Suite alternative
Elie aurait tout donné pour être à la table de Gryffondor et c’est ce qu’elle aurait fait en temps normal. Au repas quotidien elle s’invité à la table des rouges et or mais pour les cérémonies officielles, comme la cérémonie de repartions, elle n’avait autre choix que de s’attabler parmi les serpents.
Elie était encore moins alaise dans sa maison qu’à l’ordinaire. Habituellement elle se sentait juste seule, cette fois ci elle sentait même une réelle animosité parmi les élèves de sa maison, et cela n’allait pas s’arranger lorsqu’elle croisa le regard d’Alexander qui venait de rentrer dans la grande salle, un sourire sadique sur le visage du brun. Il vint s’asseoir à côté d’elle, l’encadrant avec un de ses amis.
- Ben alors Malefoy, je vais finir par croire que tu me fuis. Tu as passé de bonnes vacances j’espère ?
Le ton du brun n’avait rien d’amical au contraire. Il ajouta entre moquerie et mépris.
- Tu as eu de sales notes au BUSE... ça n’a pas dû être simple pour miss Malefoy. En plus on raconte que ton père a payé pour que tu es un E en potion.
Elie leva les yeux au ciel en voyant Alexander et son chien de garde l’encadrer ainsi. Elle voulait fuir Alexander mais visiblement il en avait décidé autrement au plus grand désespoir de la jeune fille.
- Je te fuis moi ? Faudrait que je t’accorde de l’importance pour cela or ce n’est pas le cas. Tu n’es qu’un crétin qui se croit au-dessus du monde. Quant à mes vacances c’est cool que tu t’en soucis par ce qu’elles étaient excellentes. Mes résultats au BUSE, ne te regarde en rien et pour le reste pense ce que tu veux. Le temps où je me préoccupais de ce que tu pensais de moi et derrière depuis longtemps Watson.
Bien qu’Elie semblât ne pas en démordre au fond d’elle, c’était tout l’inverse. Chacun des mots qui sortaient de la bouche d’Alexander atteignaient leur cible avec succès.
- Tu n’es qu’une petite fille pleureuse Malefoy... tu essaie de te donner de la prestance mais tu chiale dès que tu te crois seule.
Au fond de lui il devait admettre que ce côté de sa personnalité l’avait pourtant séduit l’an dernier mais rien ne devait entacher sa réputation à lui-même si c’était au détriment d’Elie.
Le cœur d’Elie se mit à battre de façon désynchronisée dans sa poitrine. Effectivement ces fichues larmes menacées à tout instant pendant cette conversation car Alexander était en train de l’humilier. Elle savait qu’elle ne faisait pas l’unanimité à cette table mais peu importe.
- Pourquoi tu fais ça Alexander ? Pourquoi tu te montres juste méchant alors que tu aurais pu aller t’asseoir avec tes amis stupides et me laisser tranquille ?
- Pourquoi tu fais ça Alexander ?
Répéta le brun en imitant une voix pleurnicharde censé représenter la voix d’Elie. Son chien de garde répondit à sa place.
- Par ce qu’il a parier 20 galions que tu finissais le banquet en larmes. Moi je ne suis pas d’accord avec lui, j’ai parié 20 galions que ça prendrait juste 10 minutes.
Les deux jeunes hommes se mirent à rire avant qu’Alexander regarde Elie en levant les sourcils avant de lui faire un sourire sadique dont il avait le secret. Le regard d’Elie chercha celui de son père a la table des professeurs mais il semblait occupé a discuté avec Neville Londubat. Elle soupira intérieurement.
- Pourquoi tu as toujours besoin de faire des paris Watson ? Mais si tu aimes autant parier laisse-moi t’en proposé un autre. Je te pari 40 galion que toi et ton pitbull vous allez finir avec une tête de citrouille.
Elie fit léviter de grosse citrouille qui vinrent s’écraser sur la tête des deux garçons faisant sursauter deux filles de premières années avant qu’elles ne s’exclament :
- Trop cool !
Elie leur fit un clin d’œil amusée.
Alexander s’apprêter à la raillé voyant qu’elle cherchait son père des yeux mais quand la citrouille vint s’exploser sur sa tête. Quelque peu sonné, il retira un morceau de citrouille de devant ses yeux. Le choc passé, il attrapa avec violence le poignet d’Elie qu’il serra sans demi-mesure.
- Je te jure que ça, tu vas le regretter.
Alexander était en colère, il avait été humilié par celle qui cherchait à humilier. L’arroseur arrosé en quelque sorte. Il jugea cet affront d’impardonnable.
Les larmes montèrent aux yeux d’Elie mais c’était de douleur car Alexander lui faisait vraiment mal cette fois. Il lui faisait physiquement mal. Elle tenta de se dégager de sa poigne mais n’y parvenait pas. Il lui aurait suffi d’hurler pour que cela cesse pour attirer l’attention d’un professeur mais elle ne voulait pas lui donner cette satisfaction. Elle rêvé de lui lançait un maléfice à cette heure.
Alexandre lâcha Elie.
- Je savais que tu finirais par pleurer blondie. Mais ne crois pas que cette histoire s’arrêtera là.
Il se leva et s’éloigna avec son « ami » rejoindre sa bande. Il pourrait se vanter d’une nouvelle victoire dans son dortoir ce soir. Elie retourna dans un mutisme mental essayant d’oublier Alexander et ces menaces pour la suite du banquet avant d’aller se coucher dans son dortoir.