, va-t-il essayer rentrer ?

Finalement, je l’entend qui repars, et je souffle après avoir retenu mon souffle pendant ce temps.

 

- Par quoi est-vous tourmentée mon enfant ?

 

Je lève les yeux en pensant être à nouveau rentrée dans une chambre déjà occupée.

 

- Je suis sur votre droite. M’informe la femme.

- Dame Jinnea voyons, ne voyez-vous donc pas que cette gente dame est perturbée ? lui répond un homme.

- Selon, vous, j’aurais dû attendre qu’elle se soit calmée avant de la re-perturber ?

- Non, bien sûr que non voyons, ce que je voulais dire c’était que vous auriez peut-être dû patienter avant de l’appeler.

 

Mais non, la chambre est vide à pars ma chouette qui s’envole jusqu’à moi. Je me mets à la caresser et je découvre alors un tableau accroché au-dessus d’un bureau. Une femme habillée à la mode du 13ième siècle et un chevalier ont été représentés dans une chambre d’époque dans laquelle se trouve une cheminée allumée. La femme porte une robe verte accompagnée d’une coiffe accordée à sa tenue, ses longs cheveux bruns sont remontés en un chignon de tresses. Le chevaliers porte une tenue décontracté avec une épée et un poignard incrustés d’émeraude aux hanches.

 

- Qui est-vous ?

- Il est vrai que nous ne nous sommes pas présentés, je suis Dame Jinnea sorcière du 13ième siècle, inventrice du Polynectar, potion de Changeforme que vous devriez sûrement avoir étudié vu votre âge. Et voici, Sir Loumas, mon protecteur, Chevalier du troisième Ordre d’Émeraude. Présentez-vous très chère.

- Je m’appelle Anthéa Lancaster, je suis une sorcière, j’étudie à Poudlard.

- Oh tout comme notre très cher Drago ! Vous devez être en quatrième année alors.

- Oui…

 

En repensant à Drago je rougis.

 

- Se pourrait-il que notre jeune propriétaire soit la source de vos tourments ? me demande Dame Jinnea.

 

Je reste muette.

 

- Veuillez m’excuser mais je n’ai pas pour habitude de discuter de ces choses-là avec des inconnus et encore moins des personnages d’un tableau qui risque d’aller en discuter avec leur propriétaire.

- Voilà des paroles bien censés, ma Dame, nous ne devrions point nous en occuper, nous ne la connaissons même pas.

- L’un des propriétaire, mais qu’importe.  Me corrige la femme en faisant fi des objections du chevalier. Ma chère Anthéa, sachez que cette chambre est bien la seule et unique qui n’est pas décorée de tableaux qui ont l’ordre de résumé les faits et gestes de leurs invités aux hôtes. C’est bien pour cela que Sir Loumas et moi-même nous ne recevons que très peu de personne dans cette chambre. Par ailleurs, si votre professeur est un bon professeur, il a sûrement dû vous expliquer que je suis également la créatrice du sortilège Fidelitas. Par conséquent, n’ayez crainte mon enfant, nous garderons pour nous tous ce que vous ferez et direz.

- Quel est votre relation avec les Malefoy ?

- Eh bien, nous sommes en quelques sortes leurs ancêtres. Mais les objectifs de note famille a depuis mon époque bien divergé. Je n’apprécie guère de voir mes héritiers se comporter tel qu’ils le font actuellement. Notre famille n’as plus rien avoir avec celle que j’avais. M’explique-t-elle avec du regret dans sa voix.

- Vous n’êtes en rien fautive ma Dame. La réconforte Sir Loumas.

 

Est-ce une bonne idée ? Après tout, je comptais en parler avec Hermione et Ginny, mais toutes les deux haïssent Drago et auront donc peut-être un avis alterné. Avoir un avis externe pourrait être bon … .

 

- Bon, je comptais écrire à mes meilleures amies, donc si vous voulez bien, je vous ferez lire ma lettre par la suite.

- Comme vous voudrez Dame Lancaster. 

- Appelez-moi Anthéa.

 

Finalement, ils m’ont l’air bien sympathique.

Je fouille rapidement dans mes valises et sors une plume, de l’encre et un parchemin.

 

« Chère Hermione/Ginny,

J’espère que tu vas bien, je sais que cela ne fait même pas une heure que l’on s’est quitté mais j’ai vraiment besoin d’en parler avec Ginny et toi. (Vous allez recevoir la même lettre toutes les deux.)

Comme vous le saviez, je voulais parler avec Harry à propos de lui et moi. Il m’as totalement laissé de côté ces derniers temps et je voulais lui dire que nous devrions faire une pause. Mais bon avec ce qui s’est passé Peter, Sirius et Lupin je n’ai pas trouvé l’occasion de parler avec lui. D’ailleurs, ce n’est pas la peine de me reposer la question je ne sais toujours pas qui as bien pu me sauver la vie. Et j’aimerais bien le savoir… Tu ne connaîtrais pas un enchantement ou une potion Hermione ? Je ne demande pas à ce que ça ait le même effet qu’un Retourneur de Temps mais je ne sais pas, quelque chose qui amplifie les souvenirs ?

Bref, vous savez que j’aime Harry, mais il n’est plus le même, je sais que depuis sa première année à Poudlard, il passe par des période très dure, mais il y a des jours où j’ai vraiment l’impression de ne pas compter pour lui .. de ne plus exister.

A la sortie du train, il m’as à nouveau demandée de rester en retrait à cause de son oncle et sa tante, sans oublier son cousin. Et vous vous souvenez qu’il m’avait dit début de cette année que tout cela allais changer. Au final, ses efforts n’ont tenu que deux mois à peine. Je me sens mal, vraiment mal de devoir le faire, mais j’ai pas d’autres moyens de le lui dire alors je vais lui dire qu’il faut qu’on parle sérieusement lui et moi et que je ferais mon possible pour tenir jusqu’à la rentrée.

D’ailleurs, je voulais vous dire que j’ai croisé Drago dans le train… Et comme les autres fois où lui et moi on était seuls à Poudlard, il s’est montré tout aussi dragueur… Et oui Ginny, il ne m’as pas laissée insensible… (Non il ne m’as pas touchée perverse va ! Et ne commence pas à te lancer dans l’écriture d’une histoire qui bizarrement ressemblerait à ce qui m’arrive en ce moment mais de façon plus érotique !). Je sais que vous ne le supportez pas, je le connais depuis plus longtemps et même si c’est un connard de prétentieux, il est quand même pas mal. Physiquement je veux dire. (Je t’entends d’ici Ginny, alors je vais vous l’écrire : il est canon.) Mais j’aime encore Harry et je ne devrais pas réagir à ses provocations.

Je suis actuellement chez les Malefoy… Il se trouve que mes parents sont partis en voyage avec le père de Drago… Du coup, je me retrouve ici, dans une chambre du manoir qui se trouve être de l’autre côté du couloir de celle où se trouve celle de Drago.

Surtout que par erreur je suis rentrée dedans (j’étais en train de le maudire parce que je ne peux pas sortir d’ici sans qu’il m’accompagne et je m’imagine mal passer mes vacances tous les jours avec lui dans les parages … Surtout s’il continue à me chercher … C’est plus fort que moi, je me sens obligée d’avoir le dernier mot avec lui, même s’il me fait du rentre dedans … Enfin bref, je suis entrée dans sa chambre, j’ai regardé une photo sur sa bibliothèque (énorme d’ailleurs ! Hermione ce serait le paradis pour toi et moi !) et il est arrivé … Il a recommencé … Et j’ai presque eu envie qu’il me « fasses atteindre d’autres sommets » que le sommet de la prétention qu’il a atteint aujourd’hui. Il m’énerve vraiment quand il est comme ça mais il a raison j’aime quand il est prétention, il me plait et ça me fait du mal à l’avouer mais j’ai envie de lui… J’ai envie de lui. Mais je suis amoureuse d’Harry, et je suis perdue, parce que je sais qu’en restant ici avec Drago, je vais forcément craquer. Et j’ai peur. Peur parce que je pourrais aimer ça et en redemander, peur de ne plus pouvoir me regarder en face, peur de la réaction d’Harry et de la vôtre. M’en voudriez-vous si je venais à craquer ? Si je me laissais allée dans les bras de Drago dans lesquels j’ai envie d’aller quand il me drague, serez-vous là à mes côtés ? J’ai encore tellement de questions mais je vais m’en tenir là pour l’instant.

D’ailleurs Ginny, comment ça s’est passé avec Seamus ? Tu as pu lui faire tes au revoir comme tu le voulais ?

Répondez-moi vite…

Je vous adore les filles,

Merci d’être là

 

Votre folle,

Anthéa L. »

 

Je la recopie pour Ginny avant de reprendre un parchemin pour écrire à Harry.

 

« Bonjour Harry,

Est-ce que tu vas bien ? J’ai vraiment besoin qu’on parle tous les deux de nous. Est-ce qu’on peut s’écrire ou bien, comme les dernières vacances je ne dois pas t’écrire sinon tu vas être punis par ton oncle ?

Réponds-moi vite …

Je t’aime ...

Anthéa L. »

 

J’enroule mes lettres à la patte de ma chouette, en notant le prénom des destinataires dessus.

 

- Bon ma belle, tu vas d’abord aller chez Harry, sa lettre et celle sur ta patte droite et fais en sorte qu’il n’ouvre pas les autres. Ensuite, tu devras aller chez Hermione et Ginny, tu peux rester chez Ginny pour qu’elle te réponde. Hermione répondra avec son hibou. Je sais que ton voyage va être long et fatiguant mais fait vite d’accord ?

 

Elle hulule doucement en signe de compréhension. J’ouvre la porte fenêtre donnant sur le balcon et elle s’envole. Je la regarde s’éloigner et me retourne. J’observe la chambre que je vais occuper pendant les prochains jours : En face de moi se trouve le bureau avec le tableau de Dame Jinnea et Sir Loumas. Sur la droite se trouve une grande armoire qui fait face à un grand lit à baldaquin beige, tout comme le reste de la décoration. Mes valises trônent au milieu de la pièce.

 

- Bon vous voilà au courant. Dis-je à Dame Jinnea et à Sir Loumas. Qu’en pensez-vous ?

- C’est palpitant ! Très excitant, me répond Dame Jinnea en tapant des mains.

- Voyons, ceci ne sont que des histoires de fillettes.

- Ne faites donc pas votre macho Sir Loumas ! Vous et moi étions pareils à son âge. Mais nous en reparlerons plus tard ma chère, votre Drago vient vers vous. 

- Comment est-ce que vous le…

Ils n’ont pas le temps de me répondre que des pas suivit de tapements à la porte. 

 

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