Une aventure dans un nouveau monde

Hello, oui... une revenante. J'étais occupé avec mes examens, des problèmes perso et l'attente d'un potentiel beta lecteur.

Information : Update de chapitre tous les jeudis ou vendredis. Il y aura surement une pause en fin mai et juin à cause de mes examens.

Hésitez pas à faire des reviews pour conseiller sur l'écriture. Surtout pour ce chapitre ou j'ai pas mal galéré.

10 MAI 1998

Le parc qui bordait le château de Poudlard avait été transformé en cimetière, avec des tombes alignées les unes après les autres. Des sorciers et des sorcières déambulaient entre les tombes, des fleurs à la main, pour rendre hommage aux morts de la bataille.

Au terme d'une journée consacrée à l'identification et à l'enterrement de tous les corps, les familles des victimes étaient venues pour honorer leurs morts. Parmi elles, la famille Weasley, Andromèda Tonks, et les élèves qui avaient survécu.

La cérémonie était organisée par le ministère de transition dirigé par Kingsley Shakelbot, qui avait été nommé ministre provisoire. Au pupitre, devant une foule silencieuse, il parlait de l'importance de se souvenir de cette guerre, des victimes et des personnes qui avaient combattu avec courage. Plusieurs personnes prononçaient également un discours, mais Harry ne les écoutait pas vraiment.

Entouré de toutes ces personnes, la pression sur sa poitrine lui semblait insurmontable. Chaque respiration était un effort surhumain, comme si l'air était devenu trop épais pour être inhalé facilement. Il ne souhaitait qu'une chose : s'éloigner de cet endroit.

Près d'une semaine s'était écoulée depuis la mort de Voldemort, mais Harry ne ressentait aucun soulagement suite à la fin de cette guerre. Comment pouvait-on être en paix avec un bilan de morts aussi lourd et la vue de toutes ces tombes? Son cœur se serrait et sa poitrine se contractait. Il sentit quelqu'un lui tapoter l'épaule : c'était Hermione.

"Harry, ça va ? Tu es tout pâle," demanda-t-elle d'un ton doux.

"Oui, ça va," murmura-t-il.

"Je sais que c'est difficile, Harry," dit-elle, sa voix empreinte de compassion. "Mais nous sommes là, ensemble. Nous allons traverser cela ensemble."

Son regard compatissant et sa présence apaisante procurèrent à Harry un soupçon de réconfort. Il inspira profondément, cherchant à maîtriser les émotions tumultueuses qui menaçaient de le submerger. Il se sentait soutenu par Hermione, par sa force et sa compréhension silencieuse.

À la fin de la cérémonie, tout le monde se dispersa. La plupart, épuisés, rentrèrent chez eux, tandis que d'autres se recueillaient une dernière fois sur les tombes. Harry se sépara de Hermione et de la famille Weasley, qui avaient décidé de visiter une dernière fois les tombes avant de partir. Il souhaitait simplement être seul pendant un moment.

Il décida de se balader dans le château pour se vider l'esprit, errant sans but. Le château était encore en travaux, et il essayait d'éviter les pierres brisées au sol. En arrivant aux toilettes des filles du deuxième étage, il se souvint des paroles de Voldemort. Il n'était pas sûr de ce qu'il avait vécu lorsqu'il était inconscient dans la forêt interdite. Avait-il halluciné ? Par curiosité, il décida de se rendre dans la chambre des secrets pour en avoir le cœur net.

Il était chanceux que le fourchelangue soit resté malgré la destruction de l'horcruxe, même s'il trouvait cela étrange. Il entra sans difficulté dans la chambre, mais ne vit pas immédiatement où pourrait se trouver une pierre bleue. Il examina la chambre en long et en large, mais ne la vit nulle part. Peut-être qu'il avait rêvé, après tout, ce qu'il avait entendu pouvait difficilement être vrai. Il regarda la grande statue du fondateur de Poudlard et se souvint que le basilic était sorti de sa bouche. Peut-être que la pierre se trouvait à l'intérieur.

"Salazar, le plus grand des quatre," soupira-t-il. Qu'on le veuille ou non, Salazar Serpentard devait avoir un ego démesuré.

La bouche de la statue s'ouvrit et il y entra. Il y trouva un grand nid qui devait appartenir au basilic, des bibliothèques encastrées dans le mur, et une pierre bleue, elle aussi encastrée dans le mur, avec une écriture étrangère.

Harry se tenait devant la grande pierre bleue, gravée d'une écriture étrange et mystérieuse. Il avait du mal à déchiffrer les symboles qui semblaient danser sur la surface de la pierre. Une énergie étrange émanait de cet artefact, une aura presque palpable.

Ses doigts effleurèrent délicatement la surface lisse de la pierre, ressentant une vague de magie presque électrique qui le fit frissonner. Il essaya de se concentrer pour comprendre les inscriptions, mais elles semblaient presque résister à toute tentative de compréhension.

"Que signifie tout ça ?", murmura-t-il pour lui-même, espérant une réponse qui ne viendrait pas.

Il se mit à fouiller toute la pièce. Il feuilleta et lut tous les ouvrages qui parlaient de cette pierre ou de cet autre monde. Il n'avait rien appris de nouveau concernant cet ennemi, il devrait peut-être aller au Manoir Riddle.

Il sortit enfin de la chambre et décida de retourner auprès des autres vers le cimetière. Quand il arriva au cimetière, seul Hermione l'attendait.

"Où sont les autres ?" demanda Harry en balayant du regard l'horizon.

"Ils sont partis. Où étais-tu Harry, Mrs. Weasley était inquiète," réprimanda Hermione.

"Désolé, je réfléchissais et je me suis un peu perdu dans mes pensées, je n'ai pas vu le temps passer."

Hermione accepta cette excuse sans un mot.

"Viens. Nous devons y aller."

Le reste de la semaine fut monotone et solitaire pour lui. Ron était avec sa famille, se rassemblant après la perte de Fred. Ron lui avait proposé de rester avec eux au Terrier, mais il n'avait pas osé s'immiscer.

Il avait décidé d'accompagner Hermione jusqu'à l'aéroport, pour qu'elle puisse se rendre en Australie.

"Merci encore de m'avoir accompagnée", dit sa meilleure amie.

"Ce n'est rien, mais pourquoi ne peux-tu pas prendre les transports sorciers?" demanda tout de même Harry.

"C'est impossible à cause de la guerre. Plus personne ne peut entrer ou sortir de manière magique de l'Angleterre," expliqua-t-elle.

"D'accord," répondit-il.

"Harry, j'aimerais te parler avant de partir," dit-elle en sortant son billet et son passeport.

"Qu'est-ce que tu veux me dire ?" demanda Harry, intrigué.

"Est-ce que tu nous caches quelque chose ? Ron et moi avons bien remarqué que tu agissais étrangement parfois, et nous avons vu tous les livres et documents que tu caches au square. Tu sais, tu peux tout nous dire."

Harry se sentit crispé. Il savait que Hermione était perspicace, mais il ne pouvait rien lui dire. Il voulait la préserver, elle et Ron. Maintenant que la guerre était terminée, ils pouvaient vivre une vie normale, fonder une famille, faire des études, une carrière... Il ne voulait pas les mêler à ça.

"Rien, Hermione, je me sens juste un peu patraque. Profite de ton voyage," rassura Harry.

"Tu es sûr ?"

"Oui, ne t'inquiète pas."

"D'accord. Je dois y aller, mon vol part bientôt. N'oublie pas de m'écrire," lui rappela-t-elle en l'étreignant.

"Compte sur moi !"

Il vit Hermione passer les portiques de sécurité. Il lui fit un dernier au revoir de la main. Il sortit de l'aéroport et transplana chez lui.

Il avait temporairement déménagé au square Grimmault, nettoyant la vieille maison avec Kreattur. Entre-temps, il était retourné à Poudlard pour récupérer les documents qu'il avait vus précédemment. Heureusement, le personnel n'avait rien remarqué, trop occupé à réparer le château. Il avait fouillé la bibliothèque familiale pour plus d'informations, mais n'avait rien trouvé. Au moins, il avait essayé.

Un samedi matin, muni de son sac à dos, il avait décidé de se rendre au manoir des Riddle. À son arrivée au village de Higgleton, il se sentit austère. Il avait déjà vu ce village dans les souvenirs que Dumbledore lui avait montrés, mais c'était étrange de le voir en réalité.

À l'intérieur du manoir, il se sentait mal à l'aise. Il ressentait une énergie étrange, comme s'il était observé malgré lui. Après une heure de fouilles infructueuses, la frustration s'installa. Peut-être que Voldemort lui avait menti, mais pourquoi ?

La fatigue le gagna et il s'assit sur le canapé du salon pour réfléchir. Les informations transmises par Voldemort et le directeur étaient secrètes. Le manoir avait été un repaire pour les Mangemorts, ils auraient pu tomber dessus. Le plus logique était que cela soit caché.

"Si j'étais Voldemort, où pourrais-je cacher des informations super confidentielles ?", réfléchit Harry.

Ses yeux se posèrent sur une petite statuette de serpent sur la cheminée. Et si...

Il se précipita vers la petite statuette et tenta de la prendre, mais elle était collée sur la cheminée. Il repensa à la Chambre des Secrets.

"Ouvre-toi," siffla le nouveau héros.

La cheminée s'ouvrit, révélant un bureau sobre. Voldemort manquait d'originalité, ayant piqué l'idée de la pièce secrète à son ancêtre. Quelle honte...

Il fit le tour, il trouva des rapports avec des noms et des photos d'adultes, d'enfants… mais il ne savait pas à quoi cela correspondait. Il trouva des livres concernant des rituels, de rituels de sang, il reconnut le rituel que Queudever avait fait lors de la dernière tâche du tournoi. Il y avait d'autres rituels, comme celui sur le déplacement, mais la moitié de ces documents était écrite en runes. Il regrettait de n'avoir pas pris cette option quand il était à Poudlard. Ils étaient mis en évidence, Voldemort avait dû faire ce rituel, peut-être pour aller dans ce monde.

Il trouva une carte, la carte ressemblait à celle qu'il avait dans son livre d'histoire. Mais il ne savait pas à quoi correspondait la carte. Il ne retrouvait pas les cinq continents mais deux lignes bleues claires en parallèle qui étaient traversées par la représentation d'une montagne qui était colorée en rouge. Sur cette montagne, il était écrit "Red Line", du côté gauche entre les deux lignes il était écrit "Paradise" et de l'autre "Nouveau Monde". La carte était remplie de petites îles. Ses yeux se posèrent sur le haut de cette carte où était inscrit "Grande Line".

Il posa la carte sur la table et décida de fouiller les tiroirs. Il retrouva des lettres mais aussi, bizarrement, du parchemin qui était fragile et poussiéreux, comme s'il pouvait disparaître à tout moment. Il était difficile à lire car les lettres étaient écrites dans la langue de la pierre bleue.

Il avait passé des heures à tout fouiller, les feuilles, les livres et les parchemins étaient éparpillés partout dans la pièce. Harry se sentit fatigué, les courbatures et la faim le prirent quand il se leva du sol. Il avait trouvé des informations mais il ne comprenait pas la moitié, il ne put s'empêcher de prendre ses cheveux et de vouloir les tirer le plus fort possible.

Il n'y arriverait pas, il voulait remonter le temps et obliger son jeune lui à prendre les cours certes les plus ennuyeux mais les plus utiles. Il voulait demander à Hermione de l'aide mais premièrement, elle n'était pas là mais avec ses parents en Australie et deuxièmes il s'était promis de ne pas mêler Hermione et Ron a ses histoires.

Cependant, il n'aura pas le choix de demander de l'aide pour pouvoir avancer, il devra trouver quelqu'un qui a beaucoup de connaissance du monde magique en générale mais aussi des langues antique tel que les runes. La question a un million ou pourrait-il trouver une personnes comme ça ?

"Si je réfléchis une minute de plus comme ça, je suis sur que ma tête va exploser !"

Il décida de mettre tous qu'ils pouvaient lui être utiles dans son sac sans fond. Il rangea la pièce et ferma la porte derrière lui.

Alors qui sera le nouveau acolyte d'Harry...