My Klaine story

Chapitre 17 : Sang

Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 23:49

 

Thomas était de plus en plus proche et ça en devenait menaçant. Il ferma les yeux et se pencha vers moi. Il allait m’embrasser mais je ne devais pas me laisser faire. L’embrasser reviendrait à embrasser son frère et je savais que c’était comme le chocolat, si j’y goutais j’en voudrais encore. Je levais ma main prête à le gifler quand j’entendis Kurt crier. Thomas ouvrit brutalement les yeux et se tourna vers l’endroit d’où provenait le son, j’en profitais pour m’échapper et monter les escaliers quatre-à-quatre. Le cri provenait de la salle de bain que je partageais avec Blaine. Kurt était dans l’encadrement de la porte et il m’empêchait de voir l’intérieur de notre salle de bain. Je mis ma main sur son épaule, il se retourna brutalement et se jeta dans mes bras. Je regardais par-dessus son épaule et je vis Blaine allongé sur le sol, les yeux clos, une mare de sang entourant sa tête. Je saisi Kurt par les épaules et me dégageais de son étreinte, me jetant à genoux à côté du corps de mon ami. Je sentis les larmes me monter aux yeux et je m’entendis crier : « Appelez une ambulance. » je tendis la main vers son cou et posais deux doigts sur sa carotide et je pu sentir un pouls faible. Je me retournai et vis Finn me tendre le téléphone. Je lui arrachais de la main et composais le 911. Je dis à l’opératrice le plus calmement possible :

« -Jeune homme de seize ans blessé à la tête, à la base du crâne. Groupe A+ aucune allergie au médicament connue.

-D’accord,me dit-elle,restez en ligne jusqu’à ce que les secours arrivent.

Une sirène d’ambulance se fit entendre quelques minutes plus tard. Les deux ambulanciers entrèrent dans la pièce simultanément, je me levai pour leur laisser toute la place dont ils auraient besoin. Le plus jeune s’était assis là où j’étais quelques secondes plus tôt tandis que le plus ancien me demanda :

-Que s’est-il passé ?

Je me tournis vers Kurt espérant une réponse mais il dit :

-Je ne sais pas, il a dit qu’il allait prendre une douche puis au bout d’un quart d’heure je n’entendais toujours pas l’eau couler alors j’ai frappé mais je n’ai pas eu de réponse donc je suis entré, dit le jeune homme.

-D’accord, dit l’ambulancier en se tournant vers son collège.

Le jeune ambulancier souleva une des paupières de Blaine et agita sa lampe de poche devant ses yeux, il prit ensuite son pouls et sa pression sanguine puis rendit son verdict :

-Il est stable on va l’emmener, dit-il en mettant à Blaine une minerve par précaution selon eux.

-Il faudrait qu’un membre de la famille vienne avec nous dans l’ambulance.

Il nous regarda un à un essayant probablement de savoir qui les accompagnerait.

-Je viens, dis-je.

-Vous êtes ? Demanda l’homme.

-La personne qui sait tous ce dont vous aurez besoin s’il y avait des complications.

Il hocha la tête et aida son partenaire à mettre mon ami sur le brancard puis ils l’emmenèredans l’ambulance. Je m’assis à côté de Blaine et je lui pris la main. L’ambulance partit vers l’hôpital le plus proche et les garçons nous suivirent dans la voiture de Finn mais c’était Thomas qui conduisait car mon petit ami avait été choqué à la vue de tout ce sang. Une fois arrivé à l’hôpital un médecin nous prit en charge et conduisit son patient pour faire un scanner crânien. Je retrouvais les quatre garçons dans la salle d’attente où le médecin viendrait nous chercher une fois qu’il aurait les résultats.

 

L’attente nous parut très longue. Un homme d’une cinquantaine d’années, les cheveux grisonnant, la silhouette élancée et les yeux cernés par les heures de travailles qu’il avait déjà accumulée aujourd’hui  sorti de la zone de radiologie et cria :

-Anderson.

Nous nous levâmes tous et le rejoignirent. Il dit d’un air dédaigneux, probablement dut à notre jeune âge :

- Je parlerais uniquement à la famille.

- Sa mère est morte et son père vit à Chicago, je suis sa famille, dis-je.

-Et bien il faut faire venir son père.

Il nous tourna le dos et s’en alla. Finn avait du mal à cacher sa colère, Kurt était mort d’inquiétude, Thomas et Charlie se sentaient de trop mais ils avaient tissé des lui avec Blaine et leur inquiétude était visible et sincère. Moi, je savais que si le médecin voulait parler uniquement à la famille c’est que c’était grave. Je sortis mon portable de ma poche et appela le père de mon ami.

-Nath, c’est Drizzle…

-Tout va bien ?

Il était très rare que j’appelle mon parrain et la peur devait s’entendre dans ma voix. Je pris une grande inspiration et lui répondis.

-Blaine c’est cogné la tête dans la salle-de-bain, il était inconscient et il a été emmené à l’hôpital. Le médecin ne veut parler qu’à la famille.

-C’est mauvais signe.

-Je ne sais pas je ne suis pas médecin.

Il me demanda les coordonnées du  médecin qui suivait Blaine et me dit qu’il lui enverrait des documents me donnant la possibilité de savoir tout ce qu’il fallait à propos de son fils. Une heure plus tard, le médecin revint vers moi et me dit que Blaine avait un petit hématome sous dural. Il n’y avait pas besoin de l’opérer il se résorberait de lui-même. Je demandais pour voir mon ami et c’est là qu’il me dit qu’il y avait un léger problème. Blaine c’était réveillé et l’infermière lui avait posé de simple question mais Blaine répondait dans une autre langue qu’ils ne pouvaient pas identifié. J’avais ma petite idée sur le dialecte que parlait mon ami. J’allais seule dans sa chambre et il n’avait pas perdu la mémoire, quand il me vit il cria :

-Driz !

-Blaine.

Je m’approchais de lui et lui prit la main il me sourit et me demanda :

-Aslai vina de caravas ?

 Je sais que ça ne veut rien dire mais pour moi cela avait tout son sens. Je lui répondis :

-Intra la liqa, folle  a us cabicha huituo il carlo.

Je lui expliquai tout ce qui c’était passé et je pu constater que sa mémoire n’avais pas été altérée. Son médecin entra et me demanda si je savais quelle langue il parlait

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