When the world was ending (tome 2)

Marlène, Remus et Sirius restèrent à Godric's Hollow jusqu'au réveil de James. Lily avait toujours les larmes aux yeux, mais elle s'était calmée lorsque Remus et Sirius étaient redescendus en la rassurant. Marlène était blottie contre Remus, et Sirius essayait tant bien que mal de faire rire Lily. Dumbledore avait été prévenu de ce qui s'était passé lorsque les trois maraudeurs avaient quitté le château, et McGonagall était passée rapidement pour s'assurer que tout allait bien.

James se réveilla au petit matin. Sa femme lui sauta dans les bras en pleurant de joie :

— James !

Il gémit de douleur car elle avait sauté sur ses blessures. James la prit quand même dans les bras et la serra contre lui. Elle le questionna sur ce qui s'était réellement passé, mais il répondit vaguement et esquiva la question. Lily décida alors de préparer une toute petite fête le soir même. Elle envoya James inviter Bathilda Tourdesac, une petite vieille qui les avait très bien accueillis à leur arrivée dans le petit village. L'historienne accepta avec joie et fut très heureuse d'avoir été invitée par le couple.

Lily, qui avait préparé un ragoût, dressait la table lorsqu'ils arrivèrent. Elle salua la vieille dame et proposa de passer à table.

— Oh Lily ! Votre repas était d'un délice ! déclara Bathilda.

La jeune rousse éclata de rire. La joie revenait peu à peu dans le foyer Potter. Lorsque le dîner se termina, James raccompagna Bathilda chez elle tandis que Lily rangeait la vaisselle.

Lorsque James revint, elle remarqua aussitôt qu'il portait une petite boîte en carton. Il la tendit à Lily, qui s'empressa de l'ouvrir. Elle souleva le couvercle et découvrit un petit chaton blanc à taches brunes. Elle regarda le chat, puis James, puis le chat, puis James. Sans le savoir, son mari venait de réaliser un de ses plus grands rêves.

— Je l'ai trouvé dans cette boîte en carton. Il était tout seul près de l'église, je ne pouvais pas le laisser comme ça, raconta James.

Les recherches de prénom pour le chaton durèrent une semaine, et finalement, le couple opta pour Ambre. Lorsque Marlène apprit la nouvelle, elle débarqua chez les Potter à l'improviste et chouchouta l'animal pendant près d'une heure. Remus, qui l'avait accompagnée, se montra jaloux envers le chat. James, qui l'avait remarqué, le taquina, et ils se disputèrent comme ils le faisaient au temps de Poudlard.

Sirius avait rejoint ses amis quelques heures après l'arrivée de Marlène et Remus. Patmol était toujours traumatisé par ce qui s'était passé lorsque ses amis étaient venus le chercher à Poudlard.

Lily observait ses amis discuter dans le salon. Ambre s'était installé sur ses genoux et elle caressait sa fourrure. Malgré la discussion qui avançait de bon train, elle avait remarqué une petite tension entre eux. Sirius regardait James avec pitié, Remus observait Sirius, Marlène jetait des regards furtifs à Remus, et James, fidèle à lui-même, tentait de briser cette tension en faisant de nombreuses blagues.

Lily n'était pas dupe. Elle savait que les blagues de son mari cachaient ses propres blessures. Sirius aborda alors le sujet qui créait cette tension.

— C'est de ma faute... James... Ton fils aurait peut-être grandi sans son père... Et, à cause de son parrain !

Tous les regards se tournèrent vers lui. Remus posa une main sur la sienne, mais il la rejeta aussitôt.

— Nous aurions fait la même chose pour n'importe qui dans cette pièce, lui répondit calmement James.

— Je sais ! Mais... Si Bellatrix avait eu quelques secondes de plus, tu serais mort.

Lily étouffa un cri en pensant à ce que serait sa vie sans son mari.

— Ne dis pas ça Sirius ! Vous lui avez sauvé la vie ! dit-elle.

— Sirius..., commença Remus.

Il fut interrompu par la sonnette. Lily, surprise, se leva. Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle tomba nez à nez avec Alice. Cette dernière regarda son ventre rond et étouffa un cri en sautant de joie.

— Toi aussi ?

— Moi aussi ? demanda Lily, perplexe, avant de poser son regard sur le ventre rond d'Alice.