The story of a veela

Chapitre 17 : Chapitre 16

1878 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 27/05/2020 15:16

-Chapitre16-


-Oui bien sûr, assura la petite blonde. 

-Tu n'as pas l'air.


Héra se contenta de lui sourire pour la rassurer. Lilian abdiqua et ne répondit rien. Elle aurait tout le temps pour lui en reparler plus tard. 

 

Le lendemain elles se réveillèrent avec un sacré mal de crâne. Lilian lui avait parlé du Professeur Rogue jusqu'à une heure tardive. Madame Clary entra dans la chambre et leur annonça qu'elles devaient bientôt partir. La petite brune grogna de protestation quand son amie ouvrit les rideaux. 


-Il fait beau ! s'enthousiasma Héra. 

-Tant mieux...Ferme moi toute de suite ces rideaux ! râla son amie. 


La petite blonde ignora totalement les paroles de sa camarade et commença à se préparer. Elle se lava les dents dans la petite salle de bain et tira ses cheveux en une queue de cheval. Elle retourna dans la chambre et sourit en voyant Lilian s'extirper difficilement du lit en ronchonnant. Héra prit un tee-shirt, un jean et les enfila. Elle n'avait pas pour habitude de prendre beaucoup de temps pour se préparer. La brunette attrapa une tee-shirt, un short et s'habilla sans un mot. Son amie savait très bien qu'elle n'était pas du matin. Héra enfila ses chaussures de marque Moldue qu'elle trouvait très confortable et sourit en voyant Lilian enfin prête. 


Le chemin jusqu'au Portoloin fut douloureux pour les membres de nos deux amies et Madame Clary mais elles étaient finalement arrivées. 


-Il faut le chercher maintenant, dit joyeusement Héra. 


Elles se mirent à la recherche du Portoloin. Des minutes passèrent mais il n'y avait toujours rien en vu. Madame Clary les appela après un temps qui leur avait paru très long et leur montra un vieux tuyau rouillé. 


-Le Portoloin, murmura la petite blonde avec un air impressionné. 

-Accrochez-vous à lui et ne lâchez pas jusqu'à ce que nous arrivions à destination, leur dit Madame Clary. 


Elles s'accrochèrent toutes les trois au vieux tuyau et Héra se sentit toute drôle. Ses doigts semblaient collés à l'acier rouillé mais pourtant elle savait bien que c'était impossible. En face d'elle Lilian riait. Elle et sa mère semblaient avoir l'habitude de ce genre de transport mais Héra n'avait jamais utilisé de Portoloin auparavant. Ses deux Papas utilisaient plus les cheminées pour se déplacer. Elle se sentait tourner sur elle-même et différents paysages tourbillonnaient autour d'elle. Après un temps trop court pour notre jeune Ryan, elle s'écroula sur le sol. Madame Clary et Lilian semblaient quant à elle arrivaient tout en douceur. On aurait dit qu'elles marchaient vers le sol. Héra se redressa en massant ses muscles douloureux et s'approcha de son amie. 


-Tu as déjà utilisé un Portoloin avant ? Demanda-t-elle. 

-Bien sûr ! Pas toi ? 

-Non, j'utilise toujours les cheminées. 

-Ah oui ? Pourtant je trouve ça vraiment cool de voyager par Portoloin ! 

-Oui, c'était super, avoua la petite blonde. 

-Les filles venaient voir ! les appela Madame Clary. 


Les deux jeunes filles approchèrent. Un camping Moldus était devant elles. Jamais Héra n'aurait cru qu'un tel endroit serait rempli mais si, il l'était. Le terrain était couvert de tentes sur lesquels étaient accrochés des drapeaux. Ils y en avaient aux couleurs de l'Irlande et d'autres aux couleurs Bulgares. Madame Clary alla annoncer leur arrivée au Propriétaire et elle revint quelques minutes plus tard avec un grand sourire. 


-On y va ?

-On te suit maman ! s’enthousiasma la petite brune. 


Elles la suivirent à travers les différentes allées où de grands drapeaux étaient hissés. Quasiment tout le camping était occupé. Héra sourit en arrivant enfin devant la tente qu'elles allaient occuper. Le tissu était blanc et bien tendu. Bien sûr un sort avait agrandi l’intérieur de la tente car cette dernière avait la taille d'un petit appartement. Lilian courra jusqu'à une chambre et y jeta ses affaires. Héra se dirigea vers la plus petite et la plus simple et y rangea ses affaires en vitesse. La pièce était habillée de tissus bleu clair un peu usés. Le lit était placé en son centre et paraissait confortable malgré le drôle de craquement qu'il produisait quand on y posait quelque chose. 


-Tu as réussi à tout ranger ? demanda son amie en passant la tête dans la chambre. 

-J'ai presque fini.


Lilian s'assit sur le lit en ignorant son craquement et Héra se retourna vers elle. 


-Tu vas bien ? la questionna-t-elle d'une voix douce. 

-Je ne sais pas...

-Qu'est ce-que tu veux dire ? 


La jeune Ryan s'assit auprès de son amie en faisant à nouveau craquer le lit. Elle avait le cœur serré. Lilian était la plus solide de ses amies. Si elle s'écroulait qui d'autre aurait sa force ? Héra ne s'en sentait pas capable. La petite brune avait toujours cru en elle-même jusqu'à ce fameux accident. Le Professeur Rogue lui était d'un grand soutien mais aujourd'hui elle doutait de lui. 


-Tu penses que Severus m'aime ? demanda-t-elle d'une voix tremblante. 

-Pourquoi ne t'aimerai-t-il pas ? 

-Mais enfin...Regarde mon visage. 


Sa voix était sanglotante. Héra la regarda et vit à nouveau sa peau rougie à cause des brûlures et les cratères creusés dans son épiderme. Malgré tout ça elle la trouvait rayonnante et belle. Elle avait trouvé son amour et elle en était sûre : le Professeur Rogue l'aimait lui aussi. Cependant, de quelle manière s'aimaient-ils ? La jeune Ryan savait que Lilian avait des sentiments amoureux pour son professeur. Elle ne pouvait s'empêcher de s'inquièter à ce sujet. 


-Tu es magnifique Lilian, lui assura-t-elle d'une voix douce. 

-Et puis il va dire que je suis trop jeune...Et il est encore...


Elle se coupa dans sa phrase et sanglota le plus silencieusement possible pour ne pas que sa mère l'entendes. 


-Qu'est ce qu'il y a ? 

-Il est encore amoureux d'une autre femme...Elle est morte il y a plusieurs années mais il n'a jamais cessé de l'aimer. 

-Si il t'aime de la même façon que tu l'aimes, il fera son deuil, certifia Héra. 

-Tu penses ? 


Lilian sécha ses larmes et plongea son regard bleu électrique dans celui de son amie. 


-J'en suis sûre, certifia la petite blonde. 


La jeune fille aux cheveux courts la prit dans ses bras et y laissa aller ses larmes. Elle ne voulait plus qu'une chose maintenant et c'était de rester auprès de Severus. Elle espèrait tellement qu'il lui rendes ses sentiments...Cependant, elle savait que cet amour n'était pas approprié. Elle n'avait que 13 ans...


Madame Clary se moqua gentiment des deux jeunes filles quand ces dernières entrèrent dans le salon. Elles étaient prêtes. Héra avait revêtu une robe longue décorée de petits lutins sur le bas et portait un bijoux de tête couvert de trèfles qui citaient les noms des joueurs de l'équipe irlandaise. Lilian portait un jean vert et un tee-shirt orange. Ses cheveux étaient indomptés et quelques mèches dépassaient de son chapeau en forme de trèfle. Madame Clary était habillée comme à l'habituelle. Le seul détail qui changeait était son humeur. A cet instant, elle paraissait vraiment heureuse. On aurait dit qu'elle avait oublié l'accident. Seul le rire de sa fille et son grand sourire avaient de l'importance. Elles sortirent de la tente et tombèrent dans la foule. Toutes les personnes présentes se dirigeaient vers le stade. 


-J'espère qu'on va les voir de près, s'enthousiasma Lilian. 

-Ton père a réussi à avoir des places en haut, dit sa mère. 

-C'est génial ! On va les voir sortir ! s'exclama la petite brune. 


Le chemin fut long mais elles finirent par arriver à leurs places. Le stade était immense. Des tâches rouges et d'autres vertes apparaissaient dans leur champ de vision. 


-Ils vont bientôt arriver ! se réjouit Lilian en prenant le bout de drapeau que lui tendait le garçon à ses côtés. 


Ils brandirent ensemble un drapeau aux couleurs de l'Irlande et la première équipe entra sur le terrain. Tout le monde hurla quand les noms des joueurs Bulgares défilèrent à l'écran. Le public se pencha en avant pour mieux voir quand des personnes entrèrent sur le terrain. 


-Des Vélanes ! s'exclama Héra avec un air choqué. 


Elles étaient grandes et belles mais semblaient irréelles. Elles dansaient. Leurs cheveux ondulaient et les hommes présents s'approchaient des barrières de sécurité pour mieux les voir. Leur beauté semblait surnaturelle. Héra ne comprenait pas sa ressemblance avec ces femmes. A part les longs cheveux blonds et les yeux bleus elle ne leur ressemblait pas du tout. Les hommes clignaient des yeux et semblaient étourdis. La danse des Vélanes était terminée. 


-Elles sont magnifiques ! dit Lilian avec admiration. 


L'équipe Irlandaise entra sur le terrain sous les hurlements de la foule. Un immense lutin apparut dans le ciel étoilé. Il dansait une danse traditionnelle irlandaise. Tout le public semblait émerveillé. La danse du lutin s'arrêta trop vite pour Héra. Elle redressa la tête avec un grand sourire mais le perdit soudain en plongeant son regard dans celui d'un gris d'acier. Son cœur tambourina dans sa poitrine quand il lui sourit froidement. Elle répondit sincèrement à son sourire et détourna le regard. Elle trouvait Malfoy et son groupe si impressionnant quand ils marchaient dans les couloirs. Tous les regards se tournaient vers eux. Malfoy avait même son propre fan club à Poudlard. Il était bien sûr constitué essentiellement de filles qui l’idolâtraient. Héra les regardait toujours attentivement quand ils passaient. Malfoy était toujours devant avec à ses côtés Crabbe et Goyle qui lui servaient de garde du corps. Pansy Parkinson trottinait toujours derrière lui en l'appelant d'une voix mielleuse. Blaise Zabini un garçon grand à la silhouette digne d'un joueur professionnel de Quidditch fermait la marche avec Théodore Nott à ses côtés. Ce dernier était un garçon studieux. Il ne levait jamais les yeux de ses livres. Sa silhouette était filiforme et tout le monde disait qu'il avait une grande ressemblance avec un lapin mais Héra n'était pas d'accord. Il était solitaire et très intelligent. Il n'avait pas l'air d’avoir le besoin de faire partie d'une bande comme celle de Draco Malfoy. Étant de sang aussi pur que lui, Draco se sentait forcé de lui parler comme à un égal. Héra avait l'impression que cette bande était intouchable. Malfoy, Blaise Zabini et Théodore Nott avaient tous les trois une sorte de beauté froide qui faisait frissonner quiconque passait près d'eux. 


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