Le pacte du mariage

Chapitre 17 : Chapitre 16

1499 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour il y a 19 jours

Disclaimer : Les personnages ne m’appartiennent pas, ils sont tous à JKR.


Chapitre 16


Quelques jours plus tard, la professeur en études des moldus, alla rejoindre ses collègues qui étaient déjà tous attablées, pour l'heure du dîner. Elle remarqua que ses collègues féminines étaient tous, les unes comme les autres, excitées autour d'Amy. Elle s'approcha donc pour pouvoir regarder toute cette effervescence. Elle prit la parole, " Que se passe-t-il, mesdames ? "


« Bonsoir Hermione ! Vous ne connaissez pas l'heureux événement, ma chère ? Demanda le professeur McGonagall.

- Heu non, devrais-je ?

- Et bien, nous allons bientôt célébrer un mariage ! Dit madame Chourave.

- Le mariage de qui ?

- Le mariage d'Amy et de Michael ! Elle vient tout juste de nous l'annoncer, nous sommes tous tellement heureux ! Gloussa le professeur d'horticulture.

- Et bien, félicitations, marmonna Hermione. »


Elle savait que c'était un des plus grands rêves de son amie et elle savait aussi, que le fait que Michael ne se sentait pas prêt pour cela, l'année dernière avait mit fin à leur relation. Elle était vraiment heureuse, mais quelque chose au fond d'elle la rendait triste. Elle voulait vraiment que tous ses amis soient heureux et que leur décision sur la question du mariage, était faite de manière réfléchie et éclairée et non sous la contrainte, de se voir se faire expulser dans le monde moldu. Mais en se retournant vers son amie et en regardant son magnifique sourire, elle eut la confirmation, que c'était bien ce qu'elle souhaitait le plus et cela la réconforta.


Maintenant, perdue dans ses pensées, le professeur Bibine attira son attention. " Vous Hermione, quand allez-vous nous annoncer une heureuse nouvelle ? " Bon voilà, en apprenant que quelqu'un de leur entourage venait d'annoncer que prochainement, il se mariait, les gens commençaient déjà à faire pression sur elle.


« Il faudrait que je commence par trouver quelqu'un, pour vouloir me marier. Mais pour être honnête, je ne crois pas vouloir me marier un jour.

- Ne dites pas ça ma chère ! C'est impossible que vous ne vous trouvez pas personne qui voudrait vous épousez, vous êtes une des sorcières les plus intelligentes et douées que nous connaissons !

- Oui, et en plus vous savez bien que vous n'aurez pas le choix tôt ou tard.

- J'aime mieux penser que plus tard que tôt, professeur, répondit-elle en commençant à remplir son assiette de nourriture.

- Ne me dites pas, que vous voulez quitter le monde magique ? Ça serait un sacrilège, de perdre quelqu'un comme vous ! »


Tout le monde, se retourna quand ils entendirent un raclement de gorge. " Vous savez que ce n'est pas nécessairement le rêve de tout le monde, de vouloir se marier et de vouloir fonder une famille ?" Dit Severus.


« Vous ne savez pas de quoi vous parlez Severus. Je ne veux pas vous manquer de respect, mais depuis le temps que nous vous connaissons, nous m'avons jamais entendu parler de vous ayant eu une relation ou quoi que ce soit. Dis la professeur de vol.

- J'aime garder ma vie privée privée. Je n'ai pas besoin de faire étalage de mon existence devant qui que ce soit, pour me sentir validé. Mais où je veux en venir, aujourd'hui, à notre époque, ce n'est plus le seul et unique but des femmes d'être mariées. Il y existe des femmes, qui aspirent à autre chose, entre autres à vouloir avoir une carrière...

- Un n'empêche pas l'autre. Nous pouvons tout aussi bien avoir les deux, et depuis quand vous vous considérez comme le visage des droits de la femme ?dis le professeur Vector.

- Oui, je vous le concède Septima, mais pour beaucoup de gens, cette loi n'apportera pas que des heureux mariages. Aussi, je ne crois pas que le gouvernement est le droit de décider, pour nous, quand nous devrions nous marier !

- Vous êtes tellement rabat-joie, Severus ! De toute manière, vous êtes un homme, vous ne connaissez rien aux désirs des femmes et de toute manière même, vous n'aurez bientôt pas le choix de vous conformer à la loi ! »


Un débat s'ensuivit et le ton monta de tous et de chacun bien vite. Ce qui valut un début de maux de tête pour Hermione. Elle ne voulait pas causer autant de dispute entre ses collègues, mais juste faire valoir son point de vue sur le fait, que ce n'était pas nécessairement son rêve à elle. Bien sûr, comme toutes les petites filles, elle avait déjà réfléchi à son mariage, en lisant des contes de fée ou des romans de Jane Austen, mais quand elle eut connaissance de tout son potentiel, elle savait que le mariage n'était pas une fin en soi. Selon elle, le fait de penser qu'elle pouvait être heureuse sans être mariée ni mère de famille n'était en rien un échec. Tout comme elle respectaient les femmes ayant ce désir, elle aurait aimé être respectée pour les siens.

Après quelques minutes de remue-ménage, la directrice se leva de sa chaise et prit la parole pour s'adresser à ses employés et à ses élèves.


" COMME VOUS SAVEZ TOUS, À CHAQUE DÉBUT D'ANNÉE, IL Y EST ORGANISER UN BAL POUR LE DÉBUT DE LA RENTRÉE. MAIS CETTE ANNÉE, LES PROFESSEURS ET MOI, AVONS DÉCIDÉ DE CHANGER QUELQUE PEU LA TRADUCTION. AU LIEU D'Y AVOIR UN BAL, NOUS AVONS CHOISI D'ORGANISER UNE GRANDE JOURNÉE DE FESTIVITÉS, SOUS FORME DE FÊTE FORAINE ET FESTIVAL DE MUSIQUE. ALORS, NOUS AVONS DÉCIDÉ D'INSTALLER UNE BOÎTE DE SUGGESTIONS AUX PORTES DE LA GRANDE SALLE, SI VOUS VOULEZ VOUS POUVEZ NOUS DONNER TOUTES VOS IDÉES POUR QUE NOUS PUISSIONS VOUS ORGANISER LA MEILLEURE JOURNÉE, QUI SOIT. AUSSI, JE VOULAIS AUSSI QUE LE WEEK-END PROCHAIN, SOIT LA PREMIÈRE SORTIE À PRÉ-AU-LARD. LES PROFESSEURS GRANGER ET ROGUE SERONT LES ACCOMPAGNATEURS POUR LES PREMIÈRES, DEUXIÈMES ET TROISIÈMES ANNÉES ET LES PROFESSEURS WILLIAMS ET SINISTRA POUR LES QUATRIÈMES, CINQUIÈMES, SIXIÈMES ET SEPTIÈMES ANNÉES. N'OUBLIEZ SURTOUT PAS DE DONNER VOS AUTORISATIONS À VOS PRÉFETS OU VOS DIRECTEURS DE MAISON, SI VOULEZ AVOIR LA CHANCE DE PARTICIPER À LA SORTIE. SUR CE, JE VOUS SOUHAITE TOUS BON APPÉTIT ! "


Hermione se retourna vers le sombre sorcier, et lui dit " Comme ça professeur, nous allons être de surveillance, ensemble ! " Il la regarda en roulant des yeux et répondit, " Ne vous faites pas trop de joie, Granger, ça ne sera pas une soirée pyjama ! Nous n'allons pas passer des heures et des heures de plaisir. "


Elle décida de soutenir son regard et lui répondit avec un sourire aux lèvres " Oui, bien sûr, monsieur ! Vous connaissant, nous savons tous très bien que vous êtes le visage des individus qui ne savent pas s'amuser et qui sont toujours autant sérieux ! "


« Elle vous en a fait fermer votre clapet, de trouble-fête, dit Minerva en gloussant.

- Bien sûr, que non ! Je sais juste quand ça vaut la peine de répliquer ou non ! Je sais choisir mes batailles.

- Bien sûr, Severus, bien sûr... Enfin bref, Hermione quand vous aurez terminé de dîner, j'aimerais que vous veniez me voir à mon bureau, s'il vous plaît, dit-elle en se levant pour se diriger vers la sortie dédiée aux enseignants.

- Oui, bien sûr professeur. »


Snape se retourna vers elle et lui dit " Et bien Granger, qu'avons-nous fait pour être convoqué au bureau de la directrice ? ". Elle le regarda avec des éclairs dans les yeux, si ceux-ci auraient pu lancer un sortilège, la chauve-souris des cachots aurait été touché par un de ceux-ci. " Mais je n'ai rien fait de mal, voyons ! Pourquoi croyez-vous toujours que j'ai à voir avec des méfaits ?" Il se mit à rire avant de se lever et répliqua " Il y a un temps, quand des méfaits étaient commis au sein du château vous et vos amis, n'étaient jamais bien loin des délits !"


Elle n'a pas eu le temps de répondre, qu'il quitta la salle et le professeur Chourave lui dit de laisser tomber, que s'en n'en valait pas la peine. Elle continua à manger en silence, pendant que tout le monde autour d'elle continuait à discuter de tout et de n'importe quoi. Elle se demandait vraiment, pourquoi Minerva, voulait la voir. Ne faisait-elle pas bien son boulot et elle voulait la renvoyer ? Toutes sortes de questions lui trottaient dans la tête. Pour se calmer, elle décida de retourner chez elle, avant d'aller la voir. Elle ne voulait surtout pas paraître vulnérable devant son ancienne directrice de maison !

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