Harry Potter et le secret du Graal

Chapitre 16 : Chapitre 13 : La course aux horcruxes

Catégorie: G

Dernière mise à jour 28/06/2008 19:28

 

Harry Potter et le secret du Graal

 

Chapitre 13 : La course aux horcruxes

 

 

 

En tant normal, la vie au 12 square Grimmaurd dépassait l'entendement de toutes personnes qui n'avait jamais eu le moindre contact avec la magie. Harry voyait bien que désormais même les sorciers commençaient à y perdre leur latin. Hermione, Ginny, Ron, le roi Arthur et lui-même avait passé un long moment à expliquer toute l'histoire aux membres de l'ordre du phoenix. Ces derniers qui auraient tout donné pour apprendre la vérité lorsqu'ils avaient retrouvé Hermione et Ron à Stonehedge semblaient moins sûr d'eux face aux douze chevaliers légendaires.

Depuis quelques jours déjà, l'assemblée de la table ronde, les quatre adolescents et la famille Weasley s'étaient installés dans l'ancienne maison des Black. Fred, George, Bill et Fleur étaient souvent absents. Arthur et Molly étaient toujours sur place mais ils avaient bien du mal à comprendre ce qui leur arrivait. Après avoir rencontré Nicolas Flamel, la fée Viviane et Merlin, Harry, Hermione, Ginny et Ron n'avaient quant à eux aucun mal à discuter avec les chevaliers. Souvent, ils se réunissaient au grand salon pour évoquer leurs souvenirs de la belle époque de Camelot et de la Bretagne unifiée sous le règne d'Arthur, faisant toujours la part belle à leurs aventures fantastiques.

Dans une telle ambiance Harry parvenait facilement à oublier son aversion pour la demeure ancestrale des Black. Le fait qu'elle soit particulièrement propre et en ordre depuis que Dumbledore y avait affecté un elfe de Poudlard en remplacement de Kreattur jouait beaucoup également. Mais Harry savait qu'il faudrait bientôt partir à la recherche des horcruxes. Il n'était pas pressé d'en parler aux autres. Après le combat de Stonehedge et la frayeur de rester à jamais à Avalon, Harry pensait qu'ils avaient bien droit à un peu de repos. Mais la recherche des morceaux d'âmes de Voldemort le hantait de plus en plus. La question du Graal venait aussi le tourmenter souvent. Harry avait observé longuement les chevaliers. Ils avaient tous de nombreuses cicatrices dues à leurs extraordinaires aventures mais aucune ne lui semblait avoir une forme particulière qui indiquerait une marque de la part d'un sorcier. Il se résigna donc à poser directement la question au roi Arthur.

 

« Ce qu'est le Graal, mon jeune ami ? Lui répondit-il. Si vous nous avez trouvé c'est que vous le savez déjà.

_ Oui, répliqua Harry un peu gêné, mais je ne suis pas... tout à fait sûr. Je pensais qu'il s'agissait d'une sorte de lien, de connexion entre plusieurs personnes.

_ Un lien ? Fit le souverain en réfléchissant. Oui, assurément c'est un lien. Je n'ai pas l'impression que vous vous trompiez à ce sujet.

_ Ah, très bien ! »

 

Malgré l'assurance dans la voix du roi, Harry aurait aimé avoir plus de détails. Mais il ne voulait pas laisser entendre qu'il avait libéré les chevaliers uniquement par chance bien qu'une petite voix au fond de son cerveau lui répétait que c'était le cas.

Il laissa donc le sujet du Graal, néanmoins rassuré de ne pas s'être totalement trompé sur sa forme, et s'inquiéta désormais des horcruxes. Chaque jour, la gazette du sorcier amenait d'horribles nouvelles au 12 square Grimmaurd. Le pays était à feu et à sang. Les journaux moldus étalaient des gros titres de plus en plus paniqués et les morts se comptaient par dizaines. Lors de l'une de leur discussion avec les chevaliers, Harry se lança.

 

« Je crois qu'il faudrait se mettre à la recherche des horcruxes. Voldemort (Harry éprouva une certaine satisfaction à prononcer le nom de Voldemort dans une assemblée où personne ne trembla ou ne grimaça) est plus destructeur et meurtrier que jamais. Nous ne pouvons plus attendre, il faut l'arrêter à tout prix. Récapitulons ! Nous savons que le médaillon de Serpentard, la bague des Gaunt, et le journal intime de Jedusor ont été détruits. Il reste à trouver la coupe de Poufsouffle, le serpent, celui qui a appartenu à Gryffondor ou à Serdaigle et Voldemort lui-même. Il est évident que nous trouveront le serpent en même temps que Voldemort. Nous devons donc avant tout nous préoccuper de la coupe et de l'horcruxe inconnu.

_ Difficile de trouver quelque chose quand on ne sait pas ce que l'on cherche, fit remarquer Yvain.

_ Pas plus quand on ne sait pas où chercher quelque chose que l'on connaît, renchérit Bedwyr.

_ Euh... oui, reprit Harry. C'est assez bien résumer la situation dans laquelle nous sommes. Il faut nous concentrer pour savoir par où commencer. Dumbledore a trouvé des indices pour dénicher la bague et le médaillon. Il doit sûrement en exister d'autres pour retrouver la coupe et l'autre horcruxe. Celui-là appartient sûrement à Serdaigle car l'épée de Gryffondor est la seule relique que nous connaissons de lui et elle est en sûreté à Poudlard.

_ Vous dîtes que ce Dumbledore a découvert la bague et le médaillon, intervint Lancelot. Mais alors qui a détruit le livre ?

_ C'est moi, fit Harry qui ne voyait pas très bien ce que cela changeait.

_ Quelle piste avez vous suivit pour le trouver ? Reprit Lancelot.

_ En fait je ne l'ai pas vraiment cherché. Il avait ensorcelé Ginny et je l'ai détruit pour la sauver. Mais à l'époque j'ignorais que c'était un horcruxe.

_ Sauver une jeune fille en affrontant des pouvoirs que l'on ne connaît même pas est un grand acte de bravoure et de noblesse, fit le roi Arthur d'une voix posée en regardant Harry d'un air bienveillant. »

 

Ginny se mit à rougir jusqu'aux oreilles mais, pour une fois, malgré sa chevelure flamboyante, c'était plutôt Harry qui donnait l'impression de s'embraser. Une sorte de petit cri de joie se répercuta dans la pièce et tout le monde se tourna vers Hermione. Harry était tellement habituée qu'elle démêle les énigmes les plus invraisemblables depuis le début de leur aventure qu'il se demanda pourquoi elle avait été si longue à réagir cette fois-ci.

 

« Je crois que je sais par où commencer. Écoutez ! Harry a trouvé le journal de Jedusor par erreur. Dumbledore a trouvé la bague puis le médaillon par ses recherches. Mais quelqu'un d'autre avait trouvé le médaillon avant lui.

_ Quoi ? Regulus ? S'étonna Harry.

_ Oui, Regulus Black ! Or nous sommes dans la maison des Black. Et s'il était revenu ici avant de détruire le médaillon. Peut être qu'il a laissé des indices sur les autres horcruxes.

_ Mais les Black n'auraient pas accepté que Regulus reviennent puisque c'était un traître, objecta Ron.

_ Ils ne devaient pas le savoir. D'après Merlin, même Voldemort l'ignore encore.

_ Alors nous devons fouiller la maison de fond en comble, fit Perceval.

_ Bien, nos jeunes amis iront fouiller la chambre de ce Regulus, déclara le roi Arthur. Quant à nous, nous nous répartirons entre les différents étages. Prévenez également Mr et Mrs Weasley. Allons ! »

 

Le capharnaüm qui résultat des fouilles du 12 square Grimmaurd dura toute la journée. La mère de Sirius se réveilla dans son tableau et hurlait à plein poumons. Mais personne ne se souciait d'elle. Harry, Hermione, Ginny et Ron scrutaient méticuleusement chaque recoin de la chambre de Regulus. Harry craignait qu'un indice n'ait été jeté durant un nettoyage. Gauvain et Yder avait questionné l'elfe de maison et celui-ci avait affirmé n'avoir rien jeté sans permission. S'il existait bien un indice et s'il avait survécu au grand nettoyage de Molly et Sirius il y a deux ans, alors il était forcément bien caché. Mais Harry trouvait que cela faisait beaucoup de « si » pour un espoir déjà assez maigre. Bien que leurs recherches ne semblaient pas vouloir être fructueuses, la journée fut riche en émotion. Grâce à la fouille méticuleuse, les chevaliers découvrirent plusieurs objets ensorcelés que Molly Weasley avait raté lors de son grand nettoyage. Dans un débarras du deuxième étage, Perceval et Yvain réduisirent en poussière un service d'assiettes en cristal qui volaient dans toute la pièce en essayant de s'écraser sur leurs têtes. Lancelot et son frère Hector furent projetés hors du grand salon lorsqu'ils découvrirent un bracelet doré gravé du sceau des Black dans un tiroir qu'ils réussirent à refermer et à condamner, non sans difficultés car l'ornement enchanté n'avait aucune envie d'y retourner. Le roi Arthur dût avoir recours à Excalibur lorsque Girflet fut lâchement assommé par derrière par une vieille armure qui marchait toute seule.

Divers sortilèges mineurs ralentissaient les recherches des chevaliers. Harry, Hermione, Ginny et Ron n'en menait pas plus large. Un épouvantard s'était caché dans l'armoire de la chambre de Regulus et un Voldemort tenant le cadavre mutilé de Harry en était sortit lorsque Ginny avait ouvert la porte. Ginny avait poussé un hurlement de terreur qui fit se retourner tous les autres. Harry s'était précipité.

 

« Hé ! Regarde par ici l'affreux. »

 

L'épouvantard se tourna vers lui en se changeant en détraqueur. Il glissa lentement vers Harry en respirant fortement.

 

« Riddikulus ! »

 

Le faux détraqueur se retrouva avec un nez rouge et un maquillage de clown. Il tituba et s'affala sur le sol avec un bruit de vieux klaxon sonore. Harry, Hermione et Ron éclatèrent de rire et l'épouvantard se volatilisa. Ils décidèrent de prendre une pause après toutes ces émotions, surtout celles de Ginny.

 

« Non mais quelle idiote, dit-elle encore tremblante, se faire avoir par un bête épouvantard.

_ L'effet de surprise est leur meilleure arme, fit remarquer Hermione tandis que Harry s'asseyait contre le pied du lit et prenais Ginny dans ses bras. Même les sorciers les plus courageux ont toujours besoin d'un peu de temps pour se remettre du choc avant de combattre un épouvantard qu'ils n'attendaient pas.

_ Avec tout le bruit qu'on a fait, il devait être impatient que quelqu'un ouvre la porte, rajouta Ron. Je pense qu'aucun d'entre nous n'aurait mieux réagit.

_ Dîtes, il y a quelque chose de bizarre avec cette armoire, fit Harry. »

 

Il scrutait le meuble en essayant apparemment de voir quelque chose de bien précis.

 

« Je ne vois rien, finit par dire Hermione perplexe.

_ Non, ce n'est pas quelque chose à voir, répondit-il, il faut le sentir.

_ Je ne sens rien d'autre que la poussière, s'exclama Ron après avoir humé l'air.

_ Non, répliqua Harry. Il faut le sentir dans son corps. Le percevoir si tu préfère.

_ comme une sorte de chaleur un peu piquante ? Demanda Hermione.

_ Oui, c'est ça. Tu arrives à le sentir ?

_ Non. Mais j'ai lu ça quelque part. Dans un endroit où l'on a utilisé la magie on peut encore en sentir la trace. C'est différent selon la personne et le sort utilisé mais en général ça donne une impression d'un dégagement de chaleur qui serait piquante comme lorsqu'on a des fourmis dans les jambes. »

 

Harry se leva, libérant Ginny de ses bras en douceur, et s'avança en tendant la main vers l'armoire. Il avait l'impression que la chaleur devenait plus forte, indiquant clairement que la trace était bien dans le meuble.

 

« Dumbledore pouvait le faire aussi, dit-il. Il a détecté des traces magiques quand nous étions dans la caverne du médaillon.

_ Beaucoup de sorciers peuvent le faire, déclara Hermione. Mais ça demande une certaine expérience. Sans vouloir te vexer, je doute que tu en ais déjà suffisamment pour ça.

_ Il m'arrive tellement de trucs bizarre ces derniers temps que je ne les compte plus. Hé, j'ai l'impression que la chaleur diminue.

_ La trace doit s'effacer. Tu dois sûrement sentir ce qui reste des pouvoirs de l'épouvantard. Mais comme il n'est plus là, la trace magique s'en va peu à peu.

_ Alors l'armoire n'est pas ensorcelée ? Demanda Ginny.

_ Peut être que si. Mais tant que la trace de l'épouvantard persiste, on ne peut pas savoir. »

 

Tous les quatre attendirent patiemment que les traces de l'épouvantard se soient effacés. Harry restait devant l'armoire sans dire un mot jusqu'à ce que cela soit nécessaire.

 

« Je ne sens plus rien. Je crois qu'il n'y a aucun danger. »

 

Ils fouillèrent le meuble mais ne trouvèrent rien d'intéressant se décidèrent à redescendre au grand salon. Maintenant qu'il était capable de sentir les traces magiques, Harry se demandait comment il avait déjà pu vivre au square Grimmaurd sans les remarquer. En passant devant les rideaux qui cachait le tableau de la mère de Sirius, il en ressentit presque une brûlure. En arrivant dans le grand salon, il ressentit encore un élan de chaleur en provenance d'un vaisselier qui tremblait malgré les efforts conjoints de Lancelot et Hector des Mares pour le maintenir en place. Le bracelet ne semblait pas avoir dit son dernier mot. Tandis que peu à peu les autres chevaliers revenaient également bredouilles, Lancelot, Hector, Harry et Ron déplacèrent à grandes peines le meuble jusque dans un petit débarras où ils l'abandonnèrent essoufflés.

Dans le grand salon, l'ambiance était assez tranquille.

 

« Je crois que nous avons échoué, fit le roi Arthur. Si ce fameux Regulus a bien laissé des preuves ici, c'est qu'il était sacrément rusé.

_ Peut être que c'est moi qui me suis trompé, admit Hermione d'une petite voix. Regulus n'est peut être tout simplement pas revenu ici.

_ Seuls ceux qui ne font rien se trompent. Essayer, c'est déjà avoir raison. Maintenant nous savons que ce que nous cherchons n'est pas ici. Ce n'est peut être pas une grande avancée, mais c'en est néanmoins une. »

 

Tout le monde s'était tu. Govannon ne parlait jamais beaucoup, et entendre sa voix grave et rauque était inhabituel. Le forgeron avait un regard neutre posé sur Hermione qui ne savait quoi en penser. La discussion reprit pour savoir ce qu'il convenait de faire désormais. Mais tout cela tournait en rond lorsqu'un cri de joie brisa la monotonie. Tout le monde se tourna vers Hermione qui arborait un air étonné signifiant que, cette fois, ce n'était pas elle. Elle regarda Harry.

 

« Je crois que je sais, fit-il. Venez ! »

 

Oubliant qu'il parlait à la légendaire cour royale de Bretagne, Harry se précipita dans le hall. Hermione, Ginny, Ron et les chevaliers le suivirent.

 

« Quelque chose m'embêtait depuis tout à l'heure. Quand je suis passé devant le tableau, j'ai senti une trace magique presque aussi intense qu'une brûlure. Et j'ai également senti le bracelet qui a projeté Lancelot et Hector.

_ Pas si fort, chuchota Ginny, tu vas la réveiller.

_ Ce n'est pas grave, reprit Harry. Tu vas voir. Je me suis demandé pourquoi un bracelet qui avait un tel pouvoir de défense n'avait pas une trace magique plus puissante qu'un simple tableau.

_ Tu crois qu'il y a un autre sortilège sur le tableau ? Demanda Hermione.

_ Peut être, ça vaut le coup de vérifier. »

 

Harry donna un coup de pied dans le porte parapluie en forme de jambe de troll posé au bas de l'escalier. Comme il s'y attendait, les rideaux s'ouvrirent d'eux-mêmes et la figure enragée de miss Black apparut, hurlant les pires horreurs. Harry essaya de parler par dessus ses cris.

 

« Je suis sûr que vous savez où se trouvent les horcruxes. Dîtes-le nous !

_ Je ne crois pas que ça marche, s'exclama Ron presque criant.

_ Il doit y avoir un autre moyen, cria Harry.

_ Tu aurais pu y penser avant de la réveiller, Fit Ginny. »

 

Hermione leva sa baguette.

 

« Révèle-toi ! »

 

A la surprise générale, le tableau finit par se taire. Le visage de la vieille femme commença à s'effacer et des phrases apparurent.

 

Journal – Détruit

Bague – Détruit

Médaillon – Détruit

Coupe – Camelot

Serpent – Voldemort

Le dernier – Rogue

 

Il fallut plusieurs instants pour que l'assemblée réunit devant le tableau ne se remette de la liste soudainement apparue. En général, elle était conforme à ce qu'ils en avaient pensé. Mais deux mots retenaient toute leur attention.

 

« Camelot ? Fit le roi Arthur.

_ Rogue ! Fit Harry qui serrait les dents. »

 

La liste commença à s'effacer à nouveau pour laisser la place au portrait.

 

« Allons nous en avant que cette harpie ne se remette à hurler, dit le roi. »

 

Gauvain et Yder refermèrent les rideaux et suivirent les autres au grand salon. Tous étaient encore sous le choc.

 

« Comment est-il possible qu'un triste individu comme ce Voldemort ait pu franchir les protections de Camelot ? S'étonna le roi Arthur. Car de toute évidence, c'est là qu'est caché la coupe.

_ Si l'homme qui a laissé cette liste ne s'est pas trompé, déclara Lancelot.

_ C'est peu probable, répondit Hermione. A part lui, personne d'autre n'a eut les moyens de connaître l'existence des horcruxes. Voldemort ne s'attendait pas à ce qu'ils soient découvert. Il est donc logique qu'il n'a pas eut besoin de faire circuler de fausses informations à ce sujet.

_ Sauf si c'était pour nous faire tomber dans un piège, fit remarquer Ron, comme Dumbledore l'année dernière.

_ Non, répondit Harry. Voldemort tiens beaucoup à ses horcruxes. Il a sacrifié la journal pour tendre un piège mais il n'en aurait pas perdu d'autres.

_ Nous pouvons donc raisonnablement supposer que ce qu'il y a sur la liste est vrai, intervint Girflet.

_ Alors il faut se lancer sur la piste de la coupe et de ce Rogue sans tarder, continua Yvain.

_ Effectivement, repris le roi Arthur. Nous n'avons plus de temps à perdre. Nous allons devoir nous diviser pour effectuer les recherches. Un groupe part pour Camelot, un autre à la recherche de ce Rogue.

_ Où se trouve Camelot ? Demanda Ginny avant que Harry n'ait pu exploser et hurler qu'il ne fallait pas seulement retrouver Rogue mais le massacrer.

_ Donnez-moi une carte je vais vous montrer. Bien sûr, c'est un endroit incartable, mais je peux vous le désigner. »

 

Hermione et Ron rapportèrent une carte des Royaumes-Unis et la donnèrent au roi.

 

« Voilà c'est ici.

_ Ici ? s'exclama Ron incrédule. »

 

Hermione et Ginny s'était également penchée sur la carte et en restèrent estomaquées. Même Harry en oublia sa haine farouche contre Rogue.

 

« Vous en êtes sûr ? Demanda Ginny.

_ Tout ce qu'il y a de plus sûr, mon enfant. Camelot n'a jamais été ailleurs.

_ Alors je crois que l'on pourra se charger de la coupe, fit Harry d'une petite voix.

_ Vous êtes sûrs ?

_ Oh oui, croyez-moi. Je sais comment y aller. Il suffira de demander au professeur McGonagall.

_ Ah ? Et comment pourrait-elle vous conduire jusqu'à Camelot ?

_ Parce que maintenant, Camelot s'appelle Poudlard. »

 

Le roi en fut très étonné. Les mots raisonnèrent dans les esprits des chevaliers qui ne dirent mot.

 

« Poudlard ? Votre fameuse école ? Dans les murs de Camelot ?

_ C'est son emplacement en tout cas.

_ Ah ! Bon ! Dans ce cas... »

 

Le roi Arthur se releva et dégaina Excalibur d'un geste vif. Les adolescents sursautèrent.

 

« Mais qu'est-ce que vous faites ? Demanda Ginny.

_ A genoux ! Ordonna le roi. »

 

Harry, Hermione, Ginny et Ron s'exécutèrent sans rien dire. Le roi donna alors une petite tape sur chaque épaule et sur chaque tête qui lui faisaient face en prononçant ces mots :

 

« Moi, Arthur Pendragon, roi de Bretagne, au nom de votre quête et de votre courage, je vous fais chevaliers du royaume de Bretagne. »

 

Ils entendirent à peine les cris de joie des autres chevaliers autour d'eux tandis qu'ils commençaient à peine à comprendre qu'ils étaient désormais des chevaliers de la table ronde.

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