The story of a veela
-Chapitre3-
- Allons-y maintenant, dit une voix brusque. La cérémonie va débuter.
Tout le monde se tourna vers le Professeur McGonagall qui venait de revenir. Ils passèrent par une petite pièce et finirent par franchir la dernière porte qui les séparait du lieu de la répartition. De nouveaux souffles impressionnés se firent entendre quand le petit groupe leva la tête vers le haut plafond.
-Le plafond magique...murmura Héra pour elle-même.
Il donnait vraiment l'illusion que la salle n'avait pas de toit. Des étoiles lumineuses brillaient sur le ciel noir. Héra remarqua le vieux chapeau que le professeur avait posé sur le tabouret. Il était miteux et rapiécé. Tout les nouveaux se crispèrent quand le il se mit à chanter. Seule Héra resta calme.
« Voici un peu plus de mille ans,
Lorsque j'étais jeune et fringant,
Vivaient quatre illustres sorciers
Dont les noms nous sont familiers :
Le hardi Gryffondor habitait dans la plaine,
Poufsouffle le gentil vivait parmi les chênes,
Serdaigle le loyal régnait sur les sommets,
Serpentard le rusé préférait les marais.
Ils avaient un espoir, un souhait et un rêve,
Le projet audacieux d'éduquer des élèves,
Ainsi naquit Poudlard
Sous leurs quatre étendards.
Chacun montra très vite
Sa vertu favorite
Et en fit le blason
De sa propre maison.
Aux yeux de Gryffondor, il fallait à tout âge
Montrer par dessus tout la vertu de courage,
La passion de Serdaigle envers l'intelligence
Animait son amour des bienfaits de la science,
Poufsouffle avait le goût du travail acharné,
Tous ceux de sa maison y étaient destinés,
Serpentard, assoiffé de pouvoir et d'action,
Recherchait en chacun le feu de l'ambition.
Ainsi, tout au long de leur vie,
Ils choisirent leurs favoris,
Mais qui pourrait les remplacer
Quand la mort viendrait les chercher ?
Gryffondor eut l'idée parfaite
De me déloger de sa tête,
Les quatre sorciers aussitôt
Me firent le don d'un cerveau
Pour que je puisse sans erreur
Voir tout au fond de votre cœur
Et décider avec raison
Ce que sera votre maison. »
Les professeurs et les élèves attablés applaudirent à tout rompre. Les nouveaux regardait le chapeau pensant avec un air incrédule.
-Quand j’appellerai votre nom, vous mettrez le chapeau sur votre tête et vous vous assiérez sur le tabouret, annonça le Professeur McGonagall.
Elle commença à faire l'appel. Héra regardait tout autour d'elle avec un air impressionné. Elle secoua la tête avec un air ébahi quand elle vit tous les hommes de l'assemblée se tourner vers elle avec des yeux ronds ! Elle s'approcha du tabouret en essayant d'ignorer ce revirement de situation. Le Professeur McGonagall aussi paraissait surprise. La petite blonde s'assit sur le tabouret, les genoux collés l'un contre l'autre, bien droite et posa le chapeau sur sa tête.
-Alors...Où vais-je bien pouvoir te mettre ? lui murmura-t-il à l'oreille. Mmh...SERDAIGLE !
Héra enleva le chapeau de sa tête et le rendit au professeur avec un sourire éclatant. Tout les hommes de la salle la regardait avec tendresse et elle ne comprit pas pourquoi. Elle sourit de plus belle quand ils sortirent de leur léthargie et que toute la table des Serdaigles l'applaudit. Elle s'assit près d'une jeune fille au regard rêveur et les applaudissements cessèrent, tout le monde attendait patiemment le choix du chapeau pour l’élève suivant. Ginny Weasley acheva la cérémonie après avoir été réparti chez les Gryffondors. Un vieil homme se leva et balaya la salle de son regard étincelant. C'était Albus Dumbledore le plus grand sorcier des temps modernes. Il prononça un discours assez étrange et il le finit en levant sa baguette d'un geste souple.
-Et maintenant, chantons ! dit-il joyeusement.
Un long ruban d'or sortit de l’extrémité de sa baguette magique pour former les paroles de la chanson.
« Poudlard, Poudlard, Pou du Lard du Poudlard,
Apprends-nous ce qu'il faut savoir,
Que l'on soit jeune ou vieux ou chauve
Ou qu'on ait les jambes en guimauve,
On veut avoir la tête bien pleine
Jusqu'à en avoir la migraine
Car pour l'instant c'est du jus d'âne,
Qui mijote dans nos crânes,
Oblige-nous à tout étudier,
Répète-nous c'qu'on a oublié,
Fais de ton mieux, qu'on se surpasse
Jusqu'à c'que nos cerveaux crient grâce. »
Tout le monde chanta sur le rythme voulu. Les Jumeaux Weasley furent les derniers à finir la chanson. Ils avaient choisi de la chanter sur un air funèbre comme tout les ans apparemment. La plaisanterie fit rire tout le monde. Albus Dumbledore salua sous les applaudissements et se rassit. Quelques minutes plus tard, les plats en or se remplissaient magiquement de nourriture. Des viandes, des sauces, des légumes, des purées, du poisson tout était là. Tous les élèves se servirent et commencèrent à manger.
-Je pourrai avoir le ketchup, s'il te plaît ? demanda une inconnue.
-Tiens, dit Héra en souriant après lui avoir donné.
-Tu es une première année ! Tu vas voir, tu vas adorer être ici, assura la fille. Au faite, je me présente je suis Cho Chang ! se présenta-t-elle en tendant la main.
-Je m'appelle Héra Ryan, ravie de faire ta connaissance, répondit la petite blonde en lui serrant la main.
-Si tu as besoin de quelque chose surtout n'hésite pas ! précisa Cho avant de retourner s'asseoir à sa place.
La jeune fille était brune aux yeux quasiment noirs. Elle avait un corps fin mais musclé et était de taille moyenne. Héra finit son assiette en jetant des regards frénétiques autour d'elle. C'est comme-ci ses yeux voulaient absorber tout ce qu'il y avait autour d'elle en ce moment. Le banquet prit fin cependant et les Préfets emmenèrent les premières années à leur Salle Commune. Ils gravirent plusieurs escaliers, passèrent en dessous de plusieurs tapisseries et arrivèrent enfin à la Salle Commune des Serdaigles. Elle se situe dans une tour de l'aile ouest du château.
-Pour entrer dans la Salle Commune, vous devrez répondre à une énigme que vous donnera cet heurtoir en forme d'aigle, annonça le Préfet en montrant le heurtoir. Si vous ne trouvez pas la réponse, vous devrez attendre un autre élève pour entrer.
Il cogna de sa main le heurtoir et l'aigle de bronze bougea.
-Essayez de déterminer lequel de ces sortilèges a l'effet le plus différent des trois autres : Stupéfix, Expelliarmus, Impedimenta, Petrificus Totalus, dit le heurtoir en déployant gracieusement ses ailes.
-Stupéfix, Impedimenta et Petrificus Totalus sont trois sortilèges qui entravent les mouvements de l'adversaire. Expelliarmus ne fait "que" le désarmer, dirent en cœur Héra et le Préfet.
Tout le monde se tourna vers Héra mais elle n'en avait cure. Elle sourit en voyant la porte s'ouvrir.
-Impressionnant, dit le Préfet avec admiration.
-Ravi de vous compter parmi les Serdaigles, ajouta le heurtoir.
-Merci, répondit la petite blonde avec un grand sourire.
La fillette ignorait totalement le fait que ses camarades la regardait avec des yeux ronds. Elle entra à la suite du Préfet quand il franchit la porte pour les amener dans la Salle Commune. C'était une vaste pièce circulaire avec d'élégantes fenêtres en arcades agrémentant les murs tendus de soie couleur bleu et bronze. La vue donnait sur les montagnes environnantes, le lac, la Forêt interdite, le terrain de Quidditch, le jardin botanique et le Parc de Poudlard. Le plafond en forme de dôme était parsemé d'étoiles peintes qui se reflétaient sur la moquette bleu nuit. Elle était composée de fauteuils confortables, de tables et d'une bibliothèque. Dans une niche face à la porte se dressait une haute statue de marbre blanc de Rowena Serdaigle, la fondatrice de cette maison.
-Pour aller dans les dortoirs, il vous suffit de monter l'escalier situé juste ici, précisa le Préfet en montrant un escalier en colimaçon. Des questions ? finit-il par demander.
Un garçon aux cheveux châtain leva la main.
-Oui ?
-Je voulais juste savoir si les élèves des autres années partageaient le même dortoir que nous ? dit le garçon.
-Non, chaque année à son dortoir.
-D'accord.
Le Préfet lui sourit brièvement et jugea rapidement du regard les nouveaux alignaient devant lui. Il s'attarda sur Héra qui lui sourit. Il lui rendit son sourire et finit par leur recommander de regagner leur dortoir. Héra suivit les filles de son âge et gravit l'escalier après elle. Elle franchit la porte du dortoir et elle alla vers le lit qui lui était assigné. Ses affaires étaient déjà rangées convenablement et son chat piquait un somme sur son lit.