Une scolarité à Poudlard

Chapitre 2 : Le chemin de Traverse

1991 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 18/02/2021 17:26

Alors comme ça je suis une sorcière pensais-je en allant sur le chemin de Traverse. Mrs Granger m'a dit comment accéder au chemin de Traverse avant de partir et j'avoue que si elle ne me l'avait pas dit je n'aurais pas su comment le trouver. J'entre donc dans le pub dont l'enseigne indique : le Chaudron Baveur. Quand j'entre dans la boutique je me dis que je me suis trompée d'endroit mais le barman demande :

-C'est la première fois pour Poudlard ?

-Ou...Oui.

-Bien, suis moi alors.

Je le suis en silence jusqu'au fond de la salle. Il s’arrête devant un mur de briques. Il en compte au dessus de la poubelle et tapotes trois fois une brique qui se met alors à trembloter et un petit trou apparait en son milieu, Le trou s'élargit de plus en plus et se transforme bientôt en une grande arcade. Je la franchis, émerveillée. Un fois que je suis das la rue je vois des gens qui se bousculent. Le soleil brillait sur un étalage de chaudrons, devant un magasin. Une pancarte annonçait: « Chaudrons—toutes tailles—cuivre, étain, argent—touillage automatique modèles pliables. » Mais je ne m'y attarde pas et je vais en direction d'un grand bâtiment d'une blancheur de neige, qui domine toutes les boutiques alentour. Devant un grand portail de bronze se tiens...Un gobelin !!! Le gobelin avait environ une tête de moins que moi. Il avait le teint sombre, un visage intelligent, une barbe en pointe, des pieds et des doigts longs et fins. Lorsque je pénétra à l'intérieur du bâtiment, le gobelin s'inclina sur mon passage. Je me retrouva devant une autre porte, en argent cette fois, sur laquelle étaient gravés ces mots:

Entre ici étranger si tel est ton désir Mais à l'appât du gain, renonce à obéir, Car celui qui veut prendre et ne veut pas gagner, De sa cupidité, le prix devra payer. Si tu veux t'emparer, en ce lieu souterrain, D'un trésor convoité qui jamais ne fut tien, Voleur, tu trouveras, en guise de richesse, Le juste châtiment de ta folle hardiesse.

Je frissonne, ce n'est pas très engageant. Je franchis tout de même cette porte.Deux autres gobelins s'inclinèrent devant moi et j’entre dans un vaste hall tout en marbre. Derrière un long comptoir, une centaine de gobelins étaient assis sur de hauts tabourets, écrivant dans des registres, pesant des pièces de monnaie sur des balances en cuivre, examinant des pierres précieuses à la loupe. Il y avait tant de portes aménagées dans le hall qu'il était inutile d'essayer de les compter. Certaines d'entre elles s'ouvraient de temps en temps pour laisser passer des clients escortés par d'autres gobelins. Je m'approche du comptoir.

-Hum...Bonjour dis-je à n gobelin je suis venue prendre un peu d'argent dans mon coffre.

-Avez vous la clé demande le gobelin

-Oui dis-je en la détachant de mon collier-gourmette et en la lui tendant.

-Très bien, dit-il, je vais vous faire accompagner dans la salle des coffres. Gripsec !

Un autre gobelin apparut et les conduisit aussitôt vers l'une des portes du hall. Gripsec leur tenait la porte. Il m'avait menés dans un étroit passage éclairé par des torches. Je fut surprise de ne pas voir de marbre. Le passage était en pente raide et une voie ferrée courait en son milieu. Le gobelin siffla. Aussitôt, un wagonnet s'approcha dans un bruit de ferraille et vint s'arrêter devant moi. Lorsque nous y fument grimpés le wagonnet nous emporta. Tout d'abord, nous parcourûmes un labyrinthe de galeries tortueuses, tournant sans cesse, à droite, à gauche, sans que Gripsec ait besoin de manœuvrer le wagonnet qui semblait connaître son chemin. Malgré le vent glacial, j'ouvrais grand les yeux. Pendant un bref instant, je remarqua un jet de flammes au bout d'une galerie et je me demanda si c'était un dragon, mais le wagonnet avait déjà bifurqué dans une autre direction. Nous nous enfonçâmes de plus en plus loin dans les profondeurs et longeâmes un lac souterrain bordé de stalactites et de stalagmites. Enfin, le wagonnet s'arrêta devant une petite porte. Gripsec ouvrit la porte. Un panache de fumée verte s'échappa aussitôt. Lorsqu'il fut dissipé, je découvris avec stupéfaction des Monceaux d'or, d'argent et de bronze qui s'entassaient dans la chambre forte. Je pris de chaque pièces. J'entasse le tout dans un large porte-monnaie et je remonte à bord du wagonnet avec le gobelin.

Une fois sortie de la banque je regarde ma liste de fournitures et décide de commencer par les vêtements. Je me dirige donc vers la boutique de vêtements la plus proche :« Madame Guipure, prêt-à-porter pour mages et sorciers ». Madame Guipure était une petite sorcière replète et souriante, vêtue tout en mauve.

-C'est pour Poudlard, ma petite ? demanda-t-elle avant même que j'ai eu le temps de parler. J'ai tout ce qu'il faut, il y a une autre jeune fille qui est en train d'essayer uniforme.

Au fond du magasin, une fille se tenait debout sur un tabouret tandis qu'une autre sorcière ajuste la longue robe qu'elle a revêtue.

Madame Guipure m'installe sur un deuxième tabouret et me fait passer une autre robe de sorcière dont elle entreprend d'épingler l'ourlet pour le mettre à la bonne longueur.

-Salut, tu vas à Poudlard toi aussi ? Me demanda la jeune fille à coté de moi.

-Oui.

Elle a les cheveux noirs qui lui tombent, comme moi, à la taille et de grands yeux bleu foncé.

-Tu avais hâte ?

-Euh en fait je ne savais pas que la magie existait avant de recevoir ma lettre.

-Oh tu es née moldue ?

-Née quoi ?

-Née moldue ça veux dire que tes parents n'ont pas de pouvoirs.

-Oh...Je n'en sais rien je suis dans un orphelinat.

-Désolée.

-C'est pas grave, tu pouvais pas savoir.

-Je m’appelle Annabelle et toi ?

-Et voilà, c'est fait, ma petite, interrompit Madame Guipure avant que je n'ait eu le temps de répondre.

Je descendis du tabouret et alors que j'allais franchir la porte je lançe :

-Krystal, je m'appelle Krystal.

Et je m'en alla. Le reste de mes achats ce fit rapidement et bientôt il ne resta plus qu'un objet à acheter : une baguette. Je cherche une boutique vendant des baguette mais je ne trouve pas. Alors que j'allais demander à quelqu'un où je pourrais acheter une baguette je vis une petite boutique, elle était étroite et délabrée. Au-dessus de la porte, des lettres d'or écaillées indiquaient: « Ollivander—Fabricants de baguettes magiques depuis 382 avant J.-C. » Dans la vitrine poussiéreuse, une simple baguette de bois était exposée sur un coussin en velours vert foncé un peu râpé. A mon entrée, une clochette retentit au fond de la boutique. L'intérieur est minuscule, Une unique chaise de bois mince est réservée aux clients et je m'y assoie en attendant. J'observe les milliers de boites entassées sur les étagères.

Bonjour dit une voix douce.

Je sursaute et salut également :

-Bonjour.

Mr Ollivander s'approcha de moi. Les yeux argentés du vieil homme avaient quelque chose d'angoissant.

-De quelle main tenez vous la baguette ?

-Je...Je suis droitière.

-Tendez le bras. Voilà

Je tends le bras en avant.

-Chaque baguette de chez Ollivander renferme des substances magiques très puissantes, Miss….

-Foster, monsieur

Nous utilisons du poil de licorne, des plumes de phénix ou des ventricules de cœur de dragon. Et de même qu'on ne trouve pas deux licornes, deux dragons ou deux phénix exactement semblables, il n'existe pas deux baguettes de chez Ollivander qui soient identiques. J'ajoute, bien entendu, qu'aucune autre baguette magique ne vous donnera des résultats aussi satisfaisants que les nôtres. Le vieil homme alla prendre des boîtes disposées sur des étagères tandis que le mètre ruban continuait tout seul de prendre les dernières mesures nécessaires—l'écartement des narines, notamment.

-Ça ira comme ça, dit l'homme, et le mètre ruban tomba en un petit tas sur le sol. Essayez donc celle-ci, Miss Foster, bois de chêne, 21,3 cm et poil de licorne, très flexible. Agitez la un peu.

J'agite donc sa baguette persuadée d’être ridicule.Mais Mr Ollivander me l'arracha presque aussitôt des mains et m'en fit essayer une autre.

-Bois d'érable, 28,4 cm et ventricule de dragon, parfaite pour les enchantements.

Je l'essaya mais à peine avais-je levé la baguette que Mr Ollivander me l'arracha également des mains.

-En voici une autre, une puissante combinaison : Bois d'if, plume de phénix, 25 cm difficile à manier.Je pris la baguette et sentit aussitôt une étrange chaleur se répandre dans mes doigts, Je la leva au-dessus de ma tête, puis l'abaissa en la faisant siffler dans l'air. Une gerbe d'étincelles rouge et or jaillit alors de l'extrémité de la baguette, projetant sur les murs des lueurs mouvantes.

-Oui, oui indéniablement c'est la bonne baguette. Vous devriez faire attention avec, elle est très puissante.

-Hum...D'accord, je ferais attention.

Je paye les sept Gallions et je m'en vais. Je décide de m'offrir une glace chez Florian Fortarôme qui semble être un glacier. Une fois que j'ai fini ma glace je repart en regardant les boutiques. C'est alors que je vois une magnifique chouette blanche dans une vitrine. Elle est tellement belle, j'ai tellement envie de la prendre. Mais je n'ai pas le droit : les animaux domestiques sont interdit à l'orphelinat. Je rentre tout de même dans la boutique pour la regarder. Mais alors que j'allais repartir je vois la chouette essayer de sortir de sa cage. Je suis étonnée mais je part. Alors que j'allais franchir la porte j'entends le vendeur dire :

-Elle vous aime, prenez la.

-Je ne peux pas , je n'ai pas le droit.

-Vous n'avez pas le choix, elle vous a choisie. Et si vous n'avez pas l'argent je vous l'offre.

-Mais...

-Il n'y a pas de mais.

Et il me tends la cage et quelque biscuits pour hibou. Et je ne peux qu'accepter. Je repart donc avec une chouette blanche dans les bras du chemin de Traverse.

Quand j'arrive à l'orphelinat, Sophia me gronde :

-Tu n'as pas le droit d'avoir d'animaux avec toi.

-Je sais mais quand je suis entrée dans une animalerie pour regarder le propriétaire m'a dit qu'il devait la tuer car personne ne voulais d'elle et je lui ai dit que moi je la voulais bien mais que je n'avais pas l'argent, alors il me l'a offerte inventais-je.

-Hum...Après tout c'est vrai que tu n'as pas les moyens. J'accepte que tu la garde si c'est toi qui la nourri. Sinon que te voulais la femme hier ?

-Elle voulais me faire entrer dans une grande école.

-Tu as dis non, j'espère, tu n'as pas les moyens !

-Euh...En fait c'est gratuit donc j'ai accepté.

-Quoi mais tu ne peux pas te payer un uniforme.

-Elle m'a donné de l'argent pour acheter mon matériel, c'est pour ça que je suis partie aujourd'hui.

-Mais, oh tu vas me manquer sanglota Sophia

-Moi aussi Sophia, moi aussi dis-je doucement.

Le mois qui suivis fut remplis de tristesse. Le 1er septembre arriva bien trop vite à mon goût.


1er septembre


J'arrive seule à la gare de King's Cross à 10 heures 45. Toutes mes affaires sont posées sur un chariot que je pousse entre les voies 9 et 10. J'arrive bientôt le mur du numéro 9, je cours entre les deux voie et là...

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