Harry Potter (I) : L'Héritage Maudit

Harry se souvint de ce jour tragique où Vaseras avait attaqué Fleur, Hugo et Liam. Le souvenir était encore frais dans son esprit, et il savait qu'il devait parler aux parents de Liam, Dominique Weasley et Dylan Anderson, pour comprendre ce qui s'était réellement passé.

Il prit son courage à deux mains et se dirigea vers la maison de Dominique et Dylan accompagné de son second fils Albus le nouveau Commandant des Auror. En arrivant, il frappa à la porte et fut rapidement accueilli par Dominique, dont le visage trahissait une profonde tristesse.

« Harry, merci d'être venu », dit-elle d'une voix tremblante. « Nous avons beaucoup à discuter. »

L’atmosphère dans la pièce était lourde, presque palpable. Liam était assis sur une chaise, ses mains entrelacées sur ses genoux, tandis que ses parents, Dominique Weasley et Dylan Anderson, se tenaient à ses côtés, leurs visages gravés d’inquiétude. En face de lui, Harry et Albus. Ses yeux se levaient parfois vers Liam, cherchant à déceler la vérité cachée derrière son regard sombre.

« Liam, » commença Harry d’une voix calme, « nous savons que tu as vécu des événements traumatisants. Il est important que tu partages ce que tu sais. »

Liam déglutit, ses pensées s'envolent vers ce jour tragique. La mémoire de sa grand-mère Fleur et son sourire réconfortant, l’envahit. Il se remémora la façon dont elle l’avait protégé, le serrant dans ses bras alors que le chaos régnait autour d’eux.

« Vaseras… » murmura-t-il, sa voix à peine audible. « Il… il est venu pour nous. »

Harry pencha la tête, attentif. « Parle-moi de ce qui s’est passé, Liam. »

Liam ferma les yeux un instant, cherchant le courage d’évoquer les souvenirs douloureux. « On était chez grand-mère Fleur » commença-t-il. « Ma grand-mère et mon oncle Hugo étaient là. Nous étions en sécurité, ou du moins, c’est ce que nous pensions. Puis… il est arrivé. Vaseras. »

Un frisson parcourut son échine à la mention du nom. Il se remémora l’ombre menaçante qui avait envahi leur refuge, une présence qui semblait aspirer toute lumière. « Il a crié, il a mis le feu à la pièce nous empêchant de sortir » Sa voix se brisa, et il sentit une larme glisser le long de sa joue.

« Hugo s’est interposé, » continua-t-il, son cœur battant à tout rompre. « Il a dit de partir, de nous laisser tranquilles. Mais Vaseras…il a ricaner, disant que l’on ne pourrait le battre.. »

Dominique lui prit la main, et Liam sentit la force de sa mère à travers ce contact. « Ils ont donné leur vie pour te protéger, Liam, » murmura-t-elle, la voix tremblante. « Tu dois leur rendre hommage en racontant ce qui s’est passé. »

Il inspira profondément, ses souvenirs se mêlant à la douleur. « Je… je me souviens de l’éclat de lumière, de la lutte. Hugo a essayé de le maîtriser, mais Vaseras était trop puissant. Fleur criait, et je… je ne savais pas quoi faire. »

L’atmosphère s’alourdit davantage à la mention des cris désespérés de sa grand-mère. « Tout ce que je voulais, c’était les sauver, mais j’étais trop jeune, trop faible… » Sa voix s’éteignit dans un sanglot. « Ils ont tenu bon jusqu’au bout, mais… »

« Mais ils sont morts, Liam, » compléta Harry, sa voix douce mais ferme. « Et c’est pourquoi il est crucial que tu te souviennes de chaque détail. Nous devons comprendre comment Vaseras agit. »

Liam hocha la tête, la rage et la tristesse s'entremêlent en lui. « Il a pris tout ce qui comptait pour moi… » dit-il, la colère montait en lui. « Mais je ne vais pas laisser cela impuni. Je vais me battre pour eux. »

Harry observa le jeune garçon, conscient que l’interrogatoire ne portait pas seulement sur des faits, mais sur l’âme d’un enfant qui avait perdu trop tôt ceux qu’il aimait. « Alors, dis-moi tout, Liam. Chaque détail compte. Nous allons le stopper, ensemble. »

Liam se redressa, déterminé. Il était temps de faire face à ses démons, non seulement pour lui, mais aussi pour Fleur et Hugo. Avec chaque mot qu’il prononçait, il sentait leur force à ses côtés, leur mémoire vivante dans son cœur.

« Je me souviens, juste avant l’attaque, avoir vu des ombres se dessiner près de la fenêtre. J’ai immédiatement prévenu grand-mère. Elle a voulu transplaner, mais quelque chose bloquait le transplanage. Elle a tenté de vous appeler à l’aide, mais sans succès... » dit Liam d’une voix tremblante, avant de reprendre : « Il a fait exploser les sorts de protection. Je me souviens seulement de lui. Je vois encore l’angoisse dans les yeux de grand-mère, un mélange de peur et de détermination. Elle a tout fait pour me protéger, m’entourant de sorts de protection, tandis qu’elle se battait, tout comme oncle Hugo, contre Vaseras. » Il marque une pause, puis continue, le regard perdu dans ses souvenirs : « Je me souviens aussi de ce que m’a dit Vaseras avant de partir... Il m’a dit que la ligne entre le bien et le mal est souvent plus floue qu’elle n’y paraît et qu’il reviendrait un jour pour que je fasse un choix. Je... je ne veux pas qu’il m’approche. »



Harry et les deux autres adultes écoutaient attentivement Liam, chacun comprenant mieux comment Vaseras avait pu contourner les protections mises en place autour de la maison de Fleur. Une bataille sanglante, deux morts et un enfant marqué à vie par ce qu’il avait vécu. Le dégoût envers ce despote maléfique grandissait en eux, mais la dernière déclaration de Liam soulevait une question cruciale : pourquoi ce choix ? Pourquoi Liam devrait-il un jour faire face à une telle décision ? Les adultes ne comprenaient pas encore, mais ils savaient qu’ils devraient enquêter pour trouver des réponses et mettre fin à la menace de Vaseras.

Albus Potter, Commandant des Aurors, prit la parole, sa voix pleine de conviction : « Je suis profondément attristé par ce que tu as traversé, Liam, lors de cette terrible attaque. Merci de nous avoir révélé tout ce que tu savais sur Vaseras. Quant à ce qu’il t’a dit, ne t’en fais pas. Je te fais la promesse qu’il ne viendra pas t’approcher. Nous te protégerons, sois en sûr. Sache aussi que je mettrai un Auror pour te protéger à l’école. Tu ne seras jamais seul. » Il marque une pause, puis ajoute, plus doucement : « Et tu es un membre de ma famille, Liam. Je ne permettrai à personne de te faire du mal. »