Curiosité malsaine [/!\LEMON]
II – La salle sur demande
Enfin, elle apparut, elle ouvrit la porte délicatement. La pièce était très sombre, éclairée par quelques chandelles, un parfum chaud rendait la pièce chaleureuse. La pièce ressemblait à une chambre, de grands tapis en poils, beiges, gris, marrons recouvraient le sol, un grand lit trônait au milieu. Non loin, un feu crépitait dans une cheminée où se trouvaient deux grands fauteuils mauve. Il y avait aussi, un miroir, une table basse et une armoire et dans le fond, une grande baignoire spacieuse digne de celle qui se trouvait dans la salle de bain des préfets. C’était une chambre très cosy, luxueuse et sublime.
Hermione sortit de sa contemplation quand elle entendit le rire de son amie. Elle vit les mains du beau blond tombé sur les bords du fauteuil mais ne pouvait les voir, il poussa un gémissement. Hermione sursauta.
_ Weasley, tu es vraiment une garce, une belle garce, tu vas finir par me rendre fou, j’ai envie de te punir pour ce que tu es en train de faire.
Ginny ria. Son ton de voix était celui du Malefoy prétentieux, celui qu’Hermione connaissait bien cependant, il ne parla que d’un souffle. Qu’est ce qu’il se passait entre eux ? Elle vit les mains de la rouquine apparaitre et la vit agiter ses cheveux en gémissant. Elle avait l’air de ressentir énormément de plaisir. Hermione était très gênée mais ne pouvait pas bouger, elle tourna la tête de gêne et fixa ses yeux sur le miroir. Dans le miroir, elle put apercevoir les deux amants, ils étaient tout deux en sous-vêtements. Drago était assis dans le fauteuil Ginny sur lui. Elle agitait son bassin d’avant en arrière sur le serpentard. Malefoy avait les yeux clos et la bouche entre ouverte. Ginny, elle se mordait la lèvre, la tête en arrière, elle gémissait de plaisir.
Tout d’un coup, Drago se releva, poussant la rouquine par terre.
_ Assez ! Lui cria-t’il
Ginny rigolait, son regard plein de désir sur son amant-ennemi.
_ Ben alors Drago, tu n’aimes pas ça ?_ Sale traite-à-ton-sang, lui murmurait-il en la prenant par la main pour la relever, crois-tu vraiment que je vais te laisser me dominer ?
Il la tira vers lui, l’agrippa par les cheveux et la jeta sur le lit. Ginny grogna puis rigola de nouveau. Hermione était terrorisée, comment pouvait-il la traiter ainsi sans qu’elle ne dise rien ! Ginny avait un tempérament de feu et là, elle se laissait faire, elle riait même. Sans s’en rendre compte, Hermione avait reculé, elle se cogna dans la porte dans un petit bruit raisonnant dans la pièce. Drago fit volte-face !
_ Tiens tiens, une autre Gryffondor… Qu’est ce que tu veux Granger ? Pourquoi est-ce que tu nous espionnes ? Tu es jalouse ? D’elle ou de moi ?
Il montra Ginny, allongée sur le lit qui fixait Hermione sans dire un mot.
_ Ginny, qu’est ce qu’il t’a fait ? Dit-elle, la voix chevrotante_ Comme tu es naive, petite Granger, l’insulta Drago_ Je parle à Ginny ! Toi, ferme-la !
Elle était sorti de ces gongs, la panique avait laissé place à la haine.
_ Hermione, répondit enfin Ginny, quand Ron passe son temps à dire que je sors avec n’importe qui, insinuant que je suis un peu une salope… Il n’a pas tout a fait tort… J’aime les garçons, j’aime me faire plaisir… J’ai choisi ce serpentard car, nous n’allons pas se mentir, malgré sa stupidité, à ce mot, Drago mit une fessée à la rousse, faisant sursautée Hermione mais son amie ne parut pas déconcertée pour un sous. Il est très sexy et charismatique, ce n’est pas l’un des petits puceaux qui peuplent Poudlard, je sais que je peux réellement m’amuser avec lui.
Elle embrassa fougueusement Drago. Celui-ci glissa sa main sur la poitrine de Ginny. Il repoussa Ginny, se pencha par terre où se trouvait sa robe et en sortit sa baguette.
_ Stupefix !