La Bataille de Cispron

Chapitre 1 : Prologue - Episode 00 : Alors je regarderais vers le lendemain.

Catégorie: T

Dernière mise à jour 15/05/2010 23:59

 

 

Je suis née dans le village de Sandabow, deux ans avant la chute de Teppelin.

Aussi loin qu'est capable de remonter ma mémoire, nous avons toujours été « libres ». Mon plus lointain souvenir tient en cette silhouette drapé d'une cape brune, ma mère, me tenant la main alors que nous marchons à travers les étendues désertiques, « en direction de la nouvelle ville de l'Humanité » me disait-elle en m'encourageant, avec ce slogan que beaucoup répété. Une rumeur, un appel s'étant étendue sur la surface du globe.

« C'est quoi une « ville » ? » Ai-je demandé à maman. Elle m'a répondu que c'était la même chose qu'une village mais avec beaucoup de gens, beaucoup plus, ceux de toutes la planète. Je n'ai aucun souvenir de mon village natal... Savais-je seulement ce que je venais de quitter ? Avais-je déjà oublier les murs de mon ancien habitat ? Pour une petite enfant comme moi, le village devait avoir été comme le monde entier. L'avais déjà laissé derrière moi pour celui qui nous attendait au bout de ce désert de poussière ? Les enfants sont des êtres dotés d'une formidable capacité d'adaptation et d'acceptation, pourtant il leur est parfois très difficile d'accepter le départ de quelque chose qu'ils ont toujours connus. Étais-je encore trop jeune pour m'être attaché à ma petite patrie natale ?

 

 

 

Gurren Lagann : La Bataille de Cispron

 

Épisode 00 : Alors je regarderais vers le lendemain.

 

Mémoires de Newi Tanaka

 

  

J'ai été ainsi élevé au sein de ce qu'il allait plus tard devenir Kamina City. C'était aux prémisses un grand rassemblement de tentes, un lieu dirigé par la Brigade Gurren, dont l'ambition était de former une communauté terrienne indivisible. Ces héros de guerre nous transmirent leur motivation, et avec grâce aux nombreux matériaux laissés par les gigantesques ruines de Teppelin, nous commençâmes à construire. Nombre d'émigrants affluèrent et le camp se transforma rapidement en une agrégation d'immeubles et de structures de toutes sortes. On construisit des boutiques, des forums et lieux de débats émergèrent, pour discuter des directions à prendre dans l'expansion de la ville et de ses attributs. Le commerce et la politique naquirent ainsi. Et de là, les premières dissidences naquirent. L'on était pas d'accord sur le prix des choses, ou sur les idées que l'on voulait développer en premières. La Brigade, qui malgré son rôle dominant, avait jusque-là gardé une position égale à tout à chacun, dû prendre les rênes pour éviter que le chaos ne s'installe. Unique force militaire des lieux, ils créèrent les bases d'un état, et une charte de règles assurant la cohésion de la communauté. Règles qui prirent plus tard le nom de « lois ». Ils filtrèrent les projets, et organisèrent le développement de la ville

C'est dans ce monde à le fois stable et aux opportunités innombrables que j'ai grandis. Un univers optimiste, avec l'avenir tout entier droit devant nous.

C'est ce monde qui se brisa le jour où s'activa le système d'extermination de la race humaine.

 

Je me rappelle très précisément cette nuit.

Le ciel noir se brisa, une foudre rouge frappa les rues. Je découvris ce que certains vieux cultes des villages souterrains désignés par le mot « Enfer ». Ce lieu noirâtre de flammes hautes et rougeoyantes. Un diable sans forme abattant sa punition sur nos âmes.

Je me tenais près de la grande baie vitré de notre appartement à ce moment-là. Je me souviens avoir vu la Lune s'ouvrir, crachant son monstre noir, et cette fureur s'abattant l'immeuble d'en face, tout près, si près. La vitre se brisa, relents de fumée envahissant la pièce. Quand je rouvrais les yeux, sans me souvenir de les avoir fermés, j'étais au sol, recroquevillée sur moi-même. Mes parents affolés surgirent alors dans la pièce et me relevèrent, et s'empressèrent de m'emmener dans l'escalier. Alors que je regagnais brusquement mes esprits, une douleur vive saccagea ma joue droite. Je palpais de ma main libre, l'autre tenu par papa, pour me rendre compte que quelque chose avait éraflé ma peau juste sous l'oeil droit, déchirant le haut de ma joue. Sur mes doigts du sang.

Nous quittâmes l'immeuble, et voulurent nous éloignés au plus vite du lieu de l'attaque, comme bien d'autres rescapés qui fuyaient alors leurs résidences. Mais la rue était obstruée de décombres, et tout était en flammes. Aucun échappatoire à l'Enfer. Ses murs nous gardaient prisonnier, et la seule route accessible nous plongerait dans la gueule du loup.

C'est alors que je le vis, pour la première fois, la figure emblématique à l'origine de tout : Gurren Lagann était en train de combattre le démon noir et circulaire. Oubliant la peur, je criais à mes parents « c'est lui, c'est Gurren Lagann ! », pointant du doigt le combat aérien. L'attention des gens se porta sur celui-ci et certaines personnes commencèrent à reprendre espoir. « Personne n'a jamais vaincu Gurren Lagann ! » s'exclama quelqu'un. Et comme pour confirmer ses propos, Gurren Lagann s'élança sur l'ennemi, sa vrille auréolé d'une intense lueur verte, contrant le rayon pourpre de la chose, et d'un seul geste le transperça. L'engin ennemi prit alors brutalement de l'épaisseur, avant d'éclater en une innombrables quantités de petits fragments multicolores. Une huée d'acclamations s'éleva parmi les survivants. Mais le cauchemar révéla son vrai visage au moment où les fragments lumineux tombèrent sur nous.

 

Physiquement, je n'ai gardé aucune cicatrice de cet instant, mis à part celle qui orne ma joue. Je suis tout de même restée à l'hôpital un moment, et de la fenêtre de ma chambre, j'ai pu voir ce monde connaître sa fin. De là, j'ai vu les émeutes dans les rues. Grâce à la télévision de ma chambre, j'ai appris l'arrestation du Commandant-en-chef Simon, et suite à son procès, la proclamation de la peine maximal. « Bien fait pour toi ». Ces mots ont franchi ma bouche inconsciemment. Et je m'en suis alors voulu. Qu'en aurait penser mes parents ? Eux qui avaient toujours été des proches partisans du gouvernement au temps de l'expansion, eux qui lui avaient si souvent contés l'héroïsme de Simon, le leader de la Brigade Gurren, celui qui avait libéré la race humaine.

Puis j'ai cessé de me préoccuper de ce genre de sentiments. Après tout, le monde se terminerait dans une dizaine de jours, alors quelle importance ?

Et le spectacle a donc continué. J'ai vu le gouvernorat être réduit en poussière par les Mugans, j'ai vu tout le reste de la ville s'effondrer sous leurs tirs. Et ce joyeux théâtre d'horreurs fut interrompu par quelques docteurs qui s'empressaient de transférer les patients à bord de l'Arche-Gurren.

Les femmes et les malades d'abord ?

N'aurait pas valu mieux abandonner les faibles au profit de personnes plus aptes à survivre ? La morale met bien souvent de côté la rationalité. Pourrait-on voir cela comme une forme d'instinct ?

Ainsi, pour en revenir à cela, je me suis retrouvée à bord de l'Arche, avec nombres d'autres réfugiés. Si tous ce que nous avions construit durant ces sept années, qui pour une petite fille telle que moi était comparable à une éternité, était détruit, quel serait l'intérêt de survivre ?

Cette question n'eut pas besoin de réponse, car les Anti-Spirales nous attendaient. Le vaisseau fut prit dans une embuscade et la situation prit bientôt un tour désespéré.

Vais-je enfin mourir ?

Je ne pouvais pas penser à autre chose, car il n'y avait rien d'autre.

Mais une nouvelle fois, il apparut. Gurren Lagann, accompagné de ce que quelqu'un pointa comme étant les Ganmens de la Brigade Gurren. Encore une fois, Simon était venu pour nous sauver. Allait-il encore faire mourir des gens ? Pourquoi une telle persistance à jouer le héros ? Pourquoi tenter de sauver ceux qui ont voulu le lapider ?

« N'est-ce pas la définition même d'un héros ? » Me dit le vieux homme à côté de moi, comme admirant le combat se déroulant de l'autre côté de la baie vitrée. C'est lui qui avait indiqué les Ganmens comme tels. « Les héros n'abandonnent jamais, c'est bien connu » rajouta-t-il gaiement, comme si la précarité de la situation ne l'affectait pas. Il passa la main sur sa barbe, comme les vieux sages dans les contes. « Tu m'as l'air bien désespérée mon enfant, et je pense deviner pourquoi. Mais un enfant ne devrait pas souhaiter si ardemment sa propre mort. »

Et pourquoi pas ?

« Bien évidemment parce que tu as toute l'avenir devant toi. Tu es peut-être désespérée maintenant, mais au cours de ta vie, tu auras très certainement l'occasion de passer à travers différents états d'esprit. Pourquoi t'arrêter à celui présent ? Peut-être un autre sera-t-il meilleur.. »

Il faudrait déjà qu'il y ai un avenir...

« Ahaha », fit joyeusement le vieux homme, ignorant les éclats de lumières et bruits de combat venant de l'extérieur, « hé bien, faisons un pari ! »

Sur le moment, j'étais persuadé que cet homme était fou. Nous étions dans le quartier adjoint aux patients transférés et il ne portait aucun signe d'un quelconque dommage physique. Cela devait être la raison de sa présence.

Ce qu'il me proposa fut fort simple : si Gurren Lagann était défait, alors je mourrais comme je l'avais voulu, s'il gagnait et que nous étions sauvés, je devrais me concentrer sur l'avenir. Probablement trop jeune pour voir que ce pari était quelque peu une escroquerie, étant donné que l'accepter ou non ne changerait rien à mon destin si Gurren Lagann perdait, une part pas tout à fait disparu d'adversité en moi me poussa à relever le défi de ce vieux fou.

« Si nous survivons à cette journée, alors je regarderais vers le lendemain. »

 

 

An 27 après Teppelin

 

 

Newi Tanaka huma l'air pur de la petite Cispron.

Cette planète était la terre natale des Hewins, peuple neutre qui vivait de son agriculture florissante, dont il exportait une partie vers d'autres planètes, et qui accordait une grande importance à la non-dégradation de leur environnement par l'expansion technologique et industrielle. Le havre de paix de la Voie Lactée, le lieu touristique par excellence de bien des ethnies aux planètes avoisinantes. Après tant de jours d'efforts pour préparer la conférence de paix spirale intergalactique, sortir un peu pour apprécier la rosée du matin était un vrai bonheur. Se promenant sur l'un des grands balcons du bâtiment qu'il allait abriter la conférence, Newi admira le paysage qu'elle n'avait jusqu'alors jamais prit le temps de contempler, malgré qu'elle eu rejoint cette planète depuis plus d'un mois. Elle en aurait eu presque mal aux yeux, à trop fixer toute cette verdure. Chaque plaine ici était recouverte d'herbe grasse, et chaque montagne de nombreux arbres. Rien à voir avec la Terre dont la majeure partie de sa surface consistait en un vieux caillou sec.

Les grands projets de terraforming du territoire en était encore au stade du débat, et il y avait un bon nombre d'opposants, qui préféraient que l'on consacre l'essentiel des efforts aux progrès technologiques et aux soucis urbains. Même le bleu du ciel était ici bien plus vif que sur la Terre, et hors de la saison des pluies, les jours nuageux étaient bien rares. Si l'on levait les yeux, l'on pouvait voir la silhouette sombre du gigantesque Daï-Gurren Hypergalactique, stationné dans l'orbite de la planète depuis lui aussi un bon mois. C'était à son bord que Newi et tous les autres ambassadeurs terriens avaient rejoints cette planète, et c'est le commandant Viral, avec ses troupes à bord, qui devait prévenir toute violence et assurer le bon déroulement de la conférence.

Newi soupira. Il n'y avait pas de raison que quoi ce soit se passe mal, les 246 principales ethnies spirales recensées avaient toutes signé le pacte de non-agression universel, ce qui consistait en le premier pas vers la paix totale. Le "boom expansionnel" provoqué par la disparition de l'oppression Anti-Spirale avait engendré de nombreux conflits entre peuplades voisines désireuses de profiter de leur nouvelle liberté.. Mais heureusement, l'ordre terrien, qui était la première puissance universel, s'était battu sans relâche pendant ses vingt années pour changer la situation et ramener tout le monde à l'ordre. Et après deux décennies de labeur, le rêve semblait enfin prendre réalité. Il n'y avait à l'heure actuelle déjà plus aucun conflit d'envergure, et l'une des principales closes que la Terre comptait bien faire passer dans la charte qui serait rédigé à l'occasion de cette conférence, était que chaque grande ethnie aurait à veiller à la cohésion pacifique de ses ethnies mineures voisines. Était considérée comme "majeure", toute ethnie dont la population dépassait les trois millions d'habitants, et dont l'indice de développement humain (IDH) était suffisamment élevé. Ces quotas étaient régulièrement mis à jour selon la moyenne universel.

Newi Tanaka était une femme, plus tout à fait jeune, mais qu'on admirait encore pour ses longs cheveux bruns et son regard déterminé, soutenu par cette petite cicatrice dont elle avait refusé d'en disposer par chirurgie esthétique. Contrastant avec sa chevelure, la blancheur de son uniforme gouvernementale blanc, ainsi que l'ardeur qu'elle mettait toujours à la tâche, lui avait valu le surnom de "princesse de la diplomatie". Mais le regard habituellement pénétrant de Newi était, en cette matinée solitaire, pensif. Son attention revenait régulièrement à la silhouette massive du navire terrien. Un nombre non négligeable d'ambassadeurs avaient exprimés leur désaccord sur une telle présence militaire à une conférence de paix. Et l'assurance qu'aucune arme ne pénétrerait l'enceinte de la conférence n'avait pas amélioré d'un pouce ces avis négatifs. Et tout cela se traduirait par des difficultés supplémentaires pour elle lors de la conférence elle-même. Mais elle ne s'attardait pas sur ce genre de pensées. Son esprit était déjà en train de réfléchir à comment retourner cet état de fait à son avantage dans les débats à venir. C'était ça, l'art de la politique.

Newi marcha un peu, revenant vers le balcon avant du bâtiment. Les derniers personnes qui seraient présentes à la conférence arrivaient en voitures par l'unique route, étroitement surveillée, qui permettait d'accéder à la zone. Il était interdit de rejoindre les lieux par les airs, et il n'y avait pas le moindre héliport pour atterrir. Chaque groupe d'ambassadeurs devait d'abord se poser à Merinda, la capitale planétaire, qui se trouvait à quelques kilomètres de là, puis rallier la conférence à bord de voitures ne pouvant pas aller à plus de 30 mètres du sol. Les mains agrippés à la rampe, Newi ferma un instant les yeux. Elle remit chaque part de sa conscience bien à sa place, se préparant mentalement à la conférence qui débuterait dans moins de quelques heures. Le travail de toute une vie devait connaître son accomplissement aujourd'hui. Et ceci était une vérité.

Newi s'en retourna. A ce moment-là, le vent se leva, ainsi qu'une ombre devant elle. Un grand homme à forte carrure, à l'uniforme noir négligé, un air de dévergondé, à qui manquait un oeil.

" Vous ne devriez pas sortir ainsi sans me prévenir, cher Madame" fit-il sur un ton poli peu convainquant.

Celle-ci fronça les sourcils. Ce n'était pas le moment pour elle d'être dérangé par cet inutile énergumène qui lui servait de garde du corps. Elle savait parfaitement qu'il savait qu'elle était sortit sur le balcon. Aussi irritant était-il, où qu'elle aille ou quoi qu'elle fasse, même si elle ne remarquait à aucun moment sa présence, il avait toujours l'air de savoir où elle était. Ce qui laisser penser à Newi qu'elle était tracé par quelque appareil à sa disposition et cette idée la mettait très mal à l'aise. De ce qu'elle en savait, cet homme était une sorte de mercenaire, engagé il y a quelques années par le gouvernement de Kamina City pour accomplir diverses missions, cela bien sûr après avoir scrupuleusement passé son histoire au crible. Il avait embarqué avec le reste du personnel sur le Daï-Gurren Hypergalactique, et était assigné à la protection de Newi depuis qu'ils avaient atterri sur Cispron, ce qui parfaitement inutile. Déjà parce qu'autant qu'elle en savait, Newi n'avait pas de raison particulière d'être visée par qui que ce soit, et surtout, toutes les procédures en rapport avec la conférence étaient surveillés de près par les unités Grapearl. Newi n'arrivait pas à faire confiance à cet homme, et si'il devait y avoir des problèmes durant la conférence, elle s'attendait presque à ce qu'ils viennent de lui.

" La conférence va bientôt commencer, m'dame, il serait temps d'y aller " fit l'homme, souriant d'une étrange manière.

" Je n'ai pas besoin que vous me le rappeliez " lui répliqua-t-elle avant de passer devant lui et de rejoindre la large porte en verre qui s'ouvrit automatiquement à son approche.

Ne souciant pas de vérifier s'il l'a suivait, Newi Tanaka ne vit pas l'expression de l'homme changer, alors qu'il levait les yeux vers le ciel, dans lequel étaient apparus quelques nuages, cachant l'ombre du Daï-Gurren Hypergalactique. Il sortit quelque chose de sa poche, un petit appareil semblable à une télécommande ou une grande calculatrice. Il pianota quelques touches, et attendit une réponse du cadran. Son sourire torve ne déclina pas.

 

Newi Tanaka admira les lieux.

La salle de conférence était bondé. L'immense et colossale pièce, partiellement éclairée par la lumière du jour qui filtrait à travers la grande vitre en mosaïque ornant le plafond, était chargée de sièges disposés en cercles de niveaux ascendants. Des ambassadeurs de peuplades venus de tout l'univers étaient présents, et beaucoup étaient encore occupés à chercher leur place réservé dans les tribunes, dans le brouhaha des innombrables conversations. Les neurones du plus actif des cerveaux humains n'auraient pas été aussi dynamiques. Cet endroit si vide depuis un mois connaissait enfin la plénitude de la foule pour laquelle elle avait été préparé. Tout était à sa place.

Mais l'heure n'était pas à l'admiration. Newi avait autre chose à faire que regarder en restant à l'écart. Il fallait préparer le champ de bataille. Dés maintenant, il fallait être tous sens en éveil, les nombreuses discutions alentours étaient après tout autant de transferts d'informations, et laisser traîner ses oreilles étaient parfois très utile. Cet état d'esprit vif et attentif fut sûrement la raison pour laquelle Newi Tanaka fut l'une des premières personnes à réaliser que quelque chose n'allait pas. Une perturbation dans l'air, un son lointain, non, plusieurs, qui n'auraient pas dû être là. Sous le flot des conversations était en train de monter progressivement un bruit que Newi avait déjà eu l'occasion d'entendre. Elle leva les yeux vers le plafond vitré mais eu à peine le temps de voir la masse sombre grandissante que celle-ci passa au travers du toit qui vola en éclats argentés. Avant même que ses yeux puissent identifier la chose métallique qui avait chutée au centre de la salle, avant même que celle-ci ne percute le sol, un bras puissant agrippa Newi et la plaqua au sol brutalement. La demi-seconde suivante, un rugissement titanesque renversa le monde et le couvra de noir.

 

 

A suivre...

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