Annastasia et les secrets dévoilés

Anna avait hérité de l'ancienne chambre du frère de Padfoot. Elle n'avait pas à se plaindre; Padfoot l'accueillait à bras ouvert dans sa maison invisible. La chambre était beaucoup plus grande que celle qu'elle avait au château et était décoré un peu de la même manière. Il y avait beaucoup de vert et de serpent sur les poignées des bureaux et de la porte. Il y avait aussi des page de journaux sur les murs, mais Padfoot les avait tous fais disparaître. Il avait nettoyé le lit et il était très confortable à présent. Lui, il dormait dans son ancienne chambre. Elle était décoré en rouge, les couleurs de Gryffondor. Anna avait su que cela dérangeait beaucoup les parents de Padfoot qu'il aille été envoyé dans cette maison... Mais cela signifiait qu'il avait le coeur bon. Anna a toujours voulu aller à Poudlard, mais elle savait que Tracy détestait cette école à cause du directeur Albus Dumbledore. Axel était allé à Dumstrang, lui.

Padfoot avait passé toute la soirée de la veille à lancer des protections sur la maison. Il avait dit qu'ils étaient en sécurité, mais un petit doute persistait. Aucun d'eux ne voulait retourner à Azkaban. Padfoot avait ignoré superbement ce que disait Kreacher au début, puis il lui avait ordonné d'arrêter de dire ces bêtises. Il était convaincu qu'il était fou. Anna lui avait demandé si son frère Regulus n'aurait pas pu avoir d'enfant, mais il avait haussé les épaules en disant que cela le surprendrait. Il avait ensuite dit à Anna qu'elle ne voudrait pas être une Black... Elle avait répliqué qu'elle préférait cela à être une Hawell.

Ils avaient vérifié l'entiereté de la maison et n'avaient découvert qu'un nid de doxy, ces petites bêtes de poussières, au troisième étage. Padfoot avait retrouvé un sac de gallions qu'il avait caché lorsqu'il était adolescent. Ils pourraient acheter de la nourriture et des choses utiles... Il y avait aussi un épouventard dans un placard du deuxième étage. Padfoot l'avait exterminé en moins de deux. Anna avait aussi envie de se servir de la baguette, mais Padfoot avait déclaré qu'il était l'adulte et que c'était à lui de l'avoir. Anna n'avait pas répliqué mais avait croisé les bras; elle écouterait Padfoot puisqu'il l'hébergeait chez lui.

Anna avait pu se laver et Padfoot avait nettoyé ses vêtements. Elle était maintenant propre et cela l'enchantait. En plus, son visage était redevenu normal grâce à l'efle de Padfoot. Padfoot s'était également lavé et Anna avait découvert un visage sous toute cette saleté. Il était presque comme sur la photo qu'elle avait vu, mais en plus maigre.

Le lendemain matin de leur arrivé, Anna avait plutôt bien dormis. Elle s'était réveillé une seule fois au milieu de la nuit, en ayant l'impression qu'un détraqueur allait arriver. Mais rien. Elle s'était rendormis une heure plus tard. Elle se leva en s'étirant et sortit de sa chambre. La chambre de Padfoot était juste en face de celle de son frère. Elle alla jeter un oeil dans l'embrassure de la porte mais Padfoot n'était pas dans son lit.

Elle descendit alors à la cuisine, perplexe. Il n'y était pas non plus. Il y avait seulement Kreacher qui semblait faire du ménage. Elle alla s'assoir à la table.

-- Salut, Kreacher, lanca t'elle.

-- Kreacher ne s'est jamais fais saluer comme ça, marmonna l'efle d'un ton insulté.

-- Oh, fit Anna. Dis moi, où est Padfoot?

-- Le maître Sirius est sortis acheter de la nourriture, répondit Kreacher.

-- Sans moi? S'indigna Anna.

Avant que l'efle n'ait pu répondre, la porte d'entrée s'ouvrit et Padfoot apparut. Il avait changé son apparence. Il avait un visage pointu, les cheveux bruns et les yeux bleus. Il tenait deux sacs dans ses bras. Il se donna un coup de baguette et reprit sa vrai apparence. Anna se précipita vers lui.

-- T'es sortis sans moi! S'exclama t'elle, indigné.

-- J'ai besoin de ta permission? Répliqua Padfoot en arquant un sourcil.

-- Non, mais je voulais venir.

-- Tu dormais, gamine, dit Padfoot. Et c'était plus simple comme ça.Tiens, va porter ça à Kreacher, lui dit il en lui donnant un des sacs.

Anna obéit et apporta le sac de nourriture à l'efle. Elle se rendit compte qu'elle avait drôlement faim. Padfoot vient s'assoir à la table avec un journal et Anna vient le rejoindre.

-- Ça parle de nous? Demanda t'elle d'un ton exité.

Padfoot lui jeta un drôle de regard et ils observèrent la première page ensemble.

Deux prisonniers d'Azkaban s'échappent

Sirius Black, criminel dangereux enfermé depuis six ans, ayant tué plus de quinze personnes, s'est échappé de la prison Azkaban en pleine nuit. Il aurait subtilisé une baguette magique, donc il est armé. On ne sait toujours pas comment il a fait, mais il l'a fait. Nous demandons à la population de prendre garde et nous assurons que nous contrôlons la situation. Il se serait évadé avec l'enfant Mangemort, Annastasia Hawell. Leur intention est clair pour nous; ils veulent poursuivre ce qu'ils avaient commencé. On ne sait pas si ils sont partit ensemble.

Padfoot rejeta le journal en soupirant.

-- Ils contrôlent la situation, commenta Anna d'un air moqueur. Ils n'ont pas dit qu'une fillette avait voler la baguette de leur garde, ricanna t'elle.

Padfoot eut un rire.

-- Ils ne diraient jamais cela, dit il.

-- Le criminel et l'enfant Mangemort, dit alors Anna. Plutôt cool, on a l'air dangereux.

Padfoot leva les yeux au ciel.

-- Tu sais ce que va veux dire, tout ça? Demanda t'il.

-- Non, mais je sens que tu va me le dire...

-- Ça veut dire que nous devons faire très attention. Le ministère entier doit nous chercher. Il faut rester calme un certain temps.

-- Ouais, répondit Anna. Mais on doit quand même aller au château Hawell, ajouta t'elle d'un air déterminé.

-- Tu a un plan? Demanda Padfoot.

-- Euh... bien, j'ai beaucoup réfléchis cette nuit et il y a trois portes d'entrée. La grande en avant, une en arrière mais c'est sur que quelqu'un nous verrait, et une sur le plafond de ma chambre. C'est une trappe qui mène sur le toit.

-- J'opterais pour celle la, fit Padfoot.

-- Ouais, mais il nous faut un moyen de voler. Comme un balais ou...

-- Nous n'avons pas de balais.

-- On doit aller en chercher, alors!

-- Plus facile à dire qu'à faire. Il n'y a pas assez d'argent dans le sac que j'ai trouvé pour acheter deux balais.

-- On a qu'à les voler.

-- Tu veux devenir une vrai criminel? Demanda Padfoot en haussant les sourcils.

-- Je veux récupérer ma baguette. Elle n'a rien à faire entre les mains de Tracy...

-- Je comprend, dit doucement Padfoot. On trouvera une solution... Mais il faut être sûr de ne pas se faire attraper, gamine.

Anna hocha la tête, piteuse. Padfoot lui poussa l'épaule avec un petit sourire. Kreacher leur prépara un déjeuner et Anna n'avait aucun souvenir d'avoir aussi bien manger. Elle comptait bien reprendre tout le poids qu'elle avait perdu ces derniers jours...

Rémus attendait Dumbledore dans son petit chalet. Le directeur avait souhaité le rencontrer seul à seul. Remus savait qu'il voulait lui parler de l'évasion de Sirius Black. Il avait lu le journal le matin même et son ancien ami s'était évadé avec Annastasia Hawell, l'enfant que Dumbledore voulait sauver. La sonnette retentit et Remus se leva pour aller répondre. Il fit entrer Dumbledore et ils allèrent s'installer dans le salon. Dumbledore jeta un oeil au journal en soupirant.

-- Tu es déjà au courant, dit Dumbledore, la mine sombre.

-- Oui, répondit Remus. Je ne sais pas comment il a fait... Il a amené l'enfant avec lui.

-- Tout porte à croire qu'il la amené, en effet. Que pense tu des ses intentions?

-- Je ne sais pas... répondit lentement Remus. Il ne savait pas qui elle était.

-- Peut être qu'ils se sont parlé, en prison, répondit Dumbledore. Je ne pense pas qu'il veule lui faire du mal...

-- Non? Fit Remus.

-- Je ne crois pas... Je n'en suis pas sur. Seulement... Pourquoi s'évader avec une enfant? Elle lui nuirait.

-- Il faudrait placer des aurors autour de la maison de Petunia Dursley, déclara soudainement Remus.

Dumbledore hocha la tête.

-- Tu crois que c'est ce qu'il va faire? Aller voir Harry?

-- Probablement... pour finir ce qu'il a commencé, répondit Remus d'un air noir.

II y eut un silence tendu. Dumbledore poussa un autre soupir.

-- C'est tout de même étrange... dit il lentement, que Sirius a trahis ses meilleurs amis il y a six ans. Personne n'a pu lui parler avant son envoi à Azkaban. Et personne n'a retrouver Peter Pettigrew.

-- En effet, dit Remus, mais c'était lui le gardien du secret. Il n'y avait que lui qui aurait pu les trahir.

Dumbledore hocha la tête, mais un doute persistait au fond de lui.

-- Monsieur le directeur, dit Remus, puis je être de ceux qui vont protéger la maison d'Harry?

-- Bien sûr, Remus. Je compte sur toi. Nous avons un gros problème à régler. Si Sirius est vraiment ce que l'on pense, l'enfant est en danger.

Remus hocha la tête d'un air grave. Leur entretien se termina et Dumbledore quitta le chalet. Remus se laissa tomber sur le divan en soupirant. La situation ne pouvait pas être plus mauvaise... Il s'habilla rapidement avec la ferme intention de surveiller la maison du petit Harry Potter.

Anna était entrain de fouiller dans le vieux linge de la mère de Padfoot, tandis que Padfoot regardait les livres qu'il y avait dans la bibliothèque de la chambre dans l'intention de trouver d'autres sortilèges pour protéger la maison. Anna enfila une robe de couleur verte par dessus ses propres vêtements et se tourna vers Padfoot.

-- Mon fils, dit elle dans une immitation de femme âgé, je ne suis pas fière de toi.

-- Enlève ça, grogna Padfoot, tu me fais peur.

Anna rigola et enleva la robe. Elle enfila ensuite un chapeau très pointu et rejoignit Padfoot qui s'était assis sur le lit avec un livre. Celui ci la dévisagea quelque peu et eut un sourire.

-- Il faudrait qu'on s'achète des nouveaux vêtements, déclara t'il.

-- On pourrait aller au chemin de traverse, s'entousiasma Anna.

-- Ouais, dit Padfoot, il va nous falloir de très bon deguisement.

-- En effet... Je pourrais mettre les vêtements de ta mère.

-- Oublie ça, grinca Padfoot.

Anna rigola et Padfoot se leva soudainement en disant qu'il avait trouvé une autre façon de protéger la maison. Anna le savait, il faisait comme si il n'y avait aucun danger pour eux d'être retrouvé, mais il était plutôt nerveux. Elle le suivit alors qu'il lançait de nouveau des incantations.

Au bout d'une demi heure, Anna se lassa et décida de partir à la recherche de balais. Peut être qu'il y en avait au fond des placards... Elle alla voir dans celui qui était près de la porte qui menait à la cour. Ce placard était immense et ils n'avaient pas vérifié jusqu'au fond. Anna y entra, éternuant à cause de la poussière. Elle appercut des sceau, des accessoires de jardin et... des balais. Ils avaient l'air plutôt mal en point mais cela lui était égal. Elle se précipita dessus, mais les balais se mirent soudainement a bouger tout seul. Ils lui donnaient des coups et elle lâcha un juron. Elle avait reçu un coup sur le front et sentait déjà une prune apparaître. Elle fut poussé à l'extérieur et courut rejoindre Padfoot pour lui demander la baguette.

-- Padfoot! S'exclama t'elle. J'ai besoin de la baguette.

-- Pourquoi? S'étonna Padfoot en se tournant vers elle.

II aperçut un bleu sur le front de la gamine.

-- J'ai trouver des balais... Mais ils sont vivants! Ils m'attaquent. Où est la baguette?

-- Je vais aller voir, gamine.

-- Je suis capable de gérer ça, répliqua Anna, vexé.

Padfoot roula des yeux et sortit la baguette de ses poches.

- Si ça se passe mal, je ne suis pas responsable, déclara Padfoot en lui tendant la baguette.

Anna lui fit une grimace et prit la baguette. Cela lui faisait drôle d'avoir à nouveau une baguette dans ses mains. Elle se précipita de nouveau vers le placard et lanca un sortilège de 'finite' et ils tombèrent au sol. Elle en attrappa deux prudemment et retourna voir Padfoot. Elle les déposa par terre.

-- On peut y aller, déclara t'elle.

-- Ta famille vient d'apprendre que tu t'es échappé... tu pense que c'est vraiment une bonne idée?

-- Je ne sais pas, répondit Anna, mais je dois récupérer ma baguette.

-- Et si on se fais prendre?

-- T'avais dis que tu allais m'aider... on a fais une promesse.

Cette gamine allait elle réellement lui remettre cela dans la figure chaque fois qu'il n'était pas d'accord avec elle? Il soupira.

-- Je sais, grogna t'il. Mais il faut réfléchir d'avantage. Nous devons partir durant la nuit. Il y a moins de chance qu'on se fasse voir...

-- Euh... c'est vrai, admit Anna.

-- Dis moi... tu veux seulement reprendre ta baguette ou tu a autre chose en tête?

Anna fut muette pendant quelques secondes, puis renifla.

-- Si je croise Tracy, peut être que je pourrais lui lancer un sort... ou la tuer.

-- Gamine...

-- Padfoot, répliqua fortement Anna, ce n'est pas parce qu'on est sortis de prison que j'ai tout oublié.

-- Tu serais capable de tuer quelqu'un?

-- Je ne sais pas. Elle, probablement. Je l'ai toujours détesté et maintenant... c'est encore pire.

-- Je comprend... Mais si tu commet un meurtre, tu ne pourra pas revenir en arrière. Tu sera coupable.

Anna haussa les épaules dans un geste désinvolte. Elle se détourna de Padfoot, après lui avoir redonné la baguette, et alla dans sa chambre, à l'étage. Il fallait attendre la nuit, maintenant. Elle n'avait pas non plus oublié la dague de Serpentard qui appartenait à sa mère. Seulement, Padfoot était déjà réticent à l'idée d'aller au château. Elle allait attendre d'être la bas avant d'executé son plan.

Padfoot, de son côté, repensait à Pettigrew. Ce petit merdeux de rat. Où pouvait il bien se cacher? C'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Mais il ne désespérait pas. Pettigrew était un Mangemort, après tout, et la famille d'accueil d'Anna aussi.