Harry Potter (II) : La Prophétie et les Ombres du Passé
Chapitre 27 : Naomi Weasley - L'Âme Indomptable
888 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour il y a 17 jours
Naomi Weasley n’était pas du genre à se fondre dans la masse. Fille de Fred II, héritier d'une lignée de farceurs et d'inventeurs d'histoires improbables, et de Charlotte Woods, une sorcière aussi indépendante que passionnée, Naomi Naomi Weasley n’était pas du genre à se fondre dans la masse. Dès qu’on posait les yeux sur elle, on comprenait qu’elle était différente. Fille de Fred II, petit-fils du légendaire farceur Fred Weasley, et de Charlotte Woods, une sorcière indépendante au tempérament de feu, Naomi avait hérité d’un cocktail explosif : l’esprit rebelle d’un inventeur de malices et la détermination farouche d’une femme libre. À onze ans à peine, elle incarnait déjà une force singulière, indomptable, une étincelle prête à enflammer chaque recoin de Poudlard.
Elle n’avait jamais eu peur des défis, bien au contraire. Elle les recherchait, les provoquait parfois, comme pour tester les limites du monde qui l’entourait. Et ce soir-là, le plus grand défi de sa jeune vie se dressait devant elle : la cérémonie de répartition. Mais à la différence des autres élèves, nerveux ou excités, Naomi semblait parfaitement calme, presque amusée. Elle savait que ce moment, censé déterminer son avenir à Poudlard, n’allait pas la définir. Parce qu’elle avait déjà une idée claire de qui elle était — et surtout, de qui elle voulait devenir.
Ses cheveux roux flamboyaient dans la lumière des bougies flottantes, vibrant à chaque pas assuré qu’elle faisait vers le tabouret. Ils semblaient refléter la flamme vive qu’elle portait en elle. Un sourire en coin illuminait son visage, malicieux, presque provocateur. C’était le sourire de quelqu’un qui connaissait son pouvoir, qui n’attendait pas l’approbation, mais qui allait la forcer si nécessaire. Elle n’avait pas hérité seulement de la couleur des Weasley, mais aussi de leur esprit : un feu qui refusait de s’éteindre.
La grande salle s’était faite plus silencieuse alors qu’elle s’approchait. Des regards curieux, certains moqueurs, d’autres intrigués, se tournaient vers elle. Mais Naomi n’en avait cure. Elle avançait comme sur une scène, confiante, presque théâtrale, comme si ce moment lui appartenait déjà.
Lorsqu’elle s’assit sur le tabouret, elle croisa les jambes, leva le menton et attendit le Choixpeau comme on accueille un vieux complice. Il fut posé sur sa tête, et l’instant d’après, une voix rauque et réfléchie s’insinua dans son esprit.
« Ah… Une Weasley, bien sûr… Mais quel spécimen ! Tu es pleine d’énergie, débordante d’idées, et ce désir d’indépendance... Il est brûlant. Tu es insolente, mais pas irréfléchie. Tu joues avec les règles comme d'autres jouent aux cartes, et tu le fais avec talent. »
Naomi ne répondit pas à voix haute, mais un sourire se dessina sur ses lèvres. Le Choixpeau poursuivit.
« Il y a en toi de la malice, une certaine témérité, mais pas celle des Gryffondor. Non, chez toi, tout est plus… stratégique. Tu ne charges pas tête baissée. Tu observes, tu calcules, tu anticipes. Un esprit aiguisé, une volonté de t’imposer sans jamais t’écraser sous les attentes. »
Elle se redressa légèrement, comme pour confirmer ce que le Choixpeau venait de dire. C’était vrai : elle ne voulait pas briller pour les autres, elle voulait s’affirmer par elle-même, construire son propre chemin dans un monde qui n’était pas toujours prêt à accueillir les esprits libres.
« Tu aurais ta place à Serdaigle, pour ta créativité… à Gryffondor, pour ton audace… mais ce n’est pas là que tu écloreras vraiment. Non… Il n’y a qu’une seule maison où ton ambition, ton caractère affirmé, ta capacité à transformer les obstacles en tremplins trouveront leur juste terrain. »
Il marqua une pause, dramatique. Naomi devina le verdict avant qu’il ne tombe, mais elle attendit tout de même.
« Serpentard ! »
La proclamation résonna dans la grande salle, déclenchant quelques murmures surpris. Une Weasley à Serpentard ? Cela n’arrivait presque jamais. Mais Naomi, loin d’être déstabilisée, éclata d’un rire franc, lumineux. Elle sauta presque du tabouret, l’air triomphant, et s’avança d’un pas vif vers la table des Serpentards, ses yeux brillants d’excitation et de défi.
Certains élèves l’observèrent, perplexes. D’autres échangèrent des regards approbateurs. Naomi les ignora tous avec la même aisance. Elle n’était pas là pour plaire. Elle était là pour secouer les murs de cette école et graver son propre nom dans l’histoire, à sa façon.
Assise à sa nouvelle table, elle sentit un frisson d’euphorie la parcourir. Serpentard. Ce mot sonnait comme une promesse. Ce n’était pas la maison des « méchants » qu’on lui avait décrite enfant. C’était celle des audacieux silencieux, des bâtisseurs de l’ombre, des esprits libres et ambitieux. Une maison où la différence pouvait devenir une force.
Naomi Weasley n’allait pas simplement vivre sa scolarité à Poudlard. Elle allait la réinventer.