Annastasia et les secrets dévoilés

Chapitre 5 : L'évasion des innocents

2406 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/04/2020 18:43

Dumbledore avait les mains croisés sur son bureau et attendait. Il avait apprit, il y a peu, que l'enfant dont Severus Rogue lui avait parlé était enfermé à Azkaban. L'enfant que Voldemort convoitait tant. Même s'il avait disparu, Dumbledore le savait; il était toujours quelque part à prévoir son retour.

La porte de son bureau s'ouvrit et Remus Lupin entra, en compagnie de Kingsley, Maugrey, Rogue et la jeune Tonks. L'ordre n'était plus ce qu'elle était il y a six ans.


- Bonjour à tous, dit calmement Dumbledore. Merci d'être venus.


Tout le monde le salua poliment et prirent place autour de lui. Rogue resta debout, les bras croisés.


- Il se trouve, commença Dumbledore, qu'une enfant à été enfermé à Azkaban.

- Une enfant ? Répéta Remus.

- Annastasia Hawell, précisa Dumbledore.


II jeta un regard à Rogue qui avait tiqué.


- Elle a été confié par Voldemort lui même à la famille Hawell, expliqua Dumbledore. De parent biologique inconnu.

- Pourquoi ? Demanda Tonks.

- Je ne peux pas vous en parler d'avantage, répondit Dumbledore, mais nous devons intervenir. Cette enfant doit être prise en charge par des bons sorciers. Je comptais sur son entrée à Poudlard pour lui parler, mais...


II laissa sa phrase en suspens.


- Pourquoi a t'elle été enfermé à Azkaban ? Demanda Remus. C'est insensé.

- Sa mère la accusé d'avoir manigancé leur mort, répondit Dumbledore d'un ton las.

- Comment a t'elle réussis à faire enfermer une enfant ? Demanda Kingsley, sous le choc.

- Tracy Hawell est une femme diabolique, lâcha Rogue. Elle manipule les sorciers.


II en savait quelque chose.


- Qu'est ce qu'elle a de particulier, Annastasia ? Demanda Remus.


Dumbledore semblait réfléchir. Il savait que l'enfant avait un pouvoir particulier. Elle était aussi précieuse qu'Harry Potter. L'histoire de sa naissance était vague, seul Voldemort et Tracy Hawell en savait les secrets. Mais lui, Dumbledore, savait qu'elle avait un don que Voldemort voulait utiliser. Il n'aurait jamais élevé un enfant lui même, donc il l'avait confié à ses Mangemorts.


- Cette enfant sauvera le monde sorcier... ou le détruira, répondit finalement Dumbledore. Elle sera utilisé comme une arme entre de mauvaises mains.

- Reste que c'est une enfant, grinça Rogue. Si nous jouons dans les plates bandes des Hawell... ça risque de mal se terminer.

- Cela se terminera mal s'il le faut, répondit Dumbledore.

- Et pourquoi sa propre mère a voulu se débarrasser d'elle ? Demanda Remus. N'était il pas plus sage de la garder au près d'elle ?

- Je ne sais pas, répondit Dumbledore. Nous devons récupérer l'enfant. Il faut parler au ministère, aller à Azkaban... trouver une façon de la faire sortir. La prison détruit les gens.


Remus eut une pensée pour Sirius Black. Cette gamine se retrouvait dans la même prison qu'un meurtrier de masse... Ils furent tous congédié ensuite et Kingsley alla directement au ministère avec Tonks et Maugrey. Rogue resta dans le bureau avec Dumbledore.


- Monsieur le directeur, dit il. Il ne serait pas plus prudent de laisser l'enfant où elle est ? Les Hawell ne peuvent rien lui faire, en prison.

- Sa place n'est pas en prison. Si elle y passe ses jeunes années, cela la détruira et elle n'aura plus rien de bon en elle.

- Si elle décide de se retourner contre nous ? Fit Rogue.

- Elle est encore jeune. Nous pouvons la guider dans le bon chemin.


Rogue hocha la tête, incertain.


- J'aimerais que tu rende visite au Hawell, Severus, dit Dumbledore d'un air grave. Il faut savoir pourquoi Tracy s'est débarrassé d'elle.

- Oui, monsieur le directeur.


Rogue disposa après cet échange. Il devait aller parler au Hawell... rien de plus facile, pensa t'il sarcastiquement.


Anna jouait avec un bout de sa cape nerveusement. Il ne restait plus qu'un jour avant que Padfoot ne reçoive le baiser du détraqueur. Il était couché dans sa cellule, la mine sombre. Anna se préparait mentalement à frapper Roberts là où ça fais mal.

Elle devait absolument réussir son coup. Elle poussa un long soupir et se leva. Elle avança vers les barreaux qui séparaient sa cellule de celle de Padfoot. Celui ci l'observa. Elle passa sa jambe facilement ainsi que son bras. Padfoot se releva rapidement. Elle lui lança un sourire éclatant.


- Enfin ! Lança t'elle. Aide moi !


Padfoot lui prit le bras et tira dessus. Le corps d'Anna se glissa, avec quelques difficultés, à travers les barreaux. Elle était maintenant dans la cellule de Padfoot.


- Génial, lâcha t'il.


Anna avait l'air terriblement excité et cela rappela à Padfoot qu'elle était une enfant de neuf ans. Toute la pression était sur ses frêles épaules.


- Écoute moi, gamine, dit il sérieusement. Tu va devoir passer derrière Roberts, il faut que tu sois dans son dos. Après, tu lui fiche un bon coup de pied. Il devrait se plier en deux...

- D'accord, répondit Anna. Et si... Je rate mon coup ?

- Cours, répondit Padfoot dans un bref sourire.


Anna déglutit. Cela lui paraissait réelle maintenant et tout reposait sur elle. Elle voulait tellement réussir à s'évader. Avec Padfoot en plus. Elle savait qu'il était un bon sorcier et qu'il pourrait la protéger. Bien qu'elle savait aussi se défendre...


- Il va falloir essayer cette nuit, après la venue du détraqueur, déclara Padfoot. Si on le fais avant, ils vont se rendre compte de notre fuite.

- Ouais, approuva Anna. Mais Roberts ?

- Si je réussis à sortie de ma cellule... Je vais l'endormir assez longtemps. C'est le seul garde qui vient ici.


Anna hocha la tête et retourna dans sa propre cellule. Son cœur battait la chamade. Elle s'assit dans un coin et recommença à jouer nerveusement avec sa cape. Padfoot l'observa. S'il avait pensé un jour qu'il avait autant d'espoir dans une enfant, il ne l'aurait pas cru. Les heures passèrent tranquillement et la nuit arriva. Le détraqueur aussi. Anna se replia sur elle même dans un coin et ferma les yeux. Mais c'était trop tard.


Annastasia était assise dans le gazon et tentait de mettre l'oiseau debout. Elle l'avait trouvé il y a quelques minutes et il semblait trop petit pour vouloir voler. A son plus grand regret, elle aperçut sa mère marcher vers elle.


- Ne lui fais pas de mal ! Lança Annastasia. 

- Qu'as tu trouver encore ? Cracha Tracy. Je t'ai dis de ne pas jouer avec les animaux. 

- Je ne joue pas avec, je veux l'aider. 


Tracy sortit sa baguette et la point vers l'oiseau. Aussitôt, ses ailes prirent feu. Annastasia hurlait à sa mère qu'elle était diabolique. Celle ci prit une roche sur le sol et la tendit à sa fille.


- Achève le ! Dit elle.

- Jamais de la vie ! 

- Tu préfère le laisser agoniser ? Répliqua Tracy. C'est toi qui vois. Mais la mort brûlé est la pire de toutes.


- Anna ! Anna ! Gamine ?


Anna ouvrir brusquement les yeux et respira fortement. Ce souvenir...

Elle remarqua que Padfoot la fixait d'un drôle d'air.


- Quoi ? Demanda t'elle.

- Qu'est ce que tu a vu ? Demanda Padfoot.

- Un mauvais souvenir, répondit Anna.


Padfoot leva les yeux au ciel.


- Je sais, ça, dit il. Mais quel souvenir ?


Anna prit un moment avant de répondre. Elle n'avait pas spécialement envie de partager mais elle avait confiance en Padfoot maintenant.


- J'aimais beaucoup les animaux quand j'étais enfant, dit elle. Mais Tracy les détestait. J'avais trouvé un petit oiseau un jour.


Elle haussa les épaules dans un geste nerveux. Padfoot pouvoir voir à quel point ce souvenir lui avait fait du mal.


- Elle l'a fais brûler et m'a demander de l'achever avec une roche, poursuivit elle d'un ton pressé.

- Oh, dit Padfoot, c'est horrible. Est ce que tu la fais ?

- Oui, murmura Anna. Il agonisait, il criait, c'était terrible...

- Je sais, gamine. J'aurais fais la même chose.


Anna fut forte reconnaissante. Elle souria timidement et recommença à jouer avec sa cape.


- Je crois que c'est le moment, dit elle après quelques minutes. Le détraqueur vient de passer.

- Ouais, dit Padfoot, l'air neveux.


Anna se leva et alla passer assez facilement à travers les barreaux. Elle était maintenant de l'autre côté. Cela lui faisait drôle.


- Bonne chance, murmura Padfoot.


Anna hocha la tête et alla se cacher sur le bord du mur, de sorte à ce que Roberts ne la vois pas lorsqu'il viendrait. Elle échangea ensuite un regard avec Padfoot et celui ci se mit à crier:


- Hey ! La gamine s'est volatilisé !


Il y eut un long moment de silence angoissant et Anna pensa qu'elle pouvait perdre connaissance. Puis, elle entendit des bruits de pas. Ça y est, se dit elle. Son coeur battait la chamade. Roberts passa à côté d'elle sans la voir. Stupide, pensa t'elle. Il s'approcha de sa cellule et Anna aperçut sa baguette dépasser de sa poche.


- Qu'est ce que tu raconte, Black ? Grogna Roberts.


Anna fit Padfoot lui faire un signe et elle s'avança rapidement. Elle était tout juste derrière Roberts et elle leva sa jambe. Elle donna le meilleur coup de pied qu'elle eut donné. Elle avait visé juste; Roberts se plie en deux et elle se précipita vers sa baguette. Elle la prit et la lança à Padfoot dans un geste paniqué. Padfoot l'attrapa au vol. Roberts se releva en se tenant les parties intimes et Anna déglutit. Cet homme était le plus grand qu'elle ait connu jusqu'à présent.

Padfoot lança alors un sort muet et Roberts s'écroula au sol. Il déverrouilla sa cellule et sortit. Ils se regardèrent quelques instants, sous le choc d'avoir réussis. Ce fut Padfoot qui se reprit en premier.


- Rappelle moi de ne jamais t'embêter, dit il, hébété. Joli coup.

- Merci, répondit Anna en souriant.

- On y va.


Padfoot lui prit le bras et ils coururent le long du couloir. Ils ne voyaient presque rien à cause de la noirceur. Ils arrivèrent au bout et il y avait deux autres couloirs qui menaient vers la gauche ou la droite.


- C'est par où ? Demanda Anna d'un air paniqué.

- Je ne me souviens pas, répondit Padfoot, nerveux. Essayons à gauche.


Ils coururent de nouveau et arrivèrent jusqu'au bout. Il y avait une énorme fenêtre encastré dans le mur.


- Merde, lâcha Padfoot.

- Bravo ! S'exclama Anna en le tapant sur l'épaule.


Padfoot lui jeta un regard noir.


- Ça fais six ans que j'ai passé par là, répliqua t'il.

- Qu'est ce qu'on fais, maintenant ? Demanda Anna.


Padfoot observa l'autre côté du couloir. Il était sûr que les Détraqueurs y étaient encore. Il ouvrit la fenêtre à l'aide de sa baguette et jeta un oeil en bas. C'était très haut et Il y avait un lac en bas. Anna vient le rejoindre et ouvrit de grands yeux.


- On va l'autre côté, déclara t'elle.

- Non, les Détraqueurs y sont encore.

- Ça fais rien, on a une baguette maintenant.

- Je ne peux pas combattre plusieurs Détraqueurs, gamine. Il faut sauter.

- T'es fou ou quoi ? S'étrangla Anna.

- Soit on saute en bas, soit on se fait embrasser par des Détraqueurs. Ce serait un bien mauvais premier baiser pour toi.


Anna pâlit brusquement et fit une grimace. Elle jeta un nouveau coup d'oeil en bas. Elle n'avait pas le choix. Elle hocha la tête.


- Accroche toi à moi, dit Padfoot. Je vais ralentir notre chute avec la baguette.


Anna ne se fit pas prier et enroula ses bras autour de Padfoot. Elle ferma les yeux en souhaitant que tout se passe bien. Padfoot prit une grande inspiration et sauta avec elle. Après plusieurs longues secondes, Anna se sentit atterrir doucement dans l'eau. L'eau était tiède.


- Tu sais nager ? Demanda Padfoot.

- Ouais.

- D'accord, on va devoir nager un peu. Il y a un bateau là bas, dit il en pointant au loin.

- Comment tu fais pour voir ? Demanda Anna en plissant les yeux.

- Je suis un animagus, répondit Padfoot. Je garde certain sens plus développé.


Cool, pensa Anna. Elle suivit Padfoot jusqu'au bateau. Ils grimpèrent dedans rapidement et Anna était soulagé de ne plus devoir nager. Elle se sentait faible à cause de sa semaine de jeun. Padfoot lança un sort au bateau et il se mit à avancer tout seul. Anna observa l'immense prison commencer à disparaître.


- On va se cacher où, maintenant ? Demanda t'elle.

- Tu n'y a pas penser ? Demanda Padfoot en arquant un sourcil.

- Euh... pas vraiment. Je voulais aller au château avant de trouver une cachette.

- Au château ?

- Des Hawell. Je veux récupérer ma baguette.

- Si on va là bas, gamine, on retournera à Azkaban en un rien de temps.

- T'avais dis que tu m'aiderais si on s'enfuyait, répliqua Anna d'un air indigné.

- C'est ce que je vais faire, rétorqua Padfoot. Je sais où aller. Ensuite, on pensera à comment aller à ton château.

- Où on va ?

- Dans la maison de mes parents. Elle est invisible.


Anna hocha la tête, heureuse que Padfoot ait une cachette. Elle se retourna alors vers la prison. Elle n'était presque plus visible, maintenant. Elle leva son bras vers elle et fit un doigt d'honneur en riant. Padfoot eut un rire et l'imita. Il espérait ne plus jamais revenir dans cet endroit. Après six ans, il était enfin sorti. Grâce à cette enfant de neuf ans.


Il su alors qu'il avait une dette envers elle. Il était responsable d'elle, maintenant. Il devait l'aider, comme elle l'avait aidé. Elle lui avait fait confiance rapidement malgré tout ce qu'elle avait entendu sur lui. Il baissa son bras et ébouriffa les cheveux de la gamine en riant.


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