L’ULTIME ESPOIR DE L’HUMANITE traduit de Russe. Auteur Isra

Chapitre 30 : Tome III Le Plus effrayant des cauchemars. Partie 6

2952 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 17/07/2024 11:22

-         Je crois qu'on devrait faire une pause, Kreattur a frappé à la porte à plusieurs reprises. Il va sûrement nous appeler pour le dîner.

Severus quitta les souvenirs de Gregston pour jeter un sort compliqué sur la substance qui tourbillonnait dans le bol en pierre, la figeant instantanément.

Shacklebolt parla d’une voix rauque et sourde, comme s'il avait mal à la gorge :

-         Je suis désolé, Severus, mais après tout cela, il hocha la tête en direction de la Pensine, - J'ai complètement perdu l'appétit. Je préfère t'attendre ici.

-         Certainement pas ! Tu crois que je suis capable d'abandonner mon invité tout seul pour me remplir le ventre ? Pour qui me prends-tu ? ! Eh bien, tu ne refuseras pas au moins, le café et les sandwichs ? Prononça Rogue indigné

-         Nous pourrions même prendre quelque chose de plus fort que le café, soupira Kingsley. – Je suis sûr que nous avons encore beaucoup d’abominations à revoir…

-         Malheureusement, tu as raison, grimaças Rogue, ce couple aime beaucoup parler de leurs projets au lit, après ou même pendant les rapports sexuels. C'est navrant mais il ne sera pas possible de t’éviter complètement de la vision de ces détails intimes.

-         Ne t'excuse pas, Severus ! Ce n'est pas de ta faute. Je vais me débrouiller pour le supporter, d'une manière ou d'une autre.

Kreattur, qui vint à l'appel était un peu contrarié que sa cuisine ne soit pas pleinement appréciée, mais il se reprit rapidement. Une minute plus tard, il présenta aux magiciens un plateau garni de sandwichs, de cookies aux pépites de chocolat et de deux tasses de café fumant.

-         Kreattur peut aussi servir le dîner ici, si Maître Severus et son invité souhaitent le prendre dans le bureau.

-         Merci, Kreattur, pour l'instant on n’a pas besoin de rien d'autre.

Rogue fit venir de l’étagère une bouteille ventrue de Whisky « Pur Feu d’Ogden » et versa une rasade généreuse dans les deux tasses.

Une fois qu'ils eurent terminé de boire le café et de manger les sandwiches, Severus leva le sort de stase. Ensuite, ils se replongèrent dans les souvenirs, en ressentant un frisson d'anticipation leur parcourir le dos à l'idée des nouvelles horreurs qui allaient être révélées.

***

Hélène fronça les sourcils,

-         Alors, nous devons tout d'abord trouver un endroit où seront situées les bases pour nos assistants « volontaires ».

Après un coup de baguette magique une carte détaillée de la Grande-Bretagne apparut sur le tableau.

-         Les régions centrales de l’Écosse sont les mieux adaptées à cet effet. Ici et ici. Au moins pour l'instant.

Elle marqua deux croix sur la carte.

Immédiatement, la surface de la carte sembla se recouvrir d'une voile de brume, empêchant Shacklebolt et Rogue de voir les coordonnées des deux premiers camps.

-         Que se passe-t-il ? Pourquoi la carte a-t-elle soudainement perdu en netteté ? Demanda Kingsley perplexe.

-         Tu ne devines pas ? Répondit Rogue sombrement. – Là, nous observons les conséquences de Confundo. Puisque les souvenirs appartiennent à Gregston, donc toute donnée précise, comme la localisation des camps ou la liste des employés et des prisonniers, sera rendue floue et altérée.

***

-         Et combien de personnes comptes-tu sélectionner pour le début de l'expérimentation ? S’enquit Gregston entre-temps.

-         Pour commencer pas plus de trente. Qu'ils apprennent à vivre selon un ensemble de règles strictes, qu'ils s'habituent à la nécessité de remplir leur Devoir biologique envers le pays, qu'ils comprennent qu'ils ne peuvent pas éviter une grossesse, et dans six mois ou un an, si tout se passe bien, nous développerons notre entreprise.

-         Le Devoir biologique, répéta Gregston en la regardant avec l'admiration, ça a l'air génial. Peut-être que certains de nos... "invités" accepteront d'accomplir leurs devoirs à titre de volontariat...

-         Et tu espères, qu’il reste encore des patriotes dans ce pays ? Hélène secoua la tête et dit : Tu es bien candide, mon chéri !

Contrairement à toi, je suis certaine qu'ils vont nous considérer comme des ennemis, des kidnappeurs, et nous détester pour les avoir séparés de leurs familles. Ils vont nous haïr parce que des étrangers auront des relations intimes avec eux et qu'après avoir donné naissance, ils ne pourront plus revoir leurs enfants.

Leur ressentiment envers nous pourrait les pousser à la révolte, et bien sûr, ils chercheront à s'échapper. C'est pourquoi il est nécessaire d'instaurer un ensemble de règles. Des règles cruelles. Nos « invités », comme tu les nommes, devront apprendre : pour toute désobéissance, ils seront punis. Trouve toi-même de quelle façon. Tu es tellement inventif ! Elle s'inclina et embrassa Gregston. - Je soutiendrai tout ce que tu jugeras bon. Laisse aller ta créativité et ne crains pas de leur causer du tort. Avant d'entamer le remplissage du premier camp, je chercherai un médecin et le convaincrai de se joindre à nous. Bien entendu, moyennant une rémunération généreuse. De cette façon, en cas de blessure, tous nos "invités" bénéficieront de soins rapides.

-         Alors, si je comprends bien, seulement un sorcier travaillera dans chaque camp ? Penses-tu que cela soit suffisant ? Demanda Gregston avec inquiétude.

-         Les cracmols n'ont aucune magie en eux. Donc, une personne, qui a une baguette magique peut tout faire. En outre, ils subiront un traitement spécifique conçu pour les humilier et briser leur résistance, à la fois physiquement et moralement. Pourquoi me regardes-tu comme ça ? Elle s'interrompit. Trouves-tu que je suis trop cruelle ?

-         Tu es comme une fée d’un conte ! Dit Gregston avec adoration dans la voix. – Tu combles tous mes désirs secrets, même ceux dont je n’osais parler à personne ! Penses-tu que je puisse occasionnellement rendre visite à nos "invités" pour observer les punitions et la Cérémonie ?

-         Cérémonie ? Hélène parut surprise. Que veux-tu dire ?

-         Tu as suggéré que le fait d'avoir un enfant soit qualifié de Devoir biologique envers la patrie, mais je pense que le terme "Cérémonie" est plus approprié pour désigner les rapports sexuels avant la conception. Sinon, cela pourrait être considéré comme un viol ordinaire. Il est peu probable que les personnes auxquelles nous accorderons le droit d'avoir un enfant soient d'accord avec cela. Certains d'entre eux sont encore assez scrupuleux.

Permettons donc aux épouses d'assister au processus. Cela changera la violence sexuelle en un rituel sacré. Et bien sûr, la Cérémonie devrait avoir lieu dans une salle spéciale. Disons, dans une petite pièce douillette sur le terrain du camp. Les gens qui ont payé d’énormes sommes pour les services de « volontaires » ne voudront naturellement pas copuler avec eux sur des couchettes dans une caserne.

-         Bonne idée ! – Hélène applaudit presque de joie. – Mais tout cela nécessitera des investissements colossaux. 

Gregston commença à dresser un plan sur un bout de papier :

-         Ne t'inquiète pas, ma douce ! Ainsi, nous avons besoin d'une caserne de cinquante lits, d'un bloc médical avec une maternité et de plusieurs maisonnettes pour le rituel.

-         Non-non ! Protesta Hélène. Je suis catégoriquement contre le fait que les prisonniers qui portent déjà un enfant soient gardés avec les autres ! Cela annihilera toute motivation, et pour la grossesse masculine, c'est pratiquement la principale garantie de succès. À l'égalité avec la potion. Il faut au moins deux blocs : pour ceux qui ont l'honneur de devenir bientôt père, et pour les autres. Le bloc pour les futurs pères bénéficiera de conditions améliorées : lits confortables, possibilité de regarder la télévision, promenades...

Gregston fronça les sourcils.

-         Stop ! Quelles promenades ?

-         Obligatoires ! Hélène claqua une brochure sur la carte. - Tu y trouveras des renseignements pour les personnes envisageant la fécondation. L'accent est mis sur l'importance d'une vie saine, d'une alimentation spécifique, de l'activité physique et des promenades en plein air. Alors, mon cher, tu devras dénouer les cordons de ta bourse pour : une piscine et une salle de sport, sinon nos « mères » ne pourront pas avoir de bébés en bonne santé ! Ne te fais pas de souci, elle s’assit sur les genoux de Gregston et passa ses bras autour de son cou, - Tous ces investissements seront largement récupérés lorsque notre entreprise commencera à réaliser des bénéfices concrets. Imagine les gains que nous pourrions réaliser en facturant un million de livres pour un garçon et un demi-million pour une fille !

-         Mon cœur, tu es un vrai génie de la finance ! Gregston rit. – Cela semble vraiment tentant. Mais, je tiens à souligner l'importance d'autoriser les officiers supérieurs à utiliser nos "volontaires", moyennant un prix n'excédant pas, par exemple, un mois de salaire.

Hélène déclara d'un ton professoral :

-         Un peu plus tard, mon amour, et uniquement pour les plus méritants ! Je suggère donc de commencer par les Cracmols qui vivent en territoire moldu. Leur absence ne sera pas remarquée. Pour mener à bien cette mission, j'aurais besoin de dix personnes dévouées à toi personnellement et d'un véhicule. Le mois prochain, j'utiliserai mes contacts au ministère de la Magie pour obtenir une grande quantité de potion de grossesse masculine, qui devrait nous durer un bon moment. Mais avant tout, je veux m’assurer que nos "invités" seront détenus dans de bonnes conditions.

Pendant cinq minutes environ, Gregston fit des calculs puis annonça :

-         Je pense qu'il faudra plusieurs mois pour préparer le camp. Il existe une prison pour les personnes opposées au régime à proximité, et elles pourront être utilisées pour les travaux de construction. De plus, je pense qu'il serait judicieux d'ajouter un bloc pour les "invités" indisciplinés - ils seront sûrement nombreux.

-         Je suis entièrement d'accord avec toi. Désolée, mais, je dois partir, car aujourd'hui il y a une réception au ministère et Kingsley souhaite que je l'accompagne. Ne sois pas jaloux, chéri, sourit-elle en regardant le visage figé de Gregston, King ne signifie rien pour moi. Tout ce que j’aime se trouve ici et j’espère qu’un jour je n’aurai plus à te quitter du tout. C’est juste, qu’à ce stade, ma présence constante au Ministère est obligatoire pour atteindre nos objectifs. Et j'ai hâte d’examiner l'ensemble des règles que tu vas élaborer pour nos futurs "hôtes".

Gregston se détendit un peu après cette confession.

-         Tu peux y compter bébé, il y aura des punitions. En plus, c'est toi qui m'as encouragé à laisser libre cours à mon imagination pour réaliser mes fantasmes.

-          J'ESPÈRE bien, qu'il y aura des punitions, déclara Hélène avec cruauté, sur un ton étonnamment dur, inapproprié pour une femme. - C’est la seule façon de les contrôler, de les forcer à coopérer et, à terme, de créer une entreprise prospère qui sera également de grande utilité publique.

***

-         Désolé, Kingsley, je n'ai pas eu le temps de censurer les souvenirs de Gregston, et tu seras obligé de regarder toute cette ignominie, marmonna Rogue avec une grimace d'amertume.

Les gémissements bruyants du couple en plein ébat devant eux, dans des positions audacieuses et parfois risquées, lui causèrent un sérieux mal de tête. Que dire de Kingsley, qui dans un passé récent, et peut-être encore maintenant, était amoureux d'Hélène, qui se tortillait sous Gregston.

Shacklebolt répondit avec un calme glacial, en regardant comment, Hélène menotta Gregston au lit :

-         Je comprends bien que tu ne me montres pas exprès ce "porno" douteux. J'espère qu'ils se mettront rapidement au travail, j'en ai plus qu'assez d'observer ce cirque. Maudits clowns !

Leur attente s'éternisa. Gregston fut vraiment infatigable. Après avoir éprouvé un puissant orgasme grâce aux compétences de sa partenaire, dès que les menottes lui étaient enlevées il se jeta immédiatement sur elle.

Finalement, fatigués des jeux d'alcôve, ils s'installèrent plus confortablement sur des oreillers et commencèrent à étudier les règles élaborées par Gregston.

***

« Pour toute infraction : non-coopération, tentative d'évasion, manque de respect envers le personnel, il existe une série de sanctions", lit Hélène d'une voix mélodieuse. "Pour les délits mineurs de trois à cinq coups de taser, jusqu'au viol pour les délits les plus graves. »

Elle se tourna vers Gregston pour le pousser légèrement de coude :

-         Rien que ça ?

-         Pendant mes études à l'Académie militaire, deux cadets ont exprimé leur mécontentement. Une nuit, mes camarades et moi les avons coiffés de taies d'oreiller pour leur enseigner les valeurs de l'honneur militaire et ou on va le leur fourrer s'ils continuent de rouspéter. Bien entendu, il y a eu un procès, qui s'est rapidement soldé par un échec. Les élèves n'ont rien vu et nous n'avons laissé aucune preuve matérielle ! Par conséquent, la plainte a été retirée, car ils ont compris que cela n'aboutirait à rien. Par la suite, tous les deux sont devenus des officiers exemplaires. Ainsi, d’après mon expérience personnelle, le viol entraîne parfois des résultats très positifs. Tu peux continuer à lire... J'ai hâte de voir ta réaction.

« En cas de refus d'accomplir Le Devoir biologique ou pour tentative d'évasion, des sanctions telles que l'amputation d'un doigt, de la langue, d'un œil, sont prévues. »

-         Naturellement, d'un seul œil, nous n'avons pas besoin de "volontaires" aveugles ! Gregston rit.

« ...Amputation des mains, et dans les cas les plus graves, de pénis. Il s’agit bien entendu d’une mesure punitive extrême, qui ne sera appliquée qu’aux contrevenants au régime récidivistes. »

-         Alors, qu'en penses-tu ? Gregston interrogea avec une pointe de doute dans la voix : Ne penses-tu pas que c'est excessivement cruel ?

-         Je pense que c’est parfait, chéri ! – Hélène eut un sourire charmeur. Après avoir pris connaissance de cette charte, nos "hôtes" deviendront doux comme des agneaux et offriront docilement leurs fesses à qui on le leur ordonnera.

-         Je ne sais pas ce qu'il en est de leurs fesses, mais j'adorerais à nouveau user de tiennes, remarqua Gregston en prenant le cahier des mains de sa maîtresse et en le mettant de côté.

-         Un instant, mon amour, dit Helen en se retournant rapidement et en se mettant en position coudes-genoux, je dois encore te parler de l'avancement de notre quête pour obtenir l'ingrédient clé de notre réussite, la potion de grossesse masculine.

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