Annastasia et les secrets dévoilés

Chapitre 27 : Douce neige et menace

2988 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 28/04/2020 12:26

Anna se plaisait beaucoup à rester dans la chambre de Harry pour parler pendant des heures jusqu'à temps que son père vienne leur dire qu'il était assez tard. Padfoot n'était pas vraiment sévère pour l'heure du couché habituellement, mais depuis qu'Anna avait été de mauvaise humeur une journée toute entière à cause de la fatigue, il veillait à ce qu'elle dorme assez.

Harry était là depuis maintenant une semaine et il connaissait presque tout de la magie, s'il avait bien retenu les monologues d'Anna... Elle aimait lui apprendre tout ce qu'elle savait. Son père était d'ailleurs étonné de tout ce qu'elle savait pour une enfant de neuf ans. Padfoot avait également montré à Harry des photos de son adolescence avec James et même du mariage de ce dernier avec Lily. Harry avait versé une larme et Anna fut plus touché qu'elle ne l'aurait cru.

Elle appréciait beaucoup Harry et voulait qu'il soit heureux, lui aussi. Elle était un peu déçu de ne plus être la seule dans la vie de Padfoot, mais Harry n'était pas beaucoup encombrant. Il était de nature tranquille et Anna pouvait toujours profiter de son père comme avant. Harry semblait également beaucoup l'apprécier. Il lui posait plein de questions sur elle et elle avait fini par lui dire qu'elle avait perdu son frère adoptif il y a peu.

Harry était très compatissant au malheur des autres. Il lui avait prit la main et avait ensuite rougis. Anna avait l'avait simplement remercier en riant.

Un samedi matin froid et enneigé, Remus et Tonks vient les rejoindre pour aller au chemin de traverse pour les emplettes de Noël. Harry semblait très excité d'y aller pour la première fois. Anna alla fouiller dans le sac de gallions qu'elle avait reçu du ministère de la magie et en prit quelques uns pour pouvoir acheter des cadeaux à tout le monde. Elle rejoignit ensuite les autres au salon. Tout le monde étaient habillés et prêts à sortir.

Anna se demandait vaguement comment les gens allaient les regarder. Déjà qu'elle et Padfoot avaient été dans le journal souvent ces dernier temps, ajouter Harry avec eux attiserait la curiosité des gens. Ils transplannèrent au chaudron baveur.


- Wow, souffla Harry.

- T'as rien vu, fit Anna.


Ils suivirent les adultes hors du pub et Anna rayonna. Une douce neige envahissait les rues et la vue était magnifique. Anna adorait la neige. Tous les magasins semblaient bien remplit de gens. Harry regardait partout avec des yeux émerveillés. Tonks décida d'aller s'acheter une robe de Noël et força Anna à venir avec elle. Padfoot donna de l'argent à Tonks pour qu'elle paye la robe d'Anna et partit avec Remus et Harry dans un magasin de Quidditch. Tonks et Anna entrèrent dans un magasin qui s'appelait Pour les demoiselles et Anna en constata qu'il n'y avait que des robes et des souliers à talon haut. Tonks se réjouissait devant la panoplie de robe mais Anna était plutôt perplexe. Elle n'aimait pas trop s'habiller chic. Elle suivit néanmoins Tonks et commenta largement ses choix. Anna se choisit finalement une robe à manche longue rouge avec des collants et Tonks une robe bleu foncé plutôt décolleté.


- C'est pour Remus, ta robe ? Demanda Anna en sortant du magasin.

- Non, répondit Tonks en rougissant. Je l'aime bien, c'est tout...

- Ah, d'accord, dit Anna avec un sourire.


Elles se promenèrent un peu et rejoignirent finalement les garçons devant le magasin de Quidditch. Harry tenait dans sa main une petite boule en or. C'était un vif d'or et il semblait épaté par celui-ci. Anna sourit en le voyant ainsi. Ils reprirent leur marche tous ensemble. Plusieurs personnes les devisageaient et Anna se faisait un devoir de tous les fusiller du regard. Harry ne semblait pas à l'aise du tout, maintenant qu'il connaissait la raison de tout ces regards. Anna et Harry marchaient en avant et ils croisèrent un couple de blond avec un petit garçon blond. Anna les reconnu aussitôt : les Malfoy. Ils avaient croisé Lucius Malfoy au ministère.


- Sirius Black au chemin de traverse, dit Lucius d'un ton suffisant. Quel absurdité.

- C'est vous qui êtes absurde ! Lança Anna.


Lucius tourna lentement son regard vers elle.


- Ne parle pas comme ça à mon père ! Répliqua le petit garçon blond.

- Je t'ai pas sonné, toi ! Rétorqua Anna.

- Il va falloir mieux élever ta fille si tu ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose, Sirius, lâcha Narcissa.

- Ce sont des menaces ? Fit Padfoot en s'approchant d'elle.


Elle eut un rictus. Anna ne l'aimait pas du tout. Elle lui rappelait Tracy et elle lui lança un regard noir.


- On reste calme, dit alors Lucius.

- Pourrions nous simplement passer ? Demanda alors Remus.

- Mais je vous en prie... dit Lucius en se tassant. Et toi, petite idiote, dit il à voix basse vers Anna, je te conseille de surveiller ta langue.

- Sinon quoi ? Fit Anna d'un ton indigné.


Mais Narcissa poussa son mari et son fils plus loin tandis que Padfoot s'apprêtait à répliquer quelque chose d'un air menaçant. Tonks lui prit le bras, l'empêchant de suivre les Malfoy.


- Laisse le faire, dit elle vivement.

- Pour qui il se prend, cet enfoiré ? Répliqua Padfoot d'un air mauvais.

- C'est un Malfoy, soupira Remus.

- Qui sont les Malfoy ? Demanda timidement Harry.

- Ce sont des crétins, répondit Anna. Ils se pensent supérieur à tout le monde parce qu'ils sont des sang pur. Ils servaient Voldemort, aussi.

- J'aurais pas pu mieu les décrire, lâcha Tonks.

- Ils font partis des mauvais sorciers, dit sombrement Padfoot. Vous irez à l'école en même temps que leur rejeton...

- Tout comme vous êtes allez en même temps que son père, dit Anna.

- En effet, répondit Remus. Vous êtes les nouveaux Black et Potter et ce garçon est le nouveau Malfoy.


Remus et Padfoot s'échangèrent un regard nostalgique. Ils décidèrent tous ensuite d'aller manger quelque part avant de reprendre les courses. Harry était de moins en moins timide et commençait à prendre sa place parmis eux. Au restaurant, ils croisèrent une famille de roux et Anna reconnu le père ; ils l'avaient croisé au ministère de la magie. Anna lui fit un signe poli de la main et Arthur s'approcha d'eux avec l'un de ses fils et sa fille.


- Bonjour ! S'exclama t'il d'un ton joyeux.

- Bonjour ! Répondirent Anna, Padfoot, Remus et Tonks tous ensemble.

- Salut, Harry, dit alors Arthur. Voici Ron, mon fils cadet et voici Ginny.


Anna tourna son regard vers les enfants et la fillette semblait aussi gêné que Harry l'était au tout début. Elle lui jetait d'ailleurs plusieurs regards auquel Harry sourit doucement.


- Alors, est ce que c'est vrai ? Demanda Ron. Tu as la cicatrice ?


II regardait Harry et celui ci eut l'air surpris.


- Euh, oui, répondit il en tassant les cheveux qui cachait son front.

- Ron, franchement, marmonna Arthur d'un air mal à l'aise, tout en regardant la dite cicatrice.

- Alors, dit soudainement Anna, est ce que c'est vrai ? Tous les Weasley sont roux ?


Tonks pouffa de rire, bien malgré elle et Padfoot eut l'air de vouloir rire, mais gronda plutôt :


- Anna !


Celle ci haussa les épaules d'un air faussement coupable. Arthur arborait un petit sourire.


- Elle a de la repartie, dit il. Oui, tous mes enfants sont roux.


Ron la regardait en plissant des yeux et Anna lui fit un sourire.


- Bon, et bien, bonne journée ! Lança Arthur. Et joyeux Noël !


Tout le monde lui répondit chaleureusement et Arthur partit avec ses deux enfants.


- Padfoot, est ce que je peux aller dans un magasin avec Harry ? Demanda alors Anna.

- Pourquoi faire ? Demanda Padfoot, suspicieux.

- Bien... fit Anna, je veux acheter quelque chose.

- Hum... fit Padfoot en réfléchissant.


II se demandait si cela était vraiment prudent de laisser deux enfants comme eux seuls au magasin. Il regarda Remus, en quête de réponse et celui ci haussa les épaules.


- Tu as ton miroir ? Demanda finalement Padfoot

- Ouais !

- Alors, d'accord. Mais ne prenez pas trop de temps... et ne faites pas des bêtises.

- On est pas des bébés ! S'offusqua Anna.

- Tiens, dit Padfoot en sortant quelques gallions de sa poches, tu en auras besoin.

- Non, rétorqua Anna, j'ai amené l'argent que j'ai eu du ministère.

- Oh, dit Padfoot.


Anna partit, Harry la suivant docilement, vers le chemin parmis la foule et regardait tous les magasins.


- Que veux tu acheter ? Demanda Harry.

- Des cadeaux pour tout le monde, répondit Anna.

- Oh... dit Harry. Je n'ai pas d'argent, moi, ajouta t'il tristement.

- Si tu m'aides à choisir, on dira que c'est de nous deux ! Lâcha Anna avec un grand sourire.


Harry hocha la tête et ils se mirent à chercher le bon magasin. Anna avait envie de faire une blague à son père ; celui ci était un chien, donc elle voulait lui acheter des croquettes pour chien. Bien sûr, elle lui achèterait un vrai cadeau également. Elle amena Harry à l'animalerie et ils achetèrent ce dont ils avaient besoin. Le vendeur leur jeta un drôle de regard mais Anna n'en fit pas de cas. Ils sortirent ensuite et trouvèrent un magasin qui vendaient toutes sortes de choses.

Ils y passèrent plus d'une demi heure et finirent par trouver tout ce qu'ils voulaient. Anna avait choisit pour Remus un assortiment de chocolat divers. Elle savait qu'il aimait le chocolat et que cela lui redonnait de l'énergie après les pleines lunes. Elle choisit pour Tonks, avec les conseils d'Harry, une paire de botte à talon haut avec lesquels il était impossible de tomber. Ils choisirent ensemble pour Padfoot un livre sur les motos. Anna savait qu'il en avait déjà eu une et qu'elle lui manquait beaucoup. Elle espérait secrètement qu'il s'en rachète une pour pouvoir en faire elle aussi.

Finalement, il ne restait que le cadeau à Harry à acheter. Elle repéra Padfoot et les autres devant un magasin de farce et attrappe et envoya Harry avec eux. Elle se dirigea ensuite vers le fond du chemin de traverse pour pouvoir trouver quelque chose à Harry. Cela lui prit une quinzaine de minutes et elle trouva un magasin de jouet pour enfant. Juste avant d'y entrer, son miroir se mit à chauffer. Elle le sortit et aperçut le visage de son père.


- Que fais tu, gamine ? Demanda celui ci.

- Je veux trouver un cadeau pour Harry, répondit Anna.

- C'est long, grogna Padfoot. Ne reste pas seule trop longtemps.


Anna leva les yeux au ciel.


- Je ne risque rien, dit elle. Je suis devant le magasin, je reviens après.

- D'accord, on t'attend devant le restaurant où on a mangé.

- Ok !


Elle ferma la communication et entra dans le magasin. Elle fit tout les allés une par une et tomba finalement sur un ensemble de dragon volant. Elle le choisit pour Harry et après avoir payé, elle le rapetissa comme tout les autres cadeaux et le serra dans ses poches. Elle sortit ensuite du magasin et se remit à marcher pour retrouver les autres. Sur le chemin, son regard fut attiré par une allé enneigé et lugubre. Elle savait que c'était l'allé des embrumes. Elle hésita fortement à aller voir ce qu'il y avait. Puis, se disant que personne ne le saura, elle y alla furtivement. L'allé était très petite et elle se faufila. Il y avait plusieurs magasins aux allures sombre et sa curiosité l'emporta ; elle entra dans une boutique de magie noire. Elle savait que la magie noire était mal vu, mais elle voulait seulement jeter un coup d'oeil. Elle entra en collision avec quelqu'un qui sortait du magasin et elle le regarda d'un air noir. Puis, son coeur s'emballa.


- Miss Black, dit lentement l'homme.

- Monsieur Rogue, dit Anna, en le reconnaissant sans peine.


II avait toujours le teint pâle et les cheveux noirs et gras.


- Que faites vous ici ? Demanda t'il froidement. Cette allé n'est pas pour les enfants.

- Je sais, répliqua Anna, je voulais juste voir... et vous, que faites vous ici ?

- Cela ne vous regarde en rien, cingla Rogue. Votre père vous laisse vous promener par ici ?

- Euh... Non, j'allais le rejoindre mais je me suis un peu... égaré.


Elle observa ce que Rogue avait dans les mains. C'était une petite fiole aux couleurs argenté. Rogue la mit brusquement dans ses poches.


- Allez retrouvez votre père, miss Black, cingla t'il.

- Ouais, dit Anna.


Elle le contourna et se mit à marcher vers la sortie de l'allée des embrumes. Aussitôt sortit, elle tomba nez à nez avec Lucius Malfoy. Celui ci était seul et avait l'air étrangement satisfait de la trouver là.


- Annastasia Black, dit il d'une voix féroce. Drago disait donc vrai... Black t'a laissé partir seule.

- En quoi ça vous regarde ? Répliqua vivement Anna.

- Ça me regarde parce que j'ai quelque chose à te dire, petite effronté, dit Lucius d'un ton froid. On raconte que tu aurais pu tué Tracy Hawell. Le Seigneur des Ténèbres serait très heureux de savoir cela, s'il était encore là, bien sûr...

- Que voulez vous ? Demanda Anna.


Elle sentit le miroir chauffer soudainement dans sa poche. Elle ne le prit pas tout de suite et continua de regarder Lucius avec défi. Comment était il au courant de ce qui c'était passé avec Tracy ?


- Je veux que tu rejoigne notre côté, déclara Lucius. C'est ta seule chance de t'en sortir.

- Je ne rejoindrai jamais votre côté ! S'exclama Anna, outré qu'il puisse lui demander cela.

- Réfléchis bien, sale gamine, cracha Lucius. Si tu es de mon côté, tu ne m'auras pas contre toi. Par contre, si tu ne me rejoins pas, je devrais te mettre hors d'état de nuir.

- Essayez donc ! S'exclama Anna, imperturbable.


Lucius mit sa main dans sa poche et Anna savait qu'il touchait à sa baguette. Elle se concentra aussitôt et pensa donne moi ta baguette. Lucius eut aussitôt le regard vide et sortit sa baguette lentement. Il la tendit vers Anna et celle ci eut un sourire victorieux. Lucius vira alors violament au rouge. Anna sentit des personnes arrivès derrière elle et elle se retourna. Padfoot était là avec tous les autres. Il s'approcha d'Anna et de Lucius.


- Qu'est ce que tu lui veux ? Lança Padfoot d'un ton agressif.

- Rien du tout, répondit froidement Lucius en lançant un regard plein de menace vers Anna


II tourna les talons et disparut dans la foule.


- Je t'ai appelé et tu n'as pas répondu, dit Padfoot.

- Je parlais avec Malfoy, se défendit Anna. Je voulais vous rejoindre mais il est venu me parler.

- Que te voulais t'il ? Demanda Remus.

- Il m'a demandé de rejoindre son côté... rejoindre les Mangemorts, répondit Anna d'un air sombre.

- Quoi ? Lâcha Padfoot, visiblement révolté.

- J'ai dis non et il a dit qu'il devrait me mettre hors d'état de nuir.

- Le sale... commença Padfoot en serrant les poings.

- Il ne peut rien contre toi, le coupa Tonks. On es plusieurs avec toi et lui... Il ne reste que quelques mangemorts innofensifs.

- Ouais, dit Anna. Je n'ai pas peur de lui.

- Et si on rentrait ? Demanda Remus.


Tout le monde alla au chaudron baveur et ils se dirent aurevoir. Remus et Tonks retournèrent dans leur maison respective pour apporter leur achat. Padfoot, Anna et Harry retournèrent à la maison. Ils transplannèrent et atterirent dans le salon. Anna se dépêcha d'aller cacher ses cadeaux et Harry la rejoignit pendant que Padfoot faisait de même.


- Dis, Anna, dit Harry en la regardant tout mettre dans son placard.

- Hum ? Fit Anna.

- Pourquoi Malfoy veut que tu rejoigne son côté ?

- Euh... répondit Anna, prise au dépourvue. Bien, j'aurais dû être de son côté, en fait. Voldemort a fait en sorte que j'aille un don pour le servir plus tard. Mais tu l'as fais disparaître et ma mère d'accueil m'a rejeté quelques années plus tard, parce que je ne voulais pas de la vie qu'elle m'offrait.

- Alors, les Mangemorts qui restent te veule de leur côté ?

- Ça m'a l'air... Je n'irais jamais.

- Je te crois.


Anna sourit et Harry aussi. Ils rejoignirent ensuite Padfoot au salon et ils s'affrontèrent dans une partie d'échec durant plusieurs heures.

Le soir venu, Anna se coucha avec l'esprit tourmenté. Lucius Malfoy lui avait bien dit qu'il la metterais hors d'état de nuir si elle ne le rejoignait pas. Cela voulait dire qu'il allait essayer de la tuer. Et cela voulait aussi dire que tout ceux qui voudront la protéger seraient en danger...

Elle ne se le pardonnerais jamais si il arrivait quelque chose à Padfoot, Harry, Remus ou Tonks... et n'importe qui d'autres, d'ailleurs. Axel serait le seul qui aura perdu sa vie pour elle... Elle ne pouvait pas concevoir que son père de mette en danger pour elle.

Elle ne dormit pas beaucoup cette nuit la et se força à penser à quelque chose d'autre, comme Noël qui approchait...



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