Annastasia et le pouvoir ancien
Dans la soirée, Anna retourna dans sa chambre. Elle n'avait pas menti à son père et à Moony, mais elle leur cachait quelque chose. Le regard de Harry n'aidait pas son sentiment de culpabilité mais elle ne voulait pas leur causer d'ennuis. Elle voulait attendre pour voir si cela était vraiment sérieux.
Mais la bague lui rappelait de mauvais souvenir. N'oublie pas ton passé... comme si elle avait oublié ! Non, elle n'avait pas oublié son passé. Sauf qu'elle devait aller de l'avant et vivre avec ce dit passé. Qui était cette femme ?
Elle tourna la bague dans ses mains pour l'observer encore. Taylor... son premier petit ami. Le garçon qu'elle avait repoussé au début mais qui avait prit toute la place à la fin. Taylor... il ne méritait pas de mourir.
Toc toc toc !
Anna sursauta et échappa la bague par terre. Elle se leva pour la ramasser rapidement alors que la porte de sa chambre s'ouvrait. Anna prit la bague et la cacha derrière son dos.
- Salut, dit alors Moony en entrant.
- Salut ! fit Anna.
Elle eut un sourire qui paraissait louche.
- Tout va bien ? demanda Moony.
- Oui, oui. Qu'est-ce qu'il y a ?
- Je voulais juste te dire que Padfoot est sorti.
- Sorti ? répéta Anna. Pourquoi ?
- Il avait quelque chose à régler... avec une certaine Ashley.
- Ah, fit Anna, la mine maussade. La Ashley qu'on a jamais vu.
- Exact, dit Moony avec un sourire.
Padfoot avait toujours plusieurs admiratrices à son actif. La dernière était cette fameuse Ashley qu'il ne voyait qu'à l'extérieur de la maison. Pour une raison inconnue, il ne voulait pas l'inviter à la maison. Anna et Harry pensait que c'était à cause d'eux. Padfoot ne voulait pas à avoir à gérer leur commentaire.
Moony arqua un sourcil et fixa l'adolescente.
- Anna, qu'est-ce que tu caches derrière ton dos ? demanda-t-il.
- Hein ? fit Anna. Rien.
- Anna...
- Mais je te dis que c'est rien, paniqua Anna.
- Bon, alors, montre-moi tes mains si tu n'a rien à cacher.
Le regard de Moony était inquisiteur et Anna savait qu'elle n'avait pas le choix. Peut-être que Moony pourrait comprendre lui et qu'il l'aiderait sans en parler à Padfoot...
- Moony... c'est rien de grave. Il ne faut pas que tu paniques.
- Que se passe-t-il, Anna ? demanda Moony d'un ton sérieux.
Anna poussa un soupir et montra la bague.
- Une bague ? dit Moony.
- C'est la bague que Dumbledore avait ensorcelé au début de ma troisième année, expliqua Anna. J'ai vérifié pour être sûre. Taylor avait la même bague...
Moony fronça les sourcils et prit la bague pour l'observer.
- Où est-ce que tu la trouvé ? demanda-t-il.
- C'est ça qui est bizarre... dit Anna en s'assoyant sur son lit. Ce matin, quand on est allé au chemin de traverse, Harry et moi, on a...
- Papa ! Papa ! clama soudainement Teddy en entrant dans la chambre.
- Mon grand, répondit Moony en lui souriant. Tu peux aller voir maman ou Harry, un instant ?
- Maman ou Harry, répéta Teddy de sa petite voix. Tu fais quoi ? Anna !
- Anna et moi, on doit parler, expliqua Moony. Allez, papa arrive dans un instant, d'accord ?
- D'accord, répondit le petit.
Il sortit de la chambre. Moony vient s'asseoir près d'Anna après avoir fermé la porte.
- On était au parc du chemin de traverse et il y a une femme qui est venu nous voir, poursuivit Anna. Elle a dit qu'elle était une admiratrice... et elle m'a donné la bague.
- Où elle la eu ? demanda Moony.
- Je ne sais pas... Elle me l'a juste donné en me disant de ne pas oublier mon passé... comme si je pouvais oublier. Elle m'a aussi dit de ne pas oublier son visage.
- Étrange. Comment elle était ?
- Une femme un peu plus vielle que papa et toi... Elle avait les cheveux bruns et les dents tout pourris.
- Elle n'a rien fait d'autre ?
- Non...
- Tu as mis la bague ?
- Non ! C'est peut-être un piège ou juste une admiratrice folle.
- Il ne faut pas prendre de chance. Donne-moi la bague, Anna. On va en parler à Padfoot et faire une réunion de l'ordre.
Moony se leva et tendit sa main.
- Mais Moony... lâcha Anna. Je ne veux pas que Padfoot le sache.
- Quoi ? Pourquoi ?
- Parce que je ne veux pas qu'il s'inquiète pour rien, répondit Anna.
- Anna, tu aurais dû nous le dire dès ton retour du chemin de traverse. Harry est au courant aussi ?
- Oui... il voulait qu'on vous le dise mais j'ai pas voulu.
- Anna, franchement, lâcha Moony. C'est très sérieux, ce qui s'est passé. Tu ne peux pas nous cacher des choses comme ça.
- J'ai pas envie que tout redevienne comme avant, lança Anna. On est bien, maintenant, non ? Plus d'angoisse, plus d'inquiétude... Personne ne veut notre mort. Padfoot est heureux et moi aussi.
Moony observa la jeune fille un instant. Elle ne voulait pas faire de vague. Elle voulait simplement que tout reste comme c'était. Annastasia avait beaucoup souffert au cours des dernières années et Moony pouvait la comprendre. Ils étaient bien, tous ensemble, dans cette maison de campagne. Il ne se passait jamais rien de dangereux. Ils pouvaient vivre sereinement.
Sauf que cette évènement était inquiétant et Anna devait comprendre qu'elle devait en parler. Moony se rassit près d'Anna et mit une main sur son épaule.
- Voldemort est mort, dit-il d'une voix rassurante. Ce ne sera plus jamais comme avant, ma grande. Les risques ne sont plus les même... tu dois absolument en parler si quelque chose comme ça arrive, Anna. On est là pour ça.
- C'est peut-être juste une blague... dit Anna.
- Peut-être, mais on doit en être sûr. Si cette femme a quelque chose derrière la tête, on doit le découvrir avant que cela aille trop loin, tu comprends ?
- Oui. Je voulais en savoir plus avant de vous en parler, justement.
- Tu as ramené la bague à la maison... tu ne sais pas si elle contient de la magie noire. Teddy pourrait la trouver et jouer avec...
- Mais non ! fit Anna avec ferveur. Je la cache quand je ne l'ai pas dans les mains. Jamais je laisserais traîner quelque chose comme ça.
- Bon... fit Moony. Écoute-moi, Anna. Tu vas aller raconter tout ça à Sirius dès son retour et tu vas assister à la rencontre au QG.
- C'est vrai ? s'enthousiasma l'adolescente.
- Oui. Du moins, pour une partie.
- D'accord. Tu crois que Padfoot va être fâché contre moi ?
Moony eut un regard éloquent.
- Qu'est-ce que tu en pense ? demanda-t-il.
- C'est sûr... soupira Anna.
- Tu aurais dû en parler tout de suite, jeune fille.
- J'ai pas envie de rester enfermer ici tout l'été, lâcha Anna. Papa voudra plus jamais qu'on sorte, Harry et moi.
- Avec raison, dit Moony d'un ton sans réplique.
- Moony... dit alors Anna en regardant la bague. Tu crois que la bague peut être celle de Taylor ?
- Je ne sais pas.
Anna avait tergiversé toute la journee quant à cette possibilité.
- J'avais lancé la mienne dans la forêt interdite mais Taylor avait gardé la sienne, lui. Peut-être que la femme la trouvé.
- On va tout faire pour en savoir plus, Anna, répondit Moony. Maintenant, donne-moi la bague. Il ne faut pas que tu la garde.
- Mais...
- Pas de mais, lâcha Moony d'un ton ferme.
Anna n'eût d'autre choix que de lui donner la bague. Elle se sentit vide soudainement. Cette bague était le seul objet qui l'a reliait encore à Taylor. La jeune fille baissa la tête. Moony passa un bras autour de ses épaules.
- Ça va aller, ma grande, dit-il.
Anna hocha la tête. Remus raconta toute l'histoire à Tonks et celle-ci était stupéfaite. Anna se rendit compte qu'elle aurait vraiment dû en parler avant. Harry avait raison et il ne se gêna pas pour lui dire. Moony organisa une rencontre au QG à vingt et une heure.
Ils attendirent le retour de Padfoot qui rentra vers vingt heures. Anna, Harry, Moony et Tonks attendaient dans le salon. Teddy était déjà endormi.
Padfoot arriva dans le salon et haussa les sourcils.
- Il y a une réunion de famille ? dit-il. Vous avez tous l'air sérieux.
- C'était bien, avec Ashley ? demanda alors Anna.
- Très bien, répondit Padfoot. J'espère que ce n'est pas à cause d'elle que vous êtes tous là à me regarder comme ça.
- Viens t'asseoir, ordonna alors Moony.
- Bon... dit Padfoot en obtempérant.
- Tu ne dois pas paniquer, déclara Anna.
- Arrête de dire ça, Anna, fit alors Harry. Quand tu dis ça, c'est sûr qu'il va paniquer.
- Vous m'inquiéter, maintenant, dit Padfoot. Que se passe-t-il ?
- Anna... dit Moony pour l'inciter à parler.
Anna raconta alors ce qui s'était passé au chemin de traverse. Padfoot avait l'air furieux, comme elle se doutait. Il était abasourdie du fait qu'elle ne lui avait pas montré la bague. Harry prit plaisir à rappeler à Anna qu'il lui avait dit qu'elle devait en parler et celle-ci lui fit une grimace.
- Plus de sortie au chemin de traverse, déclara alors Padfoot.
- Papa ! s'indigna Anna. Il s'est rien passé là-bas, elle m'a juste donné quelque chose !
- Tu es sérieuse ? claqua Padfoot.
Anna poussa un soupir de frustration.
- Tu es toujours aussi inconsciente, lâcha alors Harry.
- Hé ! fit Anna d'un air sombre. Je suis pas inconsciente. Juste que je n'aime pas qu'on m'empêche de vivre.
- Je ne t'empêche pas de vivre, jeune fille, dit Padfoot. Je te protège.
Anna leva les yeux au ciel.
Padfoot avait toujours trouvé que sa fille avec un gros caractère. Elle retenait de lui, évidemment. Elle avait toujours été très allumée et courageuse, mais elle était aussi quelque peu rebelle. Avoir seize ans n'arrangeait pas cela. Anna voulait régler les problèmes elle-même. Elle ne voulait pas que les autres s'inquiète pour elle. Padfoot pensa qu'elle ne pourrait jamais comprendre à quel point il l'aimait et voulait la protéger.
Moony était toujours de bon conseil. Bien que Teddy soit encore petit, Moony avait de l'expérience avec les enfants. Il était beaucoup plus calme et posé que lui. Ses années en tant que préfet à Poudlard et ses années en tant que professeur l'avait rendu très pédadogue. Il disait qu'Anna était un peu victime de son passé. Les traumatismes qu'elle avait vécu faisait en sorte qu'elle avait de la difficulté à accepter qu'on tienne à elle et qu'on veule la protéger.
Bien que cela était moins pire qu'avant, la jeune fille avait gardé ce réflexe de tout garder pour elle.
- Harry, tu vas rester ici avec Tonks et Teddy, dit alors Padfoot. Moony et moi allons au QG avec Anna.
- Je veux y aller, moi aussi ! clama Harry, indigné.
- Pas question, répliqua Padfoot.
- T'inquiète, je te raconterai, lâcha Anna. Si tu es gentil avec moi.
Harry lui fit une grimace et elle rigola.
Padfoot, Moony et Anna se rendirent donc jusqu'au QG avec la bague. Quelques membres de l'ordre du phénix étaient déjà présents. Ils firent les salutations d'usage et s'installèrent à la table. Kingsley, Podmore, Mondingus et Arthur posaient des questions, mais Padfoot déclara qu'il fallait attendre Dumbledore. Moony ajouta qu'ils devaient attendre Rogue également.
- Pourquoi Rogue ? soupira Padfoot.
- Parce qu'il est celui qui a le plus de chance de savoir ce qui se passe, répondit Moony.
- Tu crois qu'il est encore au courant des plans contre Anna ? fit Padfoot.
- On va bien voir, répondit Moony.
Anna espérait que tout se passe bien. Chaque fois que Padfoot se retrouvait avec Rogue, cela tournait mal.
Malgré le fait que tout soit fini, la haine des deux hommes continuait de persister. Anna pouvait comprendre cela. Son père haïssait Rogue profondément et cela n'allait jamais changé. Tout comme elle et Drago Malfoy. Ils continuaient de se détester même si tout était fini.
Dumbledore arriva finalement accompagné de Rogue. Padfoot regardait partout sauf en direction de Rogue. Anna dû raconter pour une troisième fois ce qui s'était passé. Elle décrit la femme du mieux qu'elle pouvait. La bague fut remis à Dumbledore et celui-ci l'observa attentivement.
- Professeur Rogue, dit alors Anna, vous connaissez cette femme ?
- Je ne suis pas certain, répondit sèchement Rogue.
- Elle a dit que j'ai tué le seigneur des ténèbres... ceux qui appellent Voldemort comme ça sont des mangemorts.
- Ou des fanatiques... dit Rogue.
Des fanatiques... Anna ne pouvait pas concevoir qu'on soit fan de Voldemort...
- Celle-ci est la bague de Taylor, déclara Dumbledore d'une voix douce.
- Quoi ? Comment elle la eu ? demanda Anna.
Dumbledore échangea un regard avec Padfoot. Anna savait que ça n'annonçait rien de bon.
- Merci pour ton aide, Annastasia, dit alors Dumbledore. Nous allons établir un plan pour découvrir qui est cette femme.
- Alors c'est tout ? dit Anna.
- Retourne à la maison, dit Padfoot. On en a pas pour très longtemps.
Anna serra les poings. Elle était encore mis de côté. Elle se leva en prenant soin de faire beaucoup de bruit.
- Est-ce que vous pensez que Taylor l'avait encore sur lui... dans sa tombe ? demanda Anna en direction de Dumbledore.
Si Taylor l'avait encore sur lui, cela signifiait que la femme était allé déterrer son corps. Cela signifiait qu'elle avait profané son corps. Anna sentit la rage envahir son corps.
- Des mesures seront prises en conséquence, Annastasia, répondit le directeur.
- Je veux savoir, répliqua Anna. J'ai le droit de savoir.
- Anna... grogna Padfoot. Retourne à la maison.
- D'accord... mais tu ne peux pas me cacher une telle chose, dit-elle en sentant son corps trembler. Personne n'a le droit de voler un mort. Personne n'a le droit de toucher à Taylor.
Soudainement, tous les verres qui étaient sur la table se mirent à trembler violemment. Les cadres sur les murs se décrochèrent et le miroir se cassa.
- Anna ! s'exclama Padfoot, stupéfait.
Anna sentit une telle rage en elle. Rogue eut un rictus.
- Pareil comme son père... se crut bon de dire Rogue. Le même contrôle de soi.
- La ferme, claqua Padfoot.
Le verre de Rogue explosa soudainement.
- Du calme, petite idiote ! s'exclama alors le professeur.
Padfoot tapa sur la table et se leva.
- N'insulte pas ma fille, Servilus ! s'exclama-t-il férocement.
- Je vais insulter ceux qui le mérite, répliqua Rogue. Ta fille n'a rien appris du tout. Elle ne sait pas se contrôler.
- Je sais me contrôler ! scanda alors Anna. C'est pas ma faute si vous n'aimez personne !
- Ça suffit, dit Dumbledore. Tout cela n'est pas nécessaire.
- S'il pouvait se la fermer, desfois... marmona Padfoot d'un air furieux.
- Sirius ! claqua Moony.
Rogue eut un nouveau rictus.
- Un enfant qui a un enfant, dit-il, voilà le résultat.
- Qu'est-ce que t'a dis ? lança Padfoot.
- Tu as compris, répondit Rogue d'un air arrogant.
Padfoot sortit alors sa baguette magique. Rogue en fit aussitôt de même et ils se défièrent du regard. Anna alla se mettre devant son père. Moony lui prit le bras et la tassa de là. Dumbledore se leva alors.
- Nous sommes des adultes, messieurs, nous pouvons nous parler calmement, dit-il d'une voix ferme. Tout cela est inutile.
Moony força littéralement Padfoot à ranger sa baguette et à se rasseoir. Rogue en fit de même et refusa de regarder Padfoot. Anna secoua la tête. Son père ne pouvait pas lui reprocher son tempérament impulsif... il était pareil.
- Annastasia, je te demande de ne rien faire d'irréfléchi, dit Dumbledore. Nous allons te tenir au courant des prochaines découvertes.
- D'accord.
La jeune fille tourna les talons et partit par la cheminée. Padfoot passa une main sur son visage.
- Depuis quand Annastasia fait trembler les objets ? demanda alors Dumbledore.
- C'était jamais arrivé, répondit Padfoot.
- Je vois... répondit Dumbledore. Plus elle vieillit, plus sa puissance se décuple.
- Que voulez-vous dire ? demanda Padfoot.
- Il faut lui faire un dessin en plus... murmura Rogue dans un rictus.
- La ferme ! s'exclama Padfoot.
Dumbledore ferma les yeux et poussa un soupir. Ses anciens étudiants ne changeraient jamais. Il poursuivit néanmoins.
- Annastasia est la dernière descendante du détenteur de la magie ancienne, dit-il. Il se pourrait bien qu'elle en soit l'héritière.
Cette nouvelle sembla catastropher Padfoot.
- Quoi qu'il en soit, poursuivit Dumbledore, nous n'allons rien faire pour l'instant en ce qui concerne Annastasia. En ce qui concerne la bague, quelqu'un doit aller voir Thomas, le père de Taylor, pour savoir si la tombe a été retourné. Severus, tu dois découvrir qui est cette femme et ce qu'elle veut.
- Oui, monsieur.
La réunion se termina peu de temps après. Padfoot et Moony retournèrent à la maison et Moony souhaita parler à son ami en privé. Ils allèrent s'enfermer dans la chambre de Padfoot.
- Pourquoi tu agis encore comme ça ? demanda Moony d'un ton dur.
- Comme quoi ? fit Padfoot.
- Comme un adolescent qui ne sait pas se contrôler ! s'exclama Moony.
- Mais tu l'as entendu ?! C'est lui qui commence !
- Sirius ! Merde, tu es un adulte, ta fille prend exemple sur toi !
- Bon... je suis un mauvais père, c'est ça que tu veux me dire ?
- Pas du tout, rétorqua Moony. Je veux juste te dire que tu dois te contrôler. Laisse Rogue parler. On s'en fiche, de lui.
- Parle pour toi...
Moony poussa un soupir.
- Tu as autre chose à me dire ? dit Padfoot.
- Non.
Padfoot sortit de sa chambre et alla rejoindre le salon, où Anna, Harry et Tonks attendaient. Il se laissa tomber sur le divan en soupirant. Moony arriva quelques secondes après.
- Vous vous êtes disputé ? demanda Tonks.
Padfoot se contenta d'envoyer un regard noir à Moony.
- Bon, dit-il, je suis désolé de m'être emporté avec Rogue.
Moony sembla plus que surpris. Anna également.
- Il fait exprès, dit-elle.
- Quoi qu'il en soit, on va mener une enquête pour savoir si la bague a été prise sur le corps de Taylor. Rogue va chercher à savoir qui est cette femme. Connaissant son cercle d'amis, ce ne sera pas trop compliqué. En attendant, on ne peut qu'attendre.
- Quel histoire... soupira Harry.
- Anna, tu étais en colère, tout à l'heure, n'est-ce pas ? dit Moony. C'est pour ça que tout s'est mis à trembler ?
- J'en sais rien... répondit Anna. J'étais en colère, oui. Si quelqu'un commence à déterrer les morts, ça va barder.
- On va s'en occuper, déclara Padfoot. Tu n'as pas à t'en faire avec ça. Et tu dois apprendre à te contrôler.
Padfoot échangea un regard avec Moony.
- Ouais... dit Anna. Je vais essayer.
Anna alla se coucher quelques temps plus tard. Elle espérait tellement que personne n'aille toucher à Taylor... mais elle savait au fond d'elle que c'était ce qui s'est passé. Elle vengerai Taylor, coûte que coûte.