The story of a veela

Chapitre 22 : Chapitre 21

1958 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 02/08/2020 21:08

-Chapitre21-


-Tu es sûre ? Parce que tu sais sinon je l'aurai fais ! lui assura Lilian avec une lueur d'espoir dans la voix. 

-Oui. 


Les Jumeaux l'aidèrent à retourner au château. Ils étaient fous de rage. Ils se vengeraient de Parkinson. Ils cherchaient déjà comment. Lilian était dans le même état. Elle pensait balancer un seau d'eau glacé à Parkinson quand elle entrerait dans la Grande Salle. Non, c'était une vengeance bien trop douce. Peut-être que mettre le feu à ses affaires serait mieux ? Elle n'en savait rien mais elle voulait lui faire mal. Elle lui ferait subir la même douleur que celle que son amie avait ressenti. Héra serait vengée. Lilian elle-même aurait aussi le droit à sa petite vengeance personnelle. Parkinson ne s'était pas gênée pour se moquer d'elle après son accident alors elle souffrirait. Ils finirent par arriver au château et montèrent à l'infirmerie. Elle était vide. Le soleil éclairait la pièce. Héra s'assit sur l'un des lits en soupirant de soulagement. 


-Tu vas bien ? s’inquiéta Lilian.

-Pansy l'a rouée de coups et tu demandes si elle va bien ? soupira Fred. 


L'infirmière arriva en soupirant à cause de tout le travail qu'elle avait à faire. Elle passa devant la petite bande sans la voir mais se stoppa en entendant le petit toussotement de Lilian. Elle soupira de nouveau en voyant qu'elle avait maintenant encore plus de travail et s'approcha du lit. 


-Comment avez-vous pu finir comme ça ? Demanda-t-elle à Héra en l'examinant. 


Ses doigts passaient et repassaient sur les plaies de la petite blonde. 


-Je me suis battue, avoua Héra dans un souffle. 

-Pardon ? Je n'ai pas entendu. Parlez plus fort jeune fille ! s'impatienta l'infirmière. 

-Je me suis battue. 

-Vous vous êtes battue ? 

-Oui enfin...

-Non mais ce n'est pas possible ! Comme-ci je n'avais que ça à faire ! 

-Elle n'y peut rien, dit Lilian avec énervement. 

-Je n'ai pas de temps pour ces enfantillages ! Avez-vous vu votre crâne ? 


Héra sentit soudain l’inquiétude la prendre. L'infirmière devina sa réponse en voyant l’inquiétude dans son regard. Elle fit apparaître un miroir de poche et lui donna. La jeune fille le prit et tout le monde remarqua bien le tremblement de ses bras. Elle était terrifiée. Elle ferma les yeux et un cri franchit ses lèvres quand elle aperçut son visage. Elle n'avait jamais vraiment été une fille superficielle. Elle était très naturelle et se fichait de savoir si elle était belle ou non. Pourtant en cet instant, la terreur l'avait submergée. Elle ne voulait pas se voir. Elle saignait. Son visage était couvert de traces de coups. On voyait bien grâce aux quelques mèches de cheveux qui lui restaient sur le crâne qu'on lui avait arraché le reste. Son cuir chevelu était rouge et gonflé. 


-Non...sanglota-t-elle. 


Elle laissa le miroir glisser sur le sol et il se brisa. L’infirmière fit apparaître diverses crèmes et potions. Elle attrapa une fiole et la fit tourner plusieurs fois entre ses doigts. Elle semblait réfléchir et Héra puis lire « Repoussvit » sur la fiole. L'infirmière posa son regard sur elle et ouvrit la fiole qui émit un petit « Pop ». 


-Pourrez-vous les faire repousser ? l'interrogea Héra d'une voix faible.

-Bien sûr ça risque de prendre une petite semaine, expliqua Madame Pomfresh. 


La jeune Ryan réfléchit et posa son regard sur Lilian. Cette dernière se tordait les mains d'un geste nerveux et la regardait avec inquiétude. Héra pensa alors à l'angoisse que son amie devait ressentir tous les jours en sortant de leur dortoir. Elle savait que malgré tout ses efforts Lilian n'était pas aussi forte qu'elle voulait le faire croire. Elle savait que son amie pleurait souvent le soir dans son lit parce que des élèves s'étaient moqués d'elle pendant la journée. Elle se sentit ridicule d'avoir crié. Pourtant son amie la regardait toujours avec la même inquiétude.


-Ce n'est pas grave, j'ai tout mon temps, dit simplement Héra en souriant à son amie. 


Lilian lui offrit un sourire et elle sentit son estomac se desserrer. Trois personnes déboulèrent dans l'infirmerie. Héra redressa la tête et sentit son cœur battre plus vite en voyant Luna, Anaé et Jordan se précipiter vers elle. Anaé hoqueta de surprise en la découvrant mais la jeune Ryan ne s'en formalisa pas. Madame Pomfresh râla en pensant à tous ces élèves qui n'arrêtaient pas de rentrer et sortir de son infirmerie. Elle fit couler le contenu de la petite fiole dans la paume de sa main. C'était un liquide bleuâtre qui sentait la mer. Elle posa ses mains sur le crâne de la jeune Ryan et se mit à le masser. Héra sentit la douleur s'apaiser pendant que le liquide pénétrait son cuir chevelu. Elle ne sentait plus rien. Elle se rappela alors qu'elle avait déjà entendu parlé de cette potion. Le liquide infiltrait le cuir chevelu et l'endormait afin de pouvoir faire repousser les cheveux plus rapidement. L'infirmière passa ses mains sur sa blouse pour les sécher et reprit sa baguette. Elle la pointa sur la jeune fille et quelques secondes plus tard Héra sentit quelques choses prendre place sur son crâne. Elle regarda ses épaules et vit des mèches blondes. Elle leva les mains et les posa à l'endroit où elle aurait dû toucher son crâne. Pourtant elle sentait quelque chose de doux sous ses doigts. Elle sourit de toutes ses dents en croisant le regard de Luna. 


-Une perruque ! s'enthousiasma-t-elle. 

-Tous les soirs il faudra vous masser le cuir chevelu avec cette potion, expliqua Madame Pomfresh. 


Elle lui tendit une bouteille noire et Héra la prit en acquiesçant. Elle ne broncha pas quand Madame Pomfresh se mit à s'occuper de ses blessures. La douleur avait été remplacée par une sensation de gêne. Les traits de son visage étaient tirés. Madame Pomfresh lui avait étalé toutes sortes de crèmes sur le visage. Elle avait l'impression d'étouffer mais elle ne dit rien.


-Je pense que ça suffira, dit Madame Pomfresh en la regardant. 

-Merci, répondit Héra. 


L'infirmière lui dit les derniers conseils et la laissa partir avec ses amis. 


-Où est Ginny ? demandèrent les Jumeaux. 

-Elle était dans votre salle commune alors on a pas pu la prévenir, expliqua Anaé. 

-Je suis désolée, avoua Héra dans un souffle. 


Ils se tournèrent tous vers elle et la regardèrent. 


-Je n'aurai jamais dû me rapprocher de Draco, dit-elle. 

-Et Théodore ? dit Anaé. 


Son cœur se mit à battre plus vite à l'entente de ce nom. Pourquoi ? Elle ne comprenait plus ce qu'il lui arrivait. Elle ne l'aimait pas, pourtant. Ou peut-être que si ? 


-Je ne sais pas...il n'est pas comme Draco, tu sais...

-Mais enfin...après tout ce qu'ils t'ont fait !

-Je pense que je suis tombée amoureuse de Théodore même si ça me coûte de le reconnaître, avoua la jeune Ryan. 

-Tu es tombée amoureuse de lui ? grimacèrent les jumeaux. 

-Et alors ? On ne choisit pas de qui on tombe amoureux ! la défendit Lilian. J'en suis la preuve vivante, non ?! 

-Mais...c'est différent, tenta Anaé. 

-Non. Ce n'est pas différent. Nott est loin d'être le pire des Serpentards, renchérit la jeune Clary. 


Héra savait que Lilian la défendrait mais jamais à ce point là. Elle en était heureuse mais Théodore méritait-il toutes ces concessions ? Elle le verrait bien vite de toutes façons. 



Les semaines suivantes passèrent trop longuement pour Héra. La Coupe des Trois Sorciers était trop présente à son goût. Dans les couloirs, tout le monde ne parlait que de ça. 


-Qui sera choisi tu penses ? demanda une première année de Poufsouffle. 

-J'espère que ce sera Cédric ! répondit son amie. 

-La ferme, ronchonna Lilian en attrapant une saucisse. 

-Regardez qui voilà, dit Anaé en rabattant son journal sur la table. 


Héra tourna la tête et sourit légèrement en voyant Théodore venir vers elle. Il tenait toujours son livre devant son visage. On pouvait seulement apercevoir quelques mèches de cheveux qui en dépassaient. En arrivant devant elle, il abaissa son livre et la regarda dans les yeux. Ce simple contact sembla les connecter l'un à l'autre. 


-Dis, tu voudrais venir avec moi à la bibliothèque, toute à l'heure ? demanda-t-il. 

-Il n'y aura que toi et moi ? le questionna Héra. 

-Oui, ne t'en fais pas, assura-t-il. 

-Alors je viendrai ! 


Il lui sourit légèrement et reprit sa lecture en tournant les talons. Elle sentait son cœur battre la chamade. La seule personne qui lui avait fait ressentir de telles choses avant Théodore était Remus. Seulement cette fois-ci, ses sentiments étaient partagés et elle le savait. Depuis l'incident avec Pansy il ne passait plus beaucoup de temps avec la bande de Malfoy. Il se suffisait à lui même et puis il avait toujours préféré la solitude. Il avait envoyé beaucoup de hiboux d'excuse à sa belle et ils avaient fini par tout recommencer à zéro. Héra appréciait sa compagnie. Elle le trouvait bourré de qualités. Il avait juste une méchante tendance à critiquer tout ceux qui allaient contre ses principes. 


-Je trouve ça bien qu'il aie arrêté de traîner avec Malfoy, dit Lilian. 

-Moi aussi, avoua Anaé. 

-Il fait beaucoup d'efforts, assura Héra. Il a même était acheté des croquettes pour Wu l'autre jour ! 

-Quelle galanterie, se moqua gentiment Jordan. 

-Fred est galant lui aussi, dit Anaé avec un regard amoureux. 

-Ah oui ? dit Jordan. 

-Oui, il me tient les portes, me défend dés que j'en ai besoin et puis...Il m'aime, expliqua-t-elle avec le même air amoureux. 


Anaé ne vit pas Jordan perdre son sourire mais Héra le vit. Elle savait que son ami avait des sentiments pour Anaé mais il ne lui disait rien. Il ne voulait pas gâcher son bonheur. Elle était si heureuse avec Fred. Il ne voulait en aucun cas lui faire de mal. Il le vivait mal, très mal même mais personne ne le savait car il jouait très bien. Il souriait toujours. Il était toujours là pour ses amies et riait joyeusement à leurs blagues. Pourtant, il était malheureux. 


-Jordan, tu peux m'accompagner à la Salle Commune, s'il te plaît ? demanda Héra. 

-Bien sûr. Tu as oublié quelque chose ? 

-Oui, répondit-elle en rangeant son livre d'Histoire de la Magie dans son sac. J'ai oublié mon devoir de Potions...

-Ah ben vas vite le chercher car Severus m'a dit que la personne qui ne l'aura pas aura dix heures de retenue avec Rusard ! l'avertit Lilian en avalant une cuillère de céréales. 


Ils quittèrent tout les deux la Grande Salle et reprirent le chemin de leur Salle Commune. 


-Dis-moi Jordan. 

-Oui ? 

-Pourquoi tu ne dis rien à personne ?

-De quoi tu parles ? 


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