Magie chez lez Avengers
« 15 mars 2013 »
L’union de Loki et de Voldemort allait se révéler un désastre. Ils le savaient tous. Les deux sorciers isolés étaient déjà une catastrophe en soit. Isolés, ils étaient, tous les deux, dangereux. Alors, maintenant qu’ils s’étaient alliés… Même si c’était momentanée… Ce n’était pas bon pour le monde.
Pour le moment, les deux hommes restaient tranquilles. Aussi tranquilles que pouvaient être des psychopathes… De toute évidence, le frère de Thor avait approuvé le plan de Voldemort de recruter des adeptes… Une armée, donc. Ce n’était pas génial mais, au moins, pendant ce temps là, ils ne tuaient pas d’innocents.
Mais, connaissant les deux énergumènes : Ce n’était qu’une question de temps. Il ne passerait pas beaucoup de temps avant qu’ils ne doivent intervenir. Avant qu’ils ne doivent engager le combat. Ils étaient essentiels qu’ils interviennent avant que leur mouvement soit trop important pour qu’ils en viennent à bout.
Harry ne parvenait toujours pas à croire que Voldemort ait aussi bien accepté ce monde… Enfin, il l’acceptait assez bien pour côtoyer des moldus… Même si ceux-ci n’étaient que des sous fifres. En tous les cas, le mage noir était resté assez calme pour ne pas tuer d’innombrables moldus… Et, ainsi, d’attirer l’attention du SHIELD et des sorciers originaires du même monde. Ce qui était un exploit de la part de l’héritier de Serpentard.
Harry tourna son attention vers Thor. L’Asgardian était aussi tendu que lui. Le retour de son frère lui déplaisait au plus haut point.
« Harry ? »
Harry se tourna vers Sirius et sourit à son presque père. Le jeune sorcier vit, tout de suite, que Sirius était inquiet. Avec raison. Remus et lui avaient pensé ne plus être impliqué dans une bataille mortelle. Puis, après leur retrouvaille avec Harry, ils avaient pensé pouvoir passer du temps avec leur filleul. Mais, maintenant, ils étaient en danger de mort, encore une fois. A cause du même homme qui avait déjà tant ruiné leur vie.
« Eh, Sirius. Ca va ? »
« C’est moi qui devrait te demander cela. »
« En dépit des circonstances, je vais bien. »
Sirius hocha la tête. Harry leur avait parlé de sa vie dans ce monde. Remus et lui avaient été fier de l’accomplissement et de la réussite de leur filleul. Ils avaient regretté de ne pas s’être intéressés à l’art. S’ils l’avaient fait, ils auraient pu retrouver Harry bien plus tôt. Ils auraient reconnu les scènes peintes. Ils auraient obligatoirement été intrigués par le peintre… Au point de vouloir avoir un aperçu de l’homme… Tout aurait été différent s’ils s’étaient intéressés à l’art. A commencer par le fait qu’Harry aurait été moins seul.
« J’ai retrouvé, contre tout espoir, ma famille. J’ai des amis…Et un petit ami, maintenant. » Fit Harry en rougissant.
Harry tourna son attention sur son parrain retrouvé et reprit :
« Mais, c’est vrai que je suis inquiet. Je pensais en avoir fini avec Voldemort. Et, maintenant, le revoilà. Plus puissant et avec un allié de taille. »
Sirius prit une seconde pour réfléchir au choix de ses mots.
« Je comprend tes craintes. Elles sont normales mais tu n’es plus seul. Tu as aussi des alliés de taille. Des alliés qui ne te trahiront pas contrairement à ceux de Voldemort s’est fait. Et n’oublie pas que, toi aussi, tu es plus puissant. »
Harry sourit, encouragé par la déclaration de l’homme qu’il considérait comme un père. Sirius lui rendit et le poinçonna amicalement.
« Alors, ça devient sérieux avec Bruce ? »
Harry n’eut pas l’occasion de répondre, Natasha arriva sur ses paroles et, après avoir coulé un regard entre eux, elle leur annonça qu’ils étaient attendu dans la salle de réunion.
L’atmosphère détendue que Sirius s’était évertué à mettre place vola, bien entendu, immédiatement en éclat. Tout simplement parce que c’était la réunion que tous attendaient avec crainte. Celle qui marquait le conflit qui les opposerait à Voldemort, Loki et leurs « serviteurs ». La tension était tangible dans la salle de réunion. Personne ne parlait. Ce qui montrait tout la précarité de la situation. Habituellement, il y avait toujours quelqu’un qui parlait, même lors des réunions les plus sérieuses. C’était principalement Tony qui meublait les silences au moyen de discussion légère et blagueuse. Le degré de sérieux dans lequel était Tony Stark permettait, avec efficacité, de mesurer la dangerosité de la situation. Aussi, un Tony Stark silencieux n’était jamais bon signe. Surtout si cela s’accompagnait de la présence de Furie.
« Nous ne pouvons plus attendre pour intervenir. » Attaqua le directeur du SHIELD à l’instant où les retardataires furent assis. « Le mouvement des deux sorciers est de plus en plus important. »
« Comment voulez vous qu’on les capture. Ils se déplacent, sans cesse. Lorsqu’on les repère, il est déjà trop tard. » Intervint Clint.
« J’en suis conscient. Le fait est qu’ils se croient imbattables. Ce Voldemort nous a envoyé une provocation. J’ignore s’il s’était m’y d’accord avec Loki mais, quoiqu’il en soit, il se vante et provoque, presque exclusivement, Harry. »
Harry qui tapotait doucement la table en écoutant ses compagnons cessa tout mouvement à ces mots.
« Cela ne me surprend pas. Voldemort se croit supérieur à tout le monde. Je ne sais pas comment il considère Loki… Mais, je ne serais pas surpris qu’en dépit de la puissance et du titre de Loki, Voldemort le considère comme un serviteur. »
« Il ferait une erreur en pensant cela. » Déclara Thor d’une voix profonde.
Harry haussa les épaules et déclara que ce ne serait pas la première fois que Voldemort sous estimait quelqu’un à ses dépens. Il relata comment il avait réussi à fuir Voldemort, à plusieurs reprises.
« S’il y a de la tension entre eux, cela ne peut que jouer en notre faveur. De plus, ils ne se font certainement pas confiance. Cela fait plusieurs défauts tactiques qui ne les rendent que plus vulnérables. »
« Quand et où vont-ils frappés ? »
« En Angleterre. A Londres. Une attaque destinée à Harry, je suppose. » Déclara le directeur en lorgnant Harry.
Harry haussa les épaules. Londres ne voulait plus rien dire pour lui. Pas plus que l’Angleterre. Il vivait depuis trop longtemps en Amérique. Bien sûr, les souvenirs liés à cet endroit était douloureux. Mais, cela l’était moins que cela l’aurait été, il y a quelques semaines. A présent, il avait retrouvé des amis et de la famille.
« Voldemort cherchait, sans doute, à émietter la volonté de Harry en l’amenant à aller à Londres où il a de mauvais souvenirs. En particuliers, ceux de notre disparition à Sirius et moi. »
Harry rougit légèrement aux sourires fiers de ses parrains et petit ami. Il n’était toujours pas habitué aux louanges, même silencieuses.
« Est-ce que l’équipe est prête ? » Demanda Furie, un brin septique.
« Plus que jamais. Les conseils tactiques et la puissance de feu de nos sorciers ont été d’une grade aide. Et puis, Bruce contrôle bien mieux son alter égo. » Le renseigna Steve avec neutralité.
« La bête est douce comme un agneau quand Harry est là… et dans les heures qui suivent. » Appuya Tony avec espièglerie.
« Vous ne nous avez pas dit quand était… notre rendez vous, directeur. »
Bruce avait fait peu cas du commentaire de son ami milliardaire et était allé, encore une fois, droit au but.
« Demain matin, à l’aube. »
Il avait été à l’heure. Les lieux étaient à la fois semblables et différents Square Grimmaud. Cette rue était, en tout point, identique à celle que les voyageurs dimensionnels connaissaient. En dehors du fait que nulle magie n’était perceptible… En dehors de celle des voyageurs et des deux Asgardians. La rue et ses alentours étaient inhabituellement fréquentés et pas par les personnes fréquentables.
Harry découvrit, avec un certain malaise, que Voldemort n’avait pas simplement recruté des petit truands des rues. Il avait réussi à rallier à sa cause, les grands vilains de ce monde. C’était improbable et effrayant. Tous les méchants s’étaient alliés, certainement temporairement, pour faire tomber les gouvernements du monde. Une même et unique idéologie les ralliait certainement. La domination du monde… ou la chute des Avengers… C’était au choix.
Il était modérément nombreux. Pour le moment du moins. Mais, c’était un formidable exploit de la part de Voldemort d’avoir uni tant de personnes. Surtout ce genre de personnes. En si peu de temps.
Et, d’une certaine façon, il avait l’avantage. L’équipe des Avengers, à laquelle c’était ajouté les trois sorciers, avait pour ordre de ne tuer qu’en état de force majeur. L’ordre prioritaire était d’immobiliser. Rien de plus.
L’autre camp, lui, n’aurait pas de scrupule à abattre l’équipe de héros.
Harry chercha Loki et Voldemort des yeux. Ils étaient proches. Il le sentait… mais pas assez proche pour être mis en danger. Pour le moment, ils ne devaient que regarder leur petit armée. Harry se doutait qu’il ne prendrait part au combat qu’en tout dernier recourt. Contre tout probabilité pour lutter contre un adversaire, bien particulier. Harry pour Voldemort, Thor pour Loki. L’animosité existait surtout entre ces « couples » là.
La bataille commença. On ne sait pas comment. Peut être un simple mouvement de nervosité dans l’un des deux camps. Toujours est-il que, soudain, le camp des deux mages noirs fila en avant… et entraina celui des Avengers en avant.
Heureusement, pour l’équipe des Avengers, elle était accompagnée d’agents du SHIELD. La bataille démarra de façon assez sanglante… et continua de la même manière.
Harry s’y lança sans hésitation. Ce qui était surprenant pour lui puisqu’il n’avait jamais connu de vraie bataille en dehors de celle du ministère. Si on pouvait appeler cela une bataille en dehors de celle du ministère. Si on pouvait appeler cela une bataille. Ce qui était loin d’être certain. Du moins jusqu’à l’arrivée de l’Ordre du phénix. Bref, Harry n’avait pas ce que l’on peut appeler l’expérience du combat. Et, pourtant, il se lança et géra cette bataille que s’il en avait vécu cent. Sans doute un autre résultat secondaire de sa fusion avec Fumseck.
Le fait est que le jeune peintre avançait, presque sans heurte, à travers ses ennemis vers l’emplacement où il savait que les chefs de fils ennemis se trouvaient. Il stupefixait les hommes et femmes qu’il trouvait sur son chemin. Les femmes l’avaient surpris. Après tout, il n’y en avait que très peu comme mangemort actif. En fait, Harry n’avait connu que Bellatrix Lestrange comme étant une mangemorte.
Il était évident que ces hommes et femmes n’étaient que de la chaire à canon pour les deux sorciers.
Au bout d’un moment, Harry fit une pause dans son avancée. Il devait être à peu près au milieu du parc. Et, malheureusement, il avait été être à peu près au milieu du parc. Et, malheureusement, il avait été séparé du groupe amical. Ce qui, dans une bataille, n’était jamais une bonne chose. L’isolement signifiait la défaite de l’individu d’après l’expérience d’Harry. Il en avait assez fait les frais dans son enfance. En particulier face à Dudley et sa bande. Mais, cette fois, c’était bien plus grave qu’une intimidation et d’un passage à tabac.
Il s’était, à peine, fait cette réflexion qu’une voix froide qu’il connaissait, malgré lui, très bien s’éleva derrière lui. Harry sursauta violement et se retourna, avec vivacité. Juste à temps pour avoir un aperçu de Voldemort, d’un inconnu… et d’une lumière rouge qui filait vers lui ?
Il n’eut, cependant, pas l’occasion d’éviter le sortilège de son ennemi mortel. Tout ce qu’il put faire, avant qu’il ne succombe à la noirceur de l’inconscience, c’est de réaliser qu’il était capturé.