Harry Potter, le faux héros

A peine sortit de la maison, Harry posa à Dumbledore la question qui lui brûlait la langue depuis que le directeur était venu.

-Monsieur, dans votre lettre, vous aviez dit que vous ne pourriez pas venir me chercher. Alors pourquoi êtes-vous venu?

-A vrai dire, Harry, dit le professeur Dumbledore, je t'ai menti dans la lettre et j'en suis navré. Je ne voulais pas t'exciter, je voulais que tu agisse comme si de rien n'était devant ton oncle et ta tante. Et tu l'as fait, c'est très bien. Cependant, je suis très surpris de ta réaction face au monde auquel tu appartiens. Le fait que tu ai su comment envoyer une lettre, à qui l'adresser et cetera. Il y a-t-il quelque chose dont tu voudrais me faire part?

-Non, mentit Harry. Ou plutôt, si. 

Et, à contrecoeur, il exposa son rêve à Dumbledore.

-Intriguant...., murmura le professeur Dumbledore. Intriguant, j'en suis absolument sidéré....

-Alors? Est-ce que je vais vraiment rencontrer ces gens? Hermione, Ron, Malefoy....

-Ca, Harry, c'est à toi d'agir. La fuite de Pettigrow, la mort de ton parrain, de Remus et de Nymphadora... Et puis la mienne..... Je ferai attention, dorénavant. A priori, tu connais maintenant l'existence  des Horcruxes, les reliques de la Mort... incroyable..... absolument sidéré....

-Je ne comprends pas, dit Harry.

-C'est pourtant simple, Harry, répondit calmement Dumbledore. Maintenant que tu sais que tu as fait quelques faux pas et parfois choisi de mauvaises décisions, tu peux tout changer, maintenant.

Harry ne comprenanait pas comment Dumbledore pouvait prendre les choses aussi facilement.

-Mais cela va bouleverser ma vie, maintenant que je l'ai vu défiler! s'exclama Harry. Je ne vais jamais être à l'aise... je....je..... Comment un phénomène pareil peut-être possible?

Dumbledore sourit devant le visage déconfit de Harry.

-Plus tard, Harry. Pour l'instant, il est très tard et il faut que nous partions. Ce soir, nous réserverons une chambre au Chaudron Baveur puis demain, tu achèteras tes fournitures scolaires. 

-Vous ne viendrez pas avec moi? s'étonna Harry.

-Non, Harry , j'enverrai Hagrid qui t'aidera à acheter des affaires et il t'accompagnera à la gare de King's Cross.

-Et c'est sûr qu'il viendra, cette fois? demanda Harry. Je veux dire, à la place de Hagrid, c'est sûr qu'il n'apparaitra pas Rusard devant moi ou bien Mme Chourave?

Dumbledore éclata de rire. 

-Non, Harry, dit Dumbledore, cette fois, c'est bien sûr, ce sera Hagrid. Au fait, as-tu pris ta liste de fournitures? Je la vois chaque année mais je t'avoue que je n'ai jamais cru utile de la connaitre par coeur...

-Oui c'est bon, répondit Harry en sortant la letttre de la poche arrière de son jean trop grand.

-Très bien. Oh, Harry, Harry, nous perdons notre temps, allons-y!

-Et par quel moyen de transport? interrogea Harry. Le balai?

-Oh non. Que dirai-tu du transplanage? proposa Dumbledore.

Il rit de nouveau en voyant l'air ahuri qui s'était formé sur le visage de Harry. Dumbledore tendit son bras, et, Harry, se souvenant de la technique qu'il avait vu dans son rêve, posa fermement le sien sur celui du professeur. Puis il fut englouti par les ténèbres, comme dans son rêve.

Un instant plus tard, Harry et Dumbledore se trouvaient déjà devant la petite porte sombre, l'entrée du Chaudron Baveur. Dumbledore ouvrit la porte puis laissa de la place pour que Harry puisse entrer.

-Après toi, dit-il.

-Oh! Oh! Oh! Professeur Dumbledore!, s'exlama une voix.

Harry reconnut la voix de Tom, le barman édenté du pub.

-Bonjour Tom! s'exlama DuMlbledore. Comme tu le voit, il n'y a pas qu'une personne célèbre, dans ton pub, aujourd'hui!

-Je... commença Tom. Ca alors! Harry Potter! Monsieur Dumbledore et le célèbre Harry Potter dans mon misérable pub! Mais que faites-vous dans ce coin-là, Professeur?

-Et bien, pourriez-vous, mon cher Tom, réserver une chambre pour Mr. Potter?  Il passera les trois semaines de vacances restantes ici. Quelqu'un viendra l'aider à acheter ses fournitures, surement Hagrid. 

-Pas de problème, Monsieur, pas de problème! assura Tom.

-Bien. Bonne nuit, Tom. A la rentrée , Harry.

Et en un plop! sonore, il disparut.