Les Amours de Radimir Vynoque
Radimir se tenait interdit à l’entrée de la Grande Salle, les regards de Poudlard tout entier, professeurs comme élèves, toujours braqués sur lui. Après une hésitation, il se décida à avancer dans l’allée centrale pour rejoindre sa place habituelle.
« - Calme toi, mon pépère ! S’encouragea silencieusement Vynoque alors qu’on n’entendait plus rien d’autre que le bruit de ses chaussures qui couinaient au milieu des tables. Ils sont simplement épatés par ta prestance ce matin. Ça les laisse COI ! Oui, c’est ça ! Ils ne peuvent pas tous avoir appris que tu es resté cul nul dans les couloirs hier soir ! »
Malgré ses efforts pour se rassurer, à son arrivée à la table des professeurs il fut bien forcé d’admettre que quelque chose n’allait pas. Tous le regardaient avec un mélange de curiosité et de terreur. En le voyant s’approcher, Granine Desboudre poussa un cri strident avant de s’évanouir dans l’indifférence générale.
« Tout de même ! ragea Vynoque alors que des murmures commençaient à s’élever dans la pièce. Que toute l'École se mette dans un état pareil pour avoir vu mon postérieur ! On a quand même vu pire ! Quelle bande de niaiseux ! »
Néanmoins, lorsque Radimir prit sa place au coté de Dumbledore, il n’osa pas croiser le regard de Snape qu’il sentait peser sur lui de toute sa force. Il était encore hanté par son terrible écart de la veille.
« Et s’il l’avait appris ! pensa soudainement notre bon Vynoque. Si toute l’école avait appris mon péché de luxure ! C’est sûrement cette vipère de Desboudre qui leur aura appris ! Ou alors c’est cet espèce d’anglo-saxon de William ! Ce branquignol ! Ce traître ! Où est-il d’ailleurs ? »
En effet, Vynoque ne voyait MacMolsby nulle part ce matin. En quête de réponses, Radimir chercha alors à engager la conversation avec Dumbledore dans l’espoir qu’il lui révèle ce qui mettait Poudlard dans cet état. Mais le directeur ne répondit que du bout des lèvres aux remarques de Radimir sur le jus de citrouille, le toisant du coin de l’œil d’un air mauvais. Vynoque était au supplice. Il fallait qu’il sache ce qu’avait appris Severus sur la soirée d’hier. Ce que l'École entière avait appris. A son grand malheur, il réalisa alors qu’il ne restait plus qu’une personne vers qui il pourrait se tourner…
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« - Ah mais vous voyez mon cher, ça ne m’étonne pas ! s’exclama gaiement le fantôme Karl, ravis de se sentir important pour une fois. C’est bien simple : le monde est devenu fou. Il y a un tel nombre de non-dits et d’interdits dans notre société actuelle, c’est hallucinant ! Vous ne le savez pas, mais je vais vous l’apprendre ! Avez-vous déjà entendu parler de la condition des Schtroumpfs de nos jours ? Non ? Ça ne m’étonne pas ! On n’en parle pas ! Pourtant c’est un problème crucial ! Voyez-vous, les Schtroumpfs, qu’est-ce qu’ils font pour se loger ? Ils grimpent sur les arbres pour y construire leurs maisons. Sauf que, je vous le mets dans le mile, à qui est-ce que ça ne plait pas ? Aux écologistes ! Mais oui ! Ils hurlent que les Schtroumpfs détruisent la biodiversité à tout bout de champs ! Alors que les Schtroumpfs, ils étaient là à construire leurs cabanes dans les peupliers depuis belles lurettes ! Qu’est-ce qu’ils font les Schtroumpfs s’ils peuvent plus construire dans les arbres ? Hein ? Bah rien. Et tout le monde, pardonnez moi l’expression, s’en fiche complètement ! Et c’est sans parler des problèmes éthiques que ça soulève ! Bah oui ! Les Schtroumpfs, quand ils construisent leurs maisons dans les arbres, ils ont chaud. Et du coup, qu’est-ce qu’ils font ? Ils se mettent en petite culotte ! Mon dieu, vous n’imaginez pas la polémique ! Des Schtroumpfs en petites culottes qui construisent des maisons dans les arbres ! AH ! On en parle encore de ça ! Et du coup, une artiste suédoise en avait fait une exposition de ces Schtroumpfs à moitié nus : elle a été bannie dans plus de MILLE PAYS ! Eh oui ! Je vous vois lever les yeux au ciel ! Vous n’y croyez pas mais c’est pourtant vrai ! Il n’y a que les intellectuels pour élever la voix et dénoncer la condition des Schtroumpfs ! J’en parlais hier avec cette chère Rabouté d’ailleurs. Oooh ! Rabouté ! Vous l’avez déjà vu mon cher Vynoque ? C’est une bien belle bête ! Et encore vous n’avez jamais vu sa croupe ! AH ! Il faut que je vous parle de sa croup….
-JE VOUS REMERCIE MON AMI MAIS CE SERA TOUT ! le coupa précipitamment Radimir. Je suis désolé de vous couper en plein exposé, mais je dois absolument savoir ce qu’il s’est passé hier soir ! Il en va de ma pudeur et de ma vie sentimentale !
-Oh mon très cher Vynoque ! Je comprends bien ! L’amour est une chose précieuse ! Je ne suis moi-même pas novice en la matière ! Voyez-vous, encore hier soir avec Rabouté nous nous sommes retrouvés comme deux adolescents dans un couloir pour fricoter ! Et du coup, c’est là que j’ai pu lui donner des caresses sur sa croupe ! Vous n’imaginez pas ! Elle en ronronnait de plaisir ! Elle adore tout particulièrement quand on la gratte derrière les oreilles ! Cette brave bête ! Pas farouche pour un sous ! Au début, j’avais peur que mon mucus de fantôme la dégoûte, mais vous serez surpris d’apprendre que…
-C’EST TRÈS INTERESSANT TOUT CA ! s’exclama de nouveau Vynoque, Mais je dois y aller. Vous ne savez visiblement rien de ce qu’il s’est passé. Excusez-moi de vous avoir dérangé.
-ATTENDEZ ! répliqua Karl tombant dans le piège tendu par notre fin limier. Ne partez pas ! Je sais tout, j’ai tout vu ! Vous allez voir mon p’tit père! Je vais tout vous raconter !
Et c’est ainsi que le Karl entreprit le récit des événements de la nuit dernière.
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La veille au soir
Vynoque venait de tomber endormi au sol sous l’effet de la voix soporifique d’Fèche, provoquant de petits tremblements de terre dans Poudlard au fur et à mesure que son ventre rebondissait sur le sol. GranineDesboudre, qui s’était bouchée les oreilles, s’empressa de parler afin de couvrir le son des paroles de sa collègue.
«- ALRIGHT RABOUTÉ ! VOUS POUVEZ VOUS TAIRE À PRÉSENT ! Good ! Perfect ! dit-elle en tournant autour du corps endormi du Vynoque. Nous l’avons bien eu ! Ah ! What a mess ! What a jerk ! Rabouté ! Je vais vous le dire en français pour que vous compreniez mieux : quel dégénéré ce Vynoque ! Vous avez vu ? Voilà ce qui arrive quand on réprime sa sexualité ! Vous ne le saviez pas Rabouté, mais moi je l’ai vu dès le premier jour : Dumbledore et Vynoque sont amants ! That’s right ! Crazyisn’tit?
Mais Fèche n’écoutait déjà plus la jeune Granine. Pensive, elle fit lentement demi-tour vers son terrier alors que Desboudre continuait son monologue insensé tout en dévisageant le visage de notre professeur endormi.
-Mister Vynoque, you are a mess ! You heard that well ! Vous êtes un violeeeurRadimir ! Vous avez voulu me violer ! Tout ça parce que vous êtes frustré ! Et puis c’est sans compter vos problèmes familiaux ! That’s right sir ! Je l’ai deviné ! Vous avez eu des problèmes avec votre père à la rentrée des classes et ça vous a retourné le cerveau ! Et c’est pour ça que vous refusiez de m’adresser la parole depuis le début de l’année ! Isn’t it? You see! I know everything! Aaaaaah, my dear, dear Vynoque… Si seulement vous étiez venu me voir plus tôt ! You wouldbe in peace ! But now look at yours….
-MMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM RRRRRRRRRFFFFFFFF !!!!!
En entendant le Vynoque grogner soudainement, Granine sursauta et poussa un petit cri. Elle attendit aux aguets un moment, mais Radimir ne bougeait pas. Il avait juste grommelé dans son sommeil.
-Oh boy MisterVynoque ! reprit Granine de plus belle. You are soloooud ! And fat ! Je vais vous le dire en français : vous êtes en surpoids ! Yes sir ! Personne d’autre ne vous le dira, mais enfin regardez moi ce ventre ! Il vous engloutit tout entier ! Look ! On ne voit même plus votre petit engin sous toute cette peau ! Ce n’est pas parce que vous avez des problèmes sexuels et familiaux qu’il faut manger comme dix ! No, no, no ! Moi je sais ce qu’il vous faut ! Il vous faut une thérapie ! Je vais en parler demain aux collègues, ils seront d’accord ! Vous verr…
-MMMMMMMMMMMMMMMOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOORRRFFFFFFFFFF !!!
Ce nouveau grognement tonitruant résonna dans le couloir, si bien que Desboudre crut un instant que la porte des enfers venait de s’ouvrir dans Poudlard. Cachée derrière un poteau, elle dut faire appel à tout le bon sens qui lui restait pour se convaincre que ce bruit n’était rien d’autre qu’un bruit de gorge du Vynoque endormi. Tremblante, elle se délogea lentement de sa cachette, et fit quelques pas en arrière, loin du corps en forme de lune du professeur.
-Alright ! dit-elle en riant nerveusement. Sir, I will now go to my bed. Goodnight. Profitez de cette nuit de sommeil pour réfléchir à votre situation et à toutes vos mauvaises actions ! Je viendrais vous reparler de tout ça dem…
Granine ne put jamais terminer sa phrase. Soudain, tout endormi qu’il était, Vynoque se mit à grogner de plus belle. Peu à peu, comme emporté par la force de ses cris gutturaux, son corps s’agita, d’abord lentement, puis frénétiquement. Il remuait tant ses bras et ses pieds qu’il se mit à tourner sur lui-même au sol, telle une toupie molle. Il tournait de plus en plus vite tout en continuant d’émettre des sons de plus en plus terrifiants. La pauvre Desboudre regardait ce spectacle irréel sans pouvoir réussir à prendre ses jambes à son cou. Elle le regretta bien quand Radimir, emporté par ses mouvements, se mit à rebondir d’un mur à l’autre du couloir comme une balle rebondissante. Rien ne semblait pouvoir l’arrêter. Il fut bientôt impossible de le suivre des yeux tant il allait vite. Granine fut un instant convaincue qu’elle allait mourir écrasée par le corps de phoque du professeur. Néanmoins, une brusque impulsion contre une fenêtre poussa Vynoque à retomber sur ses deux pieds.
Le silence se fit. Radimir se tenait debout devant Granine, sans bouger, la tête reposant sur son torse. Il ronflait bruyamment. Desboudre était toujours figée sur elle-même, n’osait faire un mouvement de peur de réveiller la bête pour de bon. Cependant, après quelques minutes, elle finit par se détendre un peu. « He is just sleepwalking ! Il est juste somnambule ! It’s fine ! », pensa Granine en entamant un mouvement de retraite vers ses appartements. Grave erreur.
Soudainement, le corps de Vynoque reprit vie. Beuglant comme un veau à l’abattoir, il se mit à trotter en direction de Desboudre à une vitesse surprenante. A chacun de ses pas, son membre sautillait mollement entre ses cuisses, alors que la graisse de son ventre ondulait vigoureusement. Sous le choc de cette vision effroyable, Granine s’évanouit et s’effondra sur le sol manquant de peu de se faire trottiner dessus par Radimir. Mais celui-ci ne fit aucune attention à la professeure de botanique. Toujours endormi, il continuait son chemin à travers le château en faisant un boucan de tous les diables. Ces hurlements, d’abord inintelligibles, se précisaient de plus en plus. Bientôt, il fut possible de l’entendre bramer jusqu’à la Cabane Hurlante « Snape ! Snaaaaape ! SNAAAAAAPE ! ». Toujours nu comme un ver, il continuait sa course folle dans tout le château, le membre viril se gonflant àvu d’œil à l’évocation du beau professeur des potions vers qui ses pas semblaient le mener.
En effet, brayant comme un âne bâté le nom de Snape, il se dirigeait lentement vers les cachots. Il finit par arriver en soufflant comme jamais devant le bureau clos de Severus. Malheureusement pour elle, l’Amolissante était à son poste, clouée à la porte du bureau.
« -MMMMMMMMORF ! SNAAAAAPE ! MMMMMMMMAAAORF ! SNAAAAAPE ! OUVREZ ! OUVREZ ! » meugla alors le Vynoque au tableau. Ne pouvant patienter une seconde pour retrouver l’objet de son désir, Radimir essayait de forcer l’entrée en frottant vigoureusement son ventre sur le visage de la pauvre Amolissante qui au bord de la nausée pleurait hystériquement. Alors que Vynoque donnait maintenant de grand coup de ventre au tableau, son oreille endormie, perçut un grincement à sa droite. C’était des élèves de Serpentard qui, entendant le vacarme provoqué par Radimir, avaient entrouvert la porte de leur dortoir pour voir ce qu’il se passait. Il n’en fallut pas plus au Vynoque qui fonça vers la porte du dortoir, la tête en avant comme un taureau. Il s’engouffra dans la salle commune des Serpentards faisant dégringoler tous les pauvres élèves qui avaient le malheur de se tenir sur son chemin. Plus fou que jamais, il mit à sac le dortoir, ouvrant toutes les portes, soulevant toutes les couvertures et renversant tous les meubles à la recherche de Snape qu’il continuait d’appeler à grands cris. Alors qu’il était entrain de le chercher sous le lit d’un élève, à quatre pattes et les fesses en l’air, Severus finit enfin par débarquer dans la salle commune.
« - MAIS ENFIN QU’EST-CE QU’IL SE PASSE ICI?! hurla-t-il rouge de rage.
En entendant la voix grave de l’objet de son désir, Vynoque se figea soudain. Il releva le nez comme un chien flairant sa proie, l’engin toujours à l’air et plus gonflée que jamais. Puis il se mit à rebondir frénétiquement vers Severus, provoquant un véritable cataclysme dans la salle commune. La panique éclata dans le dortoir. La plupart des serpentards voulant à tout prix fuir le Vynoque roulant s’enfuirent de la pièce en toute hâte alors que les plus courageux se jetèrent sur lui pour l’empêcher d’écraser leur professeur. Mais tel le jugement dernier, la fureur du désir de Radimir somnambule était inarrêtable. Se secouant convulsivement, il envoya valdinguer à l’autre bout de la pièce tous les élèves qui s’étaient accrochés à lui. Snape était à présent à sa merci. Severus le savait. Il se recula lentement contre un mûr, levant sa baguette prêt à attaquer. “SNAAAAAPE VENEZ ME DEGORGER LE POIREAU !” hurla Radimir alors qu’il s’accroupissait de façon à effectuer un bond fabuleux qui le ferait atterrir directement sur le corps du professeur de potion. Mais alors qu’il s’apprêtait à écraser Snape sous son prodigieux ventre, il se figea soudain de nouveau, tendant l’oreille. Puis, comme attirée par le chant d’une sirène, il courut toujours aussi nu qu’un nouveau né hors du dortoir, laissant Severus à la fois soulagé et interloqué.
D’après les bruits sourds qui résonnaient dans le château, ses habitants ne tardèrent pas à comprendre que le Vynoque roulait vivement vers les profondeurs des cachots. Il semblait avoir perdu tout contrôle, détruisant tout sur son passage y compris les murs qui se trouvaient sur son chemin. Hors de lui-même, il paraissait suivre les appels d’une force invisible. Soudain il s’arrêta. Ses roulements l’avaient amené devant la porte d’une cave. Cette porte en bois massif était cadenassée de toutes parts et de lourdes chaînes en barraient son accès. Seul un petit hublot grillagé laissait entrevoir l’intérieur de cette prison. Le Vynoque endormi s’en rapprocha en retenant sa respiration. La cave était plongée dans l’obscurité la plus totale. Pourtant, il put percevoir dans un coin l’éclat de ce qui ressemblait à une fine paire de lunettes. S’éleva alors tout autour de Radimir un murmure à peine audible qui pourtant l’enveloppa entièrement. Un gémissement d’abord hésitant se précisa soudain aux oreilles de notre professeur rond.
« - Radimir… Radimir… I need you… And you need me… Radimir… I want you… Je peux exaucer tous tes souhaits Radimir. Je peux combler tous tes désirs, même les plus inavouables. Radimir… Je suis enfermée ici depuis des années, je n’en peux plus. I want more. Je suis aussi mouillée que la Terre lors du Déluge. Aussi chaude que les flammes de l’enfer. Radimir… Je suis la seule qui pourra jamais satisfaire tes désirs. Radimir… Je t’implore. Au nom de Dieu notre Seigneur, ouvre moi la porte. Laisse moi te combler Radimir… Tu n’auras plus jamais besoin de Snape, ni de William ou personne d’autre après moi. Radimir par pitié… Je te veux… J’ai besoin de te sentir en moi. S’il te plait Radimir. Tu n’as qu’à ouvrir cette porte et tu seras à moi tout entier… »
Radimir, envoûté par ces paroles et braillant comme jamais, fonça sur la porte la tête la première comme un bélier. Sous le poids de la fabuleuse panse du professeur la porte et ses chaînes cédèrent en un instant. Emporté par son mouvement, Vynoque s’effondra de tout son long dans la pièce. Celle-ci semblait complètement vide. Pendant de longues minutes le silence de la cave ne fut perturbé que par les soufflements et les beuglements du Vynoque qui tentait tant bien que mal de se remettre sur ses pieds. Soudain un éclair de lumière attira son attention dans un coin de la prison. Il distingua une forme sombre se mouvoir lentement et s’approcher de lui. Peu à peu Radimir parvint à distinguer une longue crinière noire ébouriffée, une moustache touffue qui descendait jusqu’au pied de la créature. Mais ses poils au menton n’étaient pas le plus effrayant dans l’apparence de l’émanation qui se tenait devant lui : derrière une fine monture de lunettes bleues, on pouvait distinguer l’éclat libidineux du monstre à moitié femme, à moitié loup-garou. Elle regardait Vynoque intensément, détaillant les moindres détails de son corps obèse et s’arrêtant particulièrement sur le membre dur de Radimir endormi. Se pourléchant les babines, on l’entendit se murmurer à elle-même : « Seigneur Jésus, pardonnez moi ! ». Puis dans un gémissement féroce, elle se jeta sur Vynoque les griffes en avant. Elle l’empoigna et l’enfourcha dans un râle complètement débauché. Elle s’effondra alors sur lui et entreprit d’essayer de le chevaucher bestialement. Cependant elle n’avait pas prévu la corpulence colossale du ventre de Radimir qui empêchait tout accès au corps bestial de la créature avec le sexe du professeur. De plus en plus frustrée, elle poussa un hurlement de désespoir quand elle vit débarquer tous les professeurs de Poudlard dans la cave. Face aux baguettes magiques qui se dressaient devant elle, elle fut contrainte de ramper hors du ventre du Vynoque. Un sourire concupiscent aux lèvres, elle regarda chaque professeur avec envie. Passant sa langue sur ses lèvres elle déclara d’une voix d’outre tombe :
« - Vous arrivez tous trop tard ! Je suis libre ! Vous ne pourrez pas m’arrêter ! Maintenant, par la Grâce du Seigneur, écoutez-moi bien ! Je vais assouvir ma soif de chaire fraîche sur chacun des habitants de ce château. Il n’y aura plus aucune vierge à Poudlard, plus aucune frustration. Je serais enfin remplie de luxure ! Je vais m’occuper de vous tous, jusqu’à ce qu’il ne reste plus personne en état de me satisfaire dans cette École ! Personne n’est à l’abris ! Je vais venir pour vous tous, une fois que Radimir Vynoque m’aura apporté la jouissance nécessaire à retrouver ma force d’antan. Préparez vous ! Ce n’est qu’une question de temps avant que je vous chevauche. »
A ces mots, elle bomba le torse et hurla à la lune. Puis dans un mouvement de crinière, elle disparut, laissant le Vynoque à terre beuglant comme un nourrisson, les fesses nues et le membre en l’air se frottant, au sol pour assouvir son désir.
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Vynoque s’assit lourdement sur le sol devant le Karl assez satisfait de l’effet qu’avait produit son récit. Décomposé, il finit par lui demander d’une voix tremblante :
« - Cette… cette créature que j’ai libéré et qui veut atteindre à ma pudeur… Qui est-elle ?
-Comment ? Vous ne savez donc pas ? S’écria le fantôme. C’est le démon le plus libidineux et le plus terrible que la Terre ait jamais porté en son sein. Elle se prénomme « L’Ange de la Mort ».