Vers un Nouveau Monde

Chapitre 7 : Opération « Piéger Malefoy »

3495 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 29/10/2022 19:59

Le jour de son rendez-vous avec le directeur, Harry s'y rendit en se demandant quelle en était la raison. Il ne s'était après tout écoulé qu'une semaine depuis la rentrée et les quelques devoirs qu'il avait rendu avaient reçu un bon accueil. Il appréhendait un peu le cours de potions du lendemain car ce serait son premier et que le professeur Rogue avait très mauvaise réputation auprès de ses camarades de maison. Le fait que ledit professeur, les rares fois où leurs regards s'étaient croisés, le fixait comme s'il voulait le faire disparaître de la surface de la terre n'aidait pas non plus.


Il fut tiré de ses pensées par l'arrivée du directeur, mais n'entendit pas le mot de passe qu'il donna à la gargouille. À son invitation, il le suivit et s'engagea dans l'escalier qui apparut à l'ouverture de la statue. Il se laissa porter jusqu'à une porte et entra à la suite du vieil homme. Il suivit celui-ci à l'intérieur de la pièce.


Le professeur alla s'installer derrière son bureau et fit signe à Harry de prendre place sur l'un des sièges présents. Le jeune garçon s'exécuta et demanda au plus âgé :


- Professeur… Excusez-moi d'être aussi direct mais… Ce ne serait pas mieux de convier mon père à ce rendez-vous ?


Le plus âgé répondit :


- Non Harry… Ce que j'ai à dire aujourd'hui ne concerne que toi.


Le plus jeune acquiesça avant de lui faire signe qu'il le laissait parler. L'adulte repris donc :


- J'ai appris d'une source sûre que ton… père - il prononça le mot d'une voix froide et tranchante qui donna des sueurs froides à Harry - avait rendu visite aux Dursley.


L'enfant, que son père avait informé par lettre, hocha positivement la tête.


Dumbledore demanda :


- Est ce que tu sais pourquoi ?


Harry n'hésita pas une seconde à mentir, sentant que la vérité risquait d'apporter des ennuis à tout l'équipage :


- Non. Et même si je le savais, je ne vous le dirais pas.


- Pourquoi donc ? Je suis ton directeur, il est de mon devoir de m'assurer de ton bien-être. De plus, il ne me semble pas qu'un bateau soit l'endroit le plus adapté pour élever un enfant.


- Venant de l'homme qui a déposé un bébé sur un paillasson en plein automne sans s'assurer de sa bonne santé, je trouve cette remarque plutôt déplacée. Vous avez perdu tout droit de regard sur mon bien-être à la seconde où vous m'avez placé dans une famille sans vous assurer au préalable que je n'y risquais rien. Qui plus est, vous n'êtes que mon directeur d'école. Vous n'êtes ni mon père, ni mon parrain, ni mon tuteur.


Sur ces mots, Harry se leva, marquant par là même la fin de l'entretien. Avant de partir, il ajouta :


- Une dernière chose… Sachez que si vous tentez quoi que ce soit contre moi, ou contre mon père, vous le regretterez amèrement.


Puis le brun quitta le bureau et sortit dans le parc, où il retrouva ses camarades de dortoir. En le voyant arriver, ils se dirigèrent vers lui pour savoir comment s'était passé le rendez-vous. Il leur dit que tout s'était bien passé mais il savait - et les autres aussi probablement - que Neville et Ron seraient les seuls à qui il raconterait l'entretien dans les détails.


Le reste de la journée se passa bien et, comme il l'avait prévu le matin, le soir il donna rendez-vous à ses deux amis dans une salle de classe vide. Là, il leur répéta ce qui s'était dit dans le bureau du directeur. Les deux autres soutinrent son point de vue mais s'inquiétèrent tout de même des répercussions que pourrait avoir un tel comportement avec le directeur.


Et Harry devait reconnaître qu'il avait plutôt manqué de respect à l'homme mais sur le coup, il était tellement en colère que cela lui avait semblé être la seule réaction logique à avoir.


Le lendemain, après son entraînement durant lequel, à sa grande surprise, Ron continuait de l'accompagner malgré l'heure plus que matinale, il rejoignit la grande salle pour un solide petit-déjeuner avant d'attaquer la journée par un cours de potions. Pour la première fois depuis très longtemps, il était trop nerveux pour avaler quelque chose. Sans savoir exactement pourquoi ni à quoi c'était dû, il avait un mauvais pressentiment. Sans doute était-ce à cause de l'impression qu'il avait que son professeur voulait le rayer de la surface de la terre à chaque fois que leurs regards se croisaient ?


Quand vint l'heure d'aller en cours, il suivit ses camarades jusqu'aux cachots. Plus leur groupe se rapprochait de l'endroit où devait avoir lieu le cours, plus il avait envie de faire demi-tour et d'aller se cacher dans le dortoir. Mais il avait comme la désagréable impression que ni son professeur, ni la Je-sais-tout de service ne pourraient le lui pardonner…


Et autant Granger ne lui faisait pas peur, autant il préférait éviter de se mettre à dos un professeur avant même d'avoir eu cours avec lui. Qui plus est quand ledit professeur était le directeur de Serpentard et connu pour favoriser les élèves de ladite maison.


Et justement quand on parle du loup… Peu après, ils entendirent la porte s'ouvrir. La plupart des élèves échangèrent des regards perplexes : ils ne l'avaient pas entendu ni vu arriver. Ils s'exécutèrent néanmoins sans broncher, sentant que l'homme, comme sa collègue de métamorphose, était du genre qu'il ne fallait pas énerver s'ils tenaient à rester en vie. En fait, à l'instar du professeur McGonagall, sa simple présence suffisait à maintenir le calme dans une salle de classe.


Comme lors des cours précédents, Harry s'assit avec ses amis. Son enfance ayant fait de lui quelqu'un de prévoyant - il n'était jamais à l'abri d'ennuis ou d'une rencontre imprévue -, Harry avait lu plusieurs fois tous ses manuels. Ainsi, il pensait être prêt à toutes les éventualités.


Une fois installé, il sortit ses affaires et vit à côté de lui ses deux amis faire de même. Le professeur, de son côté, annonça de suite la couleur en faisant une entrée en matière des plus glaciales, et pour le moins impressionnante :


- Ici, on ne s'amuse pas à agiter des baguettes magiques. Vous êtes ici pour apprendre la science subtile et l'art rigoureux de la préparation des potions, je m'attends donc à ce que vous ne compreniez pas grand-chose à la beauté d'un chaudron qui bouillonne doucement en laissant échapper des volutes scintillantes, ni à la délicatesse d'un liquide qui s'insinue dans les veines d'un homme pour ensorceler peu à peu son esprit et lui emprisonner les sens… Je pourrais vous apprendre à mettre la gloire en bouteille, distiller la grandeur, et même à enfermer la mort dans un flacon si vous étiez autre chose qu'une de ces bandes de cornichons à qui je dispense habituellement mes cours, dit-il dans un murmure, d'une voix basse et doucereuse.


Un silence de plomb s'abattit alors sur le cachot, et l'adulte en profita pour faire l'appel. Harry compris que les choses seraient compliquées avec lui également lorsque l'homme appela :


- Harry Potter… Notre nouvelle… célébrité.


Le mépris qu'il mit dans ce dernier mot était on ne plus clair : il pensait probablement qu'il était le genre de personne à jouer de sa célébrité pour obtenir des passes droits. Harry resta silencieux, pour deux raisons. D'abord, parce qu'il avait décidé de ne répondre qu'au nom de son père. Ensuite, et c'était probablement encore une conséquence de son éducation, parce qu'il haïssait viscéralement toute forme de favoritisme.


Son mutisme ne sembla pas plaire a quelqu'un car il entendit une voix qu'il reconnut comme celle de Granger - décidément cette fille semblait très motivée quand il s'agissait de lui pourrir la vie - le désigner comme étant le dénommé Harry Potter. Les deux mains qui s'abattirent sur sa table et la voix tranchante qui les accompagnait lui firent relever la tête :


- Potter !


Harry ne lâcha pas son professeur du regard lorsqu'il répondit :


- C'est Gold, monsieur.


Son interlocuteur ne tint pas compte de son intervention, puisqu'il l'interrogea ensuite d'une voix suintante de mépris :


- Potter… Quelle est la différence entre le napel et le tue loup ?


Harry réfléchit… Il ne se souvenait pas avoir lu quelque chose la dessus dans son livre de cours, il répondit, en décidant d'être honnête :


- Je ne sais pas, monsieur. J'ai lu mon manuel plusieurs fois cet été, mais ce n'était pas dedans.


Cela ne sembla pas plaire à l'adulte qui répliqua aussitôt :


- Votre insolence coûtera 5 points à Gryffondor, Potter.


Il posa encore plusieurs questions à Harry, auxquelles celui-ci n'avait bien sûr pas de réponse, puis les élèves passèrent le reste du cours à prendre des notes. Pendant tout le temps que dura encore le cours, il s'échina à appeler Harry par son nom de naissance et retira des points à quiconque l'appelait autrement. C'est-à-dire l'intégralité des premières années de Gryffondor, à l'exception de Granger.


Il n'en fallut pas plus au jeune garçon pour comprendre que l'homme avait décidé de lui faire regretter sa venue au monde, sans pour autant qu'il sache pourquoi il agissait comme ça. D'accord, il avait pu constater par lui-même que la réputation du professeur n'était clairement pas usurpée. Mais celui-ci semblait s'acharner tout particulièrement sur lui - et sur Neville.


Et Harry n'en comprenait pas la raison - parce qu'il y en avait forcément une, non ?


Le cours suivant - histoire de la magie - fut indéniablement plus calme mais, malheureusement, pas forcément plus intéressant. Les jeunes élèves eurent le malheur de découvrir que le professeur Binns était également fidèle à sa réputation : il était aussi soporifique que leur professeur précédent était sévère.


Comme il l'avait fait en défense, Harry fit autre chose après avoir tenté en vain de suivre le cours et de prendre des notes. Lui eut au moins le mérite d'avoir essayé. Neville et Ron, assis à côté de lui, faisaient autre chose depuis le début du cours : le premier s'était plongé dans leur devoir de potions tandis que le second était tombé endormi dès les premières minutes du cours. Dès lors qu'il cessa d'être attentif au cours, Harry commença également son devoir de potion. Il pouvait sentir sur eux le regard réprobateur de cette chère Granger. Il se fit la réflexion qu'il faudrait qu'il ait bientôt une discussion avec elle concernant la nécessité de respecter la vie privée et l'intimité d'autrui.


Ce fut pourquoi, quelques heures plus tard, juste après le dîner, il l'emmena dans une salle abandonnée et lui expliqua ce qu'il pensait de sa manie de toujours se mêler des affaires des autres. Personne ne sut jamais ce qu'il lui avait dit - à part peut-être ses amis - mais il sembla que ce fut efficace car elle n'osa pas l'approcher pendant plusieurs jours. Ce qui, Harry ne pouvait pas le nier, lui offrit un répit bienvenu.


Il se coucha avec une certaine excitation à l'idée d'avoir son premier cours de vol le lendemain. Depuis qu'il avait appris que les sorciers pouvaient voler en utilisant des balais, il n'attendait qu'une seule chose : pouvoir essayer à son tour.


Le lendemain matin, comme à son habitude, il se leva très tôt et réveilla Ron pour leur entraînement matinal. Si les premiers jours le roux râlait, il avait fini par s'y faire. De plus, il s'était vite rendu compte que cet entraînement était plus utile qu'il n'y paraissait car il voyait par lui-même les progrès qu'il faisait. Au début, il avait du mal à faire le tour de l'école sans être essoufflé. Un peu moins de deux semaines plus tard, il arrivait à tenir son rythme tout le long.


Il n'arrivait bien sûr pas à suivre celui de Harry, qui lui s'entraînait quotidiennement depuis l'âge de six ans, mais c'était déjà mieux que rien.


Harry, quant à lui, avait remarqué que Neville leur jetait de plus en plus souvent des regards interrogateurs depuis quelques jours. Il ne savait pas s'il devait lui poser directement la question ou attendre que l'autre brun vienne de lui-même. Il avait constaté, depuis le début des cours, que son ami était plutôt quelqu'un d'effacé. Et il voulait l'aider à s'affirmer. Aussi, ce fut pourquoi il décida d'attendre que l'autre vienne vers eux. Il savait que cela pourrait prendre du temps, mais il suffisait d'attendre que sa curiosité l'emporte. Et Neville étant un Gryffondor, cela finirait forcément par arriver.


Ce fut sur ces pensées qu'il arriva dans la grande salle. Comme tous les matins, il avait tout juste eu le temps de prendre une douche en revenant du parc avant de devoir descendre prendre son petit déjeuner.


La matinée fila rapidement et en début d'après-midi, les élèves de première année se réunirent dans le parc en attendant leur professeur qui ne tarda heureusement pas à arriver. Celle-ci leur expliqua que pour ce premier cours, ils ne feraient que de la théorie : avant de pouvoir envisager de monter sur un balai, il était important qu'ils connaissent les règles de sécurité et sachent ce qu'ils devaient et pouvaient faire ou non. Si la plupart des élèves protestèrent violemment, Harry, lui, dut reconnaître que les faire pratiquer dès le premier cours aurait été, au mieux, très imprudent voire dangereux et irresponsable. Et assurément le meilleur moyen pour qu'un élève se blesse.


Il jeta un coup d'œil autour de lui et eut la surprise de constater que, pour une fois, Granger semblait de son avis, au vu du ravissement qui s'affichait sur son visage. Ou peut-être était-elle simplement soulagée de ne pas avoir à monter sur un balai ? Ron, en revanche, était clairement déçu de ne pas pouvoir voler. Et Neville était au moins aussi soulagé que Granger. Ce qui n'était pas peu dire. Il soupçonnait son ami d'avoir le vertige, auquel cas il aurait besoin d'un coup de main pour s'en débarrasser.


Le trio était en train de regagner le château pour profiter de leur après-midi libre, lorsqu'une voix désagréable et indésirable se fit entendre :


- Eh ! Potter ! Je te défie en duel. Ce soir, à minuit, dans la salle des trophées.


Harry, qui serra les dents à l'entente de son nom de naissance, n'eut pas besoin de se retourner pour savoir à qui appartenait cette voix. Il le fit tout de même pour répondre à son interlocuteur :


- C'est d'accord, Malefoy.


L'autre continua sur sa lancée :


- Choisis ton second. Moi je choisis… Crabbe, dit-il en désignant l'un des deux gorilles qui le collaient sans cesse et que Harry était totalement incapable de différencier.


Harry jaugea ses deux amis du regard, se demandant lequel des deux serait le plus en mesure de l'aider en cas de problème, et finit par dire :


- Je choisis Ron.


Le rouquin acquiesça, puis les deux groupes se séparèrent, chacun partant de son côté. Harry, Neville et Ron se réfugièrent dans une salle de classe abandonnée qui ne devait pas avoir servi depuis une bonne dizaine d'années, au vu de la poussière qui s'y était accumulée. Harry se tourna vers ses deux amis et leur expliqua :


- Des types comme lui, j'en ai déjà rencontré plus d'un quand j'étais enfant.

Je suis prêt à parier n'importe quoi qu'il cherche à nous tendre un piège. Alors voilà ce qu'on va faire.


Et il leur expliqua ensuite son plan, qui n'était somme toute pas très compliqué : Ron et lui se cacheraient dans un couloir proche de la salle commune de Serpentard. Et aussitôt qu'ils auraient la preuve que le blond cherchait à leur tendre un piège, ils iraient prévenir le professeur McGonagall. Il fallait juste qu'ils trouvent l'emplacement de leur objectif.


Ce fut Ron qui les dépanna : il leur expliqua que ses frères connaissaient probablement l'emplacement des salles communes des quatre maisons, en précisant toutefois qu'il faudrait qu'ils aillent voir les jumeaux parce que Percy n'accepterait jamais de les aider. Au contraire, il aurait plutôt tendance à les dénoncer.


Ils n'eurent pas à chercher très longtemps le duo le plus connu de Poudlard, puisqu'ils les trouvèrent dans la salle commune. Les deux rouquins se posèrent des questions en voyant un trio de première année leur tomber dessus en plein milieu de l'après-midi.


Harry leur demanda de les suivre jusqu'à une salle de classe d'un étage inférieur. Les deux aînés s'exécutèrent sans toutefois comprendre ce qu'ils leur voulaient. Harry expliqua donc que Malefoy les avait défié en duel et qu'ils leur fallait l'emplacement de la salle commune de Serpentard pour pouvoir le prendre à son propre piège. Il vit tout de suite qu'ils étaient intéressés par ce qu'il disait et, comme il s'y attendait, les jumeaux acceptèrent tout de suite de les aider. Quand il s'agissait de piéger un Serpentard, ils étaient les premiers sur le coup.


Environ deux heures avant le rendez-vous, après qu'ils aient dîné, Harry reçu par hibou un papier lui fournissant toutes les informations nécessaires à l'exécution de l'opération « Piéger Malefoy ».


Les choses se mirent en place rapidement : tandis que les deux autres allaient se mettre en place, Neville orienta le professeur McGonagall vers eux.


Harry et Ron n'eurent heureusement pas très longtemps à patienter avant d'entendre Malefoy se vanter auprès de ses « amis » que « Potter et Weasley auraient bientôt débarrassé le plancher » et qu'il allait s'empresser d'aller raconter à Rusard qu'ils comptaient visiter la salle des trophées à Minuit.


Si bien qu'en revenant, ils la rencontrèrent « par hasard » et Harry lui dit :


- Professeur, il faut que je vous parle.


- Je vous écoute, Gold.


- Malefoy m'a défié en duel. J'ai accepté, mais je ne lui fais pas confiance. Alors j'ai voulu avoir la certitude qu'il ne chercherait pas à me nuire. Et Ron et moi l'avons entendu dire qu'il allait nous dénoncer à Rusard.


À côté de lui, le rouquin approuva ses paroles. Le professeur répondit :


- Merci à vous deux de m'avoir prévenu.


Ils acquiescèrent et reprirent leur route en direction de la salle commune mais il semblait que les escaliers en avaient décidé autrement car ils se retrouvèrent au troisième étage. L'étage interdit. Harry était tenté d'y pénétrer pour voir en quoi, exactement, l'endroit était interdit. Mais il se rappelait des avertissements de Dumbledore et se fit la réflexion d'être trop jeune pour mourir.


Au moment où il s'apprêtait à faire demi-tour, Ron se laissa emporter par sa curiosité. Il poussa la porte qui se trouvait devant eux et Harry fut obligé de le suivre.

Il s'écoula à peine deux minutes avant qu'ils ne ressortent, terrorisés. Les deux amis coururent jusqu'à leur salle commune et ne s'arrêtèrent qu'une fois arrivés à destination.


En les voyant débouler en courant comme des dératés, Neville eut peur qu'ils aient été repérés. Si bien qu'il ressentit un immense soulagement en entendant que tout s'était passé exactement comme prévu. Soulagement qui disparut instantanément lorsqu'ils lui parlèrent du troisième étage… et du chien à trois têtes, raison de leur course effrénée.


Ensuite, Harry resta un moment dans la salle commune, le temps d'écrire des lettres pour ses proches, puis alla se coucher.


Le lendemain matin, alors qu'ils déjeunaient depuis quelques minutes, ils sentirent sur eux un regard brûlant de haine. Ni Harry, ni les deux autres n'eurent besoin de se retourner pour deviner à qui il appartenait. Malefoy était visiblement furieux d'avoir raté son coup. Ils apprirent plus tard dans la journée qu'en plus de cela, le professeur McGonagall l'avait attrapé à traîner dans les couloirs après le couvre-feu et lui avait donné une retenue.

Laisser un commentaire ?