31 Octobre 1981

Chapitre 8 : 31 Octobre 1981 - Minerva McGonagall

1515 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/01/2021 10:56

Ce matin, Minerva se réveilla du bon pied. Il était 6 h du matin, c'était l'heure de se préparer pour prendre le petit déjeuner dans la grande salle. La veille, il y a eu le grand banquet d'Halloween. Un banquet aussi bruyant que celui de début d'année, ou celui de Noël. Les élèves ne savaient pas manger dans le calme. Mais on ne pouvait pas leur en vouloir... Ce sont des enfants.


Minerva enfila sa robe de sorcière verte, ouvrit au hiboux qui attendait à la fenêtre de sa chambre, pris la Gazette du sorcier et donna 5 mornilles au hiboux, qui s'envola directement.


Elle regarda la première page. En gros titre était écrit "Vous-Savez-Qui est tombé, la liberté est enfin arrivée"


Elle lit l'article :


" La nuit dernière, nous avons été informés d'une grande nouvelle, qui s'associe à un tragique évènement. En effet, Vous-SavezQui a encore frappé, dans une maison à Godric's Hollow. James et Lily Potter ont étés assassinés par le mage noir. Leur fils, Harry Potter a survécu à l'attaque, et sans que nous ne sachions pourquoi, a anéanti Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Une équipe d'aurore est arrivé sur les lieux, où le garçon a été mis en sécurité. En arrivant sur les lieux du désastre, les aurores ont assistés à une exécution. Sirius Black, a assassiné Peter Pettigrow, un de ses ancien camarade, et à fait exploser la rue, tuant en même temps 12 Moldus. Il s'est rendu immédiatement après, en riant d'un rire démoniaque, hystérique. Ressemblant étrangement à l'arrestation de sa cousine Bellatrix Lestrange. Nous en saurons plus dans quelques jours, mais ce qu'il faut retenir de toute cette histoire, c'est que Vous-Savez-Qui a été anéanti par le jeune Harry Potter, âgé de 15 mois "


Minerva relu l'article au moins deux fois. Elle avait le souffle coupé. James et Lily... Morts. Et le jeune fils, Harry, devient orphelin... Ou a-t-il été emmené... Et Sirius... Il était en fait un mangemort. Il n'a plus de parents, son parrain est un traître, ses grands-parents ne sont plus de ce monde. Il ne reste plus qu'une famille qui puisse le garder...


Elle finit de se préparer avec hâte, couru jusqu'au bureau du directeur, arrivé dedans, elle savait ce qu'elle cherchait, les lettres qu'Albus envoyait à la sœur de Lily. Elle ouvrit le tiroir du bureau et trouva directement. Une lettre envoyée il y a 8 ans à Pétunia Dursley 4 Privet Drive, Little Whinging, Surrey.


Elle prit quelques toasts pour la route, sortie de l'enceinte de l'école et transplana. Arrivé à Little Whinging, elle trouva un office du tourisme avec une carte de la ville. Elle tansplana vers l'endroit indiquant "Privet Drive"


Arrivé sur les lieux, elle se transforma en chat. Minerva marcha gracieusement. Entendit des hurlements qui sortait de la fenêtre d'une maison. Un petit garçon faisait un caprice, il devait avoir un peu plus d'un an.


Un gros bonhomme sorti de la maison, blond, avec presque pas de cou. Il essayait d'embrasser son fils qui se débattait, il abandonna la bataille, embrassa sa femme qui rentra directement. En se dirigeant vers sa voiture, il regarda le chat au coin de la rue. Minerva avait oublié qu'elle avait la carte devant elle, elle la fit disparaître en un fragment de seconde. Le gros bonhomme avait démarré sa voiture. Minerva alla voir le panneau d'entrée de la rue, qui indiqua "Privet Drive". Au moins elle était arrivée dans la bonne rue. Elle chercha maintenant le numéro 4... Qu'elle trouva rapidement. Il s'agissait de la maison ou vivait le gros bonhomme, le garçon capricieux et la femme sèche et froide.


Minerva s'installa sur le mur de brique à côté de la cuisine. Pour observer cette famille. Après tout, est ce que tout cela était vrai ? Le Ministère a déjà été infiltré par les mangemort par le passé, est ce que tout cela serait une ruse pour que tout le monde baisse ça garde. Enfin... Si Minerva avait raison, Albus ne tardera pas à venir ici.


En restant assise, elle apprit que le garçon était un enfant roi. Dans l'après midi il donnait des coups de pied à sa mère dans la rue pour qu'elle lui donne des bonbons. Elle céda à tous ses caprices, bien qu'il soit violent. Quel sale gosse ! Comment pouvait-on pourrir un enfant à ce point ! La mère de l'enfant, Pétunia, était une sacré bonne femme elle aussi. Quand ils sont rentrés, elle et son fils, elle a mis bien une heure à le mettre au lit pour sa sieste. Et quand elle est descendue, il hurlait encore dans sa chambre. Elle passa une bonne partie de la "sieste du petit" à faire son ménage. Et, quand elle eut fini, elle se cacha à sa fenêtre derrière les rideaux pour espionner ses voisins.


Vers 17 h, le mari de Pétunia rentra du travail. Il regarda Minerva, qui lui rendait son regard, droit dans les yeux, sans ciller. Il s'arrêta un instant pour regarder le chat, il paraissait stressé, anxieux, puis entra dans sa maison. Ou il dû batailler encore une fois pour embrasser son fils.


La soirée se passa calmement, Pétunia raconta les derniers potins à son mari. Prépara le dîner. Puis ils allèrent dans le salon, donc, Minerva ne vit plus rien. Elle se promena dans la rue. La nuit était tombée depuis quelques heures. Minerva se tourna vivement vers le coin de la rue, il n'y avait personne, mais elle sentait quelqu'un.


Soudain, un vieillard apparu, juste là où regardait Minerva. Il éteigna tous les lampadaires de la rue. Croisa le regard du chat et souri.


- J'aurais dû m'en douter. C'est amusant de vous voir ici Professeur McGonagall.


Minerva repris aussitôt forme humaine.


- Comment avez-vous su que c'était moi ?


- Mon cher professeur, je n'ai jamais vu un chat se tenir d'une manière aussi raide.


- Vous aussi, vous seriez un peu raide si vous restiez assis toute une journée sur un mur de briques, répondit le professeur McGonagall.


[...]


Ils continuèrent à parler un bon moment, jusqu'à l'arrivée du sujet crucial de leur présence ici.


- Les hiboux, ce n'est rien comparé aux rumeurs qui circulent, déclara-t-elle. Vous savez ce que tout le monde dit sur les raisons de sa disparition ? Ce qui a fini par l'arrêter ?


- Ce qu'ils disent, poursuivit le professeur, c'est que Voldemort est venu hier soir à Godric's Hollow pour y chercher les Potter. D'après la rumeur, Lily et James Potter sont... enfin, on dit qu'ils sont... morts...


- Lily et James... Je n'arrive pas à y croire... Je ne voulais pas l'admettre... Oh, Albus...


- Je sais... Je sais... dit-il gravement.


- Et ce n'est pas tout, reprit le professeur McGonagall d'une voix tremblante. On dit qu'il a essayé de tuer Harry, le fils des Potter. Mais il en a été incapable. Il n'a pas réussi à supprimer ce bambin. Personne ne sait pourquoi ni comment, mais tout le monde raconte que lorsqu'il a essayé de tuer Harry Potter sans y parvenir, le pouvoir de Voldemort s'est brisé, pour ainsi dire, et c'est pour ça qu'il a... disparu.

Albus hocha la tête d'un aire sombre.


- C'est... c'est vrai ? Bredouilla le professeur McGonagall. Après tout ce qu'il a fait...Tous les gens qu'il a tués ... il n'a pas réussi à tuer un petit garçon ? C'est stupéfiant ... rien d'autre n'avait pu l'arrêter... mais, au nom du ciel, comment se fait-il que Harry ait pu survivre ?


- On ne peut faire que des suppositions, répondit Dumbledore. On ne saura peut-être jamais.


[...]


La discussion prit fin à ce sujet, quelques minutes plus tard, un bruit vient rompre le calme de la nuit. Minerva regarda autour d'elle puis, vit une lueur dans le ciel, accompagné d'un bruit de moteur.


Quelques instants plus tard. Rubeus Hagrid atterri sur le sol dans un grand fracas. Descendit de la moto et salua Minerva et Albus, tout en confiant le bébé à Albus. Minerva jeta un regard peiné à Harry.


- Vous ne pouvez pas laisser ce garçon chez ses gens, ce sont les pires Moldus qu'on puisse imaginer !


- Et il le faut pourtant Minerva. Pour son bien. Son nom sera connu de tous dans notre monde, il vaut mieux qu'il grandisse loin de ça. Jusqu'à ce qu'il soit près.


Minerva suivit Albus, qui se dirigea vers la porte d'entrée de la maison de Pétunia Dursley. Il déposa l'enfant, sur le seuil, puis posa une enveloppe dessus.


Minerva était bouleversée. Laisser un enfant innocent grandir dans ce genre de foyer ? Elle faisait confiance à Albus, mais ne pouvait s'empêcher d'être triste pour Harry. Après tout, on le retrouvera dans 10 ans, à Poudlard... Ce sera un sorcier formidable, qui aura un passé tragique.


Bonne chance, Harry Potter.



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