Un amour improbable
Chapitre 1 : Le commencement d'une vie nouvelle
1145 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour 10/04/2015 17:00
La rentrée. Je n’ai jamais stressé pour ce jour particulier même si, cette année, je rentrais au lycée, en première année. En réalité, je fus plutôt heureuse d’y aller, je sens que ce sera les plus belles années de ma vie. Je suis jeune, ambitieuse, et j’ai beaucoup de projets qui me tiennent à cœur. Ma mère m’appelle souvent Mère Theresa vu que je passe beaucoup de temps à aider les autres ; je suis membre dans l’association « Pour l’amour de nos animaux », je ne supporte l’idée qu’on puisse les maltraiter, ce sont des êtres vivants tout comme nous et ils méritent qu’on les traite avec respect, mais aussi qu’on les couvre d’amour, je suis membre également dans l’association qui lutte contre la pauvreté en aidant les SDF principalement. Pour moi, c’est tout naturel d’apporter mon aide aux gens qui en éprouvent le besoin, je veux qu’ils aient tous un foyer, des proches qui les aime, qu’ils aient tous une belle vie comme j’ai l’énorme chance d’en avoir une ici : j’ai deux formidables parents qui m’adorent, une belle et grande maison, et je m’en sors pas trop mal côté physique ; de taille moyenne, cheveux longs bouclés légèrement, bruns, yeux verts. Je ne suis pas la femme la plus belle du monde, c’est certain, mais je me sens bien dans ma peau, et c’est le plus important.
« Rachel, ma chérie, au lieu de rêvasser, dépêche toi, tu vas finir par être en retard pour ton premier jour au lycée ! me cria ma mère, Shelby Berry, professeur de musique.
- Oui, je suis prête, je descends tout de suite, maman ! Répondis-je. »
Je descendis les escaliers à vive allure, pressée d’entamer ma nouvelle vie. Je pris mon petit-déjeuner en vitesse, au grand désespoir de ma mère, et parti direction le lycée McKinley !
Le matin passa lentement, chaque professeur nous présentant un à un leurs programmes pour l’année. Pour chaque cours. Quel ennui ! Quand vint l’heure du déjeuner, je m’assis seule à une table, puisque toutes mes anciennes amies étaient parties dans un lycée privée pour bénéficier de la « seule éducation possible » selon leurs parents. Tout le monde ici formait des clans : il y avait les sportifs, les pompoms girls, les scientifiques, les surdoués. Quant à ceux qui ne se sentaient appartenir à aucune « catégorie sociale », ils déjeunèrent seuls dans un coin. Soudain, une fille me rejoignit à la table et je l’accueillie avec plaisir !
« Moi, c’est Tina, je sais ce que tu penses à propos de tous ces clans, moi aussi ça me dégoute, mais bon, ça toujours été comme ça, ce n’est pas prêt d’évoluer, nous sommes dans un lycée remplis de gamins et de débiles… hé toi, me matte pas comme ça, espèce d’abruti ! Vas-y, casse-toi ! cria-t-elle soudainement. Excuse moi, j’ai un peu tendance à m’emporter … Je parle, je parle, mais je ne t’ai même pas laissé te présenter !
- Ce n’est rien, dis-je en rigolant. Je suis Rachel Berry, je suis ravie de te connaître ! Je connais personne ici, et …
- C’est chiant de débarquer dans l’inconnu quand on a rien sous la main, je sais. Je déménage tellement souvent que je crois que j’ai jamais eu d’amis… Faut dire, j’ai un sacré caractère !
- C’est dingue, je n’ai même pas besoin de parler pour que tu saches à quoi je pense ! M’exclamai-je.
- En commençant par la classe ! On a les mêmes cours, mais t’inquiètes, je t’en veux pas de pas m’avoir vue en classe parce que j’y étais pas ce matin … trop la flemme de me lever ! Bon, il est temps d’aller en cours, je crois que nous avons …
- Espagnol ! Lui dis-je en souriant. »
Tina a su lire en moi tout de suite, sans se connaître. Une complicité s’est vite installée, c’est comme si nous nous connaissions depuis toujours ! Qui pensait qu’une gothique, vêtue principalement de noir, avec des mitaines rouges flamboyantes, des cheveux noirs avec des mèches violettes, des piercings au visage, du rouge à lèvres noir, et qu’une fille ordinaire, vêtue de manière plus féminine avec une petite robe simple, avec un léger décolleté non vulgaire, noir et blanche, et des bottes à talons noirs, deviendraient amies si vite, si naturellement, sans aucun complexe ?
Nous nous dirigeâmes ainsi tout naturellement vers le premier cours de l’après-midi, qui sera tout aussi ennuyant que tous les autres. Enfin, il faut bien passer par là avant de commencer à travailler. Nous arrivâmes dans la salle et nous installâmes au premier rang. Soudain, le prof arriva ce qui me déconcerta totalement. De sa démarche virile et sensuelle à la fois, il se dirigea vers le tableau et commença à écrire son nom :
« Bonjour tout le monde, je suis Will Schuester, et c’est moi qui vais vous enseigner l’espagnol cette année. »
Il se retourna, et nos regards se croisèrent.