L’ULTIME ESPOIR DE L’HUMANITE traduit de Russe. Auteur Isra
Chapitre 49 : Tome 5. Aimer c’est vivre. Partie 2
4188 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour 14/12/2024 14:58
Vers cinq heures du matin, l'antidote au Veritaserum était presque terminé, et Severus était au bord de l'épuisement. Il n'avait pas fermé l'œil depuis trois jours, ne fonctionnant que sous l'effet de l'adrénaline. Cependant, il sentait maintenant que ses forces s'amenuisaient comme de l'eau qui s'écoule entre les doigts.
« Encore deux heures, se jura-t-il en débouchant une autre fiole de Potion revigorante. Je vais ramener Gregston à la raison, obtenir de lui des informations sur tous les autres camps, puis j'irai voir Harry. Nous n'avons pas discuté à cœur ouvert depuis sa libération. Néanmoins, je suis convaincu qu'il comprendra : bien que je souhaite ardemment être à ses côtés en ce moment, les circonstances ne s'y prêtent pas encore. »
Severus pouvait duper n'importe qui, mais pas lui-même. Ce qui l'empêchait de rester avec Harry un peu plus longtemps n'était pas une charge de travail excessive, même s'il n'avait pas connu une telle surcharge depuis des années, mais plutôt une peur ordinaire.
Même un diagnostic superficiel montrait que, malgré sa grossesse, Harry avait subi les mêmes humiliations que tous les autres prisonniers du camp, obéissant aux fantasmes pervers de Granger et Gregston. Sur son front, juste au-dessus de la cicatrice qui s'était estompée au fil des années passées depuis la mort de Voldemort, était tatoué le chiffre cinquante et un. De plus, une puce ingénieuse perçait le cartilage de son oreille et ne pouvait être retirée sans dommages.
Mais la pire partie de ce que les prisonniers subissaient était le soi-disant test de virginité. D’après les souvenirs de Gregston, il se terminait souvent par un viol.
C'était exactement ce que Rogue craignait. Ce n'était pas du tout un sentiment de dégoût, de jalousie ou de dépit créé par la violation des droits du conjoint, comme Harry le supposait à tort. Severus était déchiré par la culpabilité. Il se reprochait d'avoir abandonné Harry à de tels tourments. Il était dévasté par l'idée que son bien-aimé avait subi le même traitement que les autres détenus. La crainte de croiser le regard de Harry et d'y lire un reproche silencieux pour son incapacité à le protéger le hantait.
Ils avaient simplement besoin d’en parler pour se libérer des peurs qui les tourmentaient, mais ni Harry ni Severus n'avaient encore osé aborder ce sujet difficile pour eux deux.
***
L’antidote ne fit effet que vers six heures du matin.
Severus, luttant contre la somnolence et enviant désespérément Shacklebolt qui ronflait sur sa chaise, observait Gregston, ligoté pieds et poings. Il avait été décidé que Robbins, le plus âgé des trois, rentrerait chez lui pour se reposer cette nuit.
Finalement, le visage de Gregston s'éclaira, il prit une profonde inspiration, ferma la bouche d'où un filet de salive coulait sur son menton, et marmonna d'une voix rauque en regardant autour de lui :
- Où suis-je ? Que se passe-t-il ?
Severus tapota sur l’épaule de Shacklebolt endormi :
- Kingsley, réveille-toi !
La fatigue, qui s'était progressivement muée en irritation puis en colère, infligea des dommages considérables, et le coup porté à l'épaule de Shacklebolt s'avéra bien plus violent qu'il n'aurait dû l'être.
Kingsley ouvrit lentement les yeux, dévisagea Rogue d'un air endormi pendant quelques instants, puis cligna des paupières et se redressa sur sa chaise :
- Oh ! Qu'est-ce que... Bonjour Charles !
Il salua Gregston poliment, comme lors d'une réception mondaine.
- On dirait que nous nous sommes déjà dit bonjour. Hier. Juste avant que vous et vos bandits ne m'enleviez de mon bureau, lança Gregston. J'exige que vous me rameniez immédiatement, et alors, peut-être, que je n'en ferai pas un scandale.
- Je regrette, Général, mais cela est totalement impossible, répliqua froidement Shacklebolt. Vous êtes accusé des graves crimes contre la communauté magique. Je vais maintenant faire appeler le chef des Aurors, Robbins, ainsi que le secrétaire pour enregistrer l'interrogatoire selon la procédure, après quoi nous poursuivrons notre entretien.
Il agita sa baguette et un lynx fantomatique et argenté s'envola porteur d'un message :
« Amène Robbins et le secrétaire », ordonna Shacklebolt.
Gregston observa avec crainte le lynx disparaître dans les airs.
- Êtes-vous devenu fou ? Je n’ai commis aucun crime ! Le seul criminel dans cette pièce, c'est vous ! Et vous en répondrez !
- Severus, dit Kingsley, ignorant les protestations du général, libère Monsieur Gregston de l'Imperium. Je crains qu'il refuse de collaborer volontairement avec nous, donc nous devrons quand même utiliser le Veritaserum sur lui.
- J'étais sur le point de vous le proposer, Monsieur le Ministre, sourit Rogue d'un air de prédateur. Je crois que nous devons faire ça ensemble. Je compte jusqu'au trois.
Et ils levèrent leurs baguettes en même temps.
- Finita Incantatem !
- Qu'est-ce que vous allez me faire ? ! couina Gregston, fixant avec peur les deux baguettes pointées directement sur sa poitrine, s'attendant visiblement à ce que quelque chose de terrible se produise.
- Rien de criminel, répondit Kingsley. Nous vous libérons du sortilège impardonnable Imperium, qui paralyse votre volonté depuis très longtemps.
- Mais je ne ressens aucune différence, marmonna Gregston, confus.
- Et c'est parfait ! sourit Kingsley. L'Imperium a été appliqué comme il se doit et n'a pas affecté votre santé mentale. Vous avez maintenant l'occasion de confesser vos crimes de votre plein gré et de nous communiquer les coordonnées de tous les camps où vous retenez les personnes kidnappées.
La porte s'ouvrit et Robbins mal rasé et essoufflé apparut sur le seuil, boutonnant sa robe de l'Auror tout en marchant.
- J’espère que je n’ai raté rien d’important ? demanda-t-il en s'asseyant à côté du secrétaire, un jeune diplômé de l'Académie.
- Nous avons libéré Monsieur Gregston de l'Imperium et maintenant nous sommes impatients d'entendre sa version des faits, déclara Rogue.
Le secrétaire sortit du tiroir de son bureau un parchemin, une plume et un encrier, prêt à enregistrer l'interrogatoire. Cependant, Gregston garda le silence.
- Nous attendons, Charles. N'éprouvez pas notre patience, qui n'est pas sans limite, insista Kingsley.
- Je dois aller aux toilettes ! déclara Gregston d'un ton grave, sans regarder les sorciers assis autour de la table. Et ensuite, je le droit de manger. Si vous voulez que je collabore avec vous, vous devrez me traiter conformément à la Convention de Genève.
Rogue, tout en regrettant que par le passé il ne fût pas trop intéressé par la législation moldue, s'enquit doucement :
- Savez-vous de quoi il parle ?
- Notre invité fait référence à la Convention de Genève sur le traitement digne des prisonniers de guerre, y compris l'interdiction de l'humiliation et de la torture, expliqua Robbins, satisfait d'avoir surpassé d'une certaine manière l'érudit Rogue.
- C'est donc ça, prononça Severus d'une voix traînante.
Il désirait ardemment infliger l'Endoloris à Gregston et demander à ce « défenseur des droits de l'homme » quelles clauses de la Convention de Genève permettaient aux gardes qu'il avait recruté, de mutiler et de violer les prisonniers dans les camps qu'il avait créés. À ce moment-là, il déplorait de ne pas avoir la cruauté du Seigneur des Ténèbres, de Bellatrix ou, au pis-aller, de Granger. Ils se seraient volontiers moqués d'un prisonnier aux pieds et poings liés.
- J’exige qu'on me laisse immédiatement aller aux toilettes ! grogna Gregston.
- Vous voulez peut-être, aussi, que je vous la tienne, cher Monsieur ? prononça Robbins avec sarcasme.
Il agita sa baguette magique, lançant un sort d'évacuation des voies urinaires et intestinales sur Gregston. Ce sortilège était très apprécié par les Aurors après la victoire de la Seconde Guerre des Sorciers, lorsque Azkaban et les centres de détention étaient surpeuplés de complices du Seigneur des Ténèbres.
- J'espère que maintenant vous vous sentez mieux.
Puis il se tourna vers le secrétaire :
- Dick, rends-toi dans la salle à manger et apporte à notre invité du café et un sandwich. Convention ou pas, il faut quand même nourrir ce salaud !
***
Lorsque Gregston finit enfin son café, l'horloge marquait huit heures et demie.
Severus sentait sa vision s'assombrir périodiquement en raison de la fatigue, et espérait seulement que le prisonnier accepterait désormais de collaborer avec eux.
Cependant, Gregston avait apparemment un point de vue complètement différent sur cette question. Après avoir satisfait ses besoins physiques, il s'adossa sur la chaise à laquelle il était attaché, appuya sa tête contre le dossier, ferma les yeux et se prépara apparemment à faire une petite sieste.
- Je pense que Monsieur Gregston se moque tout simplement de nous, Monsieur le Ministre, en tira la seule conclusion possible Robbins.
- Je le pense aussi, Monsieur le chef des Aurors, répondit avec la politesse exagérée Shacklebolt, tout en tentant de tenir sa colère sous contrôle.
Le jeune secrétaire étouffa un rire derrière sa main.
- Gregston, votre cirque plaît à la jeunesse, mais pas à moi. J'en ai assez de vous voir. C'est votre dernière chance : soit vous nous dites tout de bon gré, soit nous vous administrerons le Veritaserum.
Gregston lança avec mépris :
- Allez vous faire voir ! Vous pouvez le consigner dans votre procès-verbal : je n'ai absolument aucune connaissance d'un quelconque crime contre votre prétendue communauté magique.
- Super ! Robbins se frotta les mains. Dick écrivez :
Interrogatoire du suspect Charles Gregston, ancien, espérons-le, chef du gouvernement militaire moldu de Grande-Bretagne. Réalisé en présence du Ministre de la Magie, Monsieur Kingsley Shacklebolt, du Chef du Département des Mystères, Monsieur Severus Rogue, et du Chef de l'Auror, Monsieur Michael Robbins. Puisque Monsieur Gregston a refusé de coopérer, il a été décidé à l'interroger sous Veritaserum. Monsieur Rogue, je vous en prie...
- Avec le plus grand plaisir, répondit Severus, sortant une fiole de liquide incolore de la poche de sa robe.
- Vous n'arriverez pas à me forcer à boire ce truc ! Cria Gregston hystériquement.
- Oh, vous en êtes si sûr ? sourit Rogue. Silencio ! Immobilus !
Il s'approcha de Gregston, figé comme une statue de pierre, fit apparaître des gants fins, serra délicatement les mâchoires du prisonnier, versa le contenu de la bouteille dans sa bouche entrouverte et le força à avaler la potion en lui pinçant le nez.
- Vous allez tous crever ! hurla Gregston dès qu’il eut retrouvé la capacité de parler et de bouger.
- Évidemment, mais après vous !
Severus ôta ses gants et les jeta dans la poubelle sous la table, puis fit un signe de tête à Shacklebolt :
- Encore quelques minutes et nous pourrons commencer.
***
Robbins débuta l'interrogatoire par des questions standards :
- Votre nom ?
- Charles Oswald Gregston, marmonna le prisonnier, qui essayait désespérément de résister au Veritaserum et était en train de perdre dans cette lutte inégale.
- Votre âge ?
- Quarante-neuf ans.
- Le grade ?
- Général. Chef du gouvernement militaire britannique.
- En quelle année avez-vous pris ce poste ?
- En deux mille quatre.
- À quel âge vous vous êtes engagé dans l’armée ?
- À dix-huit ans.
- Avez-vous commis des infractions pénales avant ?
- Oui, déclara Gregston en roulant des yeux avec colère, viol aggravé.
- Donnez-nous plus de détails.
- J'ai battu et violé une prostituée.
- Étiez-vous poursuivis ?
- Non. Mon père avait engagé un avocat qui a étouffé l'affaire.
- Quelles sont vos activités de prédilection que vos collègues ignorent ?
- Le sado-maso. Les sex-toys, cracha littéralement Gregston, rouge comme une écrevisse.
- Aimez-vous faire mal aux autres ?
- Oui, acquiesça le prisonnier.
- Et qu’on vous fasse mal ?
- Oui, un autre hochement de tête.
Robbins entra dans le vif du sujet :
- Après avoir pris vos fonctions, avez-vous participé à des exécutions sommaires et à des actes de torture ?
- Oui. J'ai soumis plusieurs journalistes à la torture. Dans leurs articles, ils ont eu l'audace de qualifier le gouvernement militaire de régime autoritaire et ont réclamé un changement de pouvoir.
- Quel ont été les traitements infligés aux prisonniers ?
- Coups de pied et des coups de matraque en caoutchouc, des décharges électriques, privation de sommeil viols.
- Auxquelles de ces activités avez-vous personnellement pris part ? demanda Robbins, dissimulant son dégoût.
- À tous, siffla Gregston, j'avais battu, torturé à coups de décharges électriques et violé, aussi bien des femmes que des hommes.
- Quel était leur sort après ?
- Certains sont morts sous la torture. D'autres ont été pendus dans la cour de la prison.
- Quel est le nombre total de personnes qui ont été tuées sous votre gouvernance ?
- Je ne sais pas au juste, répondit Gregston d'une voix rauque, probablement plusieurs dizaines de milliers.
- Je pense que l'introduction de l'interrogatoire est terminée et que nous devrions maintenant aborder le sujet qui nous préoccupe, Monsieur Robbins, déclara Shacklebolt avec impatience.
- Je suis d'accord, répondit Robbins. Qui a eu l’idée de créer un réseau de camps « L'ultime espoir de l’humanité » ?
- Hélène Smith, répondit Gregston sans hésitation.
- Avez-vous eu une liaison avec Miss Smith ?
- Oui.
- Saviez-vous que Miss Smith était une sorcière ?
- Oui. Elle a fait de la magie devant moi plus d'une fois.
- Et cela ne vous a pas surpris ?
- J'étais au courant de l’existence du monde magique.
- Qui vous a informé ?
- Monsieur Shacklebolt, Gregston montra d'un signe de tête Kingsley.
- Saviez-vous que derrière l'apparence de Miss Smith se cachait tout autre femme, Mme Hermione Granger-Weasley ?
- Non, je n'en savais rien, Gregston secoua la tête.
- Comment avez-vous rencontré Miss Smith ?
- Elle m'a été présentée par Monsieur Shacklebolt. Elle était sa maîtresse.
Kingsley chuchota à peine audible :
- Je vous expliquerai tout plus tard, Robbins. Renseignez-vous sur les camps, avant que Severus tombe de sa chaise, terrassé par la fatigue.
- J'espère que vous pourrez l'expliquer, répondit Robbins d'un ton maussade, choqué par les réponses de général. Gregston, qui vous a parlé de la potion de grossesse masculine ?
- Miss Smith. Elle a également obtenu une liste des noms de tous les Cracmols qui vivaient en Grande-Bretagne.
- Bien sûr, elle travaillait dans les archives ! s’exclama Kingsley.
- Qui a eu l’idée d’enlever des gens pour les forcer à donner naissance à des enfants ?
- Nous deux.
- Avez-vous personnellement participé aux enlèvements ?
Gregston secoua la tête.
- Non.
- Et Miss Grand... Miss Smith?
- Oui. Elle a pris part à certaines opérations avec des personnes qui m'étaient loyales, et elle a également mené des interventions de manière autonome.
- Pouvez-vous être plus précis ?
- Il y a environ un an, elle a kidnappé un sorcier nommé Malefoy et tué sa femme.
- La femme de Monsieur Malefoy a été abattue par une arme à feu. Ce n'est pas une façon très populaire de tuer chez les sorciers, nota Robbins.
- J'en suis conscient, dit sombrement Gregston. Hélène savait manier les armes à feu.
- Avez-vous fourni l'arme utilisée pour tirer sur Madame Malefoy ?
- Oui.
- À quelles autres opérations votre maîtresse a-t-elle participé ?
- Lors du détournement du bus à destination de la Zone, elle était avec mes hommes, pour assurer l'assistance magique. De plus, elle a participé à l'enlèvement d'un sorcier nommé Harry Potter.
- Combien de camps avez-vous créés au cours de vos activités criminelles ?
- Six.
- Et combien d’enfants avez-vous vendus ?
- Mille cent vingt-quatre.
- Qui tenait les registres des familles auxquelles les bébés nés dans les camps étaient confiés ?
- Hélène. Mais elle a dit que les notes étaient cryptées... c'est-à-dire enchantées de telle manière que personne d'autre qu'elle ne pouvait les lire.
- Je ne pense pas que cela posera problème, rit Severus. D'après les guérisseurs, le retour magique a complètement privé Granger de ses pouvoirs de sorcière. Cela me permettra de supprimer le sort de ses notes sans difficulté. Nous devrons élaborer une stratégie pour redonner les enfants à leurs pères légitimes, mais nous en discuterons plus tard.
Kingsley hocha la tête avec satisfaction :
- Bien sûr ! Où avez-vous gardé l’argent de trafic des êtres humains ?
- Miss Smith et moi avions plusieurs comptes en Suisse.
- Parfait ! J'espère que vous ne verrez pas d'inconvénient à ce que cet argent soit utilisé pour indemniser les victimes de vos crimes et pour financer la création de centres de procréation légaux et non violents, accessibles à tous.
Gregston lança un regard haineux à Shacklebolt, mais ne dit rien.
Robbins poursuivit l'interrogatoire :
- Combien de prisonniers ont été tués au cours des années d’existence des camps ?
- Une centaine environ.
- Donnez-nous les coordonnées des camps.
- Un stylo et du papier. Je vais l'écrire, répondit Gregston d'une voix terne.
- Envoyez des éclaireurs pour vérifier l'exactitude des coordonnées, ordonna Shacklebolt, suivis d'un détachement des Aurors. Leur tâche est avant tout de neutraliser les gardes, d'empêcher la fuite des guérisseurs et d'assurer la sécurité des prisonniers.
J'informerai l'ancien Premier ministre moldu des crimes commis en Grande-Bretagne et exigerai la libération immédiate de tous les otages. Une fois l'autorisation reçue, nous commencerons l'évacuation, en utilisant des moyens de transport moldus pour les personnes enceintes. J'espère que la première étape de l'opération "Le retour de l'Espoir" sera achevée d'ici ce soir ou au plus tard le lendemain. Severus, tu es libre jusqu'à demain matin, et vous, Michael, veuillez noter les coordonnées et vous mettre au travail.
Rogue, scrutant les précieuses données, malgré une profonde lassitude, ressentit pour la première fois depuis longtemps un sentiment de triomphe. Désormais, rien ne l'empêchait d'aller voir Harry pour implorer son pardon.