Dollhouse

Chapitre 24 : (Perte de) Contrôle

11571 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 25/12/2023 18:43

-       Va-t’en Granger, murmurai-je en ouvrant finalement les yeux, posant sur elle un regard aussi dur et contrôlé que possible. 

Aussi dur et contrôlé que possible alors que je pouvais sentir la chaleur de ses mains reposant sur mon poitrail, le caressant très, très lentement. Aussi dur et contrôlé que possible alors qu’il rencontrait le regard le plus enivrant qu’il me semblait exister. Aussi dur et contrôlé que possible alors que la seule chose que je désirai était de la prendre là, ici, tout de suite. Aussi dur et contrôlé que possible alors que ses cheveux toujours humides décoraient son visage et ses épaules, tombant dans son dos en une cascade splendide. Aussi dur et contrôlé que possible alors qu’elle avait le courage et le culot de demeurer là, sa peau sur mon corps, alors que je lui ordonnai de partir loin de moi. 

-       Je n’en ai pas envie, chuchota-t-elle à mes lèvres. 

Ses mains remontèrent doucement vers ma nuque, où je sentis sa peau contre la mienne, et mes pensées cessèrent en même temps que ma respiration. Je saisi ses joues d’une main ferme et laissai ma main gauche reposer contre la porte de ma salle commune, à quelques millimètres seulement de son visage. Mon mouvement brusque la surprit et ses mains quittèrent mon corps, le sac qu’elle portait à l’épaule contenant les livres avec lesquels elle était venue tombant sur le sol dans un bruit sourd. Désormais le seul son qui demeurait autour de nous était celui de ma respiration profonde s’écrasant sur son visage alors que je collai mon front au sien, mes yeux fermement clos, ma main tenant toujours ses joues en une prise possessive. 

-       Qu’est-ce que tu me fais…, chuchotai-je à son visage alors que je ne la lâchai pas, tentant aussi violemment que je le pouvais de me contrôler. 

De contrôler le feu ardent qui brûlait à l’intérieur de moi pour elle. Du feu qu’elle faisait brûler en moi en me regardant, en me parlant, en me touchant. De ce feu indomptable que je devais contrôler. Et elle était là. Et je sentais son odeur de vanille. Et je fuyais ses yeux, mais je sentais leur chaleur sur moi. Et je sentais la douceur de la peau de ses joues contre ma main. Son front contre le mien. Ses lèvres à quelques millimètres seulement des miennes. 

-       Putain Granger…, murmurai-je en gardant mes yeux aussi fermés que je le pouvais. 

Mon cœur battait la chamade dans mon poitrail et mon sang bouillonnait dans mes veines. Elle me rendait fou. Mon esprit fusait à mille à l’heure alors que je me concentrai pour inspirer et expirer profondément tandis que mon souffle chaud s’écrasait contre son visage, et que je sentais le sien sur le mien. Son corps si près du mien, m’appelant. Me suppliant de la toucher. De me noyer en elle. De m’abandonner à elle. Ma respiration se mit à trembler de façon audible alors que mon poitrail se levait visiblement pour m’empêcher de la toucher. De l’embrasser. De la posséder. 

-       Qu’est-ce que tu es en train de me faire…, lâchai-je difficilement alors que ma voix elle-même commençait à trembler tandis que je me battais contre moi-même pour ne pas lui céder. 

Parce que sa vie en dépendait. Parce que mon meilleur ami était toujours absolument incapable de la cacher dans son esprit. Parce que si le Seigneur des Ténèbres apprenait qui elle était, elle était condamnée. Parce que je la désirai à ce point. Parce que je la voulais à ce point. Parce que j’avais besoin de son contact, d’une façon aussi viscérale et animale que cela. Parce que j’étais un animal avec elle. 

-       Qu’est-ce que tu es en train de faire de moi…, chuchotai-je à bout. 

Ma prise sur ses joues se resserra alors que je contrôlais autant que je le pouvais les pulsions que je pouvais sentir physiquement dans mon corps. Comme si mon corps tout entier, indépendamment de moi, devait la toucher. Comme s’il devait prendre possession d’elle. Cela me dépassait absolument et totalement. Je gardais toujours mes yeux profondément fermés et prit une dernière inspiration. Le prix était trop haut. Sa vie. Sa vie était le prix. Son cœur que je pouvais entendre battre. Son odeur qui s’éteindrait. La chaleur de son corps qui disparaîtrait. Le prix était trop élevé. Beaucoup trop élevé. Je lâchai soudainement son visage et lui tournai le dos avant d’ouvrir les yeux. Je ne pouvais la regarder, je serais absolument incapable de me contrôler si je posais les yeux sur elle. Je marchais vivement vers les escaliers menant à mon dortoir et la sommai une fois que j’étais sûr d’être assez loin d’elle, disparaissant moi-même : 

-       Va-t’en.

Je montai la première marche de l’escalier menant à mon dortoir quand sa voix raisonna avec délicatesse, mais également avec une force de détermination qui lui était propre à elle : 

-       Non. 

Mon corps se figea dans l’escalier. Toujours dos à elle, je levai les yeux vers le plafond, et inspirai profondément. Bornée et têtue. Putain de bornée et têtue. Jamais, jamais elle ne faisait ce qu’on lui demandait. Non, parce qu’il fallait qu’elle ait le dernier mot. Parce qu’il fallait qu’elle décide, elle. Qu’elle contrôle, elle. Sa sécurité, me rappelai-je. Sa vie. Je ne me retournai toujours pas vers elle pour lui faire face, immobile dans l’escalier quand je réitérai d’une voix glaciale : 

-       Granger, va-t’en, s’il-te-plait. 

-       Non. 

Je serrais mes poings de toutes mes forces et senti ma mâchoire se contracter violemment. 

-       Granger, dis-je en un avertissement explicite sans me retourner vers elle. 

-       Non, répéta-t-elle. 

Mon sang bouillonnait dans mes veines quand je me retournais finalement vers elle et posais les yeux sur elle. Elle se tenait toujours devant la porte, son sac reposant toujours sur le sol. Un air déterminé et pas le moins du monde intimidé sur son visage. 

-       Selon toi, tu es le seul de nous deux qui peut débarquer dans ma salle commune et décider de prendre ce que tu veux de moi ? continua-t-elle alors. 

Je mordais ma lèvre inférieure alors que je me rapprochai d’elle au milieu de ma salle commune. Elle m’imita et me rejoignit en son centre, portant son visage haut sur ses épaules. Bornée et putain de têtue. Je pris une nouvelle inspiration profonde, tentant d’apaiser les battements violents de mon cœur alors que je la sondais de mes yeux argentés. 

-       Et qu’est-ce que tu veux, Granger ? demandai-je alors d’une voix basse. 

Trop basse. Elle laissa ses yeux s’autoriser à se noyer dans les miens un instant avant de répondre sans détour : 

-       Je te veux toi. 

Je ne la lâchai pas des yeux une seule seconde alors qu’elle demeurait aussi assurée et décidée face à moi. Réclamant de moi que je cède à ses désirs. Que je lui donne ce qu’elle était venue chercher. Que je lui cède, tandis qu’elle me contrôlait de ses mots. 

-       Je pensais avoir été clair, dis-je alors sèchement. 

Elle s’approcha doucement de moi, et bientôt elle ne se tint plus qu’à quelques centimètres de moi. Elle releva le visage pour pouvoir continuer de maintenir le contact avec mes yeux tandis que je ne bronchais pas d’un millimètre. Elle était dangereuse. Beaucoup trop dangereuse pour moi. Et elle le savait. 

-       Très clair, chuchota-t-elle en levant ses mains pour les laisser reposer sur mon poitrail en une caresse douce. J’ai bien entendu que tu voulais que je reste loin de toi, parce que toi, murmura-t-elle en se collant presque à moi, tu es incapable de rester loin de moi. Mais je vais me répéter, susurra-t-elle à mes lèvres, puisque visiblement ce n’était pas assez clair les six fois précédentes : je n’en ai pas envie, chuchota-t-elle en laissant ses mains glisser le long de mon torse. 

Mon esprit était embué, désormais dénué de toute raison et de tout contrôle. Parce que c’était ce qu’elle voulait. Parce que c’était l’effet qu’elle avait sur moi, et qu’elle le savait très bien. Parce qu’elle en jouait, maintenant qu’elle était consciente de ce qu’elle me faisait. Parce qu’elle était Hermione Granger, et que s’il existait une autre personne dans cette école qui aimait le contrôle autant que moi, c’était elle. Je ne la vis pas venir une seule seconde quand elle sortit sa baguette et m’envoya soudainement sur le fauteuil de Theodore, m’y immobilisant. Le temps que je comprenne ce qu’il se passait, je ne pouvais plus bouger, et elle tournait en rond devant moi, laissant sa baguette tournoyer entre ses doigts fins. Qu’est-ce qu’elle croyait qu’elle était en train de faire ? A moi, Drago Malefoy ? 

-       Cependant, je t’ai bien entendu, continua-t-elle tout bas, et je ne veux pas que tu fasses quelque chose que tu n’as pas envie de faire. 

Elle marcha devant moi et prit place sur le canapé, me faisant face. Elle s’assit lentement pour enlever ses chaussures, l’une après l’autre, et les posa aux pieds du canapé. 

-       Tu veux que je reste loin de toi, et je respecte ton souhait, ajouta-t-elle alors qu’elle enleva lentement son pull marron, dévoilant sa poitrine habillée d’un soutien-gorge noir. 

Toute pensée qu’il pouvait exister en moi quitta mon esprit à mesure que son corps était dépourvu de vêtement. Ses cheveux bientôt intégralement secs retombèrent magnifiquement sur ses épaules, et quelques boucles décorèrent sa poitrine. La lionne.

-       Mais tu l’auras peut-être compris, je suis d’ordinaire plutôt du genre à aimer contrôler, ronronna-t-elle alors. 

Elle se leva du canapé et se défit lentement de son pantalon alors que mes yeux affamés se permettaient de défiler le long de ses jambes fines. Je sentis mon cœur battre insolemment dans ma poitrine alors que je peinais à réaliser ce qu’elle était en train de me faire. Prendre le contrôle. Reprendre le contrôle. 

-       Toi aussi, d’après mes observations, commenta-t-elle sur le même ton. Comme tu l’as si bien dit au début de notre… rencontre, dit-elle en dégrafant son soutien-gorge, le laissant rencontrer le sol, j’étais novice. Je n’avais jamais expérimenté ces choses-là, chuchota-t-elle. Je t’ai assez laissé contrôler, dit-elle en faisant glisser sa petite-culotte le long de ses jambes. 

Elle se tenait intégralement nue devant moi, et j’étais immobilisé sur mon fauteuil. Ma respiration se fit difficile alors que mes yeux ne pouvaient se détacher d’elle. De la perfection qu’était son corps qu’elle exposait devant moi, de ses longs cheveux tombant sauvagement sur son corps, et de ses yeux pleins de chaleur enfoncés dans les miens. Elle s’assit lentement sur le canapé face à moi :

-       Tu ne peux pas me demander de te fuir, et être juste-là, face à moi, avec tes yeux argentés posés sur moi, et m’apprendre des choses que je ne connaissais pas sur un sujet que j’ai recherché, et attendre de moi que je m’en aille maintenant que je sais ce que ça fait que d’avoir ces yeux-là sur moi, chuchota-t-elle en écartant les jambes face à moi, positionnant ses pieds sur le bord du canapé, m’offrant la vue la plus claire possible de son intimité. 

Mes oreilles bourdonnaient alors que je regardais ce qu’elle m’exposait. J’avalais difficilement ma salive alors que tout en moi hurlait et se débattait pour lui sauter dessus, en vain. Hermione Granger. Nue. Exposée face à moi. Personne ne m’avait jamais fait me sentir de la sorte. 

-       Aujourd’hui, c’est mon tour de contrôler, déclara-t-elle alors que mes yeux remontaient vers les siens. Mais ne t’en fais pas, murmura-t-elle, tu n’as rien à faire, à part regarder. 

Elle écarta plus amplement les jambes et maintint le contact avec mes yeux alors qu’elle laissait sa main droite descendre le long de son ventre pour lentement rencontrer son intimité qu’elle eut le culot de caresser. Si j’avais pu bouger, ma bouche se serait largement ouverte alors que je suivais le geste de sa main. Elle allait me rendre dingue. Littéralement et concrètement dingue. J’avais fait d’elle un monstre à l’appétit insatiable. Et j’en payais le prix alors que le sang bouillonnait dans mes veines, la regardant, impuissant, se caresser nue face à moi. Elle. 

-       Comment est-ce que tu faisais déjà ? demanda-t-elle en chuchotant, et mes yeux rencontrèrent les siens à nouveau. 

Elle était splendide. Elle vibrait pour moi, et c’était on ne pouvait plus explicite dans son regard. Et moi je brûlais pour elle. Elle était toute à moi. Si je le voulais, elle était toute à moi. Et pourtant, en cet instant, je ne pouvais pas même la toucher, et elle jubilait. Elle avait sur moi un pouvoir qu’elle n’ignorait pas, et que personne d’autre n’avait jamais eu. Et je le sentais jusqu’au plus profond de mon âme alors que je sentais tous les muscles de mon corps vibrer en moi, cherchant à se libérer pour pouvoir la prendre. Pour lui rappeler lequel de nous deux contrôlait. Pour la punir d’avoir eu le culot de m’immobiliser sur une chaise alors qu’elle se touchait face à moi, sans que je ne puisse rien faire. Impuissant. Putain d’impuissant. Et affamé. 

-       Ah, oui, dit-elle alors qu’elle enfonçait un doigt en elle sans lâcher mes yeux une seconde. 

Et je ne lâchai pas les siens non plus. Elle expira de façon audible tandis qu’elle recevait son propre touché, et les yeux les plus brûlants que je n’avais jamais vus eurent le culot de s’enfoncer dans les miens. L’intégralité des muscles de mon corps se contractèrent violemment en moi, mon cœur battant aussi vite et fort qu’il le pouvait, une chaleur insoutenable prenant possession de moi. Hermione Granger. Putain de Granger se tenait nue face à moi, les jambes écartées, un doigt en elle alors qu’elle maintenait le contact avec mes yeux pendant qu’elle me forçait à assister à cette scène sans pouvoir lui faire quoi que ce soit. Putain de Granger. Elle. Je ne savais à quel instant elle avait réalisé détenir un tel pouvoir sur moi, et je saisissais encore moins à quel moment elle s’était dit qu’elle allait l’utiliser de la sorte et avec un tel culot, mais je détestais cela autant que cela me rendait absolument fou. Littéralement fou. En ce qui la concernait elle, je n’avais plus accès à la raison. Et en cet instant précis, je n’avais accès à absolument rien d’autre que des pulsions primitives que je ne pouvais physiquement pas satisfaire. Et j’allais devenir fou. 

-       Comme ça ? chuchota-t-elle alors qu’elle effectuait des allers-retours en elle à l’aide son doigt.

Elle se permit de gémir. Elle eut le culot de me regarder droit dans les yeux, et de me gémir à la gueule alors que je ne pouvais rien faire. Je crus sentir physiquement le sang bouillir dans mes veines alors que la chaleur m’envahissait. Elle avait perdu la tête. Elle avait perdu la tête et en se faisant elle me faisait perdre la mienne. Comment une femme pouvait être aussi douce et cruelle à la fois ? Comment une femme pouvait être si innocente et perverse à la fois ? Comment pouvait-elle avoir tout cela et plus encore à l’intérieur d’elle ? A l’intérieur de la même et unique femme ? Comment pouvait-elle me rendre aussi fébrile et animal à la fois ? Mon corps commença à trembler physiquement alors que je devenais fou de ce qu’elle m’imposait en m’empêchant de me jeter sur elle. 

-       Oui, murmura-t-elle en continuant de se toucher en me regardant droit dans les yeux, comme ça, gémit-elle. 

L’air ne circulait plus dans mes poumons alors que ma propre vision se brouillait, le désir et la rage se mêlant à mon corps et le détruisant de l’intérieur. Comment osait-elle ? Comment osait-elle me faire ça ? Croyait-elle pouvoir s’en tirer de la sorte ? Me laisser là, m’imposer cela, et croire qu’il ne se passerait rien ? Croyait-elle sincèrement pouvoir gagner à ce jeu-là contre moi ? 

-       Est-ce que je le fais bien ? chuchota-t-elle sans détourner les yeux une seule seconde. 

Je brûlais de l’intérieur alors que je pénétrais son esprit par la force et l’obligeait à me libérer par la pensée. Je brisai mes chaînes mentales et me jetai violemment sur elle, me défaisant de mes vêtements en un coup de baguette magique. Je n’étais plus moi-même. Il ne restait rien de Drago Malefoy, elle s’en était assuré. Je n’étais plus qu’un animal sauvage sautant sur sa proie. Une lueur d’anticipation passa dans ses yeux alors que j’envoyais valser la table basse qui nous séparait et m’écrasait sur elle, l’allongeant sur le canapé et la dominant de tout mon corps. Je crus voir un discret sourire de satisfaction se dessiner, mais je ne lui laissai pas le temps de s’ancrer sur son visage et prenait pleine possession de ses lèvres que j’écrasai des miennes avec violence. Je renfermai une main ferme sur sa gorge alors que je la maintenais sous moi et écartai ses cuisses de mon autre main pour m’insérer en elle d’un coup vif. Elle gémit dans le creux de ma bouche alors que je la goûtais comme il y avait bien, bien trop longtemps que je ne l’avais pas fait, et un grognement sourd sorti de moi alors qu’enfin j’étais à nouveau en elle. Elle qui était si délicieuse et parfaitement faite pour moi. Me prenant de toute ma longueur et de toute ma largeur de la façon la plus exquise qu’il soit. Je devais la posséder. Je devais la sentir. Je devais la pénétrer. Je devais lui rappeler qui était l’homme avec lequel elle jouait. Je ne respirai plus, je la dévorai simplement. Purement et simplement. Sa bouche était mienne. Sa langue était mienne. Ses lèvres étaient miennes. Et je les dévorais de toute ma faim insatiable. Parce qu’elle ne pourrait jamais m’en donner assez. Parce qu’elle ne pouvait pas m’animer de la sorte et penser qu’elle pourrait s’en tirer. Parce que son corps m’appartenait, et qu’elle le savait très bien. Je la pénétrais violemment, et elle gémit une nouvelle fois dans le creux de ma bouche, l’ouvrant plus amplement pour moi. Je lâchai sa gorge et laissai mes deux mains saisir fermement l’accoudoir du canapé sur lequel son visage reposait tandis que mes coups de reins en elle se faisaient plus rapides, plus violents, et plus profonds. Et je la dévorais des yeux, et elle me le rendait avec la même ferveur.

-       Tu crois que tu contrôles tout, hein ? lâchai-je alors d’une voix si animale que je ne la reconnus presque pas. 

Elle m’avait rendu fou. Elle m’avait rendu absolument et complètement fou, et je m’enfonçai plus fort en elle alors que ses gémissements attisaient le feu ardent qui brûlait déjà à l’intérieur de moi. Elle eut le courage de ne pas fermer les yeux. Elle eut le courage de ne pas se défiler alors que la bête qu’elle avait réveillé se repaissait d’elle. Ses boucles splendides reposant autour de son visage tapant sur l’accoudoir du canapé alors que je m’enfonçai en elle et sentais ma tête me tourner de l’extase qui montait en moi quand j’étais en elle. Parce que rien n’était aussi bon que cela. Rien n’était aussi bon qu’elle, et elle le savait très bien. 

-       Tu crois que tu contrôles chaque paramètre de putain de tout, hein Granger ? 

Et je m’enfonçai en elle plus fort, et plus loin, ignorant encore que c’était possible. Elle eut le culot de relever ses jambes au niveau de mes hanches, et je gémissais en cœur avec elle quand je m’enfonçai plus encore en elle. Je me surélevai sur l’accoudoir du canapé et la pénétrais avec plus de force, et elle ferma les yeux en fronçant les sourcils du plaisir qu’elle ressentait. Oh non, elle n’allait pas se défiler maintenant. Pas après ce qu’elle m’avait fait. 

-       Regarde-moi, ordonnai-je fermement. Regarde-moi petite sorcière, regarde-moi et dis-moi, grognai-je alors que je m’enfonçai plus fort en elle, qui c’est qui contrôle maintenant ? 

Je laissai mon corps s’écraser en elle avec force et violence alors que mes mouvements en elle se faisaient plus rapides. Elle ouvra les yeux pour rencontrer les miens à nouveau, et ses sourcils restèrent froncés sur son front alors qu’elle gémissait de plus en plus fort, ses cuisses se resserrant sur mes hanches alors qu’elle était déjà sur le point de jouir. 

-       Qui c’est qui te contrôle Granger ? murmurai-je alors que je la pénétrais de toute ma force, ne ratant pas une miette de son visage et de l’expression qui le décorait si magnifiquement. 

Elle était à sa juste place, quand elle était sous moi, qu’elle me recevait de tout mon long, et qu’elle jouissait de mon corps. Quand ses sourcils étaient froncés, ses joues rosées et ses lèvres entre-ouvertes du plaisir que je lui donnais. Parce que c’était moi qui lui faisais ça, et que personne d’autre ne pouvait lui faire ça. Parce qu’autant qu’elle aimait avoir du contrôle, se jouer de moi et me torturer, la vérité était celle-là. Ce visage, et ces gémissements. C’était cela, la seule vérité. Qu’elle m’appartenait, et que si je la touchais, elle perdait pied. 

-       Toi…, gémit-elle alors que son pelvis se resserra autour de moi, me poussant à émettre un nouveau grognement animal. 

Je basculai le visage en arrière le quart d’une seconde alors que le plaisir qu’elle me donnait me submergeait, puis retrouvai le contact de ses yeux brûlants. Mes mains se refermèrent autour de ses hanches que j’empoignais fermement et je me redressai soudainement sur le canapé, la portant sur mes cuisses. Je ne la laissais pas mener la danse pour autant, et ne lâchai pas ses yeux alors que ses cheveux retombaient sur son visage, et la dirigeait en la portant vers le haut et le bas rapidement de la force de mes bras. Elle gémit de plus en plus fort et ma bouche s’ouvrit alors que je regardai son visage, juste au-dessus du mien alors qu’elle se tenait sur moi. Elle était sur moi parce que je l’avais balancée sur moi, comme si elle ne pesait pas le moindre poids, et que je la portai et la démontai de la force de mes bras. Ses mains trouvèrent refuge dans ma nuque et elle s’accrocha à moi alors que je chuchotai : 

-       Est-ce que tu veux jouir, Granger ? 

Elle mordit sa lèvre inférieure alors qu’elle continuait de rebondir sur moi violemment. Mes mains s’enfonçaient dans ses hanches et je trouvais un plaisir animal à songer qu’elle aurait certainement des bleus sur son corps la marquant pendant plusieurs jours après cela. Putain de mienne. Et je la contrôlais. Et je la possédais. Et je la balançais et la démontai comme je le putain de voulais. Et elle, elle allait jouir. Elle allait jouir et elle allait se rappeler de qui était l’homme dont elle avait cru pouvoir se jouer. 

-       O…Oui, articula-t-elle difficilement alors que ses gémissements remplissaient mes oreilles. 

Je ne lâchai pas son visage des yeux une seule seconde alors que je continuais de la diriger sur moi. Oh oui, elle voulait jouir. Elle ne demandait que ça. C’était ce qu’elle était venue chercher, après tout. C’était ce pour quoi elle m’avait torturé.

-       Dit s’il-te-plaît, ordonnai-je alors que mon souffle se faisait de plus en plus court, le plaisir grandissant en moi. 

Elle se permit de gémir plus fort encore et tout sens moral et toute raison qui demeurait en moi me quitta quand elle dit avec difficulté : 

-       S’il-te-plaît…

Je gémis moi-même et resserrai ma prise sur ses hanches alors que j’accélérai ses mouvements, ne pouvant détacher mes yeux de son visage. Parce qu’elle était si belle quand elle me suppliait. Elle était si, si belle quand elle me suppliait.

-       S’il-te-plaît qui ? 

Ses cris raisonnèrent dans la salle commune alors que de la transpiration dégoulinait entre ses seins qui rebondissaient sur son torse des mouvements que je forçai son corps à effectuer. Elle était divine. Elle laissa ses yeux pénétrer les miens alors que le plaisir grandissait en moi quand elle gémit :

-       Malefoy, s’il-te-plait…, Malefoy, gémit-t-elle alors que je mis l’intégralité de ma force dans mes bras pour la soulever et la rabaisser le long de mon sexe. 

Elle hurla presque quand son visage bascula en arrière, et je ne lâchai pas ma prise sur ses hanches alors que son torse s’arqua en arrière, et je continuai sans relâche de la pénétrer avec plus de force encore, et bientôt son corps trembla entre mes mains, ses cuisses serrant violemment ma taille. Quand je l’entendis, le gémissement, celui qui attestait qu’elle se rappelait désormais à qui elle appartenait, le plaisir me submergea, et je jouissais à mon tour alors que son corps continuait de trembler dans le creux de mes mains. 

Je baissai le visage vers elle, sa tête toujours en arrière sur l’accoudoir du canapé, le dos encore cambré alors qu’elle respirait difficilement, tentant de reprendre ses esprits. Sa poitrine encore particulièrement ferme décorait son torse de la plus magnifique des façons qu’il soit. Elle avait l’air en paix. Je léchais ma lèvre inférieure et me baissai vers elle alors que je déposai un tendre et lent baiser langoureux dans son cou. Elle expira de façon audible sous ce contact et ses mains retrouvèrent leur place dans ma nuque tandis que ses cuisses se resserraient autour de mes hanches comme pour maintenir une distance entre nos deux corps. Ma main gauche défila le long de ses côtes, puis de sa taille alors que je continuais d’embrasser son cou, et commençai à descendre vers sa poitrine. Quand j’embrassai son sein droit à pleine bouche, son visage se releva, ses sourcils toujours froncés, et elle rencontra mes yeux quand elle demanda : 

-       Malefoy, qu’est-ce que tu fais ? 

Un sourire prédateur se dessina sur mes lèvres alors que je soutenais son regard, ma main traçant des cercles sur ses hanches, qui, effectivement, étaient marquées de la prise que j’avais eue sur elle. Je déposai de langoureux baisers le long de son ventre : 

-       On n’en a pas fini ici Granger, répliquai-je affamé. 

Elle saisit mon visage de ses deux mains alors que je continuai de descendre le long de son ventre en maintenant le contact avec ses yeux qui me suppliaient d’arrêter.

-       Je… tenta-t-elle difficilement, je peux plus, dit-elle finalement. Je peux plus, répéta-t-elle alors. 

Mon sourire en sa direction s’élargit largement. 

-       Oh, Granger… ronronnai-je alors que je descendais vers son bas-ventre. Tu as voulu jouer, et maintenant, on joue, dis-je alors que je saisissais ses cuisses pour les laisser encadrer mon visage alors que ma langue découvrait la douceur de son intimité. 

Un gémissement aigu différent de tous ceux que j’avais jusqu’alors entendu d’elle sortit de sa bouche, et il me fut impossible de décider ce qui était le plus délicieux en cet instant. Le bruit qui venait de sortir d’elle alors que je la torturai avec la plus grande des douceurs, la vue que j’avais de son intimité exposée à moi, son ventre cambré face à moi et ses seins pointant en ma direction, ce splendide corps décoré du visage le plus magnifique qu’il soit, ses boucles ébouriffées encadrant son visage sauvagement alors qu’elle demeurait relevée sur le canapé, ou son goût tangible sur mes lèvres. 

-       Malefoy…, chuchota-t-elle difficilement en une tentative désespérée. 

Ma prise sur ses cuisses se referma alors que je me laissai l’opportunité de la goûter. De la goûter vraiment, et de m’en repaitre. Ses yeux se fermèrent à nouveau et son visage bascula en arrière, m’offrant une vue magnifique sur sa nuque tandis qu’elle essayait de s’empêcher de gémir, en vain. 

-       Oh, mon dieu…, gémit-elle entre ses dents. 

Je ne la lâchai pas des yeux alors qu’un nouveau sourire prédateur se dessinait sur mes lèvres. Oui, son Dieu. Elle était absolument et totalement délicieuse, et il me sembla en cet instant, alors que je la voyais nue exposée et cambrée devant moi, ses cheveux en désordre de ce que nous avions déjà fait, et que je pouvais la goûter, sentir sa douceur sur mes lèvres, sur ma langue, et l’entendre gémir de la sorte, que c’était là quelque chose que je pourrais faire toute ma putain de vie. Que pouvait-il y avoir de meilleur que ça ? Que pouvait-il y avoir de meilleur au monde que Hermione Granger, putain de Hermione Granger, nue devant moi, me suppliant de l’épargner, invoquant les Dieux et gémissant de la sorte alors que je la goûtais ? Que pourrais-je possiblement trouver un jour d’aussi excitant et stimulant que cela ? Qu’est-ce qui pourrait un jour rivaliser avec cette femme-là, avec son insupportabilité, son intelligence, sa douceur, sa cruauté ? Qu’est-ce qui pourrait possiblement rivaliser avec le fait que je baisai Hermione Granger, la première de classe aux allures si, si sages, celle que je ne devais pas toucher, celle que je ne devais pas apprécier, celle que je ne devais pas regarder, et qu’elle était ainsi exposée devant moi, et que ma langue était putain d’entre ses cuisses, pour la première fois de sa vie ? Rien, putain de rien. Putain de rien. Alors je la léchai dans son intégralité, avec douceur et délicatesse pour qu’elle puisse découvrir l’amplitude des sensations qu’elle ressentait avec un tel contact nouveau pour elle, et je la regardais, alors qu’elle se cambrait de plus en plus sur le canapé, ses gémissements bénissant mes oreilles. Sa main gauche s’enfonça dans l’accoudoir du canapé, à côté de son visage, tandis que sa main droite se logea dans mes cheveux. Putain de mienne. Personne d’autre ne pouvait lui faire cela, personne d’autre ne lui avait jamais cela, et personne d’autre ne pourrait jamais lui faire cela. Ses gémissements s’intensifièrent alors que j’accélérai les mouvements de ma langue sur elle, et suçai délicatement son clitoris. Ses cuisses se resserrèrent autour de mon visage et je les supportai de mes mains alors que je continuai de me repaître d’elle sans la lâcher des yeux une seule seconde. Soudainement, elle releva le visage vers moi et laissa ses yeux rencontrer les miens alors que ses sourcils étaient fermement froncés sur son visage, et sa bouche largement ouverte. Ses cuisses tremblèrent entre mes mains alors qu’elle hurla, et son visage retomba sur l’accoudoir du canapé avec le reste du haut de son corps. Je remontai vers elle en m’appuyant sur le canapé et lui donnai un baiser langoureux alors qu’elle peinait encore à respirer convenablement. 

-       Satisfaite de ta prise de contrôle, Granger ? chuchotai-je à ses lèvres avec un sourire. 

Elle rit à quelques millimètres de mon visage, et mon monde cessa de tourner. Parce qu’elle riait ainsi, si près de mon visage, nue sous moi. Je tentai de ne pas réaliser à quel point mes yeux posés sur son visage étaient enivrés, et profitai simplement de ce qu’elle m’offrait. Elle sourit et me demanda en un murmure : 

-       Alors comme ça tu es un légilimens ? 

Je confirmai en levant un sourire satisfait. 

-       N’aies pas d’inquiétudes, me sentis-je obligé d’ajouter alors que je déposai un baiser sur sa mâchoire, je ne pénètre jamais ta tête, tu as des choses qu’il m’intéresse beaucoup plus de pénétrer, ajoutai-je doucement alors que je déposai un nouveau baiser dans son cou. 

-       C’est vrai ? demanda-t-elle sérieusement alors que ses doigts caressaient machinalement mes bras qui encadraient son corps qui se tenait juste au-dessus du sien. 

Je lui adressai un large sourire : 

-       Oh oui, c’est vrai.

Elle pouffa : 

-       Ne fait pas l’idiot. Je veux dire, c’est vrai, tu ne pénètres jamais mon esprit ? demanda-t-elle à nouveau. 

Sa question me semblait légitime. Si je savais qu’elle avait un tel pouvoir qu’elle pouvait utiliser sur moi à sa guise, je ne me sentirais pas en confiance non plus. Je la regardai plus sérieusement, bien que tendrement, et acquiesçai doucement : 

-       J’y suis entré une fois, à la rentrée, quand tu as débarqué dans ma salle commune pour savoir ce que tu foutais là, et c’est comme ça que j’ai su ce que tu faisais pour Potter, mais je n’y suis pas retourné depuis, mentis-je. 

C’était presque vrai. Cela faisait une éternité que je n’y étais pas retourné, mais je ne jugeais pas utile de lui apprendre que j’avais déposé dans son esprit quelques images des choses que je pourrais lui faire. 

-       Je trouve que c’est une invasion de la vie privée et que ce n’est pas à utiliser n’importe comment, ni avec n’importe qui, lui appris-je alors. Et puis je préfère savoir que je gagne à la loyale, ajoutai-je avec un sourire qu’elle me rendit. 

-       Si j’avais un tel pouvoir, je serais dans ta tête à longueur de journée, songea-t-elle à voix haute. 

Je me redressai sur le canapé et elle m’imita. 

-       Crois-moi, dis-je alors plus bas, tu ne voudrais pas y être. 

Et cette escapade et perte de contrôle prit fin soudainement. Je me relevais et remettais mes vêtements alors qu’elle m’observait avec peine, constatant que quoi que ce fût qu’il se passait quelques secondes plus tôt, c’était terminé. 

-       Je n’ai pas peur de ce qui se passe dans ta vie, chuchota-t-elle alors. 

Mes yeux plongèrent dans les siens alors que je refermais mon pantalon autour de ma taille. Elle était sincère, de ce que je pouvais voir. Et cela me terrifiait. 

-       De quoi est-ce qu’il s’agit ? questionnai-je alors sèchement. 

-       Comment ça ? 

Je pris une inspiration et tentai de remonter mes murs d’occlumencie alors que je commençai : 

-       Je croyais avoir été clair. C’était juste du sexe, dis-je difficilement en remettant mon pantalon, et quand bien même tu as l’air incapable de le comprendre, je veux que ça s’arrête. Et je crois aussi avoir été clair quand je t’ai dit que je ne voulais rien savoir de toi et de ta vie, ou encore quand je t’ai dit que je n’étais pas ton ami, et je ne suis certainement pas ton petit-ami, dis-je fermement. Alors je répète, de quoi s’agit-il ? 

Elle resta nue sur le canapé, et ne bougea pas alors qu’elle me sonda sans se durcir pour autant. 

-       Oui, tu dis tout ça, commença-t-elle doucement, et puis tu me sauves la vie en mettant la tienne en danger. Tu restes avec moi et tu me calmes quand j’ai une montée d’angoisse, et tu t’apaises quand je te touche alors que tu as toi-même des angoisses, continua-t-elle, et tu t’écroules dans mes bras quand les choses te sont trop difficiles. Alors au risque de me répéter, je crois qu’il faut que tu entendes que je n’ai pas peur de ce qu’il se passe dans ta vie, et que tu n’as pas besoin de me repousser comme ça. 

Mon occlumencie était en place, et tout ce que je pouvais penser c’était à quel point elle était sur une pente glissante. Elle voulait pousser les choses plus loin. Que ce ne soit plus simplement du sexe. Elle voulait les câlins qui suivaient et les discussions à cœur ouvert qui allaient avec. Au prix de sa vie. 

-       Je ne sais pas ce que tu crois qu’il se passe ici, répliquai-je fermement, mais je pense qu’il est temps que tu reviennes à la réalité Granger. Je suis Drago Malefoy, le fils unique de Lucius Malefoy, un Mangemort, et tu es une Sang de Bourbe, crachai-je avec difficulté. Ce n’était que du cul, et c’est terminé. Si ça n’avait pas été toi, ça en aurait été une autre, c’est simplement que dernièrement tu es putain de partout où je suis, lâchai-je en contrôlant ma voix tremblante. 

Elle ne se démonta toujours pas. 

-       Je sais que tu as peur et je… 

-       … Je veux que tu t’en ailles Granger, la coupai-je froidement. 

Mes murs tombaient, et l’angoisse montait. Elle risquait sa vie. Elle ne pouvait pas s’attacher à moi. Elle ne pouvait désirer plus que cela. Cela même qui ne pouvait déjà pas continuer. Sa vie littérale était en jeu. 

-       Et je veux qu’on discute, dit-elle doucement comme si elle avait peur de me brusquer.

Je tentai de prendre une nouvelle inspiration alors que la tête commençait à me tourner, signe caractéristique d’une de mes montées d’angoisse. Il fallait qu’elle foute le camp sur le champ. Elle me faisait paniquer. J’avais poussé les choses trop loin. J’étais allé trop loin et elle ne voulait plus partir comme si de rien n’était. J’étais allé trop loin. 

-       J’ai été clair et je continue de l’être, même si visiblement c’est trop dur à comprendre pour toi, crachai-je alors que mon cœur battait violemment dans ma poitrine. Tu n’es rien pour moi qu’un exutoire, et je veux que tu t’en ailles. 

Mon cœur se brisait dans ma poitrine et ma vision se brouillait, mais elle devait partir. Elle devait partir et elle devait cesser de me vouloir. De me vouloir comme ça, et de me vouloir encore plus. Elle devait arrêter. Je ne la conduirais qu’à la mort. Je n’avais rien d’autre à lui offrir que la mort. 

-       Je ne te crois pas, répliqua-t-elle avec douceur. 

-       Je me fous de ce que tu crois, lui répondis-je vivement. Dégage. 

Il fallait qu’elle parte immédiatement. La repousser me coûtait autant que de la voir être prête pour moi et attendre de moi que je lui offre ce que je ne pouvais me permettre de lui offrir, et je n’avais plus de force en moi pour plus de douleur dans cette vie. Ces conneries avaient assez duré. Il fallait qu’elle comprenne qu’il fallait qu’elle m’efface de sa putain de vie tout comme je devais être capable de l’effacer de l’esprit de Theodore, parce que plus elle m’approchait et plus elle était en danger. Et je ne pouvais tout simplement pas être égoïste à ce point-là. Pas avec elle. Alors il fallait qu’elle parte, et il fallait qu’elle le fasse maintenant, et que tout cela cesse une bonne fois pour toute. Parce que cela allait beaucoup, beaucoup trop loin, et que je ne contrôlais plus rien. 

-       Je n’ai pas peur Malefoy, dit-elle alors avec délicatesse en se levant lentement du canapé, toujours intégralement nue. 

Je détournai les yeux alors que ma mâchoire se crispa violemment, mon cœur battant de plus en plus vite dans mon poitrail et l’angoisse prenant le contrôle de mon corps. Que lui avais-je fait ? J’allais la briser. Elle me voulait parce que je lui avais donné des choses qu’elle n’avait jamais eues jusqu’alors, égoïstement, sans songer une seule seconde d’à quel point cela pouvait être important pour elle. Tout ça pour quelques bons moments ? Pour pouvoir partager mon fardeau avec quelqu’un, l’espace d’une soirée dont elle ne se souvenait même pas ? 

-       J’en suis ravi pour toi, maintenant dégage Granger, tranchai-je avec froideur en fixant le sol alors que je voyais son corps se rapprocher très lentement. 

Je reculai de sorte à ce qu’il y ait toujours une distance physique entre nous. 

-       Je veux juste discuter, chuchota-t-elle en arrêtant d’avancer, se tenant au milieu de ma salle commune. 

Je ne pourrais bientôt plus respirer, je le sentais venir en moi. Parce qu’elle se tenait là, juste devant moi, qu’elle me voulait et qu’elle voulait plus de moi, qu’elle pensait savoir alors qu’elle ne savait rien, qu’elle pensait ne pas avoir peur alors qu’elle ne savait rien, et qu’elle me demandait plus alors qu’à chaque fois que je me permettais de poser les yeux sur elle sa vie était en danger. Et que la vérité c’était que j’étais de plus en plus incapable de la savoir en danger. Je lui avais fait cela. J’en étais responsable. 

-       Je n’ai rien à te dire et je n’ai pas envie d’entendre ce que tu as à me dire, coupai-je aussi sèchement que possible. 

-       Je n’ai pas peur, chuchota-t-elle à nouveau avec une douceur inhumaine. 

Je penchais le visage sur le côté et expirai autant que possible alors que je mordais ma lèvre inférieure. Plus elle disait cela, plus la terreur montait en moi. Parce que moi je savais, contrairement à elle. Parce que moi je savais ce qu’elle ignorait, et à quel point il fallait être terrorisé. Parce que je l’avais moi-même mise dans une telle situation et que j’avais fait d’elle quelqu’un qui comptait pour moi, donc quelqu’un qu’il pouvait utiliser contre moi. Je passai une main tremblante sur ma bouche alors que la panique gagnait l’intégralité de mon corps. 

-       Va-t’en, ordonnai-je gravement en trouvant la force de soutenir son regard. 

Elle me regardait avec douleur. Avec la douleur qui disait « je vois ta peine, et elle ne me fait pas peur ». Cette douleur qui disait je te vois et je te sais, alors qu’elle ne savait absolument rien. Alors qu’elle n’avait pas la moindre putain d’idée de ce à quoi elle s’exposait en se tenant là, nue devant moi. Et elle refusait de lâcher. Et elle refusait de me laisser. Mais c’était une nouvelle responsabilité que je ne pouvais pas prendre sur moi. Il fallait qu’elle parte immédiatement. L’air commençait à ne plus circuler dans mes poumons et je savais que mon corps ainsi que mon esprit allaient me céder d’ici peu. 

-       Je n’ai pas peur, murmura-t-elle encore en faisant un pas très lent vers moi. 

Je pinçais mes lèvres aussi fort que je le pouvais et sentis mes sourcils se froncer sur mon front. J’allais exploser. J’allais exploser et j’allais la détruire. Il fallait qu’elle parte. Il fallait absolument qu’elle parte immédiatement. Parce qu’elle était sublime, et qu’elle était douce et courageuse face à moi. Parce qu’elle me donnait l’impression de pouvoir supporter quoi que ce soit que je traverserai. Parce que je voulais pouvoir m’endormir contre son corps nu qui se tenait juste là et me réveiller avec le visage enfoui dans ses boucles. Parce qu’elle me donnait le sentiment de me voir et de me comprendre, sans même savoir quoi que ce soit. Parce que tout ce qu’une femme pouvait être, elle l’était. Je ne pouvais pas la détruire elle. Il fallait qu’elle parte. Je sentis des larmes monter à mes yeux alors que je peinais à demeurer debout et trouvais la force de me répéter aussi fermement que je le pouvais :

-       Va-t’en.

J’eu l’impression que le sol se dérobait sous mes pieds alors que je levai le visage vers le plafond, cherchant à voir quoi que ce soit d’autre qu’elle, et tentant en une tentative désespérée de reprendre le contrôle de mon esprit. Mes oreilles bourdonnaient avec force, mon corps ne parvenait plus à s’oxygéner correctement et ma vision se brouillait tandis que mes muscles devenaient faibles, comme si j’allais bientôt m’écrouler littéralement. 

-       Je n’ai pas…

-       …Granger, l’avertis-je avec force en fixant désormais le sol, mes mains ancrées sur mes hanches. 

Elle fit un nouveau pas vers moi, et je reculais à nouveau. Elle s’arrêta, et je me concentrai pour ne pas m’écrouler sur le sol. Pitié, il fallait qu’elle m’écoute. J’avais physiquement besoin qu’elle parte. Elle devait s’en aller. Immédiatement. J’allais m’écrouler. Je n’en pouvais plus. Il n’y avait plus de force en moi. Elle devait partir sur le champ, parce qu’elle avait poussé les choses trop loin, et que j’allais tomber. 

-       Je n’ai pas peur, continua-t-elle si bas que c’en était presque inaudible, mais malheureusement je l’entendais parfaitement bien. 

Je restai immobile, rassemblant le peu de force et de vie qu’il me restait pour ne pas tomber sur le sol et m’écrouler sous le poids de mes angoisses qu’elle attisait. Je ne pouvais plus. Je n’étais plus capable. Et elle n’entendait pas. Je ne pouvais plus. Mon corps et mon esprit ne tenaient plus. Je m’approchai du canapé avec le peu de force qu’il me restait et me baissai pour ramasser ses vêtements que je lui lançais :

-       S’il-te-plaît, va-t’en. 

Elle attrapa ses vêtements au vol, mais les garda contre elle et ne se rhabilla pas. Je tentai autant que possible de rester calme et contenu tandis que tout à l’intérieur de moi hurlait et était à deux doigts de lui exploser au visage. Parce que je voulais plus que quoi que ce soit d’autre, et que je savais désormais sans le moindre doute qu’elle me voulait aussi, mais que je ne pouvais pas l’avoir. Parce que je lui avais fait croire qu’elle pourrait m’avoir et qu’elle pouvait s’attacher à moi, alors que ce n’était pas le cas. Parce que désormais j’allais lui faire du mal, d’une façon ou d’une autre, et que j’allais me détruire au passage. Je n’avais pas le droit de lui faire cela à elle. Et je ne pouvais pas être la cause de sa perte. Cela était déjà largement suffisant. 

-       Je veux juste parler Malefoy, chuchota-t-elle alors. 

Elle ne m’entendait pas, et je n’étais plus en état. J’allais péter les plombs sur elle si elle restait là. Et je n’étais plus en état ni physique, ni mental de quoi que ce soit. Il fallait juste qu’elle s’en aille et qu’elle me laisse tranquille. Qu’elle se tienne loin de moi. Alors, désespéré alors que les larmes étaient sur le point de dégouliner sur mes joues et que l’intégralité de mon corps commençait à trembler, j’hurlais : 

-       THEO !

Je ne la regardai pas quand je l’entendis, interdite : 

-       C’est une blague ? 

Je saisi ma baguette dans la poche de mon pantalon et la rhabillai d’un coup de baguette avec tout ce qu’il restait de moi, et quelques très courtes secondes plus tard Theo descendit l’escalier de notre salle commune avec un air grave ancré sur son visage fermé. 

-       Fait la sortir d’ici, lui adressai-je en passant devant lui pour m’en aller alors qu’elle m’appelait. 

Je montais quelques marches de l’escalier jusqu’à ne plus être visible dans l’encadrement et permis enfin à mes jambes de me lâcher alors que je m’écroulais contre le mur dans les escaliers, respirant difficilement. Je portais mes mains à mon visage et les larmes coulèrent sur mes joues alors que je les entendais : 

-       T’es quoi, son chien de garde ? pesta-t-elle alors. N’ose même pas me toucher, l’averti-elle avec une voix soudainement bien moins douce que celle avec laquelle elle s’adressait à moi. 

Il y eut quelques secondes de silence, puis la voix ferme et tranchante de Theodore ordonna : 

-       Sors, Granger. Ne me force pas à te porter jusqu’à ton dortoir. 

Je l’entendis pouffer, énervée. 

-       C’est ridicule, pesta-t-elle. Et tu soutiens ça ? l’accusa-t-elle. 

-       Je le soutiens lui, répliqua-t-il d’un ton toujours aussi fermé. 

Un silence pesant s’imposa entre eux un moment, puis la voix de Granger, plus basse, retentit à nouveau : 

-       Je ne lui veux pas de mal. 

Theo considéra ses mots un instant avant de répondre d’une voix toujours ferme :

-       C’est à lui de choisir s’il veut prendre ce que tu as à lui offrir ou non. 

-       Il ne va pas bien, répliqua-t-elle. 

-       Ça ne te donne pas le droit de lui imposer quoi que ce soit, trancha-t-il. 

Un nouveau silence s’imposa avant que la voix hésitante de Granger ne lui demande avec peine : 

-       Je sais… je sais que tu es très important pour lui et que tu le connais très bien, alors je… est-ce que tu penses que je dois le laisser tranquille ? 

Theodore considéra sa question avant de répondre : 

-       Je ne crois pas que ce soit à moi de répondre à cette question. 

-       Je pensais… Je pensais que je lui faisais du bien, chuchota-t-elle presque alors que mon cœur se brisait dans mon poitrail. 

Theo resta silencieux quelques secondes et lâcha : 

-       Je pense que tu lui fais autant de bien que tu lui fais de mal, indépendamment de toi. 

-       Alors comment je fais pour savoir si je dois rester présente ? 

-       Le fait de lui signifier que tu es présente pour lui est une décision qui t’appartient. Qu’il s’en saisisse et te laisses être là, ça, c’est un choix qui lui appartient à lui. Et je crois que ce soir il a été clair sur là où il en était vis-à-vis de ce choix, acheva-t-il. 

Elle ne répondit pas de suite, et quand elle parla à nouveau j’entendis les larmes dans sa voix :

-       Ne le laisse pas tomber. 

-       Jamais, dit Theo plus tendrement. 

Et quelques secondes plus tard, j’entendis la porte de notre salle commune s’ouvrir et se refermer, et d’importants sanglots me secouèrent alors que je demeurais plié sur moi-même, torse nu dans les escaliers, tenant fermement mon visage entre mes mains tremblantes comme pour m’assurer que je ne perdais pas littéralement la tête. J’avais pourtant réellement le sentiment que c’était le cas. Un quart de seconde plus tard, Theo se tenait assit à côté de moi dans les escaliers, et passait son bras autour de mes épaules pour conduire mon corps à s’appuyer sur le sien. Je laissai mon visage tomber sur son épaule et pleurait dans son cou alors qu’il me soutenait fermement contre lui. Il ne dit rien, et m’offrit simplement son épaule sur laquelle pleurer, et c’était suffisant. Parce qu’il ne pouvait rien faire d’autre. Parce qu’il n’y avait rien qui pouvait être dit. Je pleurais dans ses bras de longues minutes, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à l’intérieur de moi, puis alors que je demeurais appuyé contre lui, entouré de ses bras, je chuchotai : 

-       Je crois que je tombe amoureux. 

Son bras me serra plus fort contre lui et sa main caressa mon dos quand il murmura :

-       Je sais.

Et je laissai de nouvelles larmes couler de mes yeux alors que je formulais ces mots à voix haute pour la première fois. Parce que c’était horrible de ressentir une telle chose et de ne pas en avoir le droit, à moins de mettre la vie de l’autre en danger. Parce que c’était horrible de ressentir une telle chose mais de ne pas en avoir le droit. Parce que c’était horrible de ressentir une telle chose mais de devoir lui briser le cœur pour qu’elle reste loin de moi. Et parce que c’était absolument abominable de ressentir une telle chose en sachant que désormais, elle respecterait mon souhait, et resterai loin de moi. Les mots qu’elle avait adressés à Theo l’attestait. Elle avait entendu. Elle m’avait vu être incapable de rester face à elle. Et elle avait entendu que j’étais physiquement incapable de ce qu’elle voulait de moi. Et elle avait compris qu’il fallait qu’elle m’abandonne. Et elle allait le faire. Et il le fallait. Mais autant que c’était nécessaire, cela me brisait de l’intérieur. 

Je n’avais plus droit à rien. Tout ce que je pouvais posséder lui appartenait désormais, et représentait une arme qu’il pouvait utiliser contre moi. Et il l’utilisait largement. Ma propre mère était une arme contre moi. Il avait tué mon père sous mes yeux, après m’avoir forcé à le torturer sous les yeux de ma mère, et il m’avait fait nettoyer son cadavre et son sang sur le sol de ma propre maison pour me faire intégrer que je lui appartenais. Que ma famille lui appartenait. Qu’il n’y avait ni espoir, ni porte de sortie avec lui. Qu’il n’y avait rien d’autre que son commandement et sa volonté. Chaque ami que j’avais et que j’aimais était une nouvelle arme qu’il pouvait utiliser contre moi. Pansy qu’il avait torturée en la forçant à faire du mal à Theodore. Blaise qu’il envoyait dans des missions plus dangereuses les unes que les autres pour lui signifier qu’il n’était rien d’indispensable, espérant chaque fois qu’il ne rentrerait pas. Theodore qu’il avait fait torturer. Et qu’il menaçait constamment, parce qu’il lui faisait peur au moins autant qu’il lui donnait de l’espoir pour le futur. Parce que chaque personne et chaque chose à laquelle je tenais était une chose qu’il pouvait utiliser pour me contrôler jusqu’à ma perte. Parce que la seule issue à cela était ma mort, et que je ne pouvais pas même l’espérer ni l’attendre, encore moins la provoquer, parce que je ne serais plus là pour faire ce qu’il fallait pour les protéger. Parce qu’il se débarrasserait de ma mère et que Theodore deviendrait certainement son pantin, obligé de lui vendre son âme toute entière pour épargner Pansy et Blaise qui pâtiraient de mon incompétence. Et désormais, il y avait elle. Il y avait elle, que je voulais, et que je ne pouvais avoir. Qui me faisait ressentir un peu de joie, un peu d’apaisement, un peu de sérénité quand sa peau rencontrait la mienne, quand je l’entendais rire, quand je la voyais sourire, où quand je me battais avec elle à un niveau intellectuel, parce que personne ne m’avait jamais stimulé autant, à tous les niveaux. Et désormais, elle était une arme qu’il pouvait utiliser contre moi. Parce que j’étais incapable d’entraîner Theodore à l’occlumencie. Parce que je prenais des risques à chaque fois que je la voyais, que je la touchais, que je la goûtais. Parce que plus elle m’approchait et plus elle marchait vers la mort. Et elle ne le savait même pas. Et je lui faisais cela, en toute connaissance de cause. Et elle ne l’avait pas même choisi. Et j’avais égoïstement mit sa vie en ligne de mire. Et désormais, il n’y avait plus rien. Désormais, elle me laisserait tranquille. Et je ne l’avais plus. 

-       J’en peux plus, chuchotai-je contre l’épaule de Theodore. 

Je ne savais plus comment continuer. Je ne savais plus comment me relever. Je ne savais plus comment bouger mon corps. Je ne savais plus comment avancer. Je ne savais plus comment faire ce qui était attendu de moi. Il ne restait rien. Je n’avais plus rien à donner. C’était trop. C’était beaucoup trop. 

-       J’en peux plus, répétai-je en un sanglot alors qu’il m’attira plus encore contre lui, me serrant de toutes ses forces contre son corps. 

En cet instant, je ne parvenais pas même à me raccrocher à l’idée que j’avais mes amis. Je ne parvenais pas même à me raccrocher à Theodore. Parce que leur présence, l’amour que je leur portais et l’amour qu’ils me portaient en retour était un danger. Parce que j’avais détruit leurs vies, et que je ne pouvais plus rien y changer. Parce qu’ils risquaient de mourir et de m’être enlevés à tout instant du jour et de la nuit, tout comme leurs familles. Par ma faute. Et Granger aussi. C’était trop. C’était trop lourd pour un seul homme. Et je ne savais plus comment faire pour avancer. 

-       J’y arrive plus, pleurai-je contre lui. J’y arrive plus, répétai-je alors que ma voix se brisait. 

Ses bras vinrent s’enfermer autour de mon visage qu’il serra fortement contre son torse, et il déposa un baiser sur mon crâne alors que je laissai une main tremblante saisir son t-shirt que je serrai de toute ma force. 

-       Je veux que ça s’arrête, sanglotai-je contre lui. 

Je voulais mourir. Je voulais pouvoir mourir, et que tout cela s’arrête. En cet instant, je voulais n’avoir jamais rencontré Theo, et je voulais n’avoir jamais eu une mère aussi dévouée. En cet instant, je voulais n’avoir jamais eu de tels amis, n’avoir jamais connu l’amour de la sorte, n’avoir jamais serré le Theo de six ans dans mes bras pour empêcher son père de l’emmener et de l’enfermer dans leur cave. Je voulais n’avoir jamais grandi à ses côtés, l’avoir vu tomber amoureux, et m’éprendre d’une amitié sans pareille pour la femme dont il était amoureux. Je voulais n’avoir vu la joie sur son visage, et y être devenu addict. Je voulais n’avoir jamais fait toutes les conneries du monde aux côtés de Blaise et lui. Je voulais n’avoir jamais ri, danser et pleurer avec eux. Je voulais n’avoir jamais rencontré Theodore, je voulais détester mes parents, et je voulais n’avoir jamais poser les mains sur Granger. Parce que tout serait plus facile s’ils n’étaient pas dans ma vie. Parce que rien de tout cela ne ferait aussi mal si je n’avais rien à perdre. Parce que s’ils n’étaient pas menacés, je saurais comment me relever et continuer d’avancer. 

-       Il faut que ça s’arrête, pleurai-je en enfouissant mon visage dans son poitrail. 

Les bras de Theo contenaient mon visage contre son torse de toute ses forces, et il déposa un nouveau baiser sur mon crâne qui ne prit jamais fin alors que je sanglotais contre lui. Je sentis son corps trembler contre le mien quand lui aussi, il pleura alors qu’il me tenait fermement contre lui. Et la douleur ne s’arrêta pas. Parce que cette douleur-là, cette douleur écrasante, cette terreur omniprésente, ce désespoir irrévocable, tout cela ne prendrait fin que le jour où je mourrais. 


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Et Joyeux Noël :') <3 

Liv 

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